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| My soul was taken away. [PV MATT] terminé | |
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❝ Mardy Bum ❞ ✉ Messages : 497 ✉ Fiche : | L'érudite Mardy Bum
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Récapitulatif des RP | Well now then Mardy Bum
✉ Ft : Georgia May Jagger ✉ Classe et/ou emploi : Première - Main de la Nox Arcana ✉ RP(s) en cours : 4/7 ✉ Âge : 17 ans | 1993 ✉ Pouvoir(s) : contrôle la chaleur des choses inertes et vivante au toucher. Ne possède aucune température corporelle - peut la moduler à souhait.
~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Lun 5 Mar - 22:48 | |
| J’étais assise sur une chaise à côté du lit où Matt dormait encore. J’étais assise sur cette chaise depuis la veille. Depuis que Matt avait été déposé dans ce lit où il dormait encore. Ma tête dans mon bras, posé sur mon lit. Mon autre bras était près de sa main. Sa main qui était brûlante. L’infirmière m’avait interdit de changer sa température. Ca risquerait de fausser les symptômes avait-elle dit. Mais de le sentir si brûlant, si près de moi… Il dormait encore. Je n’avais pas encore dormi mais je n’étais pas fatigué. Je réfléchissais. Pourquoi étais-je encore en vie ? Pourquoi m’avait-il sauvé la vie ? ~ Je le regardais. Les plantes devenaient dangereusement menaçantes. Elles recouvraient toute la pièce, brisant la lumière, cassant les vitres. Je continuais quand même à le fixer. Matt, reprend toi. S’il te plait. Je regardai la plante autour de mon bras me serrer de plus en plus fort. Je ne pouvait désormais plus le bouger. J'entendiz une avalanche de livres tomber au sol. Reprend toi.
"Qu'est ce qu'une âme solitaire errant dans un monde hostile à lui même, n'acceptant aucunes faiblesses sous peine de se voir ronger par la terreur et la culpabilité ? " Je ne pris pas longtemps à comprendre ce qui allait se passer ensuite. Je me suis levé d’un coup. Il saignait du nez, me fixait mais ne me regardait même plus. Etagères et tables se brisèrent, l’ombre nous entourait. J’essayais de me dégager mais la plante me tenait fermement.
« - MATT ! REPREND TOI !! MATT !! » Il ne m’entendait pas. Merde. La salle semblait s’effondrer. Une racine allait tomber sur moi, je n’avais plus le choix. Je pris la plante avec moi et je me jetais sous la table. Matt était tombé à terre, inconscient. Quel merdier. S’ils restaient là, ils allaient mourir. Tout s’effondrait sauf cette table. Pourquoi cette table ne s’effondrait pas ? Matt. Pourquoi t’obstines-tu à me sauver la vie ? Quelque chose tomba sur sa tête. Il se mît à saigner. Je me précipitai sans réfléchir sur Matt et le traina sous la table. Un morceau de bois tomba à côté de nous et rebondi en direction de Matt. J’ai eu le malheur de m’interposer et je me le prisse dans le bras. Merde. Mon bras saignait. Et fort. Le morceau de bois était coincé dans ma chair. Je ne pouvais pas refermer la blessure au risque d’y laisser des corps étrangers. Il fallait sortir d’ici. Je regardais le corps inerte de Matt, le visage plein de sang. J’observais le sang de Matt couler de sa plaie. Il fallait la refermer et d’urgence. Je plongeai mes deux mains dans la plaie et commença à délicatement chauffé mes mains. Il fallait le brûler pour qu’elle cicatrise vite mais pas le carboniser. Matt, merde, tu nous fais quoi là ? La plaie ce cicatrisa un peu, stoppant l’hémorragie, laissant un gros trou dans son crâne. Je faiblis à cause de la mienne qui était tout aussi grande. Je voulu enlever le morceau de bois mais je compris qu’il retenait l’hémorragie. Je ne pouvais pas soigner Matt dans ses conditions. Il fallait que je sorte. Tout s’écroulait, la bibliothèque n’était plus qu’un paysage apocalyptique. Je pris le bras de Matt. Tant pis, il allait avoir froid. Je collai son bras au mien puis les entoura tous deux de glaces que se formait grâce aux particules d’eau dans l’air. Je ne risquai pas de le perdre. J’entendis son os se briser. Je ne lui dirais jamais que j’ai fait ça, de toute façon, c’est le seul moyen de le sauver. Je me mis à courir, trainant Matt par le bras et un pot de fleur de l’autre. Si quelqu’un avait observé cette scène, je devais avoir l’air ridicule mais ce n’est pas le ridicule qui me faisait peur. ~ Je regardai le bandage qui faisait tout mon bras et mon avant-bras. Un seul bandage pour sa blessure et sa brûlure. Pourquoi les infirmiers ici tentaient toujours d’être économes ? Je levai ensuite la tête pour regarder les bandages de Matt. Il en avait un autour de la tête – Muhahahahahahaha – un autour de la main gauche et un plâtre au bras. Il devait souffrir le martyre à ce moment même et malgré tous mes efforts pour refermer ses plaies, elle était profonde. L’infirmière à dû me menacer pour que j’arrête de le brûler. Et cette fièvre… Matt gémît. Je sursautai, pensant être seul dans la pièce, oubliant que Matt avait le don de parole puis l’observa le regard inquiet, les lèvres pincés debout devant son lit, attendant son réveil.
Dernière édition par Mardy Bum le Jeu 19 Avr - 16:21, édité 3 fois |
| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Mar 6 Mar - 17:44 | |
| Ma respiration était faible tout comme les battements de mon cœur. J'étais encore dans mon lourd sommeil, mais je n'entendais et ne voyais absolument rien : je n'étais pas conscient tout court. Mon rêve et mes pensées étaient ailleurs, je me situais dans une salle vide de meuble et de couleur, on aurait dis le néant. Il n'y avait ni plante ni humain... personne sauf moi. L'endroit était froid, il n'y avait pas de ciel. Où suis-je nom d'un chien ? Je passai ma main à mon cou, j'avais au moins mes vêtements et mon émeraude... c'est déjà ça ! J'avançai alors d'un pas, puis un autre avant de les enchaîner et de finir en courant. Il n'y avait pas de vent étrangement et mes pas étaient tous silencieux. « Ombe ? »
Ma voix raisonnait dans ce trou sans fin, puis d'un coup des murs blancs se matérialisèrent et des personnes noires. C'était une banque... cette banque, je revivais encore mon agression, mais d'un autre point de vue. Je me voyais presque en larme au milieux de la pièce, Ombe était là près d'un mur terrorisé. Son regard me fit mal au cœur, je m'approchais d'elle doucement. Elle me fixait encore plus apeurée : « Ombe, c'est moi ! »
Elle tremblait et murmura doucement : « I-Il va nous faire du mal... il va nous tuer... » Je suivais son regard vers une personne... c'était moi... je me redressais me fixant, j'étais terrorisé et tremblant. Une arme était braquée sur mon double qui était plus jeune. Je lançai un regard à chaque personne de la pièce, ma mère, Lexy... Mardy... mon père... il était là souriant. Je reportai ma main à mon émeraude, pourquoi m'avait-il abandonner ? Ombe interrompit mes pensées en s'agrippant à mon bras :
« Il faut l'arrêter... il faut le tuer... » Elle fixait toujours le petit adolescent au milieu de la pièce. Je connaissais déjà la suite, il allait tomber au sol avant de perdre le contrôle de son nouveau pouvoir et il tuera un bon nombre d'innocent épargnant que cinq personnes, Ombe, ma mère, une grosse femme snobe et un bébé avec sa mère. J'allais tuer tout les autres, les trois bandits, un jeune couple s'embrassant joyeusement, une femme enceinte, un petit garçon avec ses parents et un couple de retraité. J'ai mis un point à leur vie, je les ai tué... Je pris dans mes bras Ombe, c'était une des personnes les plus importantes pour moi, elle était tout comme une petite sœur fragile. Elle connaissait mon histoire, c'était la seule à savoir tout de moi. Je ne veux pas la perdre pour rien au monde. Je retournais mon regard vers mon double, je connaissais chaque seconde et ça ne devait tarder, le brigand allait tirer... Mes pensées se confirmèrent, le coup de feu partit atteignant l'abdomen comme prévu. Je me voyais m'écrouler à terre alors que la racine rejoignait sa main. Puis tout explosa, Ombe lâcha un cris et la banque se recouvrit de branches de chêne et d'autres plantes, presque la moitié des personnes furent pendus. Je collais Ombe à mon torse, il fallait me tuer avait elle dit... je devais affronter ma peur... Je lâchai Ombe pour m'élancer vers mon corps gisant au sol tout en sortant un poignard qui se trouvait par là, puis je l'enfonçai dans son torse côté cœur puis je lâchais le manche avant de me redresser et fixait Ombre se faire emporter par une racine. ~ « OMBEEE !!! » Je me redressai subitement de mon lit blanc, mon cœur était repartit. J'étais dans une salle blanche avec la main de Mardy près de la mienne. Je me recouchais reprenant mon calme, essayant de savoir où j'étais... l'infirmerie sans doute, je me souvenais de tout ce qui c'était passé, mon pétage de plomb à la bibliothèque. Je grimaçais sous la douleur à l'abdomen et au bras. J'étais épuisé, pourtant ma tête me faisait étrangement pas mal. Au contraire c'est comme tout était vide, comme si je n’entendais plus mes pensées. Puis je lançai un regard à Mardy, elle avait l'air plus crevé que moi : « Va t'en en cours au lieu de rester là rien que pour moi ! »
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~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Mer 7 Mar - 21:52 | |
| « Ombe !» Il se redressa brusquement. Si brusquement que je me levai avec lui. Il s’adossa sur l’oreiller que j’avais remis en place environ quinze fois depuis hier soir. Il était essoufflé. Je repris moi-même mon souffle. Il s’était réveillé. L’essentiel pour l’instant. Il y avait « une très fine chance qu’il ne se réveille jamais » avait dit l’infirmière. Cette très fine chance m’avait inquiétée plus que très peu. J’eu un léger sourire. Pourquoi s’inquiéter pour quelqu’un que je ne connaissais que depuis quelques heures.
« Va t'en en cours au lieu de rester là rien que pour moi ! » Matt. Tu deviens presque prévisible. J’avais l’impression d’avoir entendu chaque intonation de chacun de tes mots. Quelque part c’était triste. Quelque part c’était adorable. J’eu un rire forcé. Mais c’était un rire léger et calme, comme ceux qui me venaient naturellement.
« Ah bon ? Tu me vires maintenant ? » Je regardai l’horloge sur le mur blanc de l’infirmerie.
« - Je suis ici depuis plus de douze heures et c’est maintenant que je dois partir ? Non. Non je ne partirais pas. Oui, je ne suis là ‘rien que pour toi’. Oui je rate pas mal de cours. Non je ne me rends pas compte que je perds mon temps et oui, c’est pathétique mais je m’en fiche. Je m’en fiche parce que tu as failli mourir devant mes yeux. Parce que tu m’as sauvé la vie, parce que je m’inquiète un peu pour toi malgré moi, parce que tu me dois un Zippo et parce que tu viens de crier le nom d’une fille que je crois connaitre, du moins de vu, et ça m’intéresse. » Je me rassis sur la chaise à côté de lui. J’étais épuisé même si je me forçais à ne pas le montrer. J’avais dit la vérité. Je me foutais d’être fatigué, d’être pathétique. Je tenais à lui, point. Je tenais à lui. C’était horrible. Tenir à quelqu’un. Je ne me reconnaissais plus. Mais j’étais bien et si je me posais des questions, je ne le serais plus. Alors pourquoi se poser de question. Je tenais à lui. Je tenais à Matt. Je rajoutai ironiquement:
« - Oh, et…. Non merci, je ne veux pas de pommes. Merci. » Je lui adressai un grand sourire. Ce n’est pas vrai. Je mourrais de faim. Je n’avais rien avalé depuis 24h si ce n’est la pomme qu’il m’avait donné la veille. Je n’étais pas immobile. Mon corps tremblait. Les antidouleurs que j’avais pris il y a 3heure pour mon bras avait arrêté de faire effet. La douleur devenait vive. Très vive. J’essayai de l’oublier mais si j’oubliais la douleur, mes paupières devenaient lourdes. Je n’avais qu’à laisser mourir Matt et dormir cette nuit. Mais je n’avais plus le courage de laisser mourir qui que ce soit. Surtout pas Matt. Surtout pas quelqu’un qui avait réussi à me faire pleurer. Parce qu’une personne qui réussit un tel exploit est une personne spéciale. Pleurer. Je me repassai la scène depuis hier soir. Comment j’ai pu le laisser me faire pleurer. En y repensant, j’avais envie de le frapper. C’était peut-être pas lui qui m’avait fait pleurer mais mon père. Mon père qui avait… Non. C’était lui. Il valait mieux que ce soit lui.
Je regardai la lettre adressé à ma sœur dans mon sac. Hier, je me suis rendu compte qu’il fallait reprendre contact. Qu’il fallait garder les liens. Les liens familiaux d’autant plus. Et cette révélation, c’était grâce à Matt. Ce garçon qui me semblait égoïste était en vérité beaucoup plus. Beaucoup mieux. Je lui ai écrit une lettre. Enfaite, je lui ai écrit 20 lettres. Mais 19 n’étaient pas assez bien. Alors j’ai juste gardé la dernière. J’ai eu le temps. Matt dormait encore. Moi je ne dormais pas. Encore une fois, je n’aurais pas pu même si j’avais essayé. Je pris la lettre. Si je la postais maintenant, ma sœur la recevrait après-demain. J’avais surtout peur d’attendre et de changer d’avis. Je me levai et me dirigeais vers la porte, lettre à la main mais je fis demi-tour avant de me pencher et d’embrasser Matt sur la joue. Il pouvait me frapper, tant pis pour lui.
« - merci. »
Oui, merci. Merci pour tout ce que tu as fait même si tu ne le sais sans doute pas, merci d’avoir provoqué en moi ce sentiment de joie encore inconnu, merci de m’avoir ouvert les yeux à propos de mon père, de ma sœur, de ma situation. Merci de m’avoir sauvé la vie. En refermant la porte, je dis d’une voix chantante :
« - Je reviens avec un p’tit dej’ ! » Une fois dehors, je fis des pas de danses au lieu de marcher normalement. Il s’était réveillé et j’étais heureuse. Heureuse, je suis heureuse. Je postai ma lettre dans la boite au lettre dans le hall de Redemption, et me dirigea vers le réfectoire. Il était plus de dix heures, c’était à moi de garder l’infirmerie. L’avantage c’est que je pouvais déjeuner là-bas. Je pris sur un plateau deux verres, une carafe de jus d’orange et tout ce qui ressemblait plus ou moins à ce qu’on mange au petit déjeuner. Malheureusement, à 10 heures, il n’y avait plus grand-chose. On fera avec. Sur le retour, je dis bonjour à deux ou trois professeurs. Je revins dans l’infirmerie, un morceau de baguette dans la bouche. Je posai le plateau sur la table de nuit. S’il n’avait pas faim, tant pis pour lui. Je servi deux verres de jus d’orange et bu le mien.
« - Tu n’as pas de bol, je suis de garde jusqu’à ce soir. Je suis obligé de rester ici et toi aussi visiblement. » Je mis ma blouse blanche au-dessus de ma robe noir mais je ne la fermai pas. Je ne fermais jamais cette blouse horrible. J’accrochai mes cheveux et je sorti des bandages propre. Puis j’entrepris la tâche ingrate qu’est de changer les pansements des blessés. Dans ce cas, du blessé. Je devais aussi changer le mien. Mais le mien était moins important en un sens. Beaucoup moins.
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| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Ven 9 Mar - 23:53 | |
| Je suis ici depuis plus de douze heures et c’est maintenant que je dois partir ? Non. Non je ne partirais pas. Oui, je ne suis là ‘rien que pour toi’. Oui je rate pas mal de cours. Non je ne me rends pas compte que je perds mon temps et oui, c’est pathétique mais je m’en fiche. Je m’en fiche parce que tu as failli mourir devant mes yeux. Parce que tu m’as sauvé la vie, parce que je m’inquiète un peu pour toi malgré moi, parce que tu me dois un Zippo et parce que tu viens de crier le nom d’une fille que je crois connaitre, du moins de vu, et ça m’intéresse. Oh, et…. Non merci, je ne veux pas de pommes. Merci. »
Je souriais, elle commençais à me comprendre. Elle avait l'air si crevé que je me sentais un peu coupable quand même. Même si mon bras et mon abdomen me fait horriblement mal, mais le vide que j'avais en tête était perturbant, c'est comme si j'étais vidé psychologiquement. Je n'avais plus la force de protéger mon cocon ni d'être désagréable. Mon sourire s’effaça donc plus vite que le son du soupire que je venais de lancer quand elle se leva prenant une lettre dans sa main, mon regard fut directement absorbé par le papier blanc, qu'est ce que c'était ? Un léger spasme me fis plisser rapidement l'oeil et elle malgré sa fatigue paraissait... joyeuse ? Elle est si incompréhensible... je me redressais difficilement pour me mettre en tailleur sur le lit la fixant elle, ses cheveux blonds ondulaient sur ses épaules. Ils avaient une couleur très vive brillant au soleil, alors que son visage était plutôt fin avec un teint un peu blanchâtre. Je passais ma main valide non plâtrée dans mon cou, elle allait sans doute remarquer que je le regarde un peu trop... alors je détournais mon regard soudainement. Elle commença à prendre la porte, mais elle s'arrêta sur le bas de la porte. Je penchais légèrement la tête ne comprenant pas avant de baisser mon regard sur sa main tenant la lettre. Elle se retourna, s'approcha de moi me prenant un peu par surprise pour déposer ses douces lèvre sur ma joue avant de susurrer : « - Merci. » Je fermais doucement les yeux me laissant faire même si je voulais la repousser, personne ne m'avait embrasser ou même toucher ainsi à part ma mère. J’eus du mal à la laisser faire et je ne remarquais pas que je rougissais doucement gêné par la situation. Je raclai doucement ma gorge, merci ? Pourquoi Merci ? Je l'ai presque tuer... -seulement presque...-, je fixais ensuite sa blessure sur le bras avant de baisser la tête honteux. « - Je reviens avec un p’tit dej’ ! » Je la fixais sortir tout en haussant d'un sourcil, comment pouvait elle être si joyeuse. Elle me déconcertais, c'était trop calme, beaucoup trop calme. Ca devenait insupportable... je promenais mes yeux dans la pièce cherchant une source de musique... mais aucune... Puis je remarquais une plante cachée entre deux livres, pourquoi l'ai je pas senti plus tôt ? Je fronçais légèrement des sourcils ne comprenant pas... je me concentrais, j'essayais de la faire réagir ou quelque chose comme, je me forçais de plus en plus serrant les dents et les poings. Rien ne se passait, je ne voulais pas voir la vérité alors je continuais encore et encore avant de remarquer mon nez saigner tachant mes bandages. Je lâchais un petit grognement avant de recoucher fixant le plafond. J'avais encore perdu le contrôle... comme un cauchemar qui se réalise j'ai faillis tuer encore une personne... chaque don, l'écriture, le dessin etc... reflète une partie de nous,y compris le pouvoir. Je me suis sentis trahit par la vie et je lui ai tourné le dos... Je me redressais encore une fois soupirant avant que Mardy ne rentre avec plateau : « - Tu n’as pas de bol, je suis de garde jusqu’à ce soir. Je suis obligé de rester ici et toi aussi visiblement. » Je fixais le plateau, des tartines, un bol de café et du jus d'orange. Je détournais la tête vers Mardy. « J-je... je n'ai pas vraiment faim... »
Elle se leva avant de mettre une blouse, je sentais venir quelque chose... j'avais vu juste, elle s'approcha de moi en prenant mon bras cassé, elle retira le bandage dévoilant une plaie. Elle me touchais un peu trop... je retirais mon bras : « Je crois que je suis assez grand pour le faire tout seul. »
Je répliquais assez froidement ne la regardant pas dans les yeux. Mon humeur retombait peu à peu me refermant encore une fois à elle. |
| | | ❝ Mardy Bum ❞ ✉ Messages : 497 ✉ Fiche : | L'érudite Mardy Bum
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~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Sam 10 Mar - 1:41 | |
| Il eut un mouvement de réticence. « Je crois que je suis assez grand pour le faire tout seul. » Je le regardai silencieusement. J’avais l’air ridicule, debout comme ça avec les bandages que je tendais dans le vide. Matt évitait mon regard. Sa phrase avait était dites avec une grande froideur. Ca plus la fatigue, je me vexai. Il pourrait faire un effort. Je n’aurais jamais changé ses bandages si je n’étais pas payée pour ça. Mais lui ne s’en rendait sans doute pas compte. Je me repris, pris mon sac en plastique et le jeta sur le lit d’en face. L’infirmière m’avait donné ce sac pour ranger les affaires qui n’avait pas péri à la bibliothèque. La plante que j’avais sauvée et que j’avais réussi à détacher de mon bras une fois arrivé à l’infirmerie la veille sorti du sac pour rebondir sur mon lit. Je vins m’écraser à côté de la plante sans même la regarder et je lançai les rouleaux de bandages à Matt sans même le regarder.
« - Tiens. Fait le si tu veux. Qu’est-ce que ça peut me faire après tout ? » En me répétant cette phrase, je su tout de suite qu’elle sonnait faux. C’était peut-être un boulot minable, et les patients étaient souvent ridiculement normaux mais je ne me foutais pas de Matt. Enfin, de ses bandages, si. La fatigue me reprit. Je savais qu’avec un bras dans le plâtre, il ne pourrait pas se refaire son pansement sur sa tête. Je décidai qu’un simple ton n’abaissera en rien mon humeur. Je me levai donc, ne regardant pas Matt. Le ridicule ne tue pas mais s’il le pouvait, je serais déjà morte une bonne dizaine de fois devant Matt. Je fis son pansement tant bien que mal à la va vite, en essayant de lui toucher la tête le moins possible. Je dû m’arrêter au moins cinq fois à cause de la douleur de mon bras. Mes lèvres devait saigner tant je les mordais mais je continuais tout de même. Une fois terminé, je ne refis pas ses autres bandages. Il était assez grand après tout. Je pris un nouveau rouleau dans le tiroir et entreprit d’enlever le mien, laissant apparaitre mes blessures. Celle sur mon avant-bras était devenue mauve. C’était assez fascinant de voir une brulure changer, sachant que c’était ma première. La blessure due au morceau de bois par contre était assez répugnante. Il y avait une espèce de trou laissant apparaitre des croûtes de sang. Trop profonde pour que la peau ne recouvre entièrement son muscle. Le sang avait colorés sa peau autour et la douleur l’avait fait passer du rouge au violet. Je refis mon pansement soigneusement, ne laissant rien apparaitre. Ma raison me disait qu’il ne fallait pas que je regarde Matt mais je ne l’écoutai jamais. J’essayai d’abord de résister puis me tourna vers lui avec un sourire. Ne pas m’abattre. Il fallait que rien ne m’abatte. Je pris deux cachets contre la douleur, avalant à toute vitesse, comme pour accélérer l’effet du médicament et m’assis sur la chaise où j’étais assise depuis hier soir. Il n’avait pas faim. Je m’en doutais. Je pris une tartine et croqua dedans. Une fois terminé, je plongeai mon regard dans celui de Matt.
« - C’est drôle de te voir ainsi, Matt. Une fois que tu brises ta bulle dans laquelle tu te protège, une autre pousse. Comme tes plantes. Tu es en perpétuelle concentration pour ne pas la crever. Pourtant, une fois qu’on voit à travers, elle ne sert qu’à faire beau, non ? » C’était tout. La fatigue m’envahissait. Je posai ma tête dans mes bras sur le lit de Matt. Tant pis pour ses principes de « je ne touche personne, personne ne me touche. ». Je fermai les yeux une minute, pensant que c’était une seconde. Je tournai tout de même la tête vers Matt et lui adressa un dernière sourire avant de m’endormir.
« - Dans le fond, t’es un mec bien. Je t’aime bien tu sais. Tu es si… » murmurais-je sans même me rendre compte que je parlais à voix haute.
~
[Je te préviens tout de suite : ceci est un rêve ! Rien n’est cohérent, les lieux changent sans cesse, il n’y a aucun repère spatio-temporels. Bref, à toi de t’y retrouver]
Les roses étaient posées sur la table de sa mère. Mon père me regarda d’un air sévère. Je su immédiatement dans quel cauchemar je me trouvai. J’avais pourtant réussi à l’oublier. Mon père et la table partirent soudainement en fumée, brûlés par le feu. Ce même feu qui brûlait tout autour de moi. J’entendais ma sœur crier. Derrière la fenêtre sombre, dehors, dans la nuit, je voyais une silhouette. Elisabeth ? Je sorti de la maison. Je voyais la silhouette éloigné des flammes qui avait prît toute la maison. Et pourtant ses cris étaient tout prêts. Je couru vers Elle.
« - ELI !!! » La silhouette d’arrêta. Eli. Plus je m’approchai d’elle et plus la silhouette me semblait étrange. Bien trop grande pour sa petite sœur. Bien trop précise pour être Eli. Matt ?
« -Matt ? » Matt se retourna. Pourquoi était-il dans mon rêve ? Que faisait-il là ? Matt. Je tentai de s’approcher mais la forêt était trop dense. Les plantes étaient partout, poussaient de nulle part, m’accrochait le bras. Je dû pousser un cri, ce bras-là était celui injurié. Je reconnu le pot accroché à mon bras. En relevant la tête, je vis que Matt s’était éloigné. Les plantes cassèrent les néons et se fût le noir complet. Mes yeux s’habituèrent aux ténèbres et je vis Matt allongé par terre, la tête saignant.
« - MATT ! » Je tentais de m’approchais mais quelque chose me retenait. En me retournant, je vis Elisabeth me tenir le bras.
« - Pourquoi n’es-tu pas rentrée d’Edimbourg Mardy ? » Elle me regardait. Un regard vide. Triste. Elle avait toujours son visage d’enfant, elle n’avait pas changé depuis la dernière fois que je l’avais vu. Je senti mes larmes couler.
« - Pas maintenant Eli. Regarde Matt. Il a besoin de moi. Il va mourir. Laisse-moi, s’il te plait. » La pièce était sombre et vide. Il y avait juste Elle moi et Matt qui se vidait de son sang derrière moi.
« -Pourquoi n’es-tu pas rentrée d’Edimbourg Mardy ? » Matt. Je me retournai mais Matt avait disparu. Seule une flaque de sang gisait à sa place. Je regardai ma sœur. Ma plaie dans mon bras se faisait plus grande. Mon visage se tordit de douleur. Je pu voir ma sœur se faire transpercé par des plantes et des racines. Je ne la voyais plus mais j’entendais ses cris. J’entendais la braise. J’entendais le feu craquer et des sanglots. A qui appartenait-il ? Je couru or de cette pièce, à la recherche des sanglots. Je me retrouvai dans la bibliothèque en parfaite état. Matt était là. Il pleurait. Une fille était en face de lui. Une fille qui lui tendait un collier brillant de milles-feu. Mais avant que je ne pus réagir, Matt l’aperçu, se leva vers moi et me transperça le bras. Matt.
~[ /center]
Je me réveillai en sursaut. La douleur de mon bras m’avait réveillée. Je regardai l’heure en premier. J’avais dormi moins de vingt minutes. Pourtant, mon cauchemar semblait être comme une éternité. Je refermai les yeux, reprenant ma respiration. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Je regardai ensuite Matt qui était sur le lit. Pourquoi avais-je rêvé de lui. Du moins en partie. Me réveiller à ses côtés était invraisemblablement rassurant. Je lui souris, me demandant si j’avais dit ou fait quoique ce soit durant mon sommeil. Je me levai. Pourquoi Matt m’obsédai tant ? Serais-ce que… Non. Serai-ce rien du tout. Je m’empêchais de finir le bout de ma pensée. Rien ni personne ne pourrait me faire dire une telle chose, Matt était une connaissance, un ami tout au plus. Tout au plus. Je me regardai dans le miroir. Pourquoi cela sonnait-il faux ? C’était une torture mentale, un jeu de hasard, une bataille corporelle triste et sans intérêt. Mais je n’en montrai rien, m’efforçant d’oublier mes réflexions et mon rêve. Je m’adressai à Matt avec une voix claire et faussement attentionnée.
[center] « - J’ai dormi longtemps ? Je suis désolée, je n’aurais pas dû. » J’imitais ensuite la voix de l’infirmière, d’une voix un peu trop aigu, sans doute à cause de ma douleur: « - C’est pas du tout professionnel de ta part Mardy. »
« - Tu vas mieux ? » |
| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Sam 10 Mar - 22:15 | |
| Elle me jeta le bandage froidement, je l'avais vexé – c'est étonnant-. Je retirai soigneusement mes bandages, ma mère est une infirmière donc je connaissais un peu les rudiments du métier. Je fixais ma plaie du bras tout en la bandant. Je commençais manquer de sucrer, j'étais lasse et un peu tremblant. Je baissais les yeux retirant le bandage de ma jambe, elle s'était un peu cicatrisé. Je passais le bandage avant de m’attaquai à mon bras puis Mardy me surprit à me poser un petit pansement sur mon front, la plaie avait diminuée en cicatrisant. Elle s'assit sur une chaise, mais mon regard l'évitait.
« - C’est drôle de te voir ainsi, Matt. Une fois que tu brises ta bulle dans laquelle tu te protège, une autre pousse. Comme tes plantes. Tu es en perpétuelle concentration pour ne pas la crever. Pourtant, une fois qu’on voit à travers, elle ne sert qu’à faire beau, non ? »
Je relevais la tête, elle me fixait intensément. Je raclai ma gorge. « - Dans le fond, t’es un mec bien. Je t’aime bien tu sais. Tu es si… »
Je la fixai m'adoucissant d'un coup. Elle avait dit des moi que j'avais pas entendu depuis des lustres... je baissais la tête légèrement alors qu'elle s'endormait doucement. Je souris devant cet image, je m'étais pris d'affection pour elle. Mardy devenait de plus en plus importante à mes yeux, mais je me refuse à l'aimer plus qu'en amitié, je ne me voyais pas l'aimer autant pourtant son comportement me faisait douter de ses sentiments à elle. Je me levais difficilement avant de prendre une autre chose et la placer devant celle de Mardy. Je pris délicatement ses jambes avant de les mettre sur la chaise pour l'allonger et la mettre à l'aise avant de mettre mon oreiller derrière sa nuque et l’extrémité de son dos. Je souriais lui replaçant sa mèche derrière son oreille et de ricaner, elle ressemblait un peu à Ombe...
« Mardy... qu'est ce que tu caches... » Je la fixais encore un peu alors qu'elle gémissait un peu durant son sommeil. Je pris ma couverture pour la couvrir même si je savais qu'elle ne ressentait pas la chaleur, le contact avec une couverture rassurait et aidait toujours. Je revins sur mon lit m'adossant contre la tête de lit tout en rapprochant mon genoux de mon torse et laissant à plat mon autre jambe invalide. Je fixais la fenêtre alors que mon ventre grognait, je mourrais de faim même si j'avais mentit à Mardy. Mais je refusais de me nourrir, je n'avais au fond pas envie de me rassasier. La journée passait et je n'avais pas bouger, je fixais l’extérieur depuis la fenêtre pensif. Ma main se glisser sur ma cicatrice de mon abdomen... j'avais tourner le dos à ma mère et à ma vie... j'arrachais mon émeraude à mon cou. Il m'avait mentit et abandonné, je souffrais de son absence et il m'a trahit. Je serrais l'émeraude dans ma paume. C'était le crépuscule, Mardy s'éveilla enfin. Elle sursautait alors que je lui lançais un regard, elle avait sans doute fait un cauchemar et elle avait mal au bras, je le voyais dans ses yeux. Je m'approchais doucement d'elle silencieux. « - J’ai dormi longtemps ? Je suis désolée, je n’aurais pas dû. C’est pas du tout professionnel de ta part Mardy. Tu vas mieux ? » Je la fixais comme un petit garçon innocent avant de m'approchais de sa blessure :« Arrête un peu de penser aux autres Mardy, penser un peu à toi. »
Je retirais le bandage avant de désinfecter se blessure. « C'est normalement les autres qui doivent un peu plus penser à toi et t'apprécier voir même t'aider. Ils sont simplement égoïstes et égocentrique alors ils ne te voient pas... pourtant tu es intelligente, empathique, sincère, attentive et... séduisante... » J’enroulais le bandage blanchâtre tout en lui lançant un regard interrogatif. |
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~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Dim 11 Mar - 1:39 | |
| Il était en train de me bander le bras puis me lança un regard complice. Comme si il attendait une réponse de ma part. Je pris quelques minutes à comprendre sa phrase. Je dû cligner des yeux plusieurs fois pour m’assurer que je ne rêvais pas encore. Les mots sonnaient dans ma tête comme des cloches mais je ne les comprenais pas. Je ne voulais pas les comprendre. Mais je dû me résoudre à répondre tant le regard de Matt était insistant. C’était gênant. Pourquoi me complimentait-il ainsi? Pour prouver quelque chose ? Pour être… gentil ? Je compris plusieurs choses à ce moment-là mais rien de ce que venait de dire Matt n’était très clair. Matt. Je t’aime. Si je te le disais, tu me rejetterais sans doute. Tu gueulerais puis tu me diras de ne pas dire de choses pareilles. Et la vie reprendra son cour. Je penserais à autre chose. Je t’oublierais. Tu m’oublieras, sans doute par colère. Mais la vie reprendra son cour. « - Tu as raison, je devrais laisser les autres me rattraper. Je le ferais… Lorsque tu le feras. En attendant, je m’occuperais des autres. Ça m’évite de penser à moi. Quand on ne pense pas à soi, on ne pense pas à ses problèmes n’est-ce pas ? »
Mais le temps continuait de ralentir. Mon cœur aussi. J’avais dit cette phrase sur un ton joyeux, humoriste et complice. Mais mon regarde disait autre chose. Je n’assumais rien encore. Je constatais. Quoi de pire que de constater sa faiblesse ? On ne peut rien faire d’autre que de l’a constaté et la subir. Subir en silence. Mais je ne savais pas ce qu’était de subir. Je confondais subir et vivre avec. Alors je subissais en souriant. En rigolant. Sans trop comprendre ce que cela voulait dire. Toutes ces questions d’enfances revenaient. L’amour, c’est quoi ? Au fond, je n’avais jamais appris ce que c’était. Le ressentir était nouveau. Inquiétant. J’enseignais. Je l’acceptais sans l’assumer. J’ai eu ce don de la nature de ne jamais rien renier. Si j’avais renié mon pouvoir comme mon père me l’avait formellement exigé, où serais-je à présent ? Si j’avais renié ma haine envers mon père, Matt aurait-il eu pitié de moi ? M’aurait-il apprécié ? Serais-je tombé amoureuse ? Aurais-je été heureuse ? Je ne reniais pas. J’apprenais. J’apprenais à vivre.
Je lui souris. Quand il eut fini de désinfecter et bander ma blessure, je me levai. Ma blessure me faisait moins mal certes. Mais toujours fortement. Pourtant la douleur je la supportais. Je passai ma main sur mes reins. Je ne sentais pas ma cicatrice à travers mes vêtements mais pourtant, elle était présente. Bien présente. Elle ne me laissera jamais en paix, elle sera toujours là. A jamais. A force de me les mordre, mes lèvres étaient gercées. En passant ma langue dessus, elles me piquaient. Elles avaient le goût du sang. Je me retournai vers Matt et lui souris de plus belle.
« - Dois-je te remercier de m’avoir pas cru assez grande pour le faire seule ? Alors merci ! »
En me retournant vers le lit, je pu remarquer que la couverture était par terre, le coussin sur ma chaise et une chaise parallèle à la mienne. Malgré sa blessure, Matt m’avait installé pour dormir ? Je détournai les yeux du lit. C’était à la limite de l’absurde. Matt était à ce point gentil avec les gens qu’il aimait ? Je repensai à tous ces adjectifs dont il m’avait qualifiée. D’abord naïve, trainée, gamine. Puis intelligente, séduisante, sincère, attentive. Qu’est-ce qui avait changé entre ses deux descriptions ? Pourquoi tant de chose avaient changés ? Et moi ? Je le disais d’abord immature, dédaigneux égoïste… Finalement tout a changé. Je pris une grande inspiration mais avant de pouvoir parler, j’aperçu un collier sur le lit. Ce même collier que dans ses rêves. Je tournai légèrement la tête, intriguée. Je m’approchai silencieusement et le prit dans ses mains. Il était incroyablement magnifique. La pierre brillait à la lumière des néons. C’était éblouissant. Etait-ce ça qui m’avais ébloui dans ce qui fût la bibliothèque ? Pourquoi ne le portait-il pas ? En tout cas, j’en avais rêvée, signe qu’il voulait dire quelque chose. Car je ne rêvais jamais de choses inutiles. Je plongeai mon regard dans celui de Matt, espérant de pas rougir. Si j’étais capable de rougir. Je reposai le collier là où il était. S’il l’avait enlevé, il y avait une bonne raison à ça. Et la curiosité ne vint pas piquer le bout de son nez – il faut vraiment qu’il soit tard pour que je trouves des expressions pareils >< - alors je m’assis sur le lit à côté de lui en essayant de comprendre la valeur de mes sentiments.
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| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Dim 11 Mar - 2:37 | |
| Je secouais la tête n'étant pas d'accord avec elle :
« Tu as tort, quand on pense aux autres on veut se racheter, quand on pense aux autres on se compare et se ridiculise, quand on pense aux autres... nos peurs sont plus fortes... alors que seul, seuls nos choix déterminent notre état d'esprit. Si tu pensais à toi, tu ne refoulerais pas... tu affronterais de face ton passé pour te rendre plus forte. J'ai fait l'erreur de compter sur les autres »
J'eus un sourire vif et haineux dans un léger soupire tout aussi vif presque ironique. Elle me fixait étrangement alors que je finissais son bandage avant qu'elle ne se lève. Je la fixais intensément haussant d'un sourcil, elle parut pensive et absente. Elle se tourna vers moi en me souriant, à quoi pensait elle en ce moment ? Tout en me fixant elle m'intriguait, je voulais plus toujours plus. Je retournais à ma position initiale c'est à dire adosser contre la tête de lit avec un genoux soutenant mon bras et ma jambe non valide couchée. Ses yeux bleus pétillaient presque en me fixant, elle me déconcentrait, mon cœur accélérait puis ralentissait, sa présence était étouffante.
« - Dois-je te remercier de m’avoir pas cru assez grande pour le faire seule ? Alors merci ! »
Je lui souris de plus belle :
« Je te renvoie l'ascenseur, c'est différent ! »
Je ricanais légèrement. Elle s'approcha pour s'asseoir sur le lit lentement, mon sourire était sincère encore une fois, je penchais la tête, elle voulait dire quelque chose, mais l'émeraude sur le lit l'interrompit, elle le pris en main et l'observa. Mon sourire s'estompait en voyant la pierre verdâtre dans ses mains. Elle symbolisait le superficiel et la lâcheté de mon père, la lâcheté de ne pas assumer son fils, la lâcheté de l'avoir abandonner. Il savait que j'avais un pouvoir, sinon il n'aurait pas pris le vert. Et pourtant il m'a laissé avec ce fardeau alors que j'étais à peine conscient de la vie qui m'entourait. Je me sentais... inutile, ne servant à rien, ne faisant rien, ne connaissant rien ne comptant pour rien pour personne. Je raclais encore une fois ma gorge tout en fixant Mardy avec la pierre en main.
« Elle appartenait à un mort, elle représente son mépris et sa haine envers le monde »
Oui, il était mort pour moi. Je ne voulais plus parler de lui, l'oublier, l'effacer... mais ma curiosité envers lui grandissait pourtant toujours envers ce salopard. Je m'approchais de Mardy m'installant à côté d'elle :
« Mon comportement haineux envers les hommes et toutes formes de compassion remonte à une fusillade qui s'est déroulée, j'étais au milieu, jeune et innocent et pourtant aucun de ces salopards n'avaient le courage de me protéger. Au contraire, il se réjouissait plus de me voir moi et pas de voir eux même menacé par un fusil à pompe. Nan, il y a eu deux courageux enfin courageux... ils se foutaient de moi, ils pensaient plutôt à leur personne qu'à un gosse terrorisé... je me suis fait abattre à cause d'eux et des innocents sont morts par ma faute... j'étais en train d'agoniser au sol et je commençais à sentir une présence, mon cœur pourtant en ruine renaissait de ses cendres. Je commençais tout à voir différemment et pour la première fois de ma vie... je n'étais pas seule, elles étaient là elles, elles me défendaient et me sauvaient la vie... les plantes... »
Je fixais le sol puis Mardy, j'avais confiance en moi et je lui souris faiblement avant de baisser la tête :
« Juste après j'eus cet émeraude de mon père que je n'avais jamais vu... voilà pour l'histoire de ce que tu as entre tes doigts... »
Tout dévalait si vite que j'avais moi même un peu du mal à suivre, Mardy me prendrais sûrement pour un fous ou quelque chose du genre. Mais elle avait quelque chose de spéciale... une chose qui recollait quelque chose dans mon cœur... je m'approchais lentement, mes lèvres entrèrent en contacte avec elle, je pris deux trois secondes à comprendre ce que je venais de faire... je l’embrassais tendrement tout en fermant les yeux, ses lèvre et sa langue sentait l'orange, c'était un baiser chaleureux alors que je m'avançais un peu sur elle, je me retirais soudainement :
« E-excuse moi... »
Je me relevais soudainement un peu choqué par mon geste, même si je le savais au fond, la plante mourante entre deux livres avait généré de magnifiques guis qui envahissait la pièce alors que j'allais m'adosser au mur le plus loin du lit honteux. Une multitude de fleur apparaissait dans la pièce la colorant joyeusement, la teinte du crépuscule faisait un magnifique effet mais maintenant je sais... je l'aime...
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~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Dim 11 Mar - 18:50 | |
| Une soudaine colère m’envahi. Cette pierre, ce collier était la raison de toutes les souffrances de Matt. Mais la détruire ne servirai à rien. Je le savais. Elle ne soulagerait aucunes peines. Ni les siennes, ni les miennes. Je le comprenais. Lui aussi on l’a abandonné. Il a dû perdre son innocence. Il doit culpabiliser aujourd’hui. Je cherchais les mots pour le consoler mais je savais qu’aucuns mots ne pouvaient me consoler. Lui non plus sans doute. On ne pouvait que regarder la pierre briller au crépuscule, désemparé. « Juste après j'eus cet émeraude de mon père que je n'avais jamais vu... voilà pour l'histoire de ce que tu as entre tes doigts... » Je levai les yeux vers lui et plongeai son regard dans ses yeux foncés. Matt, pourquoi t’infliges tu ça ? Il se pencha vers moi, s’approchant lentement. Je ne savais pas comment réagir. Matt, à quoi joues-tu ? As-tu compris mes sentiments avant que je ne puisse les comprendre? Jouerais-tu avec moi ? Avec mes faiblesses ? Avec mes atouts ? Te moquerais-tu de moi ? Nos lèvres entrèrent en contact et toutes mes craintes s’envolèrent. Pour la première fois depuis 12 ans, je ne pensais plus à rien. Seulement à la chaleur de ses lèvres contre les miennes. La chaleur humaine était la seule chaleur que je pouvais sentir et cette chaleur se propagea dans tout mon corps. Pendant un instant, tout restait statique, Matt semblait hésité puis m’embrassa langoureusement. Je me laissai faire. C’était donc ça l’amour ? Ce n’était pas juste un voile de mensonge comme ses parents m’avaient appris ? C’était une chaleur étrangement agréable. Lorsqu’il rompu le baisée un peu brusquement, je n’osai pas le regarder dans les yeux. Pour la première fois de ma vie, mes joues brûlaient.
« E-excuse moi... » Il s’était levé et avait parcouru la pièce pour aller s’adosser contre un mur. Son comportement me disait qu’il regrettait mais le gui qui m’entourait le trahit. J’eu un sourire en coin non intentionnel. La pierre lisse dans ma main était dans sa paume. Je passai mon autre main sur mon cou, sentant ma chaine. Le pendentif était loin d’être aussi beau que celui de Matt. C’était une pierre brute, une aigue-marine bleu pâle. Si je l’avais, c’est parce que des décombres de la maison des Bum, seule ce collier avait été retrouvé. Un collier que ma mère avait offert à Elisabeth pour s’assortir avec ses yeux azur. C’était le souvenir de ma sœur. Mais sa sœur n’était pas là aujourd’hui, et celui qui n’était plus en état de porter un fardeau autour de son cou, ce n’était pas moi. Je décrochais mon collier, puis mes cheveux pour les laisser tomber sur mes épaules.
Je m’approchai de Matt, évitant de marcher sur les plantes. Je plongeai mes yeux dans les siens une fois de plus et quand Matt se trouvait à une dizaine de centimètres de moi, je tendis mes bras malgré la douleur, et lui accrochai mon pendentif autour du cou. Il était discret et allait mieux à Matt qu’a moi. Sans doute grâce à ses cheveux bruns. Je posais ensuite mon front contre le sien, le regardant dans les yeux.
« - Tu portes mon fardeau, je portes le tien. Tout n’en sera que moins lourd. Je… Je t… » Susurrais-je. Je baissai les yeux. Comment lui dire quelque chose que je ne comprenais pas ? C’était impossible. Je gardai le silence, mes lèvres effleurant les siennes sans les toucher.
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| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Dim 11 Mar - 20:44 | |
| Je baissais la tête sur le côté, je voulais partir en courant ou sauter de la fenêtre. Elle allait sans doute partir silencieuse... mais au lieu de ça elle s'approcha lentement. Ses pas raisonnaient contre le carrelage, je relevais les yeux vers les siens. Elle me souriait, tout en relevant la tête elle passa un collier autour de mon. Sa peau entrait en contact avec ma clavicule se qui me fit parcourir un frisson le long de ma colonne vertébrale, elle était si douce, je sentais une douce chaleur le long de ses doigts. Mon regard se croisait un nouveau avec le sien qui était azur, elle avait mit mon émeraude. On échangeait tout les deux nos craintes, nos peurs... notre passé. Elle posait son front contre le mien et nos deux corps étaient si proche que je commençais à rougir.
Les plantes étaient plus vives que jamais, je ne les avais jamais vu aussi vives et resplendissantes. Je venais de retrouver mon pouvoir, une sensation envahissait tout mes membres. Une sensation chaleureuse picotait mes lèvres, j'avais goutter à la pomme du pêcher une fois... pourquoi pas en profiter avant qu'elle ne parte à cause de dieu jaloux du plaisir et de la luxure éprouvait par deux personnes.
Nos lèvres s'effleuraient doucement, un silence religieux s'était installé. Je ne voulais pas le briser, nos regards se mélangeaient, une nuance de brun et de bleu se provoquait dans cette pièce. Nous étions liés, par nos sentiments, par notre passé, par notre amour... ma main rejoignait doucement la sienne, tout en la fixant je m'emparais de ses doigts. Des pommes poussaient autour de nous, des pommes rouges... je souriais... elles traduisaient ma pensée... Mais je brisais le silence :
« Tu es sûr que les infirmières peuvent coucher avec leurs patients ? »
Je ricanais doucement tout en l'embrassant simplement en gouttant encore à ses lèvres divines et à sa langue provoquant la mienne. J'oubliais tout, mon passé, les gens autour de moi sauf elle... elle me faisait oublier, toute mon attention était envers elle. Je jouais avec sa langue puis je me retirais doucement. Je posais sa main sur mon cœur juste à côté de son pendentif bleuté tout en la fixant sincèrement. Je caressais sa paume doucement alors qu'une racine entourait nos doigts doucement. Je sentais son cœur battre et le miens aussi, je me rapprochais lentement avant de grimaçait sous la douleur à mon abdomen, elle était insupportable. Ce qui me retira un léger grognement. Je reprenais ma respiration, ma plaie me faisait horriblement mal, elle s'était réveillé. Je titubais sur le lit avant de m'asseoir en passant ma main sur mon ventre j'étais en sang. Je toussais encore difficilement, j'avais déchiré mon pansement juste à côté de ma cicatrice datant de ma préadolescence. |
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~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Lun 12 Mar - 16:58 | |
| « Tu es sûr que les infirmières peuvent coucher avec leurs patients ? » Je regardai Matt d’un sourire moqueur. Mais déjà sa langue caressait la mienne. Jamais personne n’aurait pu me donner une définition aussi précise de ce qu’était l’amour. Il effleurait mes dents, j’effleurais les siennes puis il rompu le baisée. Nos deux mains entrèrent en contact. Il passa ses doigts sur les miens puis frôla ma paume provoquant en moi un frissonnement intense. Une racine nous lia, entourant notre main. On souriait, on semblait heureux lorsque Matt eut un léger râle. Je me reculai un peu, surprise. Il retourna s’asseoir sur un lit, titubant. Matt. Il enleva son bandage d’un coup sec. Sa blessure à l'abdomen– Quelle blessure ? oô - saignait. Je m’approchai de lui. Il semblait souffrir la martyre. Je regardai sa blessure, je n’étais qu’aide-soignante, mais je savais recoudre des blessures. Je posai ma main sur son front, il était brûlant. Je descendu sa température légèrement pour calmer son pouls. Matt. Puis, je passai ma main dans ses cheveux bruns, souriant sans y croire. J’allais chercher une bouteille de désinfectant, et tout le matériel nécessaire. Recoudre quelqu’un ne m’enchantais pas mais avais-je le choix ? Je m’assis à côté de lui, silencieuse.
« - Si tu ne bouges pas, ça ira plus vite. »
J'entrepris la lourde tâche de le désinfecter et de le recoudre. Je connaissais cette désagréable sensation de devoir regarder quelqu’un passer une aiguille dans notre corps. Le problème c’est qu’il n’avait pas le choix. Ma main tremblait légèrement. La vue du sang ne me dégoutait pas mais un malaise surgit dans la salle. Je me mis à fredonner à voix basse une chanson dont je ne me souvenais plus la provenance.
J'aperçus une cicatrice à côté de la plaie. J’en fus intrigué et l’a regardai d’un air interrogateur. Lui aussi avait une cicatrice ? Elle semblait plus âgée que la mienne. Je passais ma main dessus, effleurant sa peau. Il n’avait pas mentionné une cicatrice dans son récit de braquage. Comment était-ce arrivé ? Je le regardai d’un air interrogateur mais avec du recul, je n’avais pas envie de lui dire comment j’avais eu ma cicatrice. J’arrêtai de touché sa cicatrice pour passer la main sur la mienne. Elle était plus présente que jamais.
Quand j’eus fini de recoudre sa plaie, je fis un pansement digne de ce nom puis je me posai à côté de lui. Deux secondes, j'eus l’image d’une femme au chevet de son mari mourant et cette image me fît sourire sans savoir pourquoi. J’effaçai cette image et je déposai un baisé sur le front de Matt avant de lui donner deux antidouleurs. Tout ce stress me tomba dessus d’un coup malgré mon effort pour le faire fuir et la fatigue revint. Je m’allongeais sur le lit une place à côté de Matt, regardant la lumière du soleil s’éteindre sur les murs de la grande pièce vide. Puis je me tournai vers lui, le regardant dans les yeux. Un garçon que j’avais vu si différemment hier. Que je verrais différemment demain, sans doute. Je posai ma main sur ses cheveux, silencieuse, et le caressait derrière la nuque tout en ne le quittant pas des yeux. Je fis glisser ma main sur son cou lentement, jusque sa clavicule. Puis, en passant par son bras, j'allai chercher sa main. Je posais ma main à plat dans la sienne puis je refermai mes doigt entres les siens. Je cherchais au fond de son regard. Que cachait-il ? On avait tous des secrets et bien que mon amour fut sincère, je ne pensais pas le connaître suffisamment. Je ne pensais pas connaître tout de lui comme lui ne savait rien de moi. Toute une réalité m'est tombé dessus à cette instant. Tout d'abord, et c'était notable, Matt ne connaissait rien de moi. J'aurais pu dire que c'était réciproque mais j'en connaissais plus sur lui que lui sur moi. Se foutait-il de moi? Et s'il était sérieux, aimerait-il la Mardy qu'il n'avait pas encore appris à connaître? Je me souvins ensuite de mon reflet dans le miroir une demi-heure plus tôt et pour la première fois de toute sa vie, je me sentis moche. Repoussante. J'avais confiance en moi d'habitude mais ce que pensais les gens de moi, je m'en fichais tant que je m'aimais. Mais à présent, je me fichais de tout sauf de ce que Matt pensait de moi. Je détournai le regard, honteuse. Finalement, je me fis l'affreuse constatation que j'étais dans un lit avec lui dans une pièce blanche et vide dans un lit blanc. Comme une chambre d'hôtel. Comme cette chambre d'hôtel. Une chambre d'hôtel dans laquelle son père allait avec sa maitresse. Je le savais. Un soir, j'avais suivi mon père pour savoir où il se rendait. Je les ai vu. Dans cette chambre d'hôtel si blanche. Mais mon père n'a pas chercher à m'expliquer. J'avais six ans ce jour là, il aurait dû m'expliquer mais au contraire. C'est depuis ce jour qu'il ne m'adressait la parole plus que pour demander le sel à table. Ma mère savait pourquoi il ne me parlait plus mais si elle disait quelque chose, elle devait assumé l'adultère. Et ça, c'était trop dur pour elle. Les diners de famille résonnait dans ma tête Le silence complet. Parfois un ou deux tintement de couverts raclant le fond de l'assiette discret. Et puis le bruit habituel que ma mère faisait à chaque repas avec ses ongles, les tapant sur la table pour faire résonner un bruit lourd.... Un tac-tac-tac perpétuel, rythmant nos repas. Je lâchai la main de Matt et me retourna dos à lui. Je me souvenais clairement de lui m'avoir insulté de trainée. Et l'idée de me comparer à la trainée de secrétaire que mon père se tapait dans une chambre d'hôtel blanche comme celle-ci ne me rendait que plus mal à l'aise. Je me sentais idiote. Mais cette pensée que Matt aimait celle qu'il pensait voir à ma place germait dans ma tête comme un virus. Mais si je n'étais pas cette personne qu'il croyait voir? S'il se rendait compte que ce n'était une illusion. Je fermai les yeux pour plus que le blanc ne m'éblouisse. Ne me pousse à revenir à mes souvenirs. Je serrais les dents. Comment étais-ce possible? Avoir peur de perdre quelqu'un qu'on connaissait que depuis une journée à un tel point que si je desserrais les dents, la boule au fond de ma gorge éclaterait et mes larmes coulerait une fois de plus. Alors je serrais les dents, me posant les milliers de questions qui avait disparus lorsque Matt m'avait embrassé. |
| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Mar 13 Mar - 18:20 | |
| Je m'allongeais doucement, j'étais silencieux face à la douleur. Je fermais les yeux essayant de me contenir. Puis je sentis une main, sa main se poser sur mon ventre puis je relevais alors la tête la fixant elle, Mardy... tout était passé si vite. Hier je l'insultais et aujourd'hui je me lovais contre elle la prenant dans mes bras et l'embrassant tendrement. J'étais dans une période de faiblesse passagère... et si je ne l'aimais pas... que j'essaye juste d'avoir un port de rattache... je me rallongeais doucement me laissant faire. Elle appliqua du désinfectant avant de me recoudre, je ne sentais presque rien. Je scrutais le plafond, mes pensées se défoulaient à nouveau. Elle savait le résumé de mon passé sauf mon cancer, mais c'était peu important. En revanche elle ne connaissait pas mes fréquentations comme Ombe ou Lexy... Lexy, j'eus pourtant le coup de foudre pour elle, un amour qui n'était pas réciproque, mais... non... Elle m’interrompis en passant sa main sur ma cicatrice juste au dessus de l’extrémité de ma côté. Je frissonnais légèrement me mordant la lèvre jusqu'au sang, ses doigts caressaient doucement le trait de mon passé. Je respirais de plus en fort mon cœur s'accélérant. Mais elle se posa juste en face de moi, je me mis doucement sur l'épaule la fixant un peu perdu. Son regard... ses lèvres... son visage... mon cœur battait plus sereinement... je n'avais pas envie de lui faire du mal. Lexy... Mardy... si différente et pourtant réunifiaient par mes sentiments. C-comment choisir ? J'étais en position de faiblesse, les plantes commencèrent à se dégénérer pour redonner à la pièce sa teinte naturelle. Elle s'allongea en face de moi tout en prenant, mais cheveux avec sa main. Chacunes de ses caresses étaient un baiser divin, je fermais les yeux pour amplifier la sensation de ses mains glissant sur ma nuque. J'ouvris de nouveau les yeux quand elle atteignit ma main. Elle me fixait intensément, c'est à ce moment précis que tout vola en éclat... Un simple regard, une parole sans importance Tellement de questions, et si peu de réponses Ma curiosité enflammée, mon cœur embrasé Par ton incandescence, mon sourire s'éclaire Par ta luminescence, mon rire s'émerveille Mais ton regard, tes yeux reflétant les cieux, Scrutent les ténèbres pour voir Ma main lié tes doigts Dans un orgie de couleurs Mon cœur se met à battre Dans une symphonie écarlate Mes larmes s'écoulent simplement... Pour ton âme... Je le savais... nous avions un lien particulier tout les deux, plus fort que Lexy... je commençais à l'oublier alors que je fixais ses yeux qui m'enflammer à chaque fois. Pourtant elle lâcha subitement ma main évitant mon regard, j'ouvris un peu plus des yeux perplexes. J'avais fait quoi ? Je n'avais rien dit ni rien montrer de mes pensées. Je ne savais que faire... mon cœur ralentissait peu à peu, je me sentais rejeté et abandonner. Sans elle je revenais à la réalité, sans elle je revivais mon passer, sans elle... j'étais seul... Je me rapprochais d'elle doucement entourant la partie inférieure de son thorax sans trop l'étrangler quand même, mes jambes entouraient les siennes lentement et je rapprochais ma tête derrière la sienne. Je collais mon torse à son dos, ma respiration lente s'enroulait autour de sa nuque pendant que j'approchais mes lèvres de sa peau l'embrassant dans son cou. Pour une fois tout était clair : « J-je t'aime... » |
| | | ❝ Mardy Bum ❞ ✉ Messages : 497 ✉ Fiche : | L'érudite Mardy Bum
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Récapitulatif des RP | Well now then Mardy Bum
✉ Ft : Georgia May Jagger ✉ Classe et/ou emploi : Première - Main de la Nox Arcana ✉ RP(s) en cours : 4/7 ✉ Âge : 17 ans | 1993 ✉ Pouvoir(s) : contrôle la chaleur des choses inertes et vivante au toucher. Ne possède aucune température corporelle - peut la moduler à souhait.
~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: My soul was taken away. [PV MATT] terminé Mer 14 Mar - 21:40 | |
| Tandis que je m’étais éloignée, je sentais Matt se rapprocher, se coller à moi. Je sentais son souffle derrière mon oreille, je sentais ses bras m’enrouler autour de ma poitrine, je sentais ses jambes s’accrocher aux miennes. Il m’empêchait de partir, il empêchait mon esprit de s’inquiéter. Sa respiration chaude contre ma nuque provoquait des frissons partout dans mon cou et lorsqu’il ses lèvres chaudes entrèrent en contact avec ma peau, les frissons s’intensifièrent. « -J-je t’aime. » Je relevais brusquement les yeux. Ses lèvres étaient désormais près de mon oreille et ses mots firent apparaitre un léger son suraigu dans mon oreille. Mais je ne le remarquai même pas. Je retournai la tête vers lui pour le regarder, sans le voir. Je sentais son souffle dans mes cheveux. Il l’aimait. Il avait sorti ça avec tant de conviction. Ses yeux semblaient être si sincères. Il avait toujours ses jambes et ses bras autour de moi, j’étais collé à lui. Je baissais les yeux et pour la première fois de ma vie, je rougis. Je ne comptais plus toutes les choses que j’ai faites ou dis pour la première fois de ma vie ses dernières 24h. Le normal me semblait désormais anormal. Une lueur rouge naturelle s’installait dans la pièce tandis que le soleil baissait encore. J’entendais son cœur battre. J’entendais le mien. Je sentais sa chaleur m’envahir et son souffle sur mon visage. Je captais chaque moment avec la plus grande attention de peur de cligner des yeux, de peur de les rouvrir et que tout disparaisse. De peur de me retrouver seule, sans chaleur dans le plus grand silence si ce n’est mon cœur qui bat seul et brisé. Mais je clignai des yeux et la douce image du visage de Matt restait. Sa peau ayant prît une teinte rouge à cause de la lumière, douce et lisse. Ses yeux magnifiques dans lesquels j’osais regarder sans savoir les lires. Ses lèvres chaudes et douces, provoquant un vide en moi dès qu’elles se posaient sur mon corps. Son souffle chaud, sentant le printemps. Et tout le reste. Tout restait. Je lui souris enfin. Un sourire sincère. Sincère et heureux. Puis lentement, je me rapprochai de lui avant de fermer les yeux pour pouvoir l’embrasser. Nos langue se touchèrent, se caressèrent, se séparèrent, recommencèrent. Je l’aimais. J’ouvris les yeux et rompu le baiser. Je savais que je l’aimais. Je l’aimais. Mais les mots ne sortirent pas de ma bouche. La confiance que j’avais en moi était revenue, les doutes dissipés mais les mots ne sortaient pas. C’était pourtant si évident. Je bégayais. J’essayais de lui dire, avec des mots simples. Pourquoi les mots ne sortaient pas ? J’étais certaine de moi pourtant. Je posai ma tête sur son épaule, enfonçant mon visage dans son torse, écoutant son cœur battre, désolée. Pourquoi les mots ne sortaient pas ? Je fis un effort surhumain pour ne pas montrer mon déconcertement. Je pensais à la salle désormais vide, plus une fleur, plus une pomme n’était là. Seule cette plante que j’avais sauvé – on a tendance à oublier sa présence ici… >< - attendait là, sur le lit d’à côté. Cette plante qui était là depuis le début de leur histoire. Bien avant qu’un des deux sache ce qui allait se passer. Je pensais à ce pot avec confiance, comprenant que l’amour était comme cette fleur – si je fais ça c’est pour toi, ok ?! u_u – puis levai légèrement la tête vers Matt à présent sûre de moi, les yeux mouillés par la haine que je portais envers mes doutes. « - Moi aussi… Moi aussi je… Je t’aime. »
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| | | | My soul was taken away. [PV MATT] terminé | |
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