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Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE )

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InvitéAnonymousQuand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE )  _
MessageSujet: Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE ) Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE )  EmptySam 29 Oct - 10:39

17 h 45 :

Dis maman pourquoi je ne suis pas un garçon ?
C'est vrai ça pourquoi ?

----------

Je posai mes affaires dans l'entrée, ma veste suspendu au porte-manteau, mon sac sur le canapé. Mon appartement était assez grand, j'avais déjà mis toutes mes petites affaires dedans. Enfin, je l'avais décorée à mon goût. Le salon était composé d'un grand canapé couleur crème, une télévision, et en dessous une grande cheminée.Juste à côté une porte pour séparer la cuisine du salon. Bon, la cuisine quand à elle est tout de même assez petite. Pour monter dans ma chambre, il y a un grand escalier à monter. Il y a au milieu un lit de taille normale, oui oui logique... un lit. Je ne vais pas dormir à terre. A côté dans une housse ma guitare, j'aime bien en jouer ça me détends, ça me fait penser à autre chose. Sur le lit, dormais mon petit singe capucin, E-T. Je l'ai depuis l'année dernière, elle est encore toute jeune, elle doit avoir 2 ans ? J'aimais bien la regardais dorloter, elle est si chou. C'est un gentil petit animal, c'est une femelle, elle est si drôle.
J'avais passé une très mauvaise journée, c'était même pas la peine d'y repenser, mais ça me faisait mal. Comment les gens peuvent nous faire ça, peuvent nous faire autant de mal ? Nous vivons dans un monde de brute, de faux-culs, de menteurs... Ou les hommes sont en chasse, et ou ils feraient tout pour attraper une demoiselle, et la faire souffrir. Je ne comprend pas, comment certain réagisse, ils n'ont pas de cœur. Ce matin, alors que j'allai chercher mon pain, des femmes de la ville, m'en envoyés des pierres. Mais Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fais ? J'en est marre de souffrir, alors je veux finir. Que faire ? Appeler mes parents pour entendre une dernière fois leur voix ? Ou bien leur laisser un petit mot ? Je crois que le petit mot c'est pas mal. Un stylo et un morceau de papier en main je commence à écrire.


Papa, Maman je vous aime de tout mon coeur, merci pour tout.
Malheureusement, je n'ai pas pu résister à l'envie d'en finir, ne m'en voulais pas, je vous aime si fort !


Après avoir écrit ce dernier message, je le dépose sur le lit, regarde E-T, et la prend dans mes bras une dernière fois. Elle semble heureuse d'être là bien au chaud avec moi. Je la contemple, elle est si mignonne avec ses petits yeux. Je lui parle, et elle se met à me caresser le visage de ses petits doigts. Elle est tellement adorable ! J'ai un pincement au cœur de la laisser toute seule ici, mais, mes parents la prendront sûrement. Je n'arrive pas à décrocher mon regard de mon petit animal.

18 h 30 :
ON FINIRA AU FOND DU TROU !

Je souris puis je fouille dans mon bureau pour trouver une corde. Parfait ! Je prend une chaise, la corde... L'accroche au plafond puis autour de mon cou... Et... je me lance et... me pends ! Plus rien ne bougeais, E-T, était terrorisait. L'appartement entier sembla vide, un courant d'air froid se fit sentir.
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Alaric Stark
Alaric Stark✉ Messages : 431
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✉ Ft : Ben Barnes
✉ Classe et/ou emploi : Cerveau de la Nox Arcana
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✉ Pouvoir(s) : Skotokinésie et Vision dans l'Obscurité
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Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE )  _
MessageSujet: Re: Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE ) Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE )  EmptyVen 11 Nov - 21:35

C'est étonnant de voir comment une même action peut entraîner deux réactions différentes chez une même personne en fonction de son état mental. Faisons une petite expérience. Prenons un cobaye que nous allons nommer Alaric et faisons le marcher à travers les rues de Birdsall. Sa réaction à cette petite balade est simplement de la fatigue. Et si on prend en considération le fait que son état mental était semblable à des ruines d'un château brisé par le poids du temps, il n'y a rien d'étonnant à cela. Reprenons maintenant notre cobaye et refaisons le marcher à travers les rues de Birdsall. Sa réaction est totalement différente voir même complètement opposé à la précédente : il se sent revigorer, plein d'énergie et de vie. Quel fut la différence entre ses deux moments ? Oui, en plein dans le mille, c'est bien son état mental. Bon ça va, la réponse était donnée un peu plus haut alors ne prenez pas la grosse tête.

Où est-ce que j'en étais moi ? Ah oui, l'état mental de notre cobaye. Pour reprendre ma petite métaphore, son esprit ressemblait maintenant plus à une forteresse taillée à même une montagne, puissante et inébranlable. Voilà, notre petite expérience touche à sa fin. Et souvenez vous, l'attitude fait tout !


. . .


« Hmmm ... on ne sait jamais ce que la journée nous réserve, n'est-ce pas ? Moi qui pensait qu'elle finirait par moi perdant la raison, me voilà en pleine forme, aussi bien physiquement que mentalement ! Je ne pourrais jamais te remercier assez pour ça ma chère Mélissandre. »

Alaric résuma la marche tout en sifflotant un air joyeux. Il venait de régler une bonne fois pour tous ses problèmes de conscience et était en route pour aller savourer un bon thé en compagnie d'une charmante demoiselle, que demander de plus ? Sa vision même du monde avait changé. Littéralement. Le soleil était en train de se coucher et les ombres reprenaient peu à peu leur place dans le monde. Il se serait retrouvé dans la même situation quelques jours plus tôt il aurait ressentit légèrement son pouvoir se réveiller quelque part en lui. Maintenant c'était différent. Chaque recoin d'ombre autour de lui, de la plus petite produit par un petit caillou aux plus grandes formé par des bâtiments entiers, il pouvait tous les sentir. Il était conscient de tout ce qui entrait dans son domaine de ténèbres, du petit rongeur, longeant les murs à quelques rues de là où le jeune homme se trouvait, à l'intérieur des maisons tout autour de lui. Et il ne faisait pas encore nuit ...

Pendant quelques instants il arrêta de siffler et suivi silencieusement Mélissandre pendant qu'il redécouvrait son pouvoir. Il observa le trajet du rongeur à travers la ville jusqu'à que celui-ci ne s'éloigne trop puis il commença à explorer les bâtiments près desquelles il passait. Autour des deux jeunes gens se trouvaient principalement des habitations et il ne fallut pas beaucoup de temps à Alaric pour se rendre compte de cela. Il pouvait ressentir les personnes vaquées à leur occupation chez eux. Il voulut tout d'abord éviter de 'voir' cela, mais ce n'était pas quelque chose qui se contrôlait aussi facilement. C'est comme si les 'paupières' de son pouvoir refusaient de se fermer et qu'il était obligé d'assimiler tout ce qui se présentait à lui.

Mais c'est grâce à cette obligation qu'il pu le voir. A la seconde près où Alaric prit conscience de ce qu'il se passait, il s'arrêta net et se tourna vers le bâtiment en question. Là, quelques pars à l'intérieur se trouvait une personne en train de se pendre. Pendant une fraction de secondes le jeune homme se demanda ce qu'il devrait faire. Après tout il venait juste de se libérer de toutes ces obligations et autres qui l'avaient amené à un état déplorable quelques heures plus tôt, des obligations qui n'auraient laissé aucune ambigüité sur la chose à faire face à ce genre de situation. Rien ne le forçait à aller aider cette personne. Absolument rien. Mais ces obligations n'étaient pas apparues par magie non plus. Elles venaient de ses croyances aux principes avec lesquelles il avait grandi. Des principes auxquelles il croyait encore aujourd'hui. Il ne fallu donc qu'une fraction de seconde à Alaric afin de comprendre cela et que tout devienne claire dans son esprit. Il aiderait cette personne, non pas parce qu'il le devait, mais parce qu'il le voulait.

En ce qui concernait son temps de réaction, le jeune homme n'avait rien à envier à personne. Dans les quelques secondes qui était passé depuis qu'il avait prit conscience de la situation, il avait déjà formé un plan d'action et le mettait à exécution. Alaric savait qu'il n'avait pas le temps de tout expliquer à Mélissandre et se contenta donc de quelques mots.

« Suis moi vite, pas le temps de tout t'expliquer ! »

Il l'attrapa ensuite par le bras et l'entraîna avec lui dans sa course vers la maison. Au même moment, dans la chambre de la pendue, les ténèbres se condensèrent dans un coin de la pièce, formant une silhouette humaine de ténèbres mesurant à peu près deux mètres. Cette dernière se rapprocha de la jeune femme pendue, attrapa ses jambes et la souleva sans aucun effort apparent.

Au rez-de-chaussée Alaric ne perdit pas un instant à ouvrir la porte normalement et, lâchant le bras de Mélissandre, l'enfonça d'un coup d'épaule avec tout l'élan de sa charge derrière lui. Il finit sa course avec une roulade lorsque la porte céda sous le choc et ne s'attarda pas plus que ça sur la douleur dans son épaule avant de dévaler les escaliers deux à deux. Il entra ensuite dans la chambre en trombe. A ce moment-là, l'adrénaline commençait déjà à s'estomper et c'est à bout de souffle et pouvant difficilement bouger son bras gauche que Alaric sorti un couteau, en argent et ornés de signes, de la poche de sa veste et coupa la corde qui suspendait la jeune femme au plafond. La créature de ténèbres prit la femme dans ses bras et alla la déposer délicatement sur le lit. Quant à Alaric, il s'affala ensuite lourdement sur la chaise qui se trouvait près de lui et soupira un bon coup.

« Ce n'est pas tous les jours que je vais refaire ça moi ... »
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InvitéAnonymousQuand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE )  _
MessageSujet: Re: Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE ) Quand tout est gris la peine est mon amie. ( LIBRE )  EmptyLun 14 Nov - 8:11

    En oubliant les détails de notre rencontre, en oubliant le fait que quelques heures plutôt, j'étais encore dans un état d'hésitation grave, on pouvait dire que cette journée était une bonne journée.

    Le fait est qu'en cette fin d'après-midi, j'avais décidé que oui, je le retrouverais. Et le choix, même si tout d'abord, il ne m'avait pas paru difficile, l'était devenu par la suite, avec le temps et la réflexion. Ça n'avait pas été simple pour moi, pas aussi évident que le jour-même où il me l'avait proposée, cette entrevue, et que j'avais répondu du tac au tac, enthousiaste que je suis. En fait, j'avais dû me convaincre que mes premières impressions avaient été les bonnes et que toutes les hypothèses qui avaient germées les jours qui avaient précédé notre rencontre dans le parc de Birdsall étaient ridicules, sans fondement et folles. Alors j'avais mis un certain temps à les effacer, comme celle où Alaric serait en fait un tueur fou.
    Oui, je vous avais bien dit que mes hypothèses étaient démentes. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne suis pas encore psychotique.

    Alors finalement, après un certain temps d'auto-persuasion, j'avais choisi d'y aller, et j'y étais, plus méfiante pour un sous.

    Je marchais donc tranquillement aux côtés d'Alaric, les pensées des quelques habitants de Birdsall pour m'accompagner, me réconforter. Il m'avait encore remercié de l'avoir aidé. Encore. Et disait ne jamais pouvoir le faire assez. Bon sang, mais qu'il arrête ! Je ne savais plus quoi en faire, moi, de tout ça. Et réagir face à quelqu'un qui semble vous être aussi reconnaissant, c'est délicat ! Surtout pour moi, impulsive comme je suis. Du coup, je m'étais contenté de sourire, gênée. Je n'avais rien fait de spécial, après tout.

    J'avais remarqué que le pas d'Alaric s'était ralenti quelque peu. Mais autant dire que jamais je n'aurais pu m'attendre à ce qui avait suivi.

    - Suis moi vite, pas le temps de tout t'expliquer !


    Une expression de totale incompréhension sur le visage, je n'avais pas pu faire autre chose que de le suivre aveuglément. Et de toutes les façons, même si je n'avais pas voulu, je l'aurais fait. Oui, car ce bien battit d'Alaric m'avait presque broyé le bras en me tirant derrière lui. M'enfin, je me souviendrais de cette journée.

    Au fur et à mesure que l'on s'avançait, des sentiments plutôt glauques s'imposaient à mon esprit, pour finalement s'éteindre alors qu'Alaric défonçait la porte d'un logement. Dans un appartement tout ce qu'il y avait de plus banal, un tableau morbide se dessinait. Mais moi, je n'avais rien pu faire, scotchée par la vue de ce corps inerte lévitant sur une masse d'ombre presque opaque et d'un noir d'encre. Là, c'était carrément du délire. Et ça me plaisait. J'en aurais presque ri tellement c'était surprenant. Mais la gravité de la situation m'avait fait ravaler ce sourire joyeux.

    Alors que le "super sauveur" s'asseyait lourdement sur une chaise, je m'approchais de la femme pour la détailler. Pas la peine de poser la main sur son coup pour vérifier si oui ou non elle était en vie, je ressentais ses sentiments et entendais ses pensées distinctement.
    Elle avait un visage plutôt fin et me faisait croire qu'elle était plutôt sur la trentaine. Sa rousseur contrastait avec ses vêtements noirs. Vêtements reflétant la tristesse de la personne. C'était plutôt accablant comme scène.

    Accroupie auprès du lit, je tournais la tête vers Alaric, une lueur curieuse dans les yeux.

    - Tu m'impressionne ! Il faudra que tu m'explique comment tu as fait. Enfin pour le moment... Tu crois qu'on la laisse ici ? A moins qu'on ne la mette à l'hôpital, elle recommencera. D'après toi, on fait quoi ?

    On ne pouvait pas la laisser comme ça, sans rien faire. La logique voulait qu'elle soit triste, pour avoir fait ça. Et les gens tristes le restent longtemps. Alors c'était certain, si on ne faisait rien, elle retenterait de se pendre.
    Et nous, dans tout ça, s'il lui arrivait quoi que ce soit, on se sentirait coupable de n'avoir rien fait. Alors au moins par égoïsme, on devait faire quelque chose. La question restait encore : Quoi ?



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