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Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen]

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Larry H. Woodsman
Larry H. Woodsman✉ Messages : 6
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Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen] _
MessageSujet: Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen] Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen] EmptyVen 28 Déc - 5:00


A CIGARETTE A DAY DOESN'T KILL ANYONE



Aujourd'hui, vous vous êtes levé du mauvais pied, mais peu de personne risque de le remarquer. Cela vous met d'ailleurs encore plus de mauvaise humeur.

Heureusement, aujourd'hui, il n'y a pas de cours de français. Vous devriez peut-être passer à votre bureau, au cas où des étudiants auraient des questions pour vous, mais vous avez l'impression qu'ils vont oublier qu'il y a un assistant pour le cours. Ce n'est pas à cause de votre pouvoir; c'est parce que les jeunes n'aiment pas se déplacer pour aller jaser avec les assistants. Ils préfèrent de loin se tenir tranquille dans leur coin et se demander qu'est-ce qu'il va bien se passer. Vous les comprenez; vous aussi, lors de vos années scolaires, vous n'aimiez pas voir les assistants. Vous avez toujours jugé que vous n'en aviez pas de besoin. De toute façon, vous êtes nouveau au pensionnat, c'est un peu normal qu'on vous connaisse pas, même si... vous êtes anonyme!

Au moins, la professeure du cours vous connait... Vous ne savez pas pourquoi, mais votre pouvoir d'anonymat ne l'affecte pas. Elle ne semble pas affectée par grand-chose aussi. Vous ne l'aviez pas appréciée au début, mais vous vous êtes vite rendu compte que c'était mieux ainsi. Pour elle, vous étiez un homme ordinaire, aussi bien de penser qu'elle l'était aussi. Il ne fallait pas avoir peur des autres, s'ils étaient puissants mentalement. Et puis, elle semblait gentille, elle ne pouvait pas vous être menaçante. C'est juste que vous n'êtes pas habitué à rencontrer des gens qui vous reconnaissent. Et que vous n'êtes pas habitué à devoir vous surveiller. Vous avez tendance à dire des choses déplacées aux jeunes femmes. Avec elle, vous ne pourrez même pas parler des élèves pour « rigoler ».

Cela ne vous empêche pas de penser des trucs à propos des élèves des groupes de français qu'ils ne faudraient pas répéter. Tant pis.

Vous vous dirigez vers l'entrée du pensionnat et vous vous installez dans les marches, sortant une cigarette de la poche de votre veston. Un petit vent empêche votre briquet de fonctionner, mais vous êtes persistant. Ou du moins, pour ce genre de choses; rien ne vous arrêtera de fumer, pas même votre sœur. Tiens, il vous faudrait bien communiquer avec elle...

Après une bonne respiration de tabac toxique, vous regardez autour de vous, comme si vous cherchiez quelqu'un qui va vous surprendre. Vous avez entendu dire qu'il y a un groupe de gens qui regardent les autres et les surveillent. Vous avez aussi entendu dire qu'il y avait une blonde chaude, ou quelque chose du genre, mais c'était plutôt un détail, n'est-ce pas? Vous n'avez pas encore rencontré ce groupe, dont vous en avez oublié le nom, parce que vous n'en êtes pas impressionné. Vous êtes anonyme, après tout, mais... vous vous êtes rendu compte que certains gens ici pouvaient vous reconnaître. Comme la professeure de français, en effet, mais aussi des gens qui vous étaient complètement inconnu. Vous n'êtes pas vraiment confortable avec cette idée. Après tout, pour toute votre vie, personne ne vous connaissait, et maintenant, si. Vous ne savez pas ce que vous devez penser de cela. N'êtes-vous pas venu ici parce que vous voulez enfin goûter à la célébrité? Pour comprendre un peu plus sur votre pouvoir.

Cela dit, la majorité des gens est affectée par celui-ci, et peut-être que vous n'avez rien à craindre de ce groupe qui surveille tout le monde. Après tout, vous ne savez pas vraiment pourquoi certaines personnes résistent à votre pouvoir ou pas. Est-ce aléatoire, est-ce à cause de leurs pouvoirs, et quelle est la nature de leurs pouvoirs? Vous avez cru que seulement les télépathes pouvaient vous « repérer », mais vous vous êtes rendu compte que ce n'était pas vrai. Le policier qui vous avait arrêté n'était pas télépathe. Ou peut-être l'était-il? Peut-être que sa télépathie n'était pas aussi puissante que celle de votre sœur et de votre tante? Vous avez beau à vous poser des questions, mais vous n'allez pas avoir de réponses comme par magie.

Vous continuez donc à fumer votre cigarette, puisque vous ne voyez personne dans les alentours. Vous êtes pas mal sûr qu'on vous ait dit qu'il était interdit de fumer, mais vous allez pas vous en empêcher, quand même... Au pire, vous allez recevoir une petite tape sur les doigts, et il y avait de fortes chances que ces gens vous oublient et pensent que vous êtes non-fumeur. Vous êtes optimiste, un peu, en ce moment; rien de mal ne peut vous arriver, n'est-ce pas?
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Kathleen T. Ruadhagan
Kathleen T. Ruadhagan✉ Messages : 9
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Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen] _
MessageSujet: Re: Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen] Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen] EmptySam 29 Déc - 20:33

Egarée par mes pieds,
la mort dans le gosier.


Tap, tap, tap, tap. Le bruit de ses grolles sur le bitume.
Elle sait pas où elle va, pas vraiment en fait. Elle a bien une idée, la rousse, mais au fond, ça lui est égal. Elle a laissé la boutique, ce matin. De toute façon, elle n’a pas d’horaires. Le temps, c’est une notion bien trop complexe. Kathleen n’a même pas de montre. Elle regarde où est le soleil, et puis la Lune. Et quand elle ne les voit pas, alors… Elle suppose, au hasard, comme ça. Ou bien elle aborde quelqu’un et se met à lui parler des heures et des secondes, à quel point elles pouvaient être longues et lentes ou si rapides et furtives.

Mais ce matin, elle s’en fout. Ce matin elle déambule dans les rues les plus reculées de la ville. Le nez en l’air, ses yeux scrutent un ciel frais, aux quelques rayons dorés. Il lui semble que le ciel était de cette couleur, ou quelque chose de proche, le lendemain de la fameuse nuit où s’étaient déroulés les massacres. Mais l’air n’était pas si pur ; il y avait eu ce jour là un relan de peur dans l’atmosphère. Même elle en avait eu le sang glacé. Elle s’en souvient si bien… Et jamais plus elle n’était revenue aux alentours des incidents. La foire où elle aimait tant errer, et puis le pensionnat qui abritait de vagues connaissances. Elle n’avait jamais osé s’en ré-approcher. Elle ne voulait pas savoir, elle ne voulait pas avoir conscience.

Tellement d’innocents. Et tellement de sang. Du sang. Elle sentit un frémissement désagréable dans ses veines. Sa main plongea dans sa veste en jean un peu trop large, pour en sortir un paquet de cigarettes. Elle en glissa une dans sa bouche et chercha à tâtons son briquet. Kathleen ne fume pas si souvent, mais elle a toujours un paquet sur elle, au cas où. Parce que parfois, l’envie l’attrape et ne la lâche plus, ça devient obsédant. C’est une esclave pulsionnelle du tabac.
Elle aspire nerveusement, comme si la fumée épaisse allait glisser dans sa gorge jusqu’à sa petite tête remplie de suppositions d’horreurs. Savoir ce qu’il s’était passé, quoi qu’elle en dise, la turlupinait. Quoi de pire qu’une information incomplète, sans détails ? Un fait simpliste, évasif, dénué de ce qui le rend intéressant. Une volute s’échappa d’un espace entre ses lèvres et de son petit nez, venant rejoindre la brume. "Non, allez. Tu ne pousseras pas le vice jusque là", se disait-elle.

Pourtant, ses pieds semblaient en avoir décidé autrement. Les fourbes. Ils tracent la route, eux, pendant que ses pensées vagabondent ! La rouquine relève la tête. Elle est devant Rédemption. Elle soupire entre deux bouffées de poison. La cigarette entre ses doigts redescend le long de sa cuisse, et son pouvoir récupère l’un de ses rôles. Il y a quelqu’un. C’est comme si elle entendait le battement régulier, le flux limpide sous sa peau. Elle ferme les yeux, se détourne légèrement, d’à peine un pas. Sa chevelure rousse est soulevée par le vent, et sa jupe violacée les accompagnent dans ce mouvement. Le coup de vent passe.
Kathleen ouvre ses yeux bleutés, et les pose sans aucune hésitation sur l’homme. Elle sourit, pleinement, comme une gamine qui aurait encore réussit sa devinette.
Il est assit là, sur les marches, à l’entrée. Il n’a pas l’air d’un adolescent, il a la carrure de quelqu’un de bien plus âgé. Peut-être même plus vieux qu’elle. Il doit être prof, ou surveillant, ou peu importe. Peut-être qu’il en sait plus sur ce qui l’intrigue tant ? Ou peut-être pas...

La rouquine hausse les épaules. Elle repose la cigarette entre ses lèvres et s’avance, alors que le regard du brun semble chercher autour de lui. Elle vient se poster en face de lui, passant une main dans ses cheveux pour dégager son visage qu’un sourire illumine. Une étrange impression l’envahit, là. Plus elle le regarde, plus elle a du mal à cerner ce personnage. Non, peut-être qu’il n’est pas prof ? En fait. Il a plus l’air d’un fantôme, dans sa tête. Cela sonne comme une présence absente, indéfinie. Un peu troublée, elle ne perd pas la face et fait comme si tout était clair ou presque.
Elle se penche un peu vers l’avant, amenant son visage de poupée face au sien, tentant d’attraper son regard, curieuse.

« De qui se cache-t-on, m’sieur ? » lança-t-elle, un filet de fumée légère s’échappant de ses lèvres.

Ses mots pouvaient facilement la faire passer pour une ado’ du pensionnat. Et à en juger par sa gueule de petite ange, elle n’aurait aucun mal à faire croire que c’est le cas. Mais en même temps, ce n’était pas son but. Semer le trouble et l’interrogation est simplement dans ses habitudes ; et puisqu’il faisait de même… Kathleen n’avait pas vraiment de doute quant à l’origine de cette incertitude à son sujet. Après tout, elle connait la ville, et elle connait le but originel de ce pensionnat. Un pouvoir intriguant, cela dit…
D’apparence chaleureuse et agréable, elle ne manque pas de se méfier. Ce lieu doit abriter avec son passé les auteurs du crime, n’est-ce pas.. ?
De la paranoïa ? Non ! Des précautions.

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Une cigarette par jour, ça ne tue pas [Kathleen T. Ruadhagen]

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