❝ Eleonore Lloyd ❞ ✉ Messages : 21 ✉ Fiche : ~ HERE ~ ✉ Ft : Elle Fanning ✉ Classe et/ou emploi : Quatrième ✉ RP(s) en cours : 0 / 0 ✉ Âge : ~ 13 ans ✉ Pouvoir(s) : ~ Lecture des âmes
~ Qui es-tu ? Relations :: | Sujet: Eleonore Lloyd Dim 1 Juil - 17:32 | |
| Eleonore Lloyd feat. Elle FanningWho am I ?❝ I know who you are. Do you ?❞ ✉ Prénom(s) : Eleonore Judith ✉ Nom : Lloyd ✉ Âge : 13 ans ✉ Signe astrologique : Capricorne ✉ Groupe désiré : Pensionnat ✉ Emploi/Classe : Quatrième
✉ Pouvoir : Lecture des âmes ✉ Caractéristiques : « Un regard, c'est tout ce qu'il faut. Un seul regard pour que je sache qui vous êtes, vraiment. Votre coeur, votre esprit, votre âme. Qui vous êtes, et qui vous serez. Tout m'apparaît clair. Je le sais. Comme si c'était écrit sur votre visage, inscrit dans vos yeux. Tout est là, à moi de le lire. Vous ne pouvez pas me tromper. Je sais qui vous êtes. Cela peut être des mots, ou des images, souvent des impressions. Ces dernières sont les plus dures à interpréter. Mais ne vous inquiétez pas, je finis toujours par connaître vos plus noirs secrets et les tréfonds de votre âme. J'essaie de ne pas trop regarder. Vos âmes me rendent malade. Vos fautes me font vomir. Vos mensonges me dégoûtent. Mais si je m'attarde sur vous, si j'essaie vraiment de lire en vous, alors vous êtes perdus. N'essayez même pas de vous cacher. » ✉ Faiblesse : C'est un pouvoir absolument détestable, qui lui rend la vie impossible. Ainsi, la plus grande faiblesse de ce pouvoir est sans aucun doute le fait qu'Eleonore ne peut pas le contrôler. Il est là, toujours, tout le temps. Elle ne peut pas choisir sur qui elle l'utilise, ni la quantité d'information qu'elle veut sur la personne – dans la plupart des cas, cela signifie aucune ! – et cela lui gache complètement la vie. ✉ Force : De même. Il marche tout le temps, sur tout le monde – sauf si le pouvoir de la personne en question est de supprimer les pouvoirs... Un coup d'oeil suffit déjà pour apprendre pas mal de choses, mais plus Eleonore se concentre, plus elle peut lire d'informations sur la personne, allant jusqu'à lire l'âme de la personne. C'est-à-dire percer son essence et découvrir ce que sa victime ne sait pas sur elle-meme.
A dark mind hidden by a pretty face.✉ Description physique : ‣ Une peau très blanche ‣ Les membres fins et délicats, des allures de danseuses ‣ Des cheveux longs et blonds ‣ Des vêtements classiques de petite fille modèle ‣ De trop grands yeux bleus, magnifiques et angoissants.
- Spoiler:
Un fantôme pale et tremblant. Des membres trop graciles pour pouvoir me soutenir décemment. Est-ce que tu as peur de mes grands yeux bleus ? De mon regard perçant, loin d'être innocent ? Et ces cheveux blonds, si fins, si doux...Trop parfaits pour être vraiment vrais, n'est-ce pas ? Tout en moi te rend mal à l'aise. Comme si je n'étais pas censé être là. Je suis une erreur de la nature, déguisée dans de jolis atours mais néanmoins ignoble.
Tout est trop fin, trop irréel. Suis-je vraiment ? Fantomatique, au pas léger. Une ombre parmi les vivants. N'est-ce pas que le souvenir de mon corps qui erre ces lieux ? On me croirait transparente, un esprit de l'au-delà revenue de l'enfer pour tourmenter ceux qui m'ont blessée. C'est-à-dire, le monde entier. Et mon arme, pour me venger, serait alors ces grands yeux bleus, omniscients, effrayants. J'ai l'air d'un fantôme. Pourtant je suis bien là, et je te vois.
Silencieuse, une statue. Immobile jusqu'à en devenir dérangeante. Tes yeux ne s'attardent pas longtemps sur moi. Car tu ne te rends pas compte de ma présence ? Ou car justement, ma simple vue soulève en toi des ondes de déplaisir, de malaise ? Tu veux fuir quand tu me vois, pourtant, tu sais que tu veux connaître mon jugement. Je te vois et je sais qui tu es. Tu me vois et tu sais que je sais. Oseras-tu me demander ?
✉ Description mentale : ‣ Mature, lucide et intelligente ‣ Hautaine et lointaine, voire dédaigneuse si ce qu'elle voit en vous ne lui plaît pas. ‣ Dépressive ‣ Insensible aux autres ‣ Solitaire
- Spoiler:
Il n'y a rien dans mon reflet. Rien sinon une enveloppe de chair et d'os, obscurcissant ce qui se cache à l'intérieur. Qui suis-je ? Pourquoi ne puis-je pas voir ? Voir en moi. Je suis vide, c'est peut-être pour cela. Il n'y a rien en moi, rien qu'une âme grise. Je peux voir leurs qualités et leurs défauts, leurs espoirs, leurs rêves, jusqu'à leur peine de cœur. Leurs cicatrices et les pansements qu'ils tentent en vain de s'appliquer. Ils sont vivants ! Ils sont quelque chose. Et moi ? ET MOI ? Rien. Il n'y a jamais eu que du néant en moi. Un visage vide de toute expression, reflétant bien ce qu'il y a à l'intérieur.
Je suis ce que ce monde atroce a fait de moi. Je n'ai jamais connu l'amour, que le dégoût. Je n'ai jamais connu la complicité ou l'amitié, que la répugnance. Les gens véritablement bons sont trop rares. Et les enfoirés se trouvent à tout les coins de rues. Si vous saviez, ne seriez-vous pas devenu fou, vous aussi ? Totalement désespérée, car j'ai perdu ma foi en l'humanité dès le jour où je suis née. Je passe mon temps à soupirer, à lever les yeux au ciel. Non pas dans l'espoir que quelqu'un, là-haut, me vienne en aide. Juste par agacement. Je ne dirais pas que je haie le monde entier. Plutôt que je ne supporte pas la vue d'autres personnes. J'en ai marre d'être constamment déçue. On dit que personne n'est parfait, mais en réalité personne n'est même près d'être endurable. J'ai longtemps souhaité la mort, sans jamais oser me la donner. Et maintenant ? Maintenant je m'en fous. Royalement.
Voilà, ça c'est moi. Pas la peine de me parler de vous, je sais déjà qui vous êtes.
✉ Signe particulier : Aucun
No use in trying to deny it : They don't deserve to live.✉ Histoire : Maman est méchante. Méchante, méchante, méchante ! Elle s'ennuie alors elle fait souffrir. Elle trouve ça drôle. Papa est égoïste. Il aime l'argent et c'est tout. Tante Lydia aime Papa. Elle déteste Maman et rêve qu'elle meure. Sophia veut être la reine du monde. Elle veut qu'on l'aime, qu'on lui voue un culte et que plus personne ne l'oublie jamais. Sebastian sera un pervers. Pas encore, mais très bientôt. Grand-Papi n'a que des regrets. Il regrette sa jeunesse et la beauté de Mamie. Il voudrait courir et mourir. Il ne sait pas. Mamie est stupide. Elle ne pense qu'au tricot, au diner. Elle s'en fiche du sens qu'ont les choses, tant que tout est comme ça a toujours été. Le facteur est gentil. Il est seul et triste, mais rêve de pouvoir aimer et aider. La femme de ménage est folle. Elle a tué sa sœur il y a des années, personne ne sait. Elle en est fière.
Moi je ne suis rien.
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Il m'a fallu des années pour comprendre que les autres ne voyaient pas le monde comme moi. Qu'ils ne pouvaient pas lire dans les âmes comme je le faisais depuis toujours. Qu'autrui restaient pour eux, à jamais, des inconnus, des murs de bétons impénétrables. Mais je vois qui ils sont, tous. Je le vois et ils ne font que me décevoir. Parfois, très rarement, quelque chose en eux change. Ce n'est pas souvent, et le reste du temps, je suis obligée de les regarder se débattre dans leurs problèmes et leurs déficiences. C'est une torture. Ils sont tous, TOUS !, tellement pathétique. Et horrible. Pourquoi faut-il que je soit obligée de voir ça ? Il y a bien des fois où j'essaie de ne pas voir, et avec le temps, j'ai réussi à réduire la quantité d'information que me fourni un regard, mais il y a toujours des choses, des mots, des impressions. Toutes les personnes que je croise sont imprégnées de mensonges, de peurs, de rêves, de défauts. Elles sont beau sourire, cela ne m'empêche pas de voir le monstre au fond d'eux. Parfois...Non, qu'est-ce que je raconte ?! Chaque minute, chaque seconde de ma vie, j'espère ne plus voir toutes ces choses, ces horreurs ! Je prie pour être normale et pouvoir me laisse abuser par les masques que chacun porte. Mon vœu n'a jamais été exaucé.
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Ils ont un point en commun, un seul, que partage toute ma famille. Tous uni sous la même bannière : la condescendance. Comme si c'était dans leurs ADN. Ils pensent tous être meilleurs que les autres. Parce qu'ils ont de l'argent, de beaux enfants. Une voiture. Parce qu'ils sont des Lloyd. Et même dans la déprime, dans les rares moments de lucidité où ils se rendent compte que leur vie ne pourrait pas être plus ennuyante, ils sont toujours fiers. Je suppose que je suis comme eux, dans un certain sens. Je passe mon temps à les juger. Mais je n'ai pas l'orgueil de penser que je vaux mieux qu'eux. Je suis aussi noire que tous. La seule différence c'est que personne, même pas moi, ne peux le voir.
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Si j'avais voulu un poney, voire deux ou trois, j'aurai pu les avoir. Si j'avais voulu une limousine avec chauffeur, j'aurai pu l'avoir. Si j'avais voulu des robes roses et des chaussures assorties, je n'aurais eu qu'à claquer des doigts. Si j'avais voulu aller dans la meilleure école du monde, il n'y aurait pas eu de problème. Génial, non ? Non. Tout ce que j'ai toujours voulu, c'était la paix. Pouvoir rester seule sans avoir à supporter la vue des autres. Leur simple présence me rendait malade. Me rend malade. Mais cela n'arrivait jamais. J'étais toujours obligée d'être entourée. D'une nourrice, de ma sœur, de mon cousin, voire des deux en même temps. De mes camarades de classes. D'innombrables personne à l'âme toute aussi noire les unes que les autres lorsqu'on me forçait à prendre part aux réceptions et autres bals qu'organisait ma famille. Jamais seule. C'était l'enfer.
..*..*..*.. Les gens sont horribles. Le monde est pourri. L'enfer, je vous dis ! Et les personnes de bonne volonté sont condamnées à souffrir. Comme le facteur qu'on avait avant. Il est mort. Mauvais endroit au mauvais moment. Je l'avais pas vu venir.
..*..*..*.. Je n'ai parlé qu'une seule fois de ce que je voyais à quelqu'un d'autre. A ma grand-mère. Et la réponse qu'elle m'a fourni était si stupide que cela m'a dissuadé de jamais en reparler. Selon elle, c'était à cause de la justice divine que j'étais comme cela. A cause de ce que certains appellent le karma. Dieu sait tout. Lui a vu en moi. La personne que j'étais dans ma vie antérieure devait être tellement horrible, un monstre ! Et maintenant il me punie ! Oui, il me condamne à une vie de souffrance. A voir le monde tel qu'il est et à être la seule à savoir que tout n'est qu'un mensonge, une façade. Ce n'était pas ma faute évidemment. Je devais juste embrasser mon don et vivre avec la foi, me servir de mon pouvoir divin pour faire le bien autour de moi. Ainsi je pourrai évoluer, et ma prochaine vie serait bien meilleure. Voilà la théorie de ma folle de grand-mère. Mais si elle voyait comme moi ce qu'il se passe, elle ne croirait même plus en Dieu. Quel Dieu aurait crée quelque chose d'aussi abominable que l'être humain ?
Même sachant cela, ma grand-mère n'a pas eu peur de moi. Les autres auraient été effrayé. Que je puisse voir leurs secrets, leur véritable personnalité ? Un cauchemar pour cette bande d'hypocrite. Ma grand-mère n'a rien a cacher et est trop stupide pour se dire qu'elle devrait craindre mon étrange pouvoir. Trop stupide pour se demander pourquoi je haie cette chose en moi qui me montre l'effroyable vérité sur ceux qui m'entoure, et pourquoi je ne veux pas qu'ils sachent que je les vois sous leur plus mauvais jour. Je crois qu'au final, c'est elle la pire de tous. Enfermé dans son monde trop simple, dans une autre réalité. Elle ne voit rien, ne comprend rien, vis à contre-sens. Certains l'envieraient. Ce sont des crétins.
..*..*..*.. Ils ne supportaient plus mon regard inquisiteur. Je ne supportais plus de voir, jour après jour, leurs fautes, leurs regrets, leurs peurs, leur noirceur. Cette lettre de Rédemption, c'était un cadeau du ciel. Pour nous tous. Mes parents, ma sœur. Ils n'ont jamais vraiment réussi à vivre avec moi. Et je n'ai jamais réussi à les aimer. J'en savais trop sur eux. Comme sur tout le monde. Je me disais qu'à Rédemption, ce serait mieux. Les gens là-bas ne pouvait pas être pire que ma famille. Puis j'ai rencontré le Directeur.
..*..*..*.. C'était dur, mais j'ai tenu le coup. J'ai tenu le coup, j'ai réussi à les supporter. Tous leurs problèmes d'adolescents, tous leur remords, la culpabilité et la peur. Parfois, c'était vraiment trop. Trop. Mais je n'ai pas craqué ! Je suis restée. Un exploit, vraiment. Et tout commençait à aller mieux. J'ai cru voir une lumière dans mon calvaire, pendant quelques semaines. J'ai cru que j'allai pouvoir supporter mon étrange habilité et toutes les choses horribles qu'elle m'obligeait à voir... Pourquoi est-ce que je ne suis pas partie ? Pourquoi est-ce que je ne me suis pas rendu compte que tant de douleur concentrée au même endroit, ça aller forcément exploser. J'aurais dû...J'aurais dû savoir, j'aurais dû le voir. J'aurais dû prévoir. Et m'enfuir le plus vite possible.
..*..*..*.. Je savais que l'horreur existait. L'enfer, mon enfer, je le vivais chaque jour. Chaque jour ! Mais j'étais conne en fait. Tellement stupide. Parce que tous ces gens, ils avaient beau avoir des horreurs dans la tête, ce n'était que des pensées. De simples pensées, des rêves et des cauchemars. Inoffensif. Ils étaient détestable, je ne pouvais pas les supporter. Mais au moins, ils avaient la décence de garder tout cela dans leur tête. Le massacre, c'était quelque chose de différent. J'étais parmi ces gens, ceux qui sont rentrés les premiers dans la réfectoire. J'ai vu le sang, les tripes et les boyaux, les membres tordus dans des positions inimaginable. Ce jour-là, pour la première fois depuis des années, j'ai pleuré. Pas pour moi, pas parce que ces visions de cauchemars me donnait envie de vomir, de crier. De partir le plus loin possible, de tout oublier. J'ai pleurer pour tous les morts que j'avais vu. Pour les vies qu'ils n'auront jamais. Comme si c'était quelque chose de regrettable, de ne pas pouvoir continuer à vivre...Comme si, tout à coup, je m'était mise à penser que la vie valait la peine d'être vécue. Peut-être que je le pensais vraiment, au fond...
..*..*..*.. Ce n'est pas lui qui à fait ça. Je le savais. Le directeur n'avait pas fait ces horreurs, n'avait pas tuer ces gens-là. L'étendu de ses crimes était telle qu'il me suffisait d'un simple regard pour tous les voir. C'est comme s'il n'était que ça. Les meurtres. Et ce besoin de pouvoir. Ça me brûlait la tête, rien qu'à l'apercevoir du coin de l’œil. Comme s'il essayait de me frapper avec les noirceurs de son âme. Mais ce n'est pas lui qui a fait ça. Il n'a pas tué tous ces gens. Il n'a allumé ce feu. Ce n'était pas lui. Je le savais. Mais je n'ai rien fait. Rien dit. J'ai observé la mort s'échapper de son corps, j'ai vu ses yeux s'éteindre. Je n'ai rien dit. Parce qu'il le méritait. Je me suis senti libre à ce moment-là.
..*..*..*.. Je dois être une des seule à savoir ce qu'il s'est passé, vraiment. Où que j'aille, je ne vois que des âmes choquées, des âmes surprises, des âmes horrifiées par ce printemps. Mais personne qui connaît la vérité. Sauf moi.
Je sais que quelque chose, quelqu'un rôde dans les parages. Je sais que la folie l'habite, et que le danger n'est pas loin. Qui mieux que moi peut reconnaître la folie ? Moi qui en voie toute les facettes, plus ou moins cachée, chez chaque personne que je croise. Et puis un jour, j'ai enfin trouvé Sélène. Je l'ai cherchée, je l'ai trouvée. Je savais qu'elle pourrait faire quelque chose, pour empêcher que cela n'arrive à nouveau, que la folie ne se propage. Je savais qu'elle voulait le faire. Dès la première fois que je l'ai vu, j'ai su qu'elle était différente. Elle seule pouvait m'apaiser. Il y a tant de gentillesse, d’innocence, en elle. Je crois que son frère à raison quand il pense à elle en l'appelant « son ange »... Elle n'a pas eu besoin de m'expliquer. Pas besoin de parler. Un regard m'a suffit à savoir. J'ai vu ce qu'elle a enduré, j'ai vu qui elle est. J'ai juste dit « oui ». Parce que je crois que, grâce à elle, les choses peuvent s'arranger. Je n'ai pas d'espoir non, je n'ai pas changé d'avis. Je sais juste, à présent, qu'il y a pire que ce que je peux voir au fond de leurs âmes.
..*..*..*.. Peut-être qu'il y a du bon, quelque part. Pas en chacun, j'en ai trop vu pour avoir cette espoir purement éphémère. Pas d'espoir, mais parfois, caché, une lueur. Derrière la souffrance, si on cherche bien, derrière les vides d'une âme perdue. Il y a une petite lumière.
IRL✉ Pseudonyme : Violette ✉ Âge : 18 ans ✉ Où avez vous connu le forum ? : Top-sites ✉ Code : [Code Validé ^_^]
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