"Don't worry, I'm here..." [PV Sélène Utreuil/ Matt Healling]

Mon pas léger raisonnait sur le dallage de la véranda, je déambulais agilement entre les tables où des vingtaine de plantes étaient exposé. Sans doute pour les plat pour la cafétéria ou des expériences biologique. L'endroit était calme, sans un bruit sauf mon doux souffle valsant entre mes deux lèvres. C'était l'endroit avec bien sûr la forêt que j'adorais dans l'internat malgré son inconfort et sa gaieté déplorable. C'est une sorte de refuge au temps, un petit cocon où seul mon âme pouvait se terrer. Je baladais habilement mes doigts frêles sur les feuilles de la lierre qui était contre les parois de la véranda. J'entendais se qu'elle pensait, par un simple contact physique nos deux corps se fusionnent en une harmonie parfaite, mais les végétaux je l'admets ne sont pas vraiment bavard, se décalquant de ma personnalité. Étrangement toutes les plantes avaient à peu près le même caractère, calme, serein et passif. Sauf se qui me parut bizarre, la forêt... se arbres sont étranges, ils se ferment à moi... . Je levai légèrement la tête vers le crépuscule qui teintait d'orange ma vision, il y avait quelques nuages dans le ciel, mais ils restaient rares. Je passa ma langue sur ma lèvre inférieur qui était sèche me préparant à utiliser mon. Pour tout vous dire, je sais parler aux plantes, leur demander des choses qu'elles accomplissent oui ou non, c'est pour ça que parfois elles ne m’obéissent pas. Vous me direz, comment font elle pour bouger ? Et bien je sais modifier leur métaphysique, pouvant modifier leur taille, leur caractère (comme rajouter des feuilles) et pour finir modifier leur état. J'ai pris habitude de toujours garder une pomme en main car au cas où je dois me défendre dans un lieu non végétal, je peux la « transformer » en pommier. C'est un moyen de défense, de nombreuse personnes croient que je sais générer la végétation, créer de nouvelle plante. Et bien non, mon pouvoir est encore un peu trop limité pour que je les génère moi même. Enfin bon, passons... je fixais intensément la lierre, elle poussa pour envahir une grande partie du mur faisant un peu d'ombre. Je reculai doucement pour ne pas l'apeurer me posant contre une table me rappelant d'un dernier couché de soleil que j'ai vu à New York, tout en haut d'une tour les jambes pendantes dans le vide, mes cheveux flottants au vent, je parlais avec une amie. C'était un moment magnifique.
Je secouais alors la tête effaçant ce moment de mes pensées, je posais mon sac à côté de la porte tout en craquant mes doigts en faisant une vague :

« C'est partit... »

Je m'approchai d'une plante pour la soigner modifiant son métabolisme. Puis je fis la même chose avec une autre ainsi de suite jusqu'à toute les faire, puis je vis une plante très mal en point je tendis la main essayant d’accéder à ses pensées, mais elle recula soudainement :

« Hey ! T'inquiète pas... je suis là ! »

P

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