Rachel s'était levée tôt, ce jour là.

Elle aimait profiter du petit matin pour marcher seule, et visiter le pensionnat. En fait, elle ne savait pas vraiment où elle allait, et se promenait dans les couloirs au gré de ses envies. La jeune fille avait besoin de se changer les idées, et lançait des petits regards à droite à gauche, ne sachant vraiment que faire.

Ses pas la menèrent au fond du couloir, vers une grande porte, qui semblait renfermer une grande salle. Rachel haussa les épaules en effleurant la poignée du bout des doigts. Pourquoi pas ? Elle n'avait rien à faire, de toute façon. La jeune fille poussa la grande porte, et découvrit... La bibliothèque. Elle écarquilla les yeux en observant les milliers d'ouvrages qui constituaient les longs rayonnages, déambulant parmi ce labyrinthe de livres. Certains étaient assez anciens, Rachel le voyait par leur ancienne reliure de cuir. Le regard brillant de fascination, la jeune fille s'empara d'un livre, qui lui paraissait être de la catégorie "Histoire".

Elle s'installa en tailleurs dans l'un des fauteuils, et commença sa lecture. Aussitôt, elle en oublia le monde extérieur, s’imprégnant des mots et des phrases du vieil ouvrage. Rachel avait toujours adoré la lecture. Depuis toute petite, c'était son moyen de s'évader de la vie dure qu'elle vivait. C'était son seul moment de répit, et elle en profitait à chaque fois.

Rachel tourna une nouvelle fois la page jaunie par le temps du livre, le sourire aux lèvres. Elle semblait dans un autre univers...

J’étais arrivé dans ce pensionnat il y très peu de temps. Je n’avais encore rencontré personne et n’étais presque pas sortit de l’immense manoir. Je venais de prendre possession de ma chambre, la numéro 5, et donc de m’installer. Ma valise était enfin défaite et mon armoire rempli. J’avais vite fait rencontré mes camarades de chambre mais c’était à peine si j’avais retenu leurs prénoms…

Ce matin-là, je me levai tôt. *Oh extraordinaire !*. Je ne suis pas trop le genre de filles à ce lever avant 10 heures et pourtant, j’étais sur qu’il n’était même pas encore 8-9 heures. C’était donc une surprise pour moi. Essayant de me redormir dans ce petit lit, je m’enroulai dans la chose qui me servait de couette. Et oui, je n’avais pas eu la chance d’avoir un excellent lit avec une grosse couette comme j’y étais habitué depuis mon enfance. Étant une fille des quartiers New Yorkais les plus riches je n’avais pas l’habitude d’avoir des objets médiocres. Bien évidemment, c’était un lit modeste donc je pouvais quand même m’endormir facilement. Le problème ce jour-ci, c’est que je ne me rendormis pas. Ayant une étincelle d’énergie en moi je me levai et alla vers la salle de bains. Ma cheveux étaient toujours aussi beaux malgré les quelques nœuds. Je les coiffai rapidement, me maquillai légèrement et pris les premiers vêtements que je trouvais dans mon armoire. Un jean noir slim, un pull gris que j’avais trouvé chez un grand couturier au rayon homme. J’adorais tous les pulls des hommes, ils étaient doux, beaux et grand. Je pris des chaussures fermées et sortit doucement de la chambre.

À cette heure-ci il n’y avait presque personne dans les grands couloirs du pensionnat. J’étais seule. Et j’étais bien contente…Ayant une curiosité sans égale, je me mis à visiter le château. Au premier étage il y avait toutes les chambres des filles ainsi qu’une salle informatique et une salle de repos. Je ne m’attardai pas dans les deux dernières qui n’avaient que très peu d’importance à mes yeux. Je continua donc ma visite. Le couloir m’emmena alors vers l’escalier et descendit donc au rez-de-chaussée. La première porte que je vis était immense, au fond d’un des couloirs sombres. Elle devait être fait en bois et peser des kilos et des kilos. Je poussai cette dernière et m’introduit dans ce qui semblât être la bibliothèque. Des centaines de livres étaient entassés dans de grandes étagères en bois. Des vieux, des neufs, d’occasions…Je ne savais plus où regarder.

Je n’avais jamais était très lecture dans mon enfance, je préférais sortir avec mes amis. Mais la nature ma faite curieuse et donc je m’aventura dans l’immense salle. Le premier livre que je trouva intéressant fut un livre d’histoire. Et oui, j’aime bien l’histoire, étrange ? Non. Je me retourna pour trouver une place sur un des fauteuils et me retrouva face a face avecune jeune fille, assise en train de lire.

- Aaaah !!!

Cette dernière sursauta légèrement et me regarda étrangement. Elle venait de me coller une de ces peur, moi qui avait cru que j’étais seule ici.

Rachel était profondément plongée dans sa lecture. Elle était rentrée dans l'histoire dès les premières phrases, et on aurait dit que rien ne pourrait la faire sortir de sa lecture. La jeune fille était dans son monde... et elle aurait aimé y rester pour toujours.

Mais soudain, un cri aigu retentit dans la grande pièce. Ne s'y attendant pas, elle sursauta et hurla à son tour et sous la surprise, fit tomber son livre par terre. Une jeune fille venait d'apparaître au coin d'un des longs rayonnages, et visiblement, Rachel lui avait fait peur. Mais elle n'avait pourtant rien fait d'exceptionnel pour l'effrayer ou la surprendre... Elle était restée calme et silencieuse, comme elle l'était d'ordinaire.

Posant une main sur son cœur qui tambourinait dans sa poitrine, Rachel ferma les yeux pour tenter de calmer son rythme cardiaque, et les rouvrit après quelques secondes, observant la jeune fille qui avait hurlé. Elle était visiblement très belle, beaucoup plus qu'elle. Rachel remarqua particulièrement ses longs cheveux blonds qui descendaient en petites vaguelettes, le long de son dos. *c'est le genre de fille qui s'intéresse plus aux garçons qu'aux livres*, ne put-elle s'empêcher de penser. Elle en avait tellement vu, que Rachel avait tendance à trop juger les gens par leur apparence. Dans les quartiers riches où elle avait vécut, il n'était pas rare de rencontrer ce genre de personnes. On y voyait que ça, même.

Elle lui offrit néanmoins un sourire désolé, et tenta de se rattraper.

"Oh... Excusez-moi de vous avoir fait peur, ce n'était pas mon intention. A cette heure-ci, je pensais que j'étais la seule folle debout."

Elle espérait que son ton doux et poli l'excuserait de l'avoir surprise.

Je sursauta de peur et fit un pas en arrière. Le temps de reprendre mes esprits, je ne vit qu'une simple personne en face de moi. Puis petit à petit je découvrit une jeune fille qui ne devait pas être plus âgé que moi. Elle aussi avait crié et sursauté. Sans doute à cause de moi...Cette dernière laissa tomber son livre par terre. Quelle idiote j'avais été. On ne crie pas dans un bibliothèque même si les premiers rayons du soleil sont apparus. La fille qui se tenait en face de moi était une jolie rouquine, aux yeux verts magnifiques. Elle était assez ordinaire, comme moi, et pourtant elle possédait un certain charme que beaucoup de filles n'ont pas. Elle avait une certaine classe que les jeunes filles de bonnes familles ont. Elle devait probablement venir des quartiers riches d'un pays. Je le savais moi-même étant donné que j'y avais vécu toute mon enfance.

Elle ferma ses yeux quelques secondes et posa sa main sur son cœur, sans doute pour se calmer. Le temps qu'elle reprenne ses esprits je m'avança et récupéra son livre à terre. Elle n'avait pas l'air méchante bien que la jeune rouquine me regardait d'un air de dire «pourquoi te trouves-tu dans une bibliothèque?». Elle devait déjà être en train de me cataloguer, à cause de mon physique ou autre, dans la partie «fille dont les parents sont riches et qui ne s'intéresse qu'à elle-même et aux garçons». Bien évidemment, je m'intéressais aux garçons mais non ce n'était pas mon seule objectif dans la vie. Et peut être bien que mes parents étaient riches et que moi je l'étais à présent mais sa ne faisait pas de moi une de ces pimbêches. Depuis leurs morts j'avais changé...Mon visage s'assombrit et je sentis les larmes venir. Mais ce n'étais absolument pas le moment de fondre en larme. Non, je ne devais pas lui dévoiler mes sentiments.

A ce moment là, la jeune fille me sourit et me dit:

«Oh...excusez-moi de vous avoir fait peur, ce n'était pas mon intention. A cette heure-ci, je pensais que j'étais la seule folle debout»

Et bien, elle avait l'air plutôt sympa...et non elle n'étais pas la seule folle réveillé à cette heure très matinale. Je lui tendis le livre et lui répondit:

- Désolé, ce n'est pas de ta faute...je n'aurai pas du crier. Et bien non, comme tu peux le remarquer, nous sommes deux folles!

Je lui sourit à mon tour juste au moment où je venais de constater qu'elle m'avait vouvoyé et moi non...Quelle imbécile j'étais! C'était une des premières règles de politesse que ma gouvernante, Marie, m'avait apprise. Malgré ce détail, je poursuivis en me présentant:

- Eleanore Leight, je suis en seconde. Et to..vous?

Rachel adressa un large sourire de remerciement quand la jeune fille lui tendit son livre, qu'elle avait maladroitement laissé tomber sous l'effet de la surprise. Et comme à son habitude, la rouquine ne put s'empêcher de la sonder. Depuis qu'elle avait reçu son don d'empathie, sonder les personnes qu'elle croisait ou avec qui elle échangeait quelques mots était un réflexe, comme cligner des yeux ou encore respirer. Elle ne pouvait s'en empêcher, et cela ne durait que quelques secondes. Elle devait juste se concentrer suffisamment, et les émotions des autres venaient à elle, comme le vent qui emportait le sable fin d'une plage.

"Désolé, ce n'est pas de ta faute...je n'aurai pas du crier. Et bien non, comme tu peux le remarquer, nous sommes deux folles!"

Tandis que la jeune blonde parlait, Rachel détecta de la tristesse, au fond d'elle même. La jeune fille se doutait que son interlocutrice la refoulait, ou tentait de l'ignorer. Mais elle ne chercha pas à savoir plus loin, sachant très bien que ce n'était pas permis de lire dans le cœur des gens, mais son insatiable curiosité prenait toujours le dessus. Elle se souvenait très bien des gifles qu'elle avait reçues de son père, quand Rachel été entrée par effraction dans son bureau. La jeune fille avait seulement voulu y lire les livres, que la grande bibliothèque que le bureau immense contenait. Mon visiblement, son père n'avait pas été de cet avis, et avait plutôt été...violent, quand il avait tenté de lui faire comprendre son point de vue.

"Eleanore Leight, je suis en seconde. Et to..vous?"

Les mots d'Eleanore la sortit de ses pensées. La jeune fille frissonna légèrement quand elle se remémora ces souvenirs, et décida de se lever de son fauteuil, pour demeurer à la hauteur de son interlocutrice.

"Rachel Evans Clarks, seconde également"

Elle lui sourit une nouvelle fois, et lui tendit la main.

J’aurais très bien pu utiliser mon pouvoir pour ramasser son livre mais il n’était jamais bon de dévoiler son pouvoir à une inconnue. Et même si elle semblait gentille et bien sous toutes les formes ce n’était pas pour autant que mon secret devait être dévoilé. La jeune fille répondit alors à ma question :

"-Rachel Evans Clarks, seconde également."

En lui souriant à mon tour je lui serra la main, elle venait de se lever. Avec elle, j’avais une impression de déjà-vu. Sans doute parce qu’elle venait des même quartiers que moi et que certaines de mes anciennes amies étaient comme elle. Enfin, à peu près, personne n’était pareil. On avait tous quelques choses qui nous différencier. Pendant longtemps je pensais être exactement que mes anciens potes, une belle blonde, grande et riche fille et à ce moment-là je me rendis compte qu’il y avait toujours quelque chose de différents en chacun de nous. Il faut dire qu’à l’époque je n’étais encore qu’une enfant et la vie, je n’y connaissais pas grand-chose. Maintenant, je pouvais vraiment dire qu’il y avait une petite chose que personne d’autre n’aura, une chose qui n’appartient qu’à moi. C’est le don que j’ai eu : pouvoir contrôler les objets. Et je dois dire que ça m’était bien utile. Je repris très vite mes esprit et lui dit :

- Enchantée !

Je lui fis un grand sourire en signe d’amitié même si on ne connaissait pas et que peut être elle allait me détester. Ne pouvant pas rester là, sans rien dire, je cherchais une phrase à sortir. J’étais pourtant naturellement bavarde mais là peu d’idées s’assemblaient dans ma tête. Était-ce à cause de l’heure matinale ou du fait que c’était ma première rencontre à Rédemption ? Je ne savais absolument pas.

- Tu viens souvent à cette heure-ci lire des livres d’histoire ?

Ce n’était absolument pas une question piège ou méchante, j’étais juste curieuse. Et ma curiosité m’emportait parfois bien plus loin que je n’aurai voulu. Parfois je m’incrustais même dans la vie des autres…mais ça ne mettais pas arrivé depuis longtemps. Heureusement d’ailleurs.

Tandis qu'Eléanore lui adressa un sourire en lui annonçant qu'elle était enchantée, Rachel réfléchit quelques secondes. De part son allure et sa prestance, elle devina que la jeune fille possédait certaines manières, que d'autres personnes n'avaient pas, et cela jouait en sa faveur. Peut-être était-elle une enfant de riches elle aussi, après tout ? Connaître une fille qui venait du même milieu qu'elle la rassurerait un peu, car affronter le regard des autres à ce sujet n'était pas vraiment le fort de la rouquine. Elle se souvenait d'avoir menti tant de fois à ce propos aux rares camarades de qu'elle avait eu en dehors des cours, pour éviter qu'on la juge comme "riche bête et méchante". Bien qu'elle avait tendance à le faire aussi, elle souffrait que les gens la cataloguent comme telle.

"- Tu viens souvent à cette heure-ci lire des livres d’histoire ? "

La question que lui posa la jeune fille fit naître un sourire amusé sur ses lèvres. En toute franchise, elle lui aurait répondu "Exactement. Rien de tel pour commencer la journée que se plonger dans un livre, peu importe le style de celui-si". Mais c'était le meilleur moyen de la faire fuir, en lui disant que c'était une lectrice acharnée, et qu'elle avalait des livres a longueur de journée. Elle se contenta donc d'hausser les épaules, et répondit d'une voix timide :

- Oh.. J'étais juste un peu curieuse, c'est tout. On s'occupe comme on peut, quand on est seul.

Elle eut un petit sourire triste. Oui.. elle avait tellement l'habitude d'être seule.

J'attendais avec impatience que la jeune fille me réponde. Oui, cela déterminerait tout son caractère et au moins je serais à qui j'avais à faire. Des filles bizarre j'en avais connu pas mal bien que généralement elle soit plutôt saines d'esprits. Mais quand même, trouver quelqu'un dans la bibliothèque à cette heure-ci prêtait à confusions. Bien qu'elle avait eu l'air absorbé par son livre, j'aurai très bien pu tomber sur une détraqué ou une fille dangereuse. De plus, le manoir était tellement lugubre à certains moments que j'en avais des frissons. On pouvait donc rencontrer toutes sortes de gens ici.

Rachel n'avait pas l'air bien méchante au contraire. Je pouvais alors souffler et souris. De toute façon j'aurai pu me défendre si j'en avais eu besoin. Mon pouvoir était autant défensive que attaquant. Pratique...non? Elle répondit alors à ma question:

- Oh...j'étais un peu curieuse c'est tout. On s'occupe comme on peut, quand on est seul.

Je la regarda attentivement. Oui je connaissais bien le «quand on est seul». Après la mort de mes parents je m'étais retrouvé seule et je savais ce que ça faisait. Elle était soi-disant curieuse...à 7 heures du matin? Bon, je n'avais rien à dire sur ce point là puisque j'étais moi-même dans la bibliothèque. Je lui souris gentiment et reprit la parole:

-Oui, je comprend tout à fait ce que tu veux dire... Alors, ce bouquin, il est intéressant?

Je lui désigna le livre qu'elle avait dans la main avec un hochement de la tête. Voyons voir si elle était simplement curieuse ou une dévoreuse de livre.

Effleurant inconsciemment du bout des doigts la couverture de cuir de son livre, Rachel sonda une nouvelle fois le cœur d’Éléanore, constatant que le doute subsistait en elle, ce qui en soi, était compréhensible. Trouver une élève en train de lire, seule à la bibliothèque à cette heure de la matinée, était tout ce qu'il y avait de plus suspect, dans ce genre de manoir. La rouquine ne fut pas étonnée que la jeune fille pense cela d'elle, car ça n'avait pas été la dernière à le faire. Rachel était une fille enfermée dans son propre univers, peuplé de musique, de livres et de rêves. Une élève solitaire et renfermée. Elle savait que vivre dans son monde et ne pas s'extérioriser aux autres lui coûterait cher à l'avenir, mais elle évitait d'y penser. Le monde réel était si dur... Oui, elle affronterait ça plus tard. Toujours plus tard. La jeune blonde, elle, semblait être une fille populaire, ouverte aux autres, dont les amis se comptaient en dizaines, et sa beauté devait faire pâlir un bon nombre de garçons. Rachel se posa sérieusement la question : franchement, en quoi une fille comme elle pouvait la trouver intéressante ?

Quoi qu'il en soit, elle n'avait plus envie qu'Eléanore doute d'elle. Alors, elle plissa imperceptiblement les sourcils sous la concentration, et fit disparaître du cœur et de l'esprit de la jeune fille blonde une partie de ses craintes et de ses doutes. Habituée à ce genre de manipulation psychique, le tout ne dura que quelques secondes, et le résultat se manifesta tout de suite : Elle paraissait plus sereine, comme soulagée. Rachel sourit.

-Oui, je comprend tout à fait ce que tu veux dire... Alors, ce bouquin, il est intéressant?

La rouquine ne remarqua pas le piège que lui tendit la jeune fille, et atterrit plutôt les deux pieds dedans. Quelle erreur !

"Oh oui, sourit-elle. Son auteur y parle de la période médiévale, celle que je préfère, en Histoire. Je pourrais y passer des heures.

"Oh oui. Son auteur y parle de la période médiévale, celle que je préfère, en Histoire. Je pourrais y passer des heures. »

J’avais donc raison ce n’était pas seulement une curieuse. Elle adorait lire n’importe quand et n’importa où. Ce genre de fille je n’en avais pas rencontré souvent dans mon enfance mais je me rendais alors compte qu’il y a pleins de choses que je n’avais pas vues ou fais en restant dans ma bulle. Finalement peut-être que la mort mes parents m’aura fait prendre conscience qu’il n’y pas que ma vie ou celle des riches comme moi. Je souris. La période médiévale ne m’intéressait pas tellement, j’aimais l’histoire comme tout le monde c’est-à-dire pas tellement mais j’aimais une grande période quand même. Une période qui n’était pas en France d’ailleurs mais en Égypte. J’avais d’ailleurs pris un livre dessus. Malgré le fait que je préférais largement les romans d’actions ou fantastiques, je m’abandonnais de temps à autre à l’histoire.

- Je n’ai vu pas vu grand-chose sur la période médiévale mais c’est sans doute super.

Je luis souris à nouveau et reprit la parole :

- Sa te dérange si je m’assoie avec toi pour qu’on fasse plus ample connaissance. Sauf si tu préfères lire bien sûr.

Elle préférait sans doute lire mais je n’avais rien d’autre à faire et tout compte fait , lire mon livre n’était pas une bonne idée. En tout cas pas le matin. Et puis ma curiosité à propos de Rachel grandissait au fur et à mesure. Sans même attendre la réponse je lui demanda :

- Alors comment trouves-tu Rédemption ?