| | | « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. |  |
| | Auteur | Message |
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❝ Invité ❞ Invité  | Sujet: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN.  Mar 15 Mar - 15:26 | |
|  Personnalité de l'avatar : Gaspard Ulliel.ID;
 Nom : O'Brien.
Prénom : Kieran, William.
Âge : 19 ans.
Sexe : Masculin.
Pays, ville natale : Irlande, Cork.
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Caractéristiques;
Physiques :
Kieran pourrait se vanter qu’il est beau, non ? Oui, il pourrait. Le charme irlandais – mais surtout celui du jeune musicien ténébreux – doit sans doute y être pour quelque chose.
Un mètre quatre-vingts, mince et musclé... Il a une allure envoûtante. Croyez-moi, il n’a pas choisi d’attirer l’œil ainsi... D’ailleurs, il aurait – si on fait absence de sa prétention – presque préféré être moche. Parce qu’attirer le regard, c’est s’attirer plus de gens. Et s’attirer plus de gens, c’est source d’avoir de potentiels ennemis. Et les ennemis, c’est connu, ça vous met de mauvaise humeur voire en colère ou littéralement rageur... Ce qu’il veut éviter. Quelle belle philosophie de la vie !
Venant d’un pays du nord, il ne bronze pas facilement et sa peau s’obstine à rester blanche tout au long de l’année. Vive l’Irlande ! Sa peau pâle accentue étrangement ses autres traits, notamment ses sourcils et ses cheveux foncés. Ces derniers, d’un brun très foncé ou seulement foncé, sont rarement coiffés, souvent ébouriffés bien que quelque fois coiffés négligemment vers l’arrière grâce à un peu de gel. Donc, cette touffe de cheveux encadre son visage fin au menton pointu, au long nez pointu et aux lèvres minces. A gauche de celles-ci, une fossette. En réalité, c’est juste une cicatrice causée par un énorme chien lorsqu’il avait cinq ans – depuis, il ne tire plus les oreilles de ces grosses bêtes... Lorsqu’il sourit, parfois lorsqu’il parle, cette cicatrice s’accentue et donne l’impression d’une fossette. Voilà, vous avez le fin mot de l’histoire.
Passons à ce qui ne passe pas inaperçu chez William... Ce sont ses yeux ! Un regard d’un bleu océan, pénétrant, lumineux, le genre de regard qui vous transperce de part en part et qui peut réellement devenir déstabilisant si vous le fixez trop longtemps.
Côté vestimentaire, le jeune homme apprécie les vêtements chics, les chaussures de sport, les chemises à col ouvert et... les vestes en cuir. Sobre et rock ‘n’ roll, quoi de mieux ? En fait, Kieran, c’est la chemise blanche, la veste en cuir, le jeans, les baskets blanches, les lunettes de soleil et la cigarette aux lèvres ou à la main... Oh, et la moto.
Psychologiques : Ténébreux. S’il y a une chose que vous retiendrez de Kieran, c’est son comportement sombre et mystérieux. Il a comme une aura dense et noire... pas forcément des plus sympathiques. C’est cependant dans sa nature depuis bien plus d’années qu’il y paraît et c’est quelque chose qui, à défaut d’entièrement disparaître, pourrait s’atténuer avec le temps, s’il trouve les bonnes personnes. Faudrait-il néanmoins entrer dans sa bulle... Il ne parle que s’il y est obligé et ne se lance que très rarement dans de longues paroles pleines de bonté : il se contentera – à moins d’être énervé – du strict minimum. Ou, s’il est dans un mauvais jour, ira jusqu’à des remarques sarcastiques voire blessantes. Comme dirait une expression : il ne fait pas dans la dentelle ! Il se moque des conséquences de ses propos ou de ses actes. Impulsif ? Oui. Et pas qu’un peu, il fonce dans le tas ! Partout, toujours et avec n’importe qui ! Il prétend être contre la violence mais il est le premier à être incapable de contrôler ses pulsions lorsqu’on le titille. Autant avouer qu’il a beau être relativement calme et discret, ses colères n’en sont pas moins monumentales. Mieux vaut donc ne pas chercher la petite bête avec lui, où il risque littéralement d’exploser. Il est particulièrement détestable dans des moments pareils, et lorsqu’il a encore contrôle sur son pouvoir, il n’y va pas de main morte : ce sont les mots et les poings. Dans une rage sans pareille, il serait même capable de se servir d’une arme blanche, la première qui lui tombe sous la main...
Kieran n’est pas quelqu’un de bon – ou alors, son bond fond est vraiment bien caché mais alors vraiment bien ! Destructeur mais pyromane avant tout, il adore voir la flamme de son briquet consumer quelque chose. Il trouve le feu fascinant, allez savoir pourquoi. L’idée de brûler son école lui est un jour passée par la tête. Tant mieux pour lui et pour les autres, il a rapidement abandonné : tout le monde ou presque était conscient de ses élans pyromanes. Il est assez irrespectueux, voyez-vous... autant des choses matérielles que des traditions et personnes de son entourage. Ne comptez pas sur lui pour suivre une coutume qui perdure depuis des millénaires s’il n’en a pas envie ! C’est un je-m’en-foutiste de première, le genre de garçon complètement blasé et malhonnête, tolérant seulement quand ça l’arrange, qui pense qu’il a tout vécu et qui se voit tellement comme un monstre qu’il en vient à détester les gens de peur de les faire souffrir si ceux-ci s’attachent à lui. Et comme vous venez de le comprendre : il a peur qu’on puisse l’apprécier. Au fil des années, il s’est plongé dans une certaine misanthropie et s’est convaincu qu’il n’avait pas le besoin d’avoir des amis pouvant le conseiller et le soutenir. Aujourd’hui, cela fait partie de sa personnalité : on appelle ça une carapace en langage bref. Lui-même le dit si bien : il n’a besoin de personne !
Rien de tel que d’être servi par soi-même... Cette expression lui correspond. Solitaire et débrouillard, il est prêt à tout pour arriver à ses fins : user de sa fourberie, de son autorité, de son charme, de mensonges ou de son faux caractère de beau-parleur. C’est quelqu’un d’acharné, croyez-moi. Une fois lancé, il ne lâche que rarement – pour ne pas dire jamais – l’affaire. Son sens pratique et méthodique l’aide aussi lorsqu’il veut obtenir quelque chose. Quoique, c’est assez contradictoire : soit il fait au feeling, soit il met au point un plan infaillible – ou pas – à l’avance. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec lui. Ce qui est sûr, c’est que tout les moyens sont bons. Dès lors, il est presque capable de mettre de côté ses tendances solitaires et se glisser comme si de rien n’était dans un groupe de personne dans l’unique but de les embobiner et d’avoir plus facilement ce qu’il veut. D’ailleurs, si au bout d’un certain temps on lui résiste encore, il peut en venir aux menaces. Il aime dominer et lorsque c’est l’inverse qui se produit... il se sent assez mal voire frustré, vexé et j’en passe. En revanche, il n’aime pas spécialement attirer l’attention sur lui – quelle contradiction – et préfère de loin se sentir effacé. Alors si vous le prenez en pitié ou en admiration, il va sans doute râler ou tout faire pour que vous l’oubliiez. C’est un jeune homme froid, restant de marbre face aux sentiments des autres. Enfin, ça, c’est la coquille qu’il s’est fait : une fois seul, il n’hésite pas à mettre au point la nature de ses relations avec les gens. Au fond, bien qu’il ne le montre pas, il est sensible.
Cet irlandais, c’est aussi être anticonformiste et fougueux, en un mot : rebelle. Il fume, il boit, il n’hésite pas à prendre de la drogue, adore faire la fête jusqu’à des heures avancées du matin, sécher les cours, passer d’une compagne à une autre... bien sûr en gardant sa nature impassible et énigmatique. Il n’a peur de rien ni personne, ni des difficultés ni des risques à prendre. Car ne pas prendre de risques, ce n’est pas vivre. Et malgré le fait qu’il donne l’impression de maudire la planète entière et de se dénigrer au plus haut point, il n’en possède pas moins une fierté énorme et est très attaché à sa petite existence. Admettre qu’il s’enfonce dans l’ombre est tout aussi douloureux que de se prendre un coup de couteau... Il a sa propre vision de la vie, tant pis si elle ne plaît pas. Après tout, il ne demande pas l’avis des autres ! C’est lui, il fait ce qu’il veut, quand il veut, où il veut, avec qui il veut. Egoïste égocentrique va. Je ne mentais pas en vous informant de son je-m’en-foutisme. Rien ne semble l’intéresser, pas même les gens. Vous pouvez faire une déprime devant lui qu’il ne réagira pas ou vous regardera presqu’avec dégoût. Il croit fermement que pleurer, c’est pour les faibles. Et il déteste les faibles. On peut supposer qu’il n’a pas d’humanité, car les émotions sont bien ce qui nous rendent humains. Mais non, lui, il prend ça pour une faiblesse ! Il veut se montrer comme un individu fort, dur à cuire... alors qu’au bout du compte, il est comme tout le monde, sauf qu’il refuse de l’admettre. Ce serait presque une honte s’il le faisait.
Le problème avec lui – en dehors de tout ce qui vient d’être cité – c’est qu’il refuse obstinément d’apprécier quelqu’un. Il préfère vivre dans un monde reculé qu’au milieu des autres. Ce n’est ni mûr ni réaliste, n’est-ce pas ? Et quand il parvient à s’attacher à quelqu’un, il faut toujours qu’il y ait plus de bas que de hauts. De nature jalouse et rarement indulgente, il en faut peu pour qu’il coupe les ponts ou pour que ça parte en dispute. Sans compter qu’il est terriblement rancunier et n’admet que quand ça l’arrange qu’il a tord. Têtu comme un âne. Borné, pour tout arranger. Sérieusement, il est difficile à vivre, pour tout le monde. Il n’écoute pas sa conscience mais ses instincts et impulsions – en résumer, il agit souvent dans la mauvaise direction. Il veut peut-être prouver qu’il vaut plus que les autres... Qui sait ? Arrogant, il ira à tout les coups à droite si vous lui demandez d’aller à gauche, ou de choisir le noir s’il est obligé de choisir le gris. Son impertinence cassera les moments de blanc, tandis qu’étant colérique, il sera le premier à quitter la salle sans un mot en claquant la porte – ou, au contraire, se mettre à hurler sur tout ce qui bouge. Comme dit plus haut : il est imprévisible et ses réactions ne sont pas véritablement logiques. On pourrait penser qu’un jeune homme pareil puisse être ambitieux. Ce n’est pas le cas de Kieran. Il se moque de l’avenir et a tendance à trop se souvenir du passé et à ne pas vivre au présent. C’est plus fort que lui : il ne peut effacer de sa tête qu’il a tué des personnes... Torturé sans le dévoiler directement, le petit.
Rassurez-vous, il a des qualités. Il n’est pas optimiste, d’accord, et n’est pas non plus d’une joie de vivre certaine, sûrement pas... Mais il se montre généralement fidèle – quoiqu’il en faut peu pour l’attirer de l’autre côté – envers ses amis. Il peut alors devenir gentil, blagueur, serviable et presque gentleman. Mieux encore : il peut prendre conscience de ses faiblesses, ce qu’il ne fait pas avec des connaissances quelconques. Il reste toutefois compliqué de décrypter son attitude : seul un ami de longue date pourrait le faire. Attention à ne pas se mettre en tête qu’il n’est pas désagréable avec ses proches ! Au contraire, il garde sa fierté, sa ressemblance avec un âne borné et ses sarcasmes qui sortent avant qu’il n’ait pu deviner leur taux de méchanceté ou de moquerie. Il ne le fait pas exprès – sauf dans quelques situations, notamment lorsqu’il veut se venger par n’importe quelle manière possible. Avec les personnes qui lui sont le plus cher, il est protecteur pour deux et vous n’avez guère intérêt à leur faire du mal ou vous aurez affaire à lui – ce qui n’est pas la meilleure chose qui puisse vous arriver. Mais William ne s’emballe pas facilement, restant méfiant envers les autres, voire carrément distant. Il se cache obstinément dans sa carapace, sans trouver la volonté de la briser. Il faut du temps. Rien que du temps...
Pouvoir(s) : Radioactivité.
Signe(s) particulier(s) : Kieran est un musicien de naissance : sa mère, violoncelliste, lui a vraisemblablement transmis ce don pour les instruments. Mais au lieu de jouer sur le violon de sa mère, il commence à souffler dans un harmonica à l’âge de cinq ans. Par la suite, il a touché à tous les instruments qu’on lui proposait, histoire de faire un choix. Il fait de la batterie depuis dix ans, du piano depuis six ans (mais faute d’en avoir un chez lui, il n’en fait plus), de la guitare électrique depuis cinq ans et du synthétique depuis quatre ans. Quant à la guitare acoustique et le violoncelle, il n’en pratique qu’occasionnellement. Irrévocablement, l’harmonica est resté et reste son instrument préféré. Avec ce dernier, il maîtrise la batterie, le piano et la basse. Vous ne le verrez jamais se séparer de son harmonica diatonique.
D’autres signes particuliers, dites-vous ? Oui, il est accro à la cigarette, commande souvent du whisky au bar et mange régulièrement du chocolat – sans doute son péché-mignon. Son plat préféré est un risotto aux champignons, mais il adore les pâtes, le paprika, le thé de Chine, les bières blondes et les myrtilles. Il serait capable de se shooter à l’odeur de la lavande. Ses animaux favoris sont l’ours, le cheval, le loup et le faucon. D’ailleurs, il pratiquait, jusqu’à la mort de sa mère, l’équitation western et camarguaise, en plus du tennis, du ping-pong et du rafting. En vacances, il était le premier à demander à aller skier. C’est un grand sportif qui a longtemps été accro à son skateboard quand il était petit. Enfin, il est gaucher.
Concernant ses passe-temps, excepté le sport et la musique, il s’agit de la littérature. Il est capable de dévorer durant des heures un énorme roman. Il aime faire la fête jusqu’à très tard, voyager s’il en a l’occasion... et collectionner les pièces de monnaie et les timbres des différents pays et continents.
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Arrivée à Rédemption;
Histoire :
« O’Brien ! Hey, O’Brien ! »
Le brun releva les yeux à l’entente de son nom de famille, jusque là plongé dans un énorme bouquin. Qui osait le déranger ? Milan et sa bande de petits chiens, qui d’autre ? Il aurait du s’en douter. Ce Milan avait vraisemblablement un don pour être partout où il ne fallait pas, histoire d’abattre une fausse suprématie sur le monde... mais pas sur notre Kieran, plutôt mourir !
Pas plus intéressé que ça par l’arrivée soudaine de son ennemi, l’irlandais haussa un sourcil.
« Comment va ta mère ? »
Normalement, ce que ce prétentieux venait de sortir aurait du le mettre dans une rage sans pareille. Il n’en fut cependant rien. Il soutint le regard du blond, imperturbable, méditant sur la question.
Sa mère avait le cancer, comme si elle pouvait aller bien. La maladie s’était déclarée brusquement l’année dernière, alors qu’il était âgé d’onze ans. Depuis, sa génitrice avait perdu ses si beaux cheveux bouclés, les cheveux que Kieran aimaient tant chipoter quand il était plus petit... et sa peau déjà pâle avait pris une horrible couleur grisâtre. Si vous l’aviez vue, nul ne doute que vous l’auriez prise pour un cadavre. Son mari – et père du jeune garçon – avait insisté pour qu’elle reste à la maison, ce qui n’était pas le meilleur traitement... Kieran, quant à lui, n’y comprenait rien. Il était juste sûr d’une chose : elle allait mourir, à voir comment le problème prenait de l’ampleur au fil des jours... Et il se retrouverait seul avec cet homme qui lui servait de père.
« Elle va bien, répondit-il sans émotions.
- C’est vrai que tu as atomisé un caniche la semaine dernière ? »
Il n’avait peut-être que douze ans, mais William – de son deuxième prénom – n’était pas dupe : il allait se faire piéger. Non pas qu’il approuvait les propos de Milan – quoi que, c’était la vérité – mais il ne pouvait pas dévoiler ça au grand jour ! Sa mère, au courant de ce qu’il savait faire – à savoir produire une lumière incandescente entre ses mains, qui n’était en fait que de la radioactivité sauf que personne ne le savait – lui avait interdit d’en parler. Elle prétendait que ça lui nuirait plus qu’autre chose.
Se reprenant avant d’être complètement troublé, le brun secoua la tête et mentit comme s’il avait répété durant des jours :
« Milan... Mon pauvre Milan... « Atomisé un caniche »... Tu as vu ça dans une de tes bandes dessinées ? C’est scientifiquement impossible. Quelle idiotie ! »
* * *
« Kieran.
- Quoi ?
- C’est ta mère. »
Paf ! L’interprétation de cette phrase fut aussi douloureuse qu’un coup de poignard en plein cœur. Il s’y était pourtant préparé... Il savait depuis longtemps que les jours de sa mère étaient comptés... Alors pourquoi il se sentait si mal ? Pourquoi avait-il l’impression qu’on lui avait arraché le cœur et qu’on l’avait piétiné ? Paralysé de la tête aux pieds, la bouche entrouverte, il n’arrivait plus à faire quoi que ce soit, pas même à penser correctement. Tout se mélangeait... Et tout ça, c’était de la faute de ce cancer causé par des radiations ! Où avait-elle pu être irradiée de telle façon : par endroit, sa peau était littéralement carbonisée ?
Quoi qu’il en soit, il vit le corps passé devant lui, son corps à elle... Le regard vide, il ne bougea pas plus qu’avant. Ce ne fut que lorsque son père posa une main réconfortante sur son épaule qu’il se reconnecta à la réalité : ils lui enlevaient sa mère, la seule personne qu’il avait aimé et réciproquement, ils la lui enlevaient ! Et il devait l’en empêcher. Les yeux fous, un mal de crâne brouillant ses songes, il esquiva un rapide bond en avant. Encore que son paternel anticipa sa réaction et le rattrapa, l’empêchant de faire une bêtise stupide.
Ils allaient la faire disparaître... Ils allaient la mettre sous plusieurs mètres de terre ou l’incinérer, qu’est-ce qu’il en savait... mais plus que tout, il allait la perdre définitivement. Il devait leur dire de ne pas faire ça !
« LÂCHE-MOI !! »
Le tic tac était lancé. Plus son père resserrait sa prise, plus il voulait se libérer, plus il voulait hurler – d’ailleurs, les traitresses larmes coulaient abondamment sur ses joues – et plus il se sentait au bord de la crise de nerfs. Destructrice. Inévitable.
« COMMENT T’AS PU ME FAIRE CA ?! MAMAN ! Tu... Tu... T’AS DIT QUE TU N’M’ABANDONNERAIS JAMAIS ! hurla-t-il comme un dératé, se débattant comme un lion, repoussant aussi fort que possible son paternel qui n’était guère décidé à lâcher l’affaire. »
Il y eut un hurlement et le piège dans lequel il était pris disparut. D’abord fier d’avoir vaincu son père, il se rendit finalement compte que les bras de ce dernier étaient d’un noir carbonisé, avec la forme distincte de doigts imprimés. Là, il s’en rendit compte : ça recommençait. Mais ce n’était pas de la lumière... C’était une lumière nucléaire.
Paniqué – surtout parce qu’il n’arrivait plus à bouger et que ses bras prenaient une couleur rouge transparente, que le taux de radioactivité de la pièce grimpait en flèche et que cette chose se répandait sur son corps. Son tee-shirt se soulevait à chaque minuscule explosion. Il ne contrôlait plus rien. Plus effrayé que jamais, il cessa de pleurer sur le sort de sa mère et tenta de jeter un coup d’œil désespéré à son paternel, qui était aussi troublé que lui.
Il allait exploser. Il allait exploser. Dans quelques secondes, il allait y avoir un champignon atomique dans le ciel. Il allait réduire cette ville à l’état de cendres... Il fallait qu’il se calme mais ses émotions prenaient le dessus : la rage et la tristesse face à sa mère défunte, sa colère face à son père et sa panique au plus haut degré à cause de ce... de cette particularité qu’il avait.
Et BOUM.
* * *
Si les habitants de la ville n’avaient pas survécu, à l’instar de son père, et si d’autres furent très grièvement blessés, Kieran s’en sortit indemne et découvrit qu’il était immunisé contre son propre pouvoir. Il explosait... mais il était toujours vivant. Il ne saurait jamais comment...
Cet accident marqua le début de la descente aux enfers du garçon. Déjà silencieux par nature, il rétrécit un peu plus son quota de parole. Il fréquenta les mauvaises personnes, et tomba bien bas. Tout cela sous le regard de sa grande-sœur, déjà majeure, la seule famille qui lui restait.
* * *
Il laissa retomber sa tête contre le mur au moment où la seringue touchait le sol glacé du salon. Pendant des heures, ce fut le paradis. Ce paradis qui l’avait gentiment accueilli, en plus de la cigarette, il y a deux ans. Il y avait aussi le whisky, incontestablement sa boisson préférée. Oui, enfin... ce dernier, c’était occasionnel.
La porte de l’appartement claqua. Il y eut des bruits de sachet et de talons : sa grande sœur, sa très chère grande sœur, celle qui l’hébergeait, sa seule famille... venait de revenir des courses. Elle posa ses clés sur la table en métal et poussa un violent soupir en voyant l’état second de son petit frère. Comme à chaque fois, elle lui assena une claque monumentale qui suffit à le réveiller en un sursaut et se posta devant lui, les mains sur les hanches. A tous les coups, elle allait lui faire la morale, monnaie courante depuis la mort de leur mère, de leur père et de ces habitants... Les habitants de cette ville...
« Regarde-toi... Quand accepteras-tu de te faire aider ? Je vais devoir te traîner de force, si je comprends bien ?
- Non. Ou je t’atomise aussi.
- STOP ! Combien de fois t’ais-je dis de ne pas en parler ?! »
Pour elle aussi, l’explosion de leur ville d’enfance était un sujet sensible. Mais elle ne pouvait pas comprendre... Elle ne pouvait pas comprendre ce qu’il ressentait... Sa culpabilité, son mal être, sa détresse. Il était un monstre et rien ne changerait ça. Rien. Elle ne pouvait pas se mettre dans sa tête. Elle aussi allait finir carboniser. Ou elle aussi finirait par attraper le cancer. Fort heureusement, elle n’avait pas la santé fragile de leur regrettée mère.
« Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ? interrogea-t-il, à moitié dans les vapes.
- Pourquoi tu fiches ta vie en l’air ? A seize ans ! C’est... honteux.
- C’n’est pas toi qui as tué des gens. Ce n’est pas toi qui as causé le cancer de Maman... Ce n’est pas toi que Papa détestait.
- Papa ne te détestait pas...
- Si. D’toute façon, l’est mort... C’est tant mieux.
- Kieran, tu es cinglé. Il faut que tu te fasses soigner. »
* * *
Pour l’une des premières fois de sa vie, le jeune garçon accepta de l’aide. Mieux encore, il comprit que ça ne servait à rien. Après un an de dur labeur, il parvint à entièrement se débarrasser de l’héroïne. Il récupéra son harmonica qu’il avait lâchement caché au fond d’une armoire à la mort de sa mère. En revanche, son caractère resta intact. Ni plus ouvert ni moins ténébreux, il ne fallait pas s’attendre à voir un individu plein d’entrain et d’optimisme. Bien au contraire, il ne cessait de se torturer intérieurement : il était un monstre, un assassin voire un terroriste. En gros : il était dangereux pour l’humanité. Vive l’évolution...
En août deux-mille-neuf, lui et sa tutelle reçurent une lettre. Une lettre qui concernait Kieran, en vérité. Une lettre étrange, certes, mais une offre que sa sœur ne pouvait pas refuser : aller au Centre Rédemption. Lui, par contre, était beaucoup plus méfiant... Pourquoi devait-il s’éloigner de sa sœur ? Pourquoi devait-il aller là-bas ? Mais il ne pouvait pas refuser. Il devait quelque chose à sa sœur, et si partir l’arrangeait, alors pourquoi pas ?
Liens :
Brandon O’Brien : Son père. Il ne l’aimait pas vraiment, surtout parce que son père le prenait pour un bon à rien et réussissait à le critiquer sur n’importe quel sujet. Un jour, il surprit une conversation entre ses parents où Brandon ne le considérait même pas comme son fils. De plus, ce paternel indigne refusa qu’Evelyn soit bien encadrée pour son cancer. Ce coup-là, Kieran ne lui pardonna jamais. Brandon décéda le même jour que sa femme, par l’explosion nucléaire que provoqua son fils. Très sincèrement, William s’en fiche littéralement. Pire, il est heureux d’avoir pu éliminer cet individu... Cinglé, lui ? Non, juste en proie à une colère noire quand il évoque un souvenir de son géniteur.
Evelyn O’Brien : Sa mère. Il l’idolâtrait. Elle était son modèle, toujours d’humeur positive, sage... Elle était aussi une des rares personnes qu’appréciait le brun. Il se confiait à elle, et d’ailleurs elle fut la première au courant pour ce qu’il savait faire. Lui et son pouvoir furent responsables du cancer qu’elle attrapa lorsqu’il avait onze ans. Elle perdit ses longs cheveux blonds bouclés et son teint devint un peu plus grisâtre au fil du temps. Involontairement, Kieran la brûla par contact, faisant empirer la maladie. Elle décéda, trop affaiblie, quand son fils avait quatorze ans. William perdit tout ses repères, son point d’attache, et le jour de la mort d’Evelyn fut le commencement de sa descente aux enfers...
Isaline O’Brien : Sa sœur. De six ans son aînée, ce fut elle qui hébergea Kieran au décès de leurs parents. Très directe, assez soupe-au-lait, lorsqu’elle fait quelque chose, elle n’y va pas de main morte. Par exemple, combien de fois a-t-elle giflé son petit frère, ne supportant pas de le voir s’enfoncer dans tout un tas de saloperie et se moquer littéralement du sang d’encre qu’elle se faisait pour lui. Elle fut mise au courant du pouvoir de William par ce dernier lui-même. Bien qu’effrayée, elle ne l’a jamais montré. En fait, elle servait un peu à calmer les crises de nerfs de l’adolescent... Elle parvint à le convaincre de rejoindre Rédemption.
Connaissance de son éventuel pouvoir ? : OUI.
Groupe : Etudiant ; Jardinier à mi-temps.
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Hors personnage;
Votre prénom/pseudo : Elodie, alias Elow ou HR Forever'.
Votre âge : 14 ans.
Avis sur le forum et ce qui vous à poussé à y venir : C'est par une certaine Cleeme (Kathleen J. Williams) que j'ai connu le forum. J'ai tout de suite accroché au contexte sombre de l'internat aux gens à pouvoirs... Alors je suis venue ! 
Fréquence de la présence sur le forum : Cinq jours sur sept, peut-être... Je peux passer souvent !
Code : Code validé !
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Dernière édition par Kieran W. O'Brien le Lun 11 Avr - 16:22, édité 11 fois |
| | | | ❝ Sélène Utreuil ❞  ✉ Messages : 597
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Mar 15 Mar - 15:34 | |
| Eh bah, même traitement, bienvenue et merci, déjà !
Ensuite, bonne continuation, je valide le code.
Si besoin, n'hésite pas, voilà voilà. |
| | | | ❝ Sacha Rush ❞  ✉ Messages : 371
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Mar 15 Mar - 16:19 | |
| Bonjour ! Bienvenue ici et merci de ton inscription !
J'aime déjà bien le pouvoir, et l'avatar, héhé 8P
Sur ce, bonne continuation ! :D
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| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Mar 15 Mar - 18:04 | |
| Biwi' :D Moi j'aire beaucoup la signa xDD <3 |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Mar 15 Mar - 18:42 | |
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| | | | ❝ Sélène Utreuil ❞ ✉ Messages : 597
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Jeu 17 Mar - 6:20 | |
| Je vois que tu avances bien. En tout cas, c'est vraiment très bien. Je t'encourage à continuer comme ça ! |
| | | | ❝ Sélène Utreuil ❞ ✉ Messages : 597
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Mer 6 Avr - 16:31 | |
| Je fais un petit up, en espérant que la fiche soit bientôt terminée à présent. ;3 |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 7:21 | |
| J'ai perdu mon document word .__.
Mais je m'y remets ! (: j'étais overbookée cette semaine...
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| | | | ❝ Sélène Utreuil ❞ ✉ Messages : 597
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 15:51 | |
| J'y compte bien ! Rédemption manque de membres actifs. HUM HUM |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 15:58 | |
| Et bien, et bien, j'ai l'honneur de t'annoncer que j'ai terminé ma fiche ! \o/ |
| | | | ❝ Sélène Utreuil ❞ ✉ Messages : 597
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 16:06 | |
| Ta ta ta, il te manque le groupe !
J'imagine cependant que tu le voudras lycéen, d'ailleurs, sur ce point là...
Tu sais, je veux pas faire ma chieuse en fait si... mais on a déjà pas mal de lycéen, et c'est clair que ton perso ne sera ni prof, ni collégien, ou encore pire, primaire. Maaaais, avec ton accord et ton imagination débordante de laquelle je ne doute pas une seconde (on y croit hein !) peut-être qu'il pourra faire partie du personnel, ou alors qu'étant donné sa majorité il pourra faire quelque chose comme des cours alternés, en travaillant comme autre chose que surveillant. Enfin, à toi de voir ! |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 16:07 | |
| Ha mince !
Des cours alternés ? C'est-à-dire ? x) |
| | | | ❝ Sélène Utreuil ❞ ✉ Messages : 597
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 16:11 | |
| J'viens d'avoir une illumination là-dessus, j'avoue.
C'est à dire que ton personnage suit des cours normaux tout en faisant partie du personnel à mi-temps, ainsi il est rémunéré et poursuit une scolarité normale. Voilà voilà ! |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 16:14 | |
| Owiii ! *.*
L'idée me plait bien. Donc va pour les cours alternés. |
| | | | ❝ Sélène Utreuil ❞ ✉ Messages : 597
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Relations :: | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 16:17 | |
| Eh bah eh bah, c'qu'on fait, c'est que pendant que je te valide, tu édites pour indiquer ton groupe donc, et je déplacerais le sujet.
Je vais faire un truc très officiel parce qu'en tant qu'admin on se sent toujours très puissante :________________
TU ES VALIDÉE !
Dernière édition par Sélène Utreuil le Sam 16 Avr - 10:46, édité 1 fois |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. Lun 11 Avr - 16:22 | |
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| | | | ❝ Contenu sponsorisé ❞ | | Sujet: Re: « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. | |
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| | | | | | « C’est parce qu’on danse avec le diable » KIERAN. | |
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