ID;

Nom : Williams.
Prénom : Kathleen, Joyce.
Âge : 19 ans.
Sexe : Femme.
Pays, ville natale : Toronto ; Ontario (Canada.)


Caractéristiques;

Physiques : Pour commencer, il faut savoir que Kathleen a toujours été complexée par sa taille. Dès sa plus prime enfance, elle dépassait déjà les autres bambins de son âge d’une bonne tête et demie. Aujourd’hui, elle a franchi la barre des un mètre soixante-dix et porte donc très peu de talons. Elle a toujours trouvé étrange (et gênant) de dépasser son petit-ami de quelques centimètres. Soit. Notre jeune femme est pourvue de deux grands bleu-verts qu’elle affectionne tout particulièrement et s’applique toujours à mettre en valeur par le maquillage. Son regard de braise – notamment lorsqu’elle est en colère - en a toujours fait tomber plus d’un. Elle possède également une longue chevelure brune soyeuse et bouclée. Néanmoins, elle les trouve trop disgracieuses et désordonnées et a donc pour habitude de se lisser les cheveux. Joyce a un visage aux traits fins et bien dessinés. Naturellement jolie, elle ne se maquille que très légèrement. Svelte et élancée, elle a une taille de guêpe, un ventre plat et des courbes harmonieuses. De nature sportive, elle entretient avec soin son corps – ses cuisses musclées feraient d’ailleurs pâlir plus d’une sprinteuse. Sinon, côté vestimentaire, elle s’habille toujours avec une notion toute particulière du style, alliant avec aisance classe et simplicité. Très au courant des dernières tendances, elle a pour habitude de les « remixer » à sa manière. Ainsi, jamais elle ne suivra vraiment la mode du moment, préférant apporter sa touche personnelle à ses propres habits. Elle en fera certes peut-être jazzer plus d’un ; en tout cas, elle aime sa façon bien à elle de se vêtir.
Psychologiques : Décrire Kathleen en quelques lignes à peine s’avère être une tâche fort complexe. Elle vit depuis toujours dans son monde, enfermée dans une bulle impénétrable, un brin déconnectée de la réalité. Nombre de personnes la prennent pour une aliénée tout juste bonne à se rendre dans un asile ; néanmoins sans efficacité car elle n’a jamais prêté grande attention aux critiques. Grande rêveuse, la brunette est tellement absorbée par son univers personnel qu’elle en devient rapidement solitaire. D’une nature pudique et timide, elle est assez difficile à cerner au premier abord. Discrète et fort peu loquace, elle ne dira jamais un mot de trop, et ne parlera que par simple politesse – ou par obligation. La seule occasion que vous aurez de la découvrir réellement est de tomber sur une de ses compositions. Qu’il s’agisse d’une partition à la guitare, au piano, ou encore d’un quelconque texte, Joyce s’y dévoile en tout cas comme jamais. Au fil des mots et des notes, l’adolescente apparaît sous un autre jour que celui de la petite-brune-complètement-timbrée-n’étant-pas-toute-seule-dans-sa-tête qu’on lui connaît habituellement. Ainsi, en parcourant du regard une de ses œuvres, on comprend à quel point la demoiselle est originale, créative, et sans aucun doute déjantée. On comprend également à quel point sa vision du monde futur est utopiste, naïve et sans aucun doute légèrement enfantine. Dans son univers rose bonbon – bien qu’elle déteste le rose, tout le monde a droit à une rédemption, une seconde chance. Tout le monde est beau et gentil, au fond de lui. On lui découvre donc une joie et un optimisme non soupçonnés jusqu’à présent, et on obtient la confirmation du fait que cette jeune femme est définitivement différente du reste de la population mondiale – ou du moins, de la plupart..
Différente, Kathleen l’est depuis sa naissance. Elle n’a jamais vraiment su où résidait son étrangeté, si ce n’est par son esprit un peu trop anticonformiste. En réalité, elle a toujours été convaincu que quelque chose chez elle clochait sérieusement – et cette certitude l’anime depuis sa plus prime enfance. Petite, elle passait son temps à lire et écrire alors qu’elle ne savait même pas encore le faire. Elle passait également son temps à rêver, assise seule dans un coin, isolée du reste du monde ; les autres ne la comprenaient pas suffisamment pour qu’elle eut la moindre envie de se joindre à eux. De plus, elle n’éprouvait pas le besoin d’avoir de la compagnie. Régulièrement, elle dessinait, et pianotait déjà sur le clavier du piano de sa maternelle. Bonne élève, elle a toujours obtenu d’excellentes résultats scolaires sans avoir pour autant besoin de travailler, au point d’être considérée comme « l’intello de la classe ». En effet, elle a toujours eu des capacités – principalement intellectuelles - hors-norme. Il suffisait de lui poser une question pour découvrir sa logique bien à elle, son sens de la répartie et surtout, l’incroyable pertinence de ses réponses. Cependant, si Kath a toujours porté un regard lucide sur son existence, il n’empêche qu’il est également teinté d’optimisme quand à l’avenir. D’ailleurs, c’est peut-être cela qui lui a toujours fourni une telle réussite dans les multiples projets qu’elle entreprend continuellement. Ainsi, adolescente, elle ne tarda guère à se démarquer par son sens artistique, son incroyable maîtrise des mots et de la langue, du dessin et bien entendu de la musique. Isolée dans son univers, elle s’éprit en effet rapidement de l’art sous toutes ses formes, qui devint un exutoire pour elle au fil des ans. Un exutoir pour oublier ces rêves… Ces cauchemars, plutôt.
Son pouvoir ? Elle refuse tout simplement d’en entendre parler. Etrange comme des personnes aussi rêveuses, imaginatives et ouvertes d’esprit qu’elle peuvent soudainement se braquer lorsque l’improbable leur fait face, non ? En effet, Kathleen a beau paniquer ouvertement devant un film d’horreur, parfaitement convaincue que l’affreux monstre tyranisant l’acteur principal est caché quelque part dans sa maison ou croire éperdument qu’un jour, un magnifique jeune homme à cheval viendra la chercher pour l’emmener dans son sublime château, elle refuse d’écouter ces sornettes de « magie » ou de « pouvoirs ». Enfin, seulement lorsque cela la concerne, en vérité. Il est vrai qu’aussi loin qu’elle ne s’en souvienne, elle a toujours fait des rêves étranges, parfois même troublants de par leur réalité et leur crédibilité. Il est vrai aussi que ces rêves pouvaient parfois – voir même souvent – se réaliser. Néanmoins, elle n’a jamais cru - ou du moins accepté - qu’il puisse s’agir de quelconques prédictions. C’est que Joyce est bornée quand elle le veut ! En tout cas, ces visions la perturbent sérieusement. Premièrement parce qu’elle n’y comprend absolument rien et ne peut s’empêcher de se demander pourquoi cela est tombé sur elle et pas sur une autre, et deuxièmement… pour une raison qui lui échappe. De plus, elle n’a pas la moindre maîtrise sur son pouvoir. Elle peut passer des nuits avec un sommeil on ne peut plus paisible, et subitement devoir faire face à divers flashs lui apparaissant soudainement. C’est tellement flou parfois ! Il lui arrive de voir des chiffres, un visage, un lieu… Ou une scène anodine n’ayant rien de bien exceptionnel. Entre autre, elle ne sait pas du tout se contrôler, et cela la stresse à un point infini, car ce qu’elle voit n’est pas toujours particulièrement réjouissant…
Pour en revenir à son caractère, il est vrai que sa manie de se méfier de tout le monde et de si peu parler ne pousse pas vraiment à la fréquenter. Cependant, les personnes qui prendront la peine d’apprendre à la connaître découvriront en elle une amie fidèle et une confidente idéale. D’un grand calme, elle est capable de rester parfaitement stoïque face à une personne pêtant un câble juste sous ses yeux ou d’apaiser quelqu’un en proie à une véritable crise de nerfs. Douce et compréhensive, elle ne juge jamais les autres et ne se fait jamais d’opinion avant d’avoir examiné longuement la situation. Protectrice et généreuse, elle est prête à tout pour ses êtres chers. Kath est également quelqu’un avec beaucoup d’humour, et peut même se rendre drôle malgré elle. Ses boulettes, sa trop grande franchise et son manque d’équilibre avéré la rendent attachante. Dynamique, énergique et acharnée, elle ne baisse jamais les bras. Loyale et on ne peut plus dévouée auprès de ses rares amis, c’est le genre de fille à ne jamais vous laisser tomber. De plus, elle pardonne un peu trop facilement… Ce qui lui vaut parfois de se retrouver dans des situations un brin rocambolesques. Elle est donc d’une grande naïveté, et il serait très facile de la berner. Dotée d’une vision du monde différent de toute évidence avec celle des autres personnes, elle n’en reste pas moins très sensible. Si les larmes lui viennent aux yeux, elle ne les retiendra pas et se laissera pleurer librement sans en éprouver la moindre gêne. Pleure un bon coup et ça ira mieux ensuite, comme on dit.
Il semblerait également que Kathleen soit forgée pour les situations d’urgence. Si elle avait poursuivi le cursus scolaire classique, elle se serait d’ailleurs bien vue en secouriste ou infirmière. Sauf en cas de crise de claustrophobie, il en faut beaucoup pour la faire céder face à la panique, étant donné qu’elle possède un assez bon self-control. Courageuse, c’est une forte tête qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Son autonomie, sa débrouillardise et sa vivacité d’esprit font d’elle une personne capable de prendre rapidement la bonne décision – ou du moins celle qui semble s’en rapprocher le plus. Sa force de caractère, sa détermination et sa joie de vivre feront également qu’elle ne se laissera jamais abattre par les coups du destin. On ne la dirait pas comme ça en l’apercevant pour la première fois, mais c’est une battante prête à s’accrocher à tout et à n’importe quoi pour ne pas se laisser couler. La vie ne lui a jamais fait de cadeau, et pourtant elle a poursuivi son existence avec ambition et innocence, comme si de rien n’était, qu’importe les coups durs et la solitude.
Passons maintenant aux grands défauts de notre jouvencelle. Pour commencer, elle est d’une nature assez jalouse et supporte mal de voir ses amis proches partager la moindre complicité avec une personne autre qu’elle-même. Egocentrique, elle ne peut s’empêcher de donner son point de vue au cours d’une conversation. Kathleen est aussi assez impatiente. C’est une fonceuse, voir une tête brûlée. Elle passe son temps à réfléchir et tout et n’importe quoi, mais pourtant, lorsqu’elle prend une décision, elle est souvent imprévisible et bien loin de ses songes. De plus, lorsqu’elle aura fait son choix, il sera plus que difficile de la faire changer d’avis ! Rarement vous croiserez quelqu’un de si têtu qu’elle. Par fierté, elle pourra tout simplement refuser de revenir sur sa décision. Car oui, de la fierté, elle en a. A ses heures, elle pourrait même devenir arrogante. Si Joyce ne s’énerve que rarement, c’est parce qu’une fois hors d’elle, elle ne fait pas dans la dentelle ! Dans ces moments-là, sa franchise et son manque de tact ressortent d’autant plus. Sinon, il lui arrive également de prendre un choix totalement à côté de la plaque, ou de sortir un mot ou une phrase n’ayant absolument aucun rapport avec sa conversation, lorsque son côté déjanté reprend le dessus. Elle a des moments de folie puissants et assez impressionnants… Fougueuse, impétueuse et insoumise, elle n’écoute personne si ce n’est elle-même. La brunette a toujours détesté l’autorité et les règles, et ce n’est pas maintenant que ça va changer ! Au fond d’elle sommeille une militante ne craignant pas de crier ses quatre vérités au monde. A propos de cela, notre jeune femme est beaucoup trop audacieuse. Trop obstinée. Trop curieuse, aussi. Et particulièrement téméraire. Raison de plus pour s’attirer sans cesse des ennuis en tout genre !

Pouvoir(s) : Rêves prémonitoires & résistance à la manipulation et à la torture mentale.
Signe(s) particulier(s) : On ne pourra pas le nier, la demoiselle s’y connaît, en signes particuliers. Nous avons en effet affaire là une jeune femme anticonformiste, refusant délibérément de rentrer dans la moyenne. Végétarienne, elle ne consomme pas la moindre viande et a déjà été victime de carences alimentaires plus ou moins graves au cours de son existence. Etant atteinte de claustrophobie, elle panique très rapidement une fois enfermée dans un espace un brin confiné. Véritable boule d’énergie, elle a besoin d’aller faire un footing tous les matins sous peine d’exploser en cours de journée. Sinon, elle voit toujours le bon côté des gens ou des situations, et vit dans une bulle de naïveté et d’utopie. Grande baratineuse, elle a pourtant pour habitude de toujours dire ce qu’elle pense à voix haute et est d’une bien trop grande franchise. Elle part également régulièrement dans de longs monologues. Passionnée de littérature et de dessins, elle se met à écrire ou griffonner dès qu’elle a un stylo en main. Elle se promène toujours avec son appareil photo sur elle, une montre au poignet et son portable dans la poche. Kathleen se pose beaucoup trop de questions existentielles et cherche à comprendre tout le monde. D’un grand calme, il est très rare qu’elle s’énerve. Ajoutons à cela que la brunette parle en dormant, a un don avéré pour se fourrer dans des situations impossibles, chute à fréquence très régulière, est d’une grande malchance et veut toujours avoir raison.


Arrivée à Rédemption;

Histoire :
Un journal intime. Un journal intime. Attendez, ma mère vient de m’offrir un journal intime ! J’ai toujours su qu’elle ne me connaissait pas suffisamment. Comme si un jour, j’allais écrire dans ce journal intime ! Vraiment n’importe quoi. Qu’est-ce que j’y écrirais ? Et puis, je n’ai pas le temps. J’ai autre chose à faire. Et dites-moi, ça sert à quoi, au juste, un journal intime ? Ecrire toutes ses peines, toutes ses joies ? Moi, je veux vivre des choses tellement fortes, tellement inoubliables, que je n’aurai même pas besoin de les mettre par écrit pour m’en souvenir. Je veux mener une existence palpitante, une existence de rêves ! On ne vit qu’une fois, après tout.

Journal intime de Kathleen J. Williams, 16 décembre 2004.

Je viens de retrouver ce journal. Finalement, en me relisant, j’avais très mal choisi mes mots. Je ne veux sûrement pas d’une existence de rêves. Les rêves, c’est bien beau, mais seulement quand ils sont positifs, pas quand ils viennent vous déranger en plein cœur de la nuit au point de vous pousser à l’insomnie, pas non plus quand ils vous montrent des choses affreuses… Enfin, plus précisément, il s’agit de cauchemars. De cauchemars de plus en plus fréquents, d’ailleurs. Et tellement réalistes…
C’est affreux. Quasiment chacune nuit, je me réveille en larmes, tirée de mon sommeil par un nouveau cauchemar. Parfois ils persistent, un même cauchemar revenant plusieurs nuits d’affilée, comme s’il voulait me montrer quelque chose… Parfois je vois juste des silhouettes floues, des chiffres, un lieu inconnu… Je dois avoir un problème. De toute façon, j’ai toujours su que quelque chose dysfonctionnait en moi. J’ai toujours été trop différente des autres enfants. Maman veut m’emmener voir un psychologue. Comment fait-elle pour être toujours aussi à côté de la plaque ? Papa pense que c’est parce que je suis un peu perturbée, en ce moment. Humpf, à l’entendre, je serai plutôt perturbée tout court.

Journal intime de Kathleen J. Williams, 22 février 2005.

La psychologue a dit que je souffrais de troubles psychologiques du comportement, sans pouvoir être plus précise. Merci beaucoup pour cette réponse très éclairante, Madame. Et elle aura tout de même mis quarante-cinq minutes pour arriver à cette conclusion… Quel monde d’imposteurs.

Journal intime de Kathleen J. Williams, 2 mars 2005.

La semaine dernière, j’ai fais un cauchemar qui devenait de plus en plus net au fil des nuits. Je crois que j’aurai dû y comprendre quelque chose… La seule chose que j’ai compris, c’est une femme, résidant apparemment au Texas, est poursuivie et menacée par son ancien mari. Qu’est-ce que je peux bien y faire ? Pourquoi mon cerveau me montre-t-il ces images ?

Journal intime de Kathleen J. Williams, 11 mars 2005.

La femme dont je te parlais… Elle a continué à revenir dans mes rêves jusqu’à avant-hier, comme si je devais la retrouver et la sauver de cet homme. A priori, rien de bien inquiétant… Sauf un article dans un journal, avec une photo d’une femme dont le nom ne me dit rien… Elle a été agressée et tuée dans une grande ville du Texas. Le principal suspect est son ex-mari. Merde alors. Je crois – non en fait je sais - que c’est la femme de mes rêves.
Je le savais, je n’ai rien pu faire et je ne peux toujours rien faire. Pourquoi est-ce que c’est tombé sur moi, cette horreur ?

Journal intime de Kathleen J. Williams, 17 mars 2005.

Je ne suis pas la seule.
Il y en a d’autres, dans le même cas que moi. Mon correspondant, tu vois ? Celui que je détestais, en début de semaine. Il m’a trouvé en larmes après un nouveau cauchemar. Je n’ai aucune idée de pourquoi il a fait ça, mais en tout cas il m’a réconforté. Alors, comme j’étais vraiment en pleine crise de nerfs, je lui ais tout déballé. Je lui ai parlé de mes visions, et surtout de cette femme dont je rêvais et qu’on a retrouvé assassinée peu après. Alors il m’a parlé de ce qu’il appelle son pouvoir. Lui, il n’a pas de visions – ou de rêves prémonitoires, comme il dit, c’est qu’il s’y connaît sur le sujet – mais il possède un taux de radioactivité supérieur à la moyenne. On en a beaucoup parlé la nuit dernière, pendant des heures et des heures. Ça fait vraiment du bien de savoir qu’il y a d’autres gens dans mon cas. Combien sont-ils, je n’en sais rien, mais je veux en rencontrer le maximum.

Journal intime de Kathleen J. Williams, 21 juin 2005.

Ça fait des semaines que Kieran ne répond plus à mes mails. Il ne se connecte même plus. J’ai essayé de l’appeler sur son portable, mais il ne décroche pas. Peut-être qu’il ne veut plus me parler…
En tout cas, ce matin j’ai reçu le dossier d’une école baptisée Rédemption. Il dit qu’ils m’ont repéré pour mes capacités. Je crois qu’ils veulent parler de mon pouvoir. Il y avait une lettre de fournie, et en me renseignant j’ai pu en trouver une deuxième. Je n’ai strictement rien compris, qu’est-ce que c’est que cette énigme ? Maman a l’air particulièrement enthousiasmée par cette école, je ne sais pas pourquoi. J’aurai plutôt préféré me tourner vers une grande université pour étudier la médecine, mais mes parents semblent considérer que ce centre est une excellente opportunité pour moi. En admettant… Je suis décidée à leur faire plaisir. Durant mon adolescence, je leur en ai fait voir de toutes les couleurs… Je leur dois bien ça.
Alors, d’accord, ce centre me semble louche et me laisse un sentiment bizarre ; d’accord, ces lettres m’intriguent particulièrement, mais tant pis. Je pars dans quelques jours, le temps de boucler mes valises. Rédemption, me voilà !
J’arriverai en décalé par rapport aux autres élèves, mais tant pis. Peut-être ont-ils plus de mal à me repérer ? Peut-être que ces « rêves prémonitoires » ne sont pas un vrai pouvoir, non ?



Liens : Kieran O’Brien : L’échange scolaire, vous connaissez ? Le principe, c’est qu’un adolescent de votre âge, avec des passions ou un caractère comparables aux vôtres vienne vivre chez vous pendant approximativement une semaine, puis l’inversement. Cela vous permet de découvrir une nouvelle culture, de faire la connaissance de nouvelles personnes, d’enrichir son vocabulaire dans une langue étudiée à l’école… En somme, de nombreux points positifs. Ce fut sans doute pourquoi le collège irlandais de Kieran et le collège canadien de Kathleen décida d’expérimenter ce système. Chaque étudiant d’un pays fut réparti avec un écolier de l’autre. La plupart du temps, les associations crées par les professeurs fonctionnèrent bien. Les collégiens s’entendaient tous assez bien avec leurs correspondants, et quasiment aucun ne semblaient poser problème… sauf deux.
Ni l’un, ni l’autre ne comprirent jamais comment leurs professeurs purent décider de les réunir. Comment aurait-on pu trouver la moindre différence entre le ténébreux Kieran O’Brien et la décalée Kathleen Williams ? Les premiers jours entre eux furent particulièrement tendus. Ils ne cessaient de se disputer violemment pour des sujets anodins, et plus d’une fois Joyce dut contenir son impulsivité pour ne pas frapper le jeune homme… Il avait ce don incroyable pour la pousser hors de ses gonds en un rien de temps. Bien entendu, toute cette tension fut particulièrement nocive à Kathleen. Ces rêves – ou plutôt devrait-on dire cauchemar - s’accentuèrent, devenant à chaque fois de moins en moins supportable pour l’adolescente. Ce fut dans cet état de nerfs qu’elle se réveilla une nuit, en proie à une crise de larmes incontrôlable. Réveillé par le raffut produit par Kathleen, Kieran se leva et, dans un geste que la brune ne comprit jamais, vint la réconforter. Ayant perdu tous ses moyens, elle lui parla alors de son pouvoir et de l’horreur qu’il lui inspirait. Surpris de trouver quelqu’un rencontrant les mêmes problèmes que lui, l’irlandais se mit à son tour à lui parler de sa radioactivité hors-norme et des problèmes qu’elle lui causait… Ils passèrent la nuit à discuter, et par la suite, leurs liens furent beaucoup plus cordiaux qu’auparavant.
Des années après, les deux jeunes gens ont toujours des contacts réguliers. Ils se sont revus quelques fois après l’échange, mais se parle surtout par mail, Msn ou Skype. Ils s’entendent désormais beaucoup mieux qu’au premier jour, même s’ils ne peuvent pas s’empêcher de s’envoyer des piques réguliers, de se chercher, se provoquer, se titiller… Par exemple, si Kathleen parle de ses malheurs à Kieran, il se contentera de lui répondre « quelle vie de rêves ! » ou, dans le cas inverse, « quelle vie atomisante ! » Entre autre, ce sont deux grands enfants. Même si Kath’ ne l’admettra jamais devant lui, elle le considère un peu comme un détestable grand frère, bien qu’elle ne le voit pas souvent.

Connaissance de son éventuel pouvoir ? : NON - pas vraiment. Elle se rend bien compte que ses rêves sont un peu trop réels et prémonitoires, mais refuse l'idée d'admettre qu'elle possède un quelconque pouvoir. Par contre, elle n'a pas la moindre idée de son aptitude à résister à la torture et à la manipulation mentale.
Groupe : Etudiante ; Surveillante à mi-temps.


Hors personnage;

Votre prénom/pseudo : Clémentine, hahahaha.
Votre âge : Désolée, je ne sais plus compter après 5.
Avis sur le forum et ce qui vous à poussé à y venir : Et bah, il me semble très bien, sinon je ne me serai pas inscrite ! ;). J'ai adoré le design sombre & le concept mystérieux.
Fréquence de la présence sur le forum : Ca dépendra des moments.
Code : Code validé !