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| Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] | |
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❝ Stanislas Skealls ❞ ✉ Messages : 123 ✉ Fiche : Paperasse administrative.
Chronologie RP. ✉ Classe et/ou emploi : Alternance. ✉ RP(s) en cours : 4/4 ✉ Pouvoir(s) : Détection et Absorption des pouvoirs.
~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Ven 17 Fév - 22:37 | |
| Il était tard. Pas assez pour être considéré comme un véritable oiseau de nuit en vadrouille, mais suffisamment pour que toutes les boutiques de Birdsall – excepté le Good-Night – soient fermées! Un fois de plus il avait fait le mur, on ne change pas ses bonnes vieilles habitudes, pourtant on ne pouvait pas dire que les activités nocturnes étaient nombreuses dans le coin. Il restait néanmoins un dernier endroit où il n'avait pas mit les pieds. Dans les couloirs, il avait entendu certains élèves parler de cette troupe de forains qui se seraient installés dans la Play's Disused Zone et y feraient tourner des stands et autres animations chaque soir. Autant aller voir ça de ses propres yeux! Un tour pour voir.. et si c'était intéressant, la prochaine fois il songerait à demander une autorisation de sortie qui sait. On peut toujours rêver, pas vrai?
Dit comme ça, on dirait que l'adolescent est là seulement pour s'amuser. C'est effectivement ce qu'il recherche même si l'état d'esprit n'y est pas. Trop de choses vont de travers, le monde part en couille et personne n'est là pour le remettre sur les rails et arranger ça. Il n'est pas capable de gérer ça propre vie, enchainant embrouilles sur embrouilles, alors comment devait-il réagir face à un truc aussi énorme que les secrets que cachait ce putain de pensionnat!
Il avait réfléchit, fouiné, cherché, il avait cru péter un câble et devenir totalement parano, STOP ! Stop, il lui fallait une pause. Une putain de pause bienvenue! Les para, les élèves disparus, le directeur, son frère, Emma, Sélène,.. Hop! On foutait tout ce bordel dans un coin et on l'enterrait bien profondément pour ne plus y penser. Au moins pour la soirée. Il avait besoin d'autre chose. Laisser tout ces trucs de tordus de côté et retrouver le type qui ne pensait qu'à sa gueule et agissait au jour le jour comme bon lui semblait.
On arrivait fin janvier et le temps était toujours aussi frais. Chaque expiration se transforme en un nuage blanc aussitôt dissipé dans l'air. Stan remonte la fermeture de sa veste jusqu'en haut et fourre ses mains au fond de ses poches en pressant le pas. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que chez lui, en ce moment même, l'été battait son plein alors qu'il se retrouvait coincée dans le trou du cul du monde à se les geler. Jamais content!
Cependant son air maussade se décomposa peu à peu pour laisser place à une mine plus intriguée alors qu'il longeait le cimetière pour rejoindre la fête foraine pour ne pas avoir à faire le tour par la ville. Ses pas s'étaient ralentit et finalement, il s'arrêtait même totalement. Son don de détection lui avait indiqué qu'un para – comme il appelait les personnes douées de dons paranormaux – était dans le coin, mais c'est lorsqu'il s'immobilisa totalement et que le son de ses pas sur les graviers ne perturbèrent plus ses oreilles qu'il put clairement distinguer une voix qui s'élevait dans l'obscurité silencieuse.
Ce fut d'abord la curiosité qui l'amena à s'approcher, puis lorsqu'elle se détacha plus nettement de tout le reste... une sensation étrange. Il inspira profondément. C'est comme si la mélodie s'infiltrait en lui. Chaque mot chanté, chaque note, entrait en résonance avec son être. Fusionnait avec chaque cellule. Puis explosait à la note suivante. Déversement de sensations qui fit courir une nuée de frissons le long de son échine. Il déglutit. Sa gorge s'assèche et ses membres frémissent tandis que son estomac se noue. Il ne saurait dire.. si c'est douloureux ou non, c'est juste.. franchement étrange. Malsain et terriblement attrayant à la fois. Dans l'obscurité du cimetière dans lequel il vient d'entrer, les ombres semblent se mouvoir. Elles ne sont pas menaçantes, pas encore, mais elles restent effrayantes. Son cœur s'emballe et ses muscles se tendent. Pourquoi est-il là déjà? Il n'entends plus la musique. Il la vit. Une chanson colorée dans des variantes bien trop sombres et morbides pour donner envie, mais qui exerce une fascination déconcertante sur celui qui l'entend. Ensorcelante. Il la suit, semblable à l'un des enfant envouté par le joueur de flûte de Hamelin, et elle donne vit à ses songes les plus enfouies. Il craint ce qu'il va voir et il en veut toujours plus et encore. Crainte. Envie. Désir. Malaise. Contradictoire et tellement naturel à la fois. Il se serait laissé aller à devenir un simple pantin soumis au rythme de ces notes magiques, mais il est arrivé au pied du mausolée sur lequel est perchée un silhouette qui lui tourne le dos, face à la lune, et son don de détection le rappelle à la réalité. Il ne s'agit pas d'un songe, cette personne est particulière. Elle l'a envouté. Mais il est au courant. Si sa peau fourmille toujours de cette fascination enchanteresse et dangereuse, il sait au moins à qui il doit cette sensation. Il ne peut néanmoins pas l'interrompre et se voit muet jusqu'à ce que la mélodie cesse d'elle-même.
« Jolie voix. »
Sa propre voix achève de mettre fin à la « magie » opérante, lui provocant un nouveau frisson, à moins que ce ne soit le froid? Il fronce ses sourcils une seconde et déglutit. Sa gorge est nouée comme s'il n'avait pas parlé depuis des mois. Sale impression que celle d'avoir été mené par le bout du nez. Car maintenant que le charme est rompu, il a d'autant plus la sensation qu'il venait d'être déconnecté de son corps. C'était bien la première fois qu'il ressentait quelque chose comme ça! Il ne saurait pas encore trop dire si ça lui avait plut ou non.
« Dommage que le public soit si peu réceptif. »
Léger sourire en coin alors que son regard se promenait sur les tombes alentours. Vraiment, les morts ne savent pas apprécier la bonne musique. Au moins, il avait retrouvé sa voix et son mordant était sur le retour après cette espèce de « transe »! C'était déjà ça. Contournant le mausolée sur lequel la diva s'était perchée, il leva les yeux vers elle une fois qu'il put la contempler de face. Un physique à la hauteur de la voix.
« Ça t'arrive souvent de chanter dans les cimetières? La prochaine fois que tu fais un concert, préviens moi, que je prenne une tombe au premier rang. »
Dernière édition par Stanislas Skealls le Dim 25 Mar - 12:18, édité 2 fois |
| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Dim 19 Fév - 11:13 | |
| Glacée. Je suis glace. Reine splendide. Sylphide au reflets d'argent. Je suis glace. Impératrice du givre. Je suis la rosée sur la pétale. La larme sur la joue. Douceur glacée. Je suis le stalactite mortel. Stalagmite du blasphème. Je suis la glace. Une onde de givre. Je suis l'iris brisé. Je suis l'oeil-banquise. Je suis celle qui a été. Le chant. Un souffle. Je suis un souffle dans la nuit. Je suis le souffle de la nuit. Parmi les tombes. Parmi les mausolées de pierre pâles. Je suis le souffle de l'ombre. Les stèles s’élèvent autour de moi, comme les doigt extatiques d'un public d'outre tombe. Le corbeau coasse. La nuit s'étouffe. J'ai vomis ces tombes. Je suis la mère de ce cimetière. Je suis les lèvres de la lune. Les supplications des étoiles. Je suis les doléance du ciel nocturne. Je suis une voix. La Voix. Je ne fait pas de musique. Je suis la Musique. Musique. Muse. Je suis une muse. Je suis les muses. Aliénation étrange de ces êtres fantasques. Je suis ce désir tendus, malsain. Glacée. Je suis tes peurs, tes joies. Phobies, je suis une contradiction. Amour et haine. Joie et désespoir. Bipolarité unie. Je suis un oxymore vivant. Et je chante, parmi les tombes enfermé. Comme une folle écorchée. Flamme gitane. Je danse. A la lumière de la braise. Je danse dans les fumées d'opium qui m'enrobe. Grisée. Danse, mes hanches. Je suis la musique. Pantin de la musique. Je suis esclave de moi même. Et ma voix s'élève, dans les étoiles. Contre les sein de la lune. Mon vibrato est doux, lyrique. L'italienne, du bout des lèvres. Opéra fantastique. Sous les harmonies de l’orchestre de la nuit. Ma voix est un givre. Elle glace la raison, elle glace la logique. Elle glace tout ce qui contrôle pour démembrée les réflexion, pour faire de toi mon esclave, le serviteur de ma voix, le temps d'un chant, le temps d'un souffle. C'est dans ma voix que tremble le monde. C'est dans ma voix que souffle la vie. Je suis un plasma, la vie coule dans mes veines. Je jouis parmi les mort, parmi les autres. Les autres...
« Dans l'éther. Par delà les sept nues. Par delà les systèmes, très loin dans les cieux. Comme les sirènes dans l'océan, elle se meut. Dans cet espace exempt de matière, ou la lumière seule subsiste en un flux continue et perpétuelle d'une pureté aux limites de l'imaginable, elle se meut. Dans la perdition absolue, l'illumination et l'élévation spirituelle la plus profonde, il se meut. Dansant paris les Autres les menuets perdus des antiques légendes, caressé par les puissances universelles, elle se meut. Son corps sans souffle, son corps sans vie, s'offre aux gueules avide des vers, tandis que elle, tous la-haut dans l'éther se meut. Dans l'alchimie des rêves, les mixtures des espoirs, là ou la pensées, n’existe plus, ou la science n’existe plus, la ou l'être n'est que le reflet de ce qu'il fut, un essence volée au corps, l'âme amputée de son esprit se meut. Dans cet espace inconnu de tous, la mort à jeté les âmes, délaissant les esprits à leur dernière quête. Là ou le mur est le plus profond, le voile tendus entre ce royaume radiale et le monde des vivants, se fissures. Les souvenirs, le remords, la rage des morts le fendent et le pourfende dans le siège le plus atroce, le siège du monde des hommes. Et ce n'est pas les âmes qui se battent, mais les esprits. Certains arrivent à passer, à rejoindre leurs âmes, à se rendre à nouveau entier. Dans le dédale infinis de croyance humaine, nous savons tous que nous ne pouvons pas récupérer les morts, mais les morts eux, peuvent nous récupérer. »
Je suis ces âmes en peines qui hantent le monde. Je suis un chair amorphe et informe, formable et formatée uniquement par le chant. Je suis un son, unique, tranchant. Et je chante parmi les morts, parmi les tombe. Les vers applaudissent. Mes aigus s'envole dans la nuit. De plus en plus haut, de plus en plus loin. Comme a chaque fois que laisse ma voix s'envoler. Des rictus incontrôlable se jette sur mon visage. Une peine que je ne ressent pas. Une douleur que je ne connais pas. Ou peut-être est-elle refoulée ? Et tout au loin de mon chant, ma voix s'est rependue dans une illusion sublime, non maîtrisé, éthérée, personnelle. Vide de sens car exempte de proie. Une illusion splendide. Je la ressens dans ma peau. Comme la subtile essence de Médée. Je la ressens dans mon cœur, dans mon âme. La musique ,seule, a le pouvoir de me rendre humaine, émotionnelle. Elle est la seule a pouvoir brisé mon masque frigide. A m’ouvrir, à exhiber qui je suis. Car je suis la reine, diva. Je suis la glace. Je suis la Reine de Glace, Lilith toutes puissantes, démones succube, phallique. Je suis l'anti-phallocrate.
Ma voix meurt. Ma voix crève. Ma voix pleurs. Ma voix s'élève.
All is done.
« Jolie voix » qu'il dit. Jolie voix... JOLIE VOIX. Je me retourne et lui fait fasse. Tremblotant oisillon. Je me retourne et je le regarde. Splendide dans la nuit. Mes yeux, mortelle, fatale. Fractale d'iris. Ce soir ne seras pas vain. La nuit mourra, mais ce soir seras. Ce soir existeras. Un nouveau pantin. Il est beau. C'est vrais. Un visage fin, mais virile. Épais. Des lèvres volontaire et un corps finement musclé. Ça pue les testostérones. Et dieux que j'aime ça. Ce seras mon pantin, ma poupée vaudou. Il seras mien.
« Dommage que le public soit si peu réceptif. »
Les morts. Les morts dansent. Ne les entends-tu pas ? Les morts chante. Il chante dans me yeux qui te frigorifie. Dégluties et frissonnes. Car Je te veux miens. Vois moi je suis belle. Je le vois sur tes yeux. Tu me désir. Mon corps, ma bouche. Tout en moi est fait pour te plaire. Je suis comme un vampire. Je suis une araignée. Mygale. Veuve noire. Tarentule. Je suis la satanique apparition de tes pêchers. Je te veux sombrer. Et je te sourie.
« Ça t'arrive souvent de chanter dans les cimetières? La prochaine fois que tu fais un concert, préviens moi, que je prenne une tombe au premier rang. »
Tu as de l'humour ? Tu seras mon bouffon. Je rie doucement, cristallin. Je redescend de mon trône de marbre pour me mettre à ta hauteur. Je te domine d'un petit centi-mètre, en apparence, mais de toute ma beauté, de toute ma force, ma grâce, ma suprématie.
-Je te préviendrais.
Je t'ensorcelle, sans magie aucune.
-Je m'appelle Autumn Lie.
Rappelle-t-en quand je plongerais mes crocs dans ton cœur palpitant. Rappelle-t-en quand ton tu vomiras dans ma gorge ces myriades cramoisies au méandres sanguinolents. Rappelle-t-en quand je volerais ta chaire, t’exciserais de toutes pureté. Rappelle-t-en quand tu te perdras de m'avoir aimer, de m'avoir hais.
-Et toi, qui es-tu ?
Je le sais déjà. Tu est cet autre si semblable, copié-coller, clonage humain. Mais maintenant, tu ne seras plus jamais le même, maintenant tu va changer, car tu va m'appartenir. Je vais du bout des ongles te faire voire ce que veux dire plaisir. Souffle moi ton nom, pour que je t'appelle, mon bouffon. Les noms ont une force que tu ne connais même pas. Que tu ne soupçonne même pas. Je te sourie, innocente et fragile. N'est-il pas beau mon masque.
Ne suis-je pas belle ?
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~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Dim 19 Fév - 18:15 | |
| Acide. Ses yeux qui se posent sur lui et qui le transpercent. Il l'a interrompu. Cette mélodie n'était pas pour lui, lui en veut-elle? Pourtant il aurait été dommage que cette mélopée soit perdue. Car les morts ont fait leur temps. Peut-être n'est-elle pas de cet avis. Il se laisse scruter et l'observe en retour. Lorsqu'elle met pied à terre, descendant de son perchoir avec une agilité toute féline, il se rend compte qu'elle est bien plus grande qu'il ne l'aurait cru. Une gazelle à la démarche féline. Ou plutôt un fauve à l'apparence d'une gracile gazelle. Car il la voit s'avancer, sûre d'elle et sans hésitation. Rien à voir avec une proie. Cela fait-il de lui la proie en ce cas? Cette pensée l'amuse plus qu'elle ne l'effraie, lui qui court après les ennuis.
« Autumn Lie ». Un nom évocateur. Un pseudonyme? Sans doute. Il ne l'a jamais croisé au pensionnat, et avec une voix pareille, elle se serait sans doute fait connaître. A moins qu'elle ne veuille garder ça pour elle? Il en doute en voyant ses pupilles sombres briller de malice. Mais c'est un sourire charmant et innocent qu'elle lui oppose. Alors il se demande, s'il ne l'a pas rêvé, cet éclat malin qu'elle lui renvoyait. Charmante enfant ou femme fatale? C'est le propre de l'humain d'être trompeur. Qui n'a jamais joué au moins une fois la comédie dans sa vie? Certains le font mieux que d'autres, et d'autres encore, ont plus de choses à cachés et en jouent plus souvent, de ses apparences.
Proie volontaire ou inconsciente, il entre à son tour dans la danse, jouant avec la Veuve Noire. A trop jouer avec le feu, on se brûle. C'est une vérité générale, cependant, il y a bien moins de brûlés que de joueurs, que doit-on en déduire alors?
« Autumn.. emportée par le vent, la feuille atterrit dans un endroit bien sinistre. Il arque un sourcil, le coin de ses lèvres s'étirant en un léger sourire espiègle. Mais si j'avais su, je serais venu y faire un tour plus tôt. »
Pour sur, ce n'est pas un lieu idéal pour faire des rencontres, à moins de faire partie de l'un de ces groupes obscure pratiquant une quelconque magie noire? Bande de vandales ou encore fanatiques de créatures sombres et morbides qui peuplent notre imaginaire!
« Stan. Stanislas Skealls. »
Il l'observe, il la scrute. Sans gêne et sans détour. Il n'est pas de ceux qui ont honte ou qui regarde à la dérobée. Les yeux de la demoiselle ont quelque chose de perturbant, pupilles noires semblant sans fond qui vous aspirent irrésistiblement. Ça non plus ça ne l'empêche pas de la fixer alors qu'il fait des suppositions.
« Tu fais partie de la troupe qui s'est installée en ville? »
Il suppose. Proximité des forains au cimetière, un nom qui ressemble à un nom de scène. Il n'en faut pas plus. Il aurait put penser qu'il s'agissait d'une des danseuses du Good-Night, mais il ne l'y avait jamais vu les quelques fois où il s'y est rendu. Attention, on se rappelle, les apparences sont parfois trompeuses. Il extirpe ses mains de la chaleur réconfortante que lui offre ses poches pour saisir l'une des mains glacée de la Reine des ombres de ce cimetière. Trop inconnus pour se fondre dans les bras, trop étrange pour une poignée de mains, il l'amène à lui tandis qu'il se courbe légèrement pour embrasser ses doigts froids, sans doute inspiré par la posture altière de cette dernière, et lui jette alors un regard, avec cet air enjoué et narquois qui ne dépeint pas sur ses traits. Imperturbable et sur de lui à sa manière. Réceptif à ses charmes, mais lui-même avant tout.
« Si je peux m'permettre, c'est pas tellement la période pour une virée nocturne. »
L'Angleterre et son temps pourri. C'est de notoriété commune. Sans doute caricatural, il est vrai, mais assurément, en cette fin de mois de janvier, il fait un véritable froid de canard dès que le soleil se couche. Il serait bien dommage d'endommager de si mélodieuses cordes vocales.~ |
| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Lun 20 Fév - 14:02 | |
| La séduction. La séduction est une danse, un valse, un tango effréné. C'est un combat, un jeu d'escrime. C'est une joute, une rixe. C'est une sorte de violence. C'est un ballet. C'est la paon qui se pavane. C'est le cygne timide qui fuit. C'est une sorte de viol qui viens de l'âme. C'est les prémices de la chose, mais c'est déjà sexuel. Les plaisirs de la chaire. Du baiser à l’orgasme. Des cambrures humides a l’explosion sacro-sainte. Deux corps nus, offerts l'un à l'autre dans la pureté du dénuement de toutes pudeurs. Les cris, les plaintes, les gémissements et toutes ces prières offertes à Vénus et Éros. Se mourir dans le plaisir et le désir. Des caresses langoureuses au paroles inavouables murmurées. Les fantasmes les plus fous réalisé dans une alchimie d'endorphines et hormones. Les muscles tendus, les veines brûlées par l'endorphine. Sentir le plaisir monter peu à peu, le retenir et échouer puis le laisser exploser. Je n'ai rien oublier de ces heures passée à aimer. Souffrir et aimer cela. Se cambrer se soumettre dans des scènes scandaleuses. Sentir un autre corps dans le sien. Le chaud et les frissons. Les odeurs propres au sexe. Ces odeurs de sueur et de sperme au accents de cyprine. L'assouvissement des instincts. Sentir chacun de ses sens hurler. La virginité et la pureté volée au profit de ce bonheur libertin qui nous emplis. Éphémère plaisir. Constant renouveau. Deux corps comme des pièces d'un puzzle qui ne font plus qu'un. Les caresses et les baisers de l'après. Mais quand commence l'acte charnel ? Il débute au premier regard, au moment ou le désir se resserre autour de vos hanche et ou votre corps appel l'autre. Il débute par ce filet de sueur et ces gestes gênés. Il débute par ces regards langoureux qui sont jeté. Il est chacun de nos geste à partir du moment ou l'on décide qu'on possédera l'autre. Il est cet enchaînement de notre chaire qui fait que notre corps appelle l’autre. Et je te fait l'amour, et tu me fait l'amour. Déjà, à peine. Après quelques mots. Après mon visage qui te ment. Je te veux, et je t'aurais. Je te veux et je prendrais. Je te prendrais. J'avalerais ton corps. Mes lèvres te voleront. Mes dents croqueront tes chaires et tu aimeras ça. Je t'aurais. Je sifflerais dans ton oreilles une symphonie de mensonges. Y croiras-tu ? Je ferais de toi un vrais homme. Tu jouiras comme tu n'as jamais jouis. Et là, a jamais, tu m'aimeras, mon corps, ma voix, moi. Tu m'aimeras. Et moi, je t'abandonnerais. Et tu me haïras. Et tu m'aimerais. Et tu te croiras maître. Je te ferais croire que tu es celui qui me faut, mais je te jetterais. Quand je t'aurais eu, quand tu te seras donner, je te lâcherais. Et tu crèveras. Parce que je t'aurais avaler. J'aurais ouvert en toi une porte qui ne se refermeras pas. Mais pour ça, on a le temps. La séduction est une danse lente. Je dois d'abord faire pour t'intriguer, ensuite tu devras me désirer. Là je devrais bien jouer, je devrais faire pour que ce désir te bouffe. Puis enfin je céderais, et là tu aimeras tant ça que tu m'aimeras. Mais là, encore, rien ne seras jouer. Je devrais entretenir cette... braise, en faire un flamme, puis un brasier. Je devrais souffler dessus et en faire ton enfer. Nous en sommes au premier pas. La danse en est a ses prémices. Ce sont des préliminaires. Je tisse la toile de mes âges, dans l’abîme de mon âme, je tisse un toile et tu seras ma mouche. Viens t'y coller que je te dévore.
S.T.A.N.
S. Soumission. Je te soumettrais. Toi qui croiras me soumettre. Qui croiras que je t'appartiendrais. Toi penseras m'avoir, je te ferais supplier, je te ferais hurler. Je te ferais crever. Je ferais de ton âme un puis sans fin, un trou noir. Je ferais de ton cœur quelques lambeau de chaire. A force d'y plante mes dents. Je noierais tes joies, tes espoirs. Oui je te détruirais. Je suis une créature, vampire psychique, je sucerais jusqu'au moindre millilitre de ton humanité, de ta virilité. Je ferais de toi un triste zombie, un créature sombre. Je ferais de toi mon ombre. Tu seras comme une robe. Je te porterais pour être belle. A tes yeux. Tu seras à genoux. T. Troublé. Je te troublerais. Petit à petit. Je te troublerais. Tu ne sauras pas ou tu es. Au delà du trouble, je te ferais te perdre. Mais ce n'est qu'un détail. Sans importance, passons. A. Amnésie. Je te ferais oublier, je te ferais t'oublier. Tu te perdras, dans mes yeux. Dans mon corps. Je serais tes peurs, tes cauchemars, je serais tes espoirs et tu seras mien. Esclave. Tu seras mon eunuque. Je te viderais de toi, te remplierais de moi. Je t'aurais. Oui je t'aurais. N. Narcoleptique. Je serais une drogue, ta drogue. Je serais ton pavot, ton herbe. Je serais ton opium. Tu t'enivreras de moi. De mes yeux, de mes lèvres, de mon corps.De mes dents. Tu dépendras de moi. Je serais ta dose. Ta piqûre. Le pire dans tous ça, c'est que tu ne t'en rendras même pas compte. Que tu verras pas mes mensonge. Quoi que tu fasse, je t'aurais. Je suis ta chasseresse. Tu es ma proie. Je suis une lionne, une tigresse, tu seras ma gazelle. Je serais ta Passion, ton chemin de la croix.
Stanislas...
Tes mains glissent, elle caresse les miennes. Elle sont douce. Elle sont tendre, comme ton cœur, comme ta chaire. Elle sont douce. Et me caresse. Et tes lèvres, elles caressent mes doigts elle aussi. Tu es doux, presque romantique. Et je souris. Je suis le cygne noir. Tu t'es trompée de princesse. Je suis le cygne noire, je suis ta démone.
« Si je peux m'permettre, c'est pas tellement la période pour une virée nocturne. »
Assurément. Veux-tu sauter une étape ?
-Oui, je fait partit de la troupe, je tiens la scène de Cantadore.
Je te fait un sourire, un petit sourire. Timide. Le masque est si beau. Splendide. Le masque est sublime il est de diamant, il est d'or. Il est d'ébène, d'onyx. Il est beau, étincelant. Il est lumière. La lumière devant l'ombre. Rapproche toi de moi. Rapproche toi de moi et je t'avalerais.
-Ouais, il fait froid. Écoute, on va aller dans ma caravane, je dois manger, j'ai pas eu le temps, et je suis pas contre un peu de compagnie, je suis seule ces derniers temps.
Je te dit ça avec un moue boudeuse. Posant ma mains sur ton épaule je t'amène sur le chemin de ta mort. On avance. On danse. La séduction continue, la séduction est un danse. On danse parmi les tombe, parmi les arbres morts, parmi les caveaux et les chapelle. On danse encore devant l'église. Tu parle, mais je n'écoute pas. Pourquoi écouterai-je ? Ce n'est pas ta voix que je veux, c'est toi. Ma caravane est devant nous. En métal noir. Moderne. J'ouvre la porte. Elle est spacieuse, elle est grande. On rentre, on se regarde, je t'invite à t’asseoir tandis que je te serre un verre de gin. Tu me regarde toujours. Tu me regarde encore quand je réchauffe ma viande. Je t'en serre un petit bout, tu me regarde, mais nous ne parlons plus. Le silence chante sous la musique des couvert. Tu me regarde encore quand j'allume ma cigarette. Là, tu t'aprete à parler encore.
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| | | ❝ Stanislas Skealls ❞ ✉ Messages : 123 ✉ Fiche : Paperasse administrative.
Chronologie RP. ✉ Classe et/ou emploi : Alternance. ✉ RP(s) en cours : 4/4 ✉ Pouvoir(s) : Détection et Absorption des pouvoirs.
~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Lun 20 Fév - 20:21 | |
| Charmante enfant. Douce illusion ou semi-vérité. On a beau mentir, tout comme les légendes nos mythes se basent sur une vérité. Vérité cachée que bien peu sauront déceler dans cet enchevêtrement de mensonges, et quant bien même nous l'avons en face de nous, nous ne saurons pas la reconnaître comme telle. Sourire intimidée, mais prise de décision assurée. Étrange amalgame, mélange d'opposés qui laisse incertain. Il a vu juste, elle fait partie de ces nouveaux venus, drôle de phénomène, ils sont tous comme ça? Lui qui s'y rendait justement, ça tombait plutôt bien! Faire un bout de chemin en bonne compagnie, c'était toujours agréable, en revanche, il ne s'était pas attendu à se faire inviter carrément à manger! Hospitalité légendaire des forains? Lui qui croyait que c'était un monde plutôt fermé, il faudrait qu'il revoit ses classiques.
« Je pensais que les forains était une grande famille. »
Il arque un sourcil, mi-septique, mi-curieux. Elle l'invite à manger? Pourquoi pas. D'une main sur son épaule, elle le dirige et il se laisse conduire. Jusqu'à la sortie du cimetière. Il connait le chemin ensuite, et marche à ses côtés. Discussion badine jusqu'à la fête foraine où les stands ouverts attirent les curieux et autres badauds qui veulent occuper leur soirée par quelques jeux. L'atmosphère se réchauffe lorsque les lieux sont plus animés, en même temps, difficile de faire plus calme qu'un cimetière. Elle lui montre le chemin jusqu'à sa demeure. Une roulotte, bien différente de celle de l'imaginaire populaire, mais tout à fait assortie à la maitresse des lieux. Métallique. Solide. Noire. Sombre. Pour l'heure, son antre est sans doute plus sincère que la personne elle-même, jeune femme aux sourires timides mais charmeurs à la fois.
Alors ils s'installent, elle cuisine, il observe. Ses yeux balayant l'intérieur, curieux, s'occupant. Il se lève et observe à la fenêtre ses autres qui s'agitent. Il lui demande si elle a besoin d'aide, mais elle n'en a pas besoin. Il se rassoit, buvant le verre de gin qu'elle lui a servi. Il fait bien meilleur à l'intérieur. Durant un instant, il se demande ce qu'il fait là? Il était sorti pour s'occuper, changer d'air, se vider la tête surtout. Surtout. Et il se retrouve ici, devant une assiette fumante en compagnie d'une jolie asiatique vagabonde, qui parcourt le monde avec ces compagnons de voyage, univers quelque peu magique que celui des forains, plus magique encore avec ces forains en particulier. Il l'a remarqué, eux non plus ne sont pas comme « tout le monde ». Il n'y a pas un seul endroit dans cette ville où son don de Détection ne s'éveille pas. Birdsall était-elle un aimant à être particuliers? Chut. Se vider la tête. Il était sortit pour oublier tout ça, au moins un instant, rien que ce soir, et le voilà qui retombe la tête la première dedans. Stop. Il s'arrête, il sourit à son hôte. On sympathise en mangeant dans le cocon douillet de cette dernière, c'est bien plus intime que d'aller au bar du coin.
Les assiettes se vident, petit à petit, et les estomacs sont remplis. Il s'est installé un certain silence pendant qu'ils dinent, assez inhabituel avec lui et sa grande gueule, mais ce n'est pas le genre de silence lourd et gênant. C'est même plutôt tranquille et agréable. Jeu de regard et sourires complices. Si on ne sait pas trop pourquoi on est là, on sait que ça ne nous dérange pas. La nourriture n'est plus au creux des assiettes. Il s'accoude à la table tandis qu'elle sort un paquet de cigarette. D'ordinaire, c'est lui l'offensif, elle l'a prit de court et durant un instant, il n'avait plus sut sur quel pied danser, alors il s'était contenté de se laisser porter.
« Ça t'arrives souvent d'inviter des inconnus à venir diner chez toi? »
Question empreinte de curiosité, ses iris bleu-gris s'accroche à son profil, la détaillant à loisir. Quel genre de demoiselle est-elle? Elle lui a offert son masque de timidité, mais la véritable timide s'empourpre à ses remarques et cherche à se cacher, celle-là au contraire s'expose et invite l'insouciant à plonger dans la gueule du loup. L'impulsive alors? Qui agit et reporte à plus tard les conséquences de ses actes. A moins que son pouvoir n'y soit pour quelque chose? Tant de questions. Elles ont lieu d'être, pourtant ce n'est pas lui qui se les pose. Ou peut-être que si, dans un coin de sa tête, mais il ne s'y attarde pas. Il est loin d'être un modèle pour ce qui est de la prudence, lui, il serait plutôt l'impulsif, à agir avant de réfléchir. Parfois il s'en mord les doigts ensuite. Parfois.
Un sourire mutin étire le coin de ses lèvres alors qu'elle porte aux siennes la cigarette qu'elle vient d'allumer, il se transforme en celui, narquois, qu'il aborde le plus souvent, après qu'il eut tendu son bras pour arracher le bâton toxique aux lèvres pleines de la maitresse des lieux.
« A ce qu'il paraît, fumer est mauvais pour la santé, t'es pas au courant? »
Il la toise, narquois, le bâton de nicotine retrouvant sa place entre d'autres lèvres. Se servir directement plutôt que simplement demander si elle en avait une pour lui. Tout à fait son genre. Si encore il ne poussait pas le vice à lui rétorquer qu'il faisait ça pour son bien!
« Et puis, ça serait dommage d'enrouer une si jolie voix. Il sourit, tirant une bouffée et hausse un sourcil. Tu devrais me remercier! »
Culotté. Il ne s'en faisait pas. Il se faisait inviter, accueillir et nourrir, et le voilà qui demande en plus à être remercier pour ça! Mais non voyons, sa mère à tout de même réussi à inculquer quelques notions de politesse dans cette tête dure d'âne bâté.
« Merci pour le repas, c'était vraiment sympa. Il incline la tête, geste presque imperceptible, songeur, puis poursuit. J't'aide à débarrasser et on va faire un tour? Tu m'fais visiter ton "chez toi"? »
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| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Mar 21 Fév - 20:50 | |
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Je suis un zombie. Regarde moi, non pas le masque, non pas les fards, regarde moi. Par delà les apparences, par delà les mensonges en cohortes, regarde moi. Regarde sous la peau, sous la chaire. Regarde au delà des veines, à travers les ligaments, regarde, ne regarde pas les os, regarde dedans. Je suis un zombie. Regarde au delà du corps, au delà des illusions. Regarde bien. Regarde à travers les cellules. A travers la physique. Regarde. Ouvre tes yeux et regarde, tu verras, je suis un zombie. Regarde moi. Dedans. Au fond. Regarde moi. Regarde au loin. Regarde. Regarde mes chairs, tuméfiées. Regarde mon visage, amas tératologique au motif d’excision. Regarde ce visage. Regardes le. Dans mes yeux. Regarde ma peau pendre, regarde mes veines sèches. Regarde mes orbites vides. Regarde bien. Par delà les étoiles de mes masques, par delà la lumière des apparences, regardes le blasphème. Regarde l'enfer. Regarde. Regarde mon cou. Exhibitionniste veineux. Regarde les vers qui me ravagent comme tes lèvres aimerais le faire. Regarde. Regarde mon corps se voir théâtre de cauchemars, opéra de succion, vois mes tissus verdâtre. Je ne suis pas celle que tu crois, je suis un zombie.
Ne vois-tu pas ? Ne vois-tu pas l'ombre, sombre créature, infâme, ignominieuse ? Ne vois-tu pas le baptême de l'archange chassé ? Ne vois-tu pas la danse démoniaque. Ne vois-tu pas ce destin nécrophile que tu scelle. cette Innocence aveugle qui t’étrangle comme le serpent, comme le vice. Ne vois-tu pas ou tu te fou ? Je suis un monstre, femme araignée, j'ai tisser l'ange de ta perdition. Viens danse au bout de mes fils. Vient t'enfiler dans mon gosier. J'ai faim de toi, de ta peine, de ta souffrance. Tu es aveugle. Comme tous les autres. Suis-je une si bonne actrice, pour que tous, aussi bien les uns que les autres, sombriez dedans ma toile. Que tous vous illusionniez de mes fards ?Je suis un zombie. Et vous voyez une vierge. Je suis un amas de chair, et vous voyez une ange. Je suis un saloperie, et vous voyez la douce muse de vos rêves. Je suis un zombie. Encore et encore, vous voyez vos rêve ou je ne suis que cauchemars. Et c'est jouissif de vous voir si naïf. Illusion ou réalité. Somnolence ou rêve éveillé? Narcolepsie ou mort douce ? Ange ou démon ? Je suis cette personnalité bipolaire que d'aucun ne parviennent à saisir. Je suis comme cette fumée que l'on tente d’attraper entre les mains, mais qui s'en va toujours. Je suis l’inaccessible secret. Trésor personnel enfouis. Cryptage de la personnalité. Je serais ce que tu as besoin que je soit pour que je t'avale, mais j'en demeurerais pas moins un zombie. Je suis cette poupée de cire, cette poupée de cachemire. Je serais ce rire d'enfant, cachant cet être en sang. Je serais l'écorchure sur ta peau, tu croiras que je suis tous ce qu'il te faut. J'ai pendu ton cœur au mien, j'ai crucifié nos vies. Je suis un zombie.
J'ai la clope au bout des lèvres, j'ai la clope. J'ai la mort lente qui coule dans ma gorge, dans mes veines. J'ai la clope. Je ne l'ai plus. Je l'avais, je n'ai plus rien. Elle est là entre tes lèvres. Voleur. J'ai voler ton cœur. Voleur. Je vais voler ton âme. Voleur. Je veux voler ton corps. Voleur, mon beau voleur. Viens donc ici. Voleur de mort. Je suis voleuse de vie. Voleur. Voleuse. Danseur. Danseuse. Nous sommes. Tu es. Je suis.
« A ce qu'il paraît, fumer est mauvais pour la santé, t'es pas au courant? »
Je te sourie, doucement, timidement, mais à l'intérieur, je rie, je rie de toi. Pathétique danseur. Tu ne pas ce que tu fait. Si fumer est dangereux, me regarder est mortelle. Tu t'es condamné à la géhenne. Alors apprécie là mort qui coule dans ta gorge. Car je suis un poison bien pire que ces larmes de fumée toxique. Je suis l'essence Médée dont tes sens veulent s'enivrer. Je suis ce que tu veux. Poison subtile. Je suis t'a damnation. En un sens, je serais ta cigarette. Addictive, et progressivement, mortelle. Tu racleras ton cœur comme tu te racle la gorge. Mon douceâtre amis. Tu chavireras. Tes joies se feront aussi douloureuse que ta respiration. Je serais un cancer. Mon voleur. Je serais ton cancer.
« Et puis, ça serait dommage d'enrouer une si jolie voix. Tu devrais me remercier! »
Innocemment, je réponds, les joues rouges
-Ne t'en fait pas pour moi, hihi, j'ai les bronches aussi solides qu'un rocher.
A force de crier... A force de jouir.
« Merci pour le repas, c'était vraiment sympa .J't'aide à débarrasser et on va faire un tour? Tu m'fais visiter ton "chez toi"? »
J’acquiesce. Petite virée nocturne. Douce. Pour tiser la toile de mon enchantement. Nous débarrassons, j'enfile une veste fine et moulante et nous sortons. Il fait frais, un bise frigide nous pourlèche, je frissonne doucement. Nous traversons une partie du camps. Il y a un feu qui brûle. Comme ton cœur. Certaines personnes chantent, d'autre rient. Mais ce n'est pas là qu'on va.
-Suis moi. Dis-je.
Le cœur n'est pas là. Le cœur de l'antre. Le soir s'est éteins. Ravale tes peurs. J'ai bouffer les heures. J'ai revu, j'ai cru. Avale. Recrache. Mord. Le liquide intraveineux agencé. Brûle. Consume. Crois moi et espère. J'ai trembler. Tu sais ? Sais pas ? On va ? On crois ? Tu vois ? Je crois ? Je vois. Ma voix. Nous avançons parmi les ombres en feu. Nous avançons. On me connais mal ici. Ou très peu. Je saurais me faire connaître. Nous avançons dans le soir agonisant, entre les cuisse de la nuit, ou la lune, doucement est accouchée par les nuages. Dans ces camps bohème. Nous avançons vers l'opium. Nous avançons vers la salle. La salle du piano. Nous entrons dans la salle. Le piano y trône. Je ne sais pas a qui il appartiens. Et je m'en fou. Un poêle est à l'entrée de la pièce. C'est un Piano luxueux.
-J'aime cette salle, je m'y sens plus chez moi que nulle part.
Mentis-je innocemment. Assise sur le fauteuil. Je te faisais signe de me rejoindre. Les doigts sur les touches.
-J'ai envie de chanter. Tu veux une chanson ? Je suis un Zombie |
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~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Mer 22 Fév - 10:45 | |
| Elle réplique mais ne réagit pas plus que ça, lui laissant son trophée sans valeur. Simple taquinerie entre deux jeunes inconnus. Il tire une bouffée, la regardant se relever, puis fait de même. Couverts et assiettes à l'évier, ils se couvrent et sortent de nouveau. Bronches solides ou pas, le froid n'épargne personne et la brise nocturne enveloppe les corps, faisant frissonner même les plus endurants. Cela n'empêche pas la vie et le monde de continuer de s'agiter. Il y a encore du monde dehors malgré l'heure tardive, ce n'est pourtant pas vers la foule que son guide le conduit. Alors il quitte des yeux ses autres qui s'amusent, qui travaillent, qui vivent, et il lui emboite le pas. Grande silhouette filiforme, elle se fraie un chemin sans encombres et d'un pas assuré vers un espace bien plus silencieux que les alentours. Ici, les représentations sont terminées semble t-il, mais ils n'ont pas besoin de laisser-passer. Il fait meilleur ici, assez pour retirer la veste et sortir les mains des poches. Quelques braises brûlent encore dans le poêle, il faudrait surement le nourrir prochainement pour ne pas laisser mourir la chaleur bienvenue qu'il apporte aux visiteurs nocturnes.
« Est-ce que c'est la scène de Cantadore? »
Il l'a écouté et retenu. Il pose un regard interrogateur sur elle avant de s'avancer pour prendre place à côté d'elle sur le banc qui fait face à l'instrument solitaire.
« Hm.. je gratte un peu à la guitare, mais le piano, je connais pas trop, j'te préviens. »
Il observe les touches, légèrement dubitatif et songeur. Une chanson au piano? Laquelle pourrait-il lui demander? Il y en a plusieurs qui lui viennent à l'esprit, il a entendu sa voix, et pour qu'elle lui propose de lui jouer un morceau, il suppose qu'elle est également très habile de ses doigts.
« … Never is a Promise ? »
Il se tait. Moment d'hésitation. Pourquoi fallait-il qu'il choisisse cette chanson parmi tant d'autres? Ses épaules se haussent légèrement, il lui en propose une autre, plus classique et plus connue, très jolie aussi, mais sans aucune signification pour lui, avec un air qui se veut nonchalant.
« Ou alors ColorBlind des Counting Crows, tu connais peut-être mieux? »
Il vient de se rappeler certaines choses qui le rendent maussade. Il n'en laisse pourtant rien paraître, bon comédien et grande gueule, c'est un sourire charmeur et complice qu'il lui oppose alors que ses tripes et son cœur, durant un instant, se sont douloureusement serrés. Il lui fait signe d'attendre et se relève.
« Attends, juste une minute. »
Il va raviver le feu, rajoutant une bûche à l'intérieur du poêle. Il fait comme chez lui. Il a toujours l'air d'être chez lui partout. Mais y a t-il vraiment un endroit qu'il peut considérer comme tel? Il revient s'installer aux côtés de la pianiste et chanteuse et lui sourit de nouveau.
« Allez-y mademoiselle, je suis tout ouïe et n'ai d'yeux que pour vous. »
Taquin et complice dans ses gestes, il se tait et regarde alors les longs doigts fins se mettre à danser sur les touches noires et blanches avec grâce et agilité, alors que la voix magique s'apprête à chanter. |
| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Mer 22 Fév - 16:05 | |
| Jamais J'ai vu le cœur, j'ai vu les autres. Dans les antres, dans les entrailles. J'ai vu. J'ai vu le sang, dans un sauce martyrisée. J'ai vu le regard blême. Traversée des enfer. J'ai parler au Styx. J'ai été le Styx. J'ai cru. Rêver. J'ai pleurer. J'ai vu l'Enfer. J'ai connu sa flamme. J'ai vu le regard. Le regard qui saigne. J'ai vu L’Ombre. L'ombre de la lune. J'ai vu la mère, le père. J'ai tous vu. Et j'ai su. J'ai mirer. En secret j'ai haïs. J'ai brûler l'encre de leurs yeux. J'ai été belle. Candeur douce. J'ai été femme. J'ai été humaine. J'ai été ce que jamais plus je ne serais. Et je ne regrette rien. J'ai été cet enfant. Dans la pâleur innocente. J'ai été la robe d'opale. La sombre gélatine puérile d'un pureté sacrificielle. J'ai été ce qu'on aimerais que je sois. Je ne serais plus. Jamais plus. Je ne serais. Colombe de marbre, j'ai briser ma pierre. Statué d'ambroisie, j'ai pourrit mon nectar. Et j'en suis fière. Je ce que je suis. Celle qui peint la nuit en noir. Celle qui voit l'ombre derrière la lumière. Je ne suis pas dépressive. Je suis la dépression. Je suis un cauchemar maquiller en rêve. Et toi tu aime ça. Cette femme démon. Félon blasphématrice. Violeuse de ton cœur. Sauras-tu un jour me faire vomir que je vais te voler ? Jamais plus. Je ne serais jamais plus cet enfant angélique à la voix édénique. Je suis un mirage voluptueux. Un illumination transcendantale. Je suis un fractale de souvenir. Je suis cette enfant que fait renaître la musique. Mais sans la musique, je suis le Démon. Lilith, le succube. Je suis un flamme, inaccessible et brûlante. Je suis l’enfer. Je suis le mensonge de l'automne. Je suis JamaisA.U.T.U.M.N A. Aphrodisiaque. Je suis désir. Je suis volupté. Je suis un fantasmes dans un mirage. Je suis le miroir d'un rêve. L'étalon splendide a la robe luisante que vous rêvez de monter. Je suis désir. U. Ubiquité. Je suis l'omniprésent. Pour toi. Devant toi. Dans toi. Je suis cette âme insolvable qui est partout, mais qui n'est nulle part. Je suis la divine. Je suis un don. Je suis là ou tout est. Je suis partout ou tu n'es pas. Je suis là ou tu voudrait être. Ubique. T. Tératologie. Je suis un monstre, j'étudie les monstre. Je suis difforme. Je suis ton miroir. Je suis tes peurs. Chimère onirique. Je suis un amas. Je suis un Zombie. Veux-tu être mien? U. Unique. Unique, je ne suis qu'une personne. Je suis l'ubiquité unique. Je suis moi, pour moi, avec moi et tu n'es rien. Je n'ai pas de pareil. Je n'ai pas de miroir. Je suis simplement. Je suis ce que tu voudrait être. M. Magnifique. Je suis belle. Splendide. Comme Aphrodite. Je suis la clameur de la grâce. La toison dorée. Je suis l'encre de Médée, je suis l'erreur de phèdre. Je suis ce désir tendus, contradictoire avec mes difformité. Je suis un écrin d'ambre qui referme l'enfer. Je suis la boit de Pandore. N.... Je suis nulle. Zero. Transparente, inexistence. Mathématiquement impossible. Je suis un rêve. Te reveilleras-tu? Mes doigts sur le piano. Caresse subtile, musicale. Ombrée. Mes doigts sur le piano. Fractale de notes. Apocalypse. Jouissance de l'oreille. Ma voix dort. Ma voix d'or. Je chante. Je chante parmi les Autres. Je chante parmi les larmes. Je chante et je tisse. Je suis un souvenir. Je chante et j'avale. Ta peau. Ta chair. Tes os. Je chante et je te vole. Je chante et je te viol. Je suis l'illusionniste. Marionnettiste sépulcrale. Je suis le fossoyeur. Splendide. Oratrice d'un chant nouveau. Incantation aux valeurs magique. Je chante et nous existons à travers ce chant. L'illusion t'appartient. Car c'est ta chanson. Tu te pend. Tu pend a mes lèvres, comme la lune puérile. Suicidaire crucifié. Meurt toi dans mon souffle. A l'ombre de mes lèvres, abandonne toi. Je suis ta fin. Et tu ne vois rien. Et mes doigts volent. Et ma voix croit. Les aigus se noient. Le graves grivois. Mon chant est une orgie de notes. Une poésie. Ma voix est ta croix. Danse. Dans avec moi. Nous sommes dans l’éther. Il n'y a que nous. Nous ne sommes plus qu'un. Plus qu'un sous la lune. Sous la flamme du poêle. Des larmes viennent violer mes joues. Comme une cyprines carmine exhalée par mes yeux. Et les tiens aussi, humides. Que vois-tu ? Que ressent-tu ? Nous sommes un roman tragédie sublime. Nous somme un être, dans la musique nous ne sommes qu'un. C'est comme si tu était là, nu, dans moi, c'est érotique. Jamais est tu promesse. Et cette promesse c'est celle que jamais je ne serais la douce enfant que j'ai été. Ma voix se meurt dans un dernier accord, une dernière flamme, elle se brise. Elle s’éteint. Comme une fumée d'opium. Ma voix est une drogue. Le fleuve ruisselle. Tu l'entends au dehors de ta prison. J'ai éteins la lumière. Il ne filtreras aucun espoirs dedans la persienne. J'ai éteins tous son. Tu es perdu dans la pièce. La pièce noir. Apeuré et enfantin. Nous avons pleurer. Nous avons laisser nos yeux jouir. Nous sommes deux pleureuses espagnole. Seule l'un d'elle est une vraie menteuse. Imperméablement, je laisse tomber ma tête sur ton épaule. -Allons faire la fête. Avec les forains. Allons danser.Allons danser dans l'opium.
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| | | ❝ Stanislas Skealls ❞ ✉ Messages : 123 ✉ Fiche : Paperasse administrative.
Chronologie RP. ✉ Classe et/ou emploi : Alternance. ✉ RP(s) en cours : 4/4 ✉ Pouvoir(s) : Détection et Absorption des pouvoirs.
~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Mer 22 Fév - 17:48 | |
| Elle a commencé à jouer. Dès les premières notes il la reconnaît, cette chanson du passé. Évidemment, c'est lui qui la lui a demandé. Un frisson effleure sa peau et tout son corps, soubresaut d'un souvenir oublié. Elle a commencé à chanter. Et sa gorge s'est nouée. Notes magiques et nostalgiques. Elles l'étreignent et l'entrainent bien loin en arrière. Choses cachées. Songes étouffés. Lui qui les pensait si bien enterrés. Si profondément que même lui n'aurait pas du les retrouver. Pourtant ils sont là, appelé par sa voix. Ils remontent, s'accrochent et s'extirpent des profondeurs. La chanson les exhument. Autumn, elle, leur donne vie. Ils deviennent plus que de simples songes. Ils sont là. Sensations bien réelles qu'il revit. Comme un vieux film dont on retrouve les images les plus marquantes. Fugaces mais prenantes. Il se perd dans les illusions. Tout ça n'est pas réel. Il le sait. C'est Elle, Elle et sa Voix. Tout ça, c'est à cause de son don. Il l'a maudit et l'adore à la fois pour ça. Il ne voulait pas voir ce que ces illusions lui montraient. Ça faisait tellement de bien, et tellement de mal à la fois. Les voit-elle? Ces images qui lui apparaissent? Non. Elle ne doit pas, elles ne sont qu'à lui! Visages flous, sourires fugaces, ce sont de toutes manières les sensations qui dominent, il est le seul à en connaître l'histoire ici, et il gardera jalousement ses secrets.
La Voix s'élève et retombe au gré de la mélodie, lui tordant les tripes et lui vrillant la voix. La musique relaxe, la musique détend, mais chez lui tout ses muscles se sont tendus. Son poing s'est serré, posé sur sa cuisse alors qu'il l'écoute chanter. Il est prêt à frapper. Prêt à interrompre le voyage en frappant les touches bicolores si l'illusion de trop vient à se manifester. Oui. Il veut tout arrêter. Tout arrêter avant d'en voir trop et de regretter. Mais il veut aussi en voir plus. Spirale infernale, elle l'entraine toujours plus loin. Ses doigts se reposent à plat sur le jean, et il ferme les yeux, sourcils légèrement froncés. Il écoute.
Derniers accords, la voix se tait et la note ultime résonne un instant dans la salle vide. Il la sent s'appuyer contre son épaule et rouvre ses yeux. Il revient d'un long voyage. Un voyage dans le passé. Son passé. C'est l'impression qu'il en a. C'est plus qu'une impression, c'est ce qu'il a ressentit, ce qu'il a vécut. Il tourne son visage vers elle, et l'observe. Ange sombre au pouvoir aussi réconfortant que dévastateur, installé juste au creux de son épaule.
Ses yeux bleu-gris se posent sur elle et la transpercent. Durant ces quelques minutes, il n'y a eu plus que sa voix et elle s'est effacé, il en a vu une autre. Une autre qu'il pensait avoir oublié.
As-tu vu, Malice au visage d'Ange? As-tu vu ce que j'ai vu? Sais-tu seulement ce que tu viens de faire?
Comment le saurait-elle. Ils sont deux parfaits inconnus. Des inconnus qui tuent le temps, qui s'agitent et brassent de l'air pour montrer qu'ils existent. Comme tout ces autres au dehors. Finalement, ils ne sont pas différents.
« Je suis là pour ça. Allons nous amusez. »
Son sourire est revenu. Pour elle comme pour les autres. Ce n'est pas différent. Toujours la même chose. On joue. On s'amuse. On oublie que le temps passe. Mais que jamais rien ne s'efface. Alors allons danser. Dansons pour oublier qu'un jour il finira par nous rattraper.
Il se relève et s'incline, simulacre de révérence pour une princesse devenue démone. Il tend sa main, attrape la sienne. Tu veux danser Autumn? Allons danser. Emmènes moi dans ton monde, je te ferais peut-être gouter au mien. Le ton est badin, il lui présente son bras, un sourire taquin au coin des lèvres. Il joue dans les excès, il en fait souvent trop, c'est sa manière à lui de montrer que tout est jeu. Certains s'en cachent et portent un masque. Ce n'est pas ce genre de vices-là qu'il cherche à camoufler.
« Si mademoiselle veut bien se donner la peine. »
Il abandonne dans la salle sombre le poêle et la bûche qui se consume, le piano et la musique qui s'éteint. Ils vont rejoindre d'autres chants, d'autres danses. Dehors, l'air est toujours vivifiant, mais ils sont jeunes et vigoureux, ils veulent s'amuser, ça va vite les réchauffer!
« Ah, j'te préviens, je ne suis pas un très bon danseur! »
Qu'ils s'amusent, qu'ils oublient la nostalgie passée. On se perd dans l'instant présent. Jusqu'à finir noyé. |
| | | ❝ Invité ❞ Invité | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Ven 16 Mar - 19:19 | |
| Crois-tu au jeux?Un marbre blanc, immense stalle, comme les créations antiques. Immense, trop peut-être ? Une étendue blanc pâle, brillante d'un clarté inquiétante, comme un rayons de lune, entrecoupés. Ce n'est que quelques carré d'opale, taillé a même la terre, a même la mer. Puis il y a les noirs, comme mes yeux, il y a les noirs, sous la lune, contraste étonnant, il y a les noirs, c'est comme les notes de musiques, elles sont courte, violentes. Il y a le jour, il y a la nuit. Il y a une sorte de magie dans la lumière du jour, il y en a une dans celle de la nuit. C'est deux mondes différents, deux dimensions qui se superposent. C'est les choses vues sous deux angles. C'est dans la diffusion de la lumière que le choses prennent formes. Mes yeux aime le visage des choses dans l'ombre, dans la nuit. La nuit, tout est abstrait et pourtant si réel, car informe. C'est les choses telles qu'elle sont, dans l'ombre. C'est les choses sans leur masque lumineux, sans leurs mensonge colorés. C'est la vérité nue, sans fard. La nuit redessine les courbes, arrondie les angles. Elle donne a toute chose un forme nouvelle, plus sublime car indiscernable, car inconnue. C'est l'inconnue qui motive toutes nos phobies, le vertige, la claustrophobie, et la peur primale, celle de tout homme, la peur de la mort. C'est dans l'inconnu que réside la beauté, brute, pure, désossées de tous masque. C'est dans la nuit que les choses sont belles, la nuit blanche, la nuit rouge. Le jour, lui, a une autre beauté, plus tapageuse, plus baroque. Une beauté dans la saturation, dans la couleurs, de les masques et les fards. Un beauté saturée et féline. Une sorte de beauté gitane dans l'astre iridescent, cet astre que nous ne pouvons regarder dans les yeux, ce maquilleur lumineux qui donne au chose la couleurs, qui leur enlève leur mystère sans pour autant les enlaidir. Je ne répond pas de cette beauté. Je répond de celle de la lune, de celle de la nuit et de ses enfant. La nuit blanche, la nuit rouge. La nuit pleine, la nuit belle. Cette nuit d'acier. Cette nuit splendide dans ses secrets. La nuit et le jour, les blanche et les noirs, les cases du jeux, de échiquiers, celle de la vie, le terrain.
Mais qui sont donc le joueurs ? Sommes nous sous le jougs des réflexions d'un maître, ou alors le jeu est-il si vicieux que chaque pièce fait ce qu'elle veut selon sa force ? Est-ce un survival intense ou la partie maîtrisée, sacrificielle, d'un esprit « saint » ? je préfère l'option vicieuse, celle qui dit que chacun de nous est maître de sa propre partie. Mais cela veut-il dire que la partie principale se subdivise en autant de partie qu'il y a de joueurs, et que les pièces peuvent valser d'un plateau à l'autre ? Ce serais drôle, artistique même. Car ça voudrais dire que j'ai gagner mainte partie. Je viens d'en entamer une nouvelle, je la gagnerais aussi, le roi est trop dévoilé, il n'y ni fou ni tour, il est aveugle. Et si je me faisait passer pour la reine ? Sera-t-il en échec ? Arriverais-je jusqu'au mate? J'ai fait irruption dans ta partie, le jeu peut commencer, tu va brûler tes jeunes ailes. J'ai déjà percer la murailles, le centre est à moi, les pions sont placés. Tu vas tomber.
Je suis dans ta partie, pion-roi, à genoux devant la reine. Je ferais de toi ce que je veux, trancherais ton âme, ton corps, c'est ce que je veux, ta détresse, ta souffrance, tes larmes génocides, je veux rider tes yeux dans un sauce de suicide. Ne me demande pas pourquoi, parce que je ne le sais même pas. Je ne rappelle pas du jour ou tout d'un cou, j'ai voulu détruire. Toujours est-il que je veux te détruire. Alors regarde mes masques et tombes en amoureux, que enfin, je puisse te rende malheureux, pauvre animal que je ferais de toi, un mandrill de verre brisé. Un visage de porcelaine écartelé, masque vénitien craquelé. Il suffit juste, juste que tu m'aime, ce seras si simple, n'est-ce pas ? Trop peut-être ? Le jeu à peine commencer, je sais déjà que tu va perdre, si tant est que tu rende compte à temps qu'il te faut lutter ? Bref, le temps n'est pas aux badinages, la parties n'est pas finie, et qui sais si tu ne me réserve pas quelques soubresauts de lutte ?
Aujourd'hui, c'est sur les dalles noirs que les pions vont se battre, sur une dalle noirs qu'ils vont danser.
Je vais danser, avec toi, mauvais acteurs au sourire aussi faut que chacun de mes gestes. Crois-tu que j'y crois ? Je te suis, comme l’innocente et candide enfant que tu crois que je suis. Je m'accroche à ton bras, comme la fillette perdue a la voix sainte, comme cette vierge béatifique dont je porte le masque. Comme cette statue-miroir de ce que tu veux que je sois. Mes masques, aussi vrais que mes illusion. Je suis une fleurs, noir, épineuse, maladive. Danseras-tu avec cette rose ?
La lumière s'ouvre dans la nuit, un feu, une lumière pour l’œil, et une autre, le grincement doux d'un violon gitan, lumière pour les oreilles, d'autre encore, senteur poisseuse, celle d'un joint, l'autre d'un cigare, les parfums saturés. Le goûts sur la papilles, le goût de la nuit, la puanteur de la fête, celle des alcools. La chaleurs sur la peau, celle de toi. Et je te prends par la main, au milieu des flammes, je suis comme un braises, danseuses patentées, chanteuses assassine, j'ondule, sautille, tu me suis, tu ne peux pas faire autrement, ma voix qui murmure la mélodie te le dicte. La danse s'acharne, le violon veut me faire tomber, il n'y arriveras pas, c'est le même que j'ai fait mourir le premier soir. Les gens nous regarde, comme si nous étions un quelconque animal curieux, les gens nous mire et les flammes nous boivent, et je te bois, te mange t'avale. Dansons encore, danse au bout de mes fils, petits moucherons, entre mes pattes petits scarabé, entre mes dents, petites araignées. Je suis une migale, fatale, dangereuse. Je vole le joint, m'excusant d'un sourire, le porte à mes lèvres en continuant de danser, inhalant la fumée qui bouche les porres, une fois, deux fois, trois fois puis je le glisse entre tes lèvres, fais en ce que t'en veux. Je rie, dieux comme mes oreilles grinces devant ce son mielleux au mensonge caché, je rie et te regarde tandis que la nuit tourne, la wisky est brumeux. Nous parlons ne parlons de rien de concert, juste danser et boire, moi je fume, je ne sais si tu le fait aussi, mais moi je me cache, derrière mes masques, les tiens sont transparent. Je me tourne vers toi
-Stanislas ? Qui est tu ?
Un ton innocent, badin et enfantin, peut être un peu trop alcoolisée, ou droguée... Il n'empèche. Il est temps de mettre en jeu la stratégie. Stanislas, c'est ce que tu es.
Le nom. Notre nom définis ce que nous sommes, il définis que nous existons, que nous ne sommes pas une chose, ou un quelconque animal, avoir un nom, c'est avoir une identité, c'est être quelqu'un et non quelques choses. Quelque choses n'a pas besoin de nom, un chien est un chien, un chat un chat, un esclave un esclave. Mais du moment qu'on leur donne un nom, ils existent, à part entière, non pas comme objet ou jouet, ils ont une matière. Notre nom est comme un plaque, un gifle, un séisme qui signifie que nous sommes là, que nous existons, comme nous avons un certaine liberté, même si la société nous enchaîne, car nous avons le droit d’exister pour nous. Avoir un nom c'est avoir une âme. C'est avoir un personnalité. Mais moi, je veux abâttre de nom, te ramener au rang de chose. Mais avant de faire de toi une chose, je doit savoir qu'est-ce que je transforme, c'est comme résoudre une équation, je cherche l’inconnue.
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| | | ❝ Stanislas Skealls ❞ ✉ Messages : 123 ✉ Fiche : Paperasse administrative.
Chronologie RP. ✉ Classe et/ou emploi : Alternance. ✉ RP(s) en cours : 4/4 ✉ Pouvoir(s) : Détection et Absorption des pouvoirs.
~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Re: Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] Mar 27 Mar - 17:09 | |
| Et ils dansent. Corps virevoltant cherchant à s'accorder sur leur rythme. Ambiance plus bohème autour d'un feu de joie, des rires et des chants et par dessus tout, cette musique entrainante. Dans cet endroit si glauque, déserté durant toute l'année, laissé à l'abandon et aux fantômes errants jusqu'à ce que la Troop s'y installe et en prenne possession, donnant une toute nouvelle vie, un tout nouveau visage, à l'endroit. Visage souriant, charmeur et innocent qu'il retrouve chez Autumn alors que d'un pas assuré elle l'entraine dans une nouvelle danse. Mystérieuse. Il n'y croit pas à cette candeur qu'elle affiche pleinement, mais il s'en contente, sans se poser de questions. Si les flammes éclairent les danseurs dans leur ronde, les ombres qu'elles projettent tout autour peuvent camoufler les défauts du terrain qui menaceraient alors de les faire tomber tout comme les sourires échangés et les paroles anodines prononcées peuvent receler d'autres maux camouflés. Mais qu'importe s'ils tombent, il suffira aux danseurs de se relever, du moment qu'ils ont dansé, dansent et danseront, c'est tout ce qu'ils sont venus rechercher après tout.. non?
Il referme ses lèvres sur le bâtonnet qu'elle y fourre, en tirant deux taff avant qu'elle ne le lui vole à nouveau. Il y a déjà gouté, en des soirées similaires, d'autres soirs de danses, autre lieu, autres danseurs, même intérêt, mais il n'en ai pas devenu accro pour autant, il préfère mener même s'il laisse ses pas se faire guider par l'entrain de cette ensorceleuse nocturne, charmeuse des morts comme des vivants et qu'elle se meut, son corps chantant à la place de sa voix.
S'il s'agit d'un piège, l'appât est tentant et il se laisse entortiller dans ses mailles sans grande résistance, si ce n'est même avec complaisance. Mais un piège reste t-il un piège si l'on s'y embourbe volontairement? Semblable à un viol consentant, dans ce cas le piégeur ne devient-il pas lui-même le piégé.. ?
Autumn lui joue un air qu'il connait déjà. Mais la Reine avance ses pions sans savoir que le Roi est déjà tombé. Mascarade. Il ne reste que le fou qui se tient debout pour maintenir l'illusion d'une partie équilibrée. Qu'elle tente donc l'échec, mais le mat lui est impossible. La transparence n'est-elle pas une illusion, un piège en soi?
Ils ont dansé, ils dansent encore. Mouvements plus lascifs. Plus lents. Plus tranquilles. Fin de soirée. Les mains posées sur ses hanches ont glissées pour se nouer autour de ses reins. Ils ont bu, ils ont dansé. Ils ont rit, ils ont fumé. Ils ont vécut, ils ont joué. L'alcool et autres drogues embrument les sens mais ils ont toujours là, dans une étreinte plus ou moins innocente à se jauger l'un l'autre.
« … Je dirais... un passant attiré par la lumière. »
Peut-être? Surement. Un passant. Simple et éphémère. Il ne restait jamais trop longtemps. Il partait quand il sentait qu'il commençait à avoir envie de rester. Parce que ça lui arrivait. Cette envie. Se poser. Vivre tranquille. Avec la personne désirée. Mais il avait choisi de faire ainsi, d'être comme ça. Mais pourra-t-il un jour partir de cette école? S'éloigner de ce lieu étrange qui semble vouloir rassembler tout les êtres pourvus comme lui, comme elle, de ces capacités anormales?
Il la fait tournoyer et la ramène presque brutalement contre lui, replaçant un bras autour d'elle. Il se fait plus charmeur, un sourire se peignant sur ses lèvres alors qu'il la fait valser.
« Et toi bel oiseau de nuit? Ange ténébreux ou princesse égarée? »
Un ange, comme à l'automne les arbres perdent leurs feuilles, ses ailes seraient tombées. Déchue. Que reste t-il d'angélique alors? Chacun prévoit d'entrer dans une dernière danse cette nuit, ils s'accorderont sur quelques pas, mais le final n'a pas trouvé l'accord parfait. Quelques divergences encore, mais chacun pourrait bien y trouver son compte. Quoiqu'on en dise, la perfection n'existe pas, on lui trouvera toujours un défaut. |
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| | | | Ensorceleuse Nocturne. ♪ [RP pouvant contenir des propos choquants.] | |
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