Arrêtez tout ce que vous êtes en train de faire : Rédemption va déménager d'ici peu. Plus d'infos ?
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

Partagez|

❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
❝ Invité ❞
InvitéAnonymous❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞ _
MessageSujet: ❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞ ❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞ EmptyJeu 25 Oct - 19:37





Jagger Eyghton


feat. Louis Delort


Joke.

I've got the moves like jagger ! Oh, ta gueule.❞
    ✉ Prénoms : Il s'appelle Topaze L. Jagger
    ✉ Nom : Son nom de famille est Eyghton.
    ✉ Âge : Il a tout juste 25 ans.
    ✉ Signe astrologique : Il est Lion.
    ✉ Groupe désiré : Complètement Crazy ! (les Fous)
    ✉ Emploi/Classe : Il vient d'arriver dans le coin et n'a pour l'heure aucune réelle fonction au sein de l'ancienne troupe; Il aide à la survie dirons-nous, à sa manière.


    ✉ Pouvoir : La torture psychologique, bien sûr, et Télépathie, comme si ça ne suffisait pas ! Pauvre petit...
    ✉ Caractéristiques :

    • Je pense que vous méritez quelques petites explications sur le don de "torture psychologique". Au sens où nous l'entendons tous, déjà, cela passe par l'inconscient et le conscient, le psychisme. De l'implosion de l'esprit à la vision de vos pires cauchemars dont vous n'étiez peut-être même pas au courant, la torture psychologique se compose d'une large palette d'outils, de ressources, sortis d'on ne-sait-où pour votre plus grand malheur ! Cependant, le don -si on peut dire ça- de Jagger est légèrement plus complexe que la normale. Il se manifeste de deux manières différentes, qui sont les suivantes:

      Actif : Jagger vous fixera, dans le blanc de l’œil, bien que soutenir votre regard ne lui sera pas réellement nécessaire. Il vous adressera son plus merveilleux sourire, narcissique, égoïste, violent, moqueur, sadique. Et vous sentirez, au plus profond de vous, une douleur intense. L'implosion totale de votre esprit sera rapide. Et tandis que devant vos yeux exorbités défileront vos peurs les plus intenses, la dernière image que vous verrez sera celle d'un jeune homme penché au-dessus de vous, souriant, confiant. La dernière vision avant le mal de crâne, l'évanouissement, le coma, la mort. Qui sait ?

      Passif : Oh ! Au début, vous serez heureux d'être aux côtés de Jagger ! Vous en viendrez même à rechercher sa présence, à la désirer. A le désirer, lui, pourquoi pas ! Enfin. Mais plus les jours passeront et plus vous vous sentirez mal à ses côtés. Vous vous direz que ce n'est pas sa faute, c'est vous, alors vous continuerez à la voir, d'autant plus qu'il se montrera plus présent, plus disponible. Et vous serez en proie à quelques bonnes et mauvaises choses. De vieux souvenirs, de vieilles peurs. Votre tête vous fera souffrir, votre esprit ne vous appartiendra plus. Jusqu'au moment où vous couperez les ponts avec Jagger. Ou que vous vous suiciderez. Ne riez pas, c'est arrivé, plus d'une fois d'ailleurs...


    ‣ La télépathie... Aaah, la télépathie, toute une histoire ! Une histoire de pensées. Par où commencer ? Il s'agit d'un don assez connu au final. Celui d'avoir accès à l'esprit des personnes aux alentours. Fonctionnant dans un rayon dont les limites lui sont encore inconnues, c'est un don assez puissant et assez gênant, surtout lorsqu'il n'est absolument pas maîtrisé. Ainsi, Jagger entend les pensées des gens, peut leur parler directement dans l'esprit et surtout, peut chercher en eux leurs peurs les plus intenses. Les dons de torture psychologique et télépathie sont bien évidemment liés !

    ✉ Faiblesse :

    • Pour tout avouer, Topaze ne contrôle pas la torture mentale. Ou du moins, pas autant qu'il le souhaiterait. Je m'explique. Lors d'émotions fortes, de perte de contrôle ou de concentration trop intense sur quelqu'un (d'où ses « règles » cf Histoire), il arrive que sa maîtrise de son don soit quasi-inexistante. Il lui échappe, il le perd, il s'évapore dans la nature. Dans la nature, vraiment ? Non, pas exactement. Son don se choisit de lui-même une « victime » et c'est le drame. Le drame aléatoire, incontrôlé, la catastrophe la plus totale et la plus épuisante. Pour ce qui est du côté « passif » de la chose... Ce n'est qu'une faiblesse, croyez-moi. Quand vos proches décident de mettre fin à leurs jours parce que, vivre à vos côtés, est un calvaire, vous ne prenez plus cela comme une bénédiction, mais plus comme une vraie malédiction. Par ailleurs, l'utilisation de la torture psychologique nécessite une concentration conséquente et une dose d'énergie importante !

    ‣ Pour ce qui est du don de télépathie, il le contrôle plutôt bien. C'est vrai, là-dessus, il a fait de gros efforts de maîtrise. Il faut dire qu'autrement, il ne pourrait pas vivre, ne pourrait pas sortir de chez lui ! En effet, dès que Topaze sort de ce que vous appelez ses « rêveries » (lui qualifie ça de concentration), il peut être assailli des pensées des gens aux alentours. Principalement de pensées négatives d'ailleurs. Seulement, dans une grande ville comme Londres, cela se retrouve rapidement invivable ! Il ne peut, ainsi, se reprendre qu'au prix de gros efforts. De même, lorsqu'il est sous le coup de grosses émotions, ses barrières mentales ne lui servent plus à rien, et un affreux mal de crâne le met au tapis en peu de temps.

    ✉ Force :

    • En revanche, il est inutile de préciser la puissance d'un don tel que celui-ci, bien que notre cher petit personnage préfère le voir comme quelque chose de défensif plus qu'offensif. En un regard, il peut vous mettre au tapis, ou quasiment du moins, cela dépend du contrôle que les gens ont sur leur esprit. Par ailleurs, il n'affecte pas les personnes aillant une résistance mentale. Ce qui représente quoi, allez, une dizaine d'Hommes sur six milliards ? Hum. Bref, quoi qu'il en soit, Jagger n'a jamais exploré ses limites à ce niveau-là. Je crois d'ailleurs affirmer qu'au fond, ce n'est pas plus mal...

    ‣ Ah, avoir accès à l'esprit des gens ! La clef du bonheur me direz-vous. Je n'en suis pas persuadée. Les Hommes possèdent tous une part d'ombre que, j'en suis certaine, vous préféreriez ignorer. Vos esprits sont, comme le mien, dans un bordel pas possible, vos pensées désordonnées, mal rangées, positives ou négatives ! Alors, certes, vous n'avez plus aucun secret pour le jeune homme. Mais est-ce réellement une force ?


Silence.




    ✉ Description physique :

    Brun tirant vers le noir. Corbeau...
      Quelques mèches rebelles retombent toujours sur son front, tandis que son visage est souvent couvert d'une barbe naissante. Ses cheveux sont coupés courts sur les côtés et laissés plus long sur le sommet de son crâne. Sa coupe n'est pas définie : c'est brouillon, mais soigné. C'est en bataille, mais dompté. L'effet coiffé-décoiffé, vous connaissez ?

    Yeux de couleur changeante et indéfinie. Mystère...
      Ils sont complètement inexpressifs et perpétuellement entrouverts. Son regard est sombre et ne révèle de lui qu'une certaine nostalgie. En revanche, il est une chose que l'ont ne peut reprocher à ses yeux perçants : ils peuvent rester parfaitement immobiles durant un long moment. Quand son regard est fixé sur vous, vous pouvez être certains que votre esprit n'a plus aucun secret pour lui.

    Fin. De corps et d'esprit...
      Bien fait et loin d'être un body building, il est de taille moyenne, parfaitement proportionné. Son visage est rond, mais reste doux, et le fait paraître plus jeune que ce qu'il est en réalité. Ce qui, avouons-le, l'arrange. Pour ce qui est de sa prestance, cela reste un style discret, simple et mesuré. Un look légèrement décalé, loin des petits bourgeois qui peuplent les rues de Londres. Il dégage une aura apaisante, rassurante. Sa voix... particulière s'accorde d'ailleurs peu avec son physique d'adolescent et en surprend plus d'un !

    Inexpressif. Véritable coffre-fort...
      Le jeune homme aborde toujours un air blasé et détaché. Peut-être même... Paumé ? Oui, ça doit être le mot. Ailleurs, indifférent, à la limite du « je m'en foutisme », il a la fâcheuse manie de fixer les gens sans vraiment les regarder. Méfiez vous des apparences. Que dis-je, méfiez vous des gueules d'ange ! Ce n'est pas vous que le jeune homme regarde : c'est votre conscient. Votre physique ?.. Oh, il est bien au dessus de cela !

    Peu souriant. Et pourtant...
      Les rares moments où un sourire paraîtra sur le visage de Topaze seront lorsqu'il a une guitare ou un micro entre les mains, lorsqu'il se sent parfaitement en confiance ou encore, lorsqu'il se veut rassurant, heureux. Autrement, ses lèvres fines se contentent d'un léger rictus satisfait pour manifester... sa présence ? Oui, ça doit être ça.



    ✉ Description mentale :








    ✉ Signe particulier :

    Topaze possède quelques petits tatouages qu'il laisse visible à la vue des étrangers. Son avant bras gauche est orné d'un magnifique « People are Strange », tandis qu'une clef de fa décore l'arrière de son oreille gauche (elle-même portant perpétuellement une boucle d'oreille). L'arrière de son oreille droite, quant à elle, dissimule vaguement une clef de sol associée à une partition : Hallellujah de Jeff Buckley, descendant le long de son cou. Autrement, suite à ces derniers mois, ses avant-bras sont légèrement brûlés. C'est ça, jouer les héros !



Endless Spirit.


    ✉ Histoire :


    Déjà, ce que vous devez savoir sur Topaze, premier du nom, c'est que sa mère s'est suicidée quand il avait sept ans. Que son père s'est remarié à une femme bien plus jeune. Que le jeune homme a eu une liaison avec sa belle-mère pendant près d'un an. Que sa famille n'a jamais été bien riche. Et qu'il déteste les dessins-animés, depuis toujours. Quoique, ça, ce n'est pas si important au final.

    ~ ~ ~

      Aujourd'hui, j'ai enfreint une de mes règles, déclarais-je.

    J'étais assit sur un de ces vieux canapés en velours rouge qui sentent le moisit, l'humidité et la transpiration. Mes mains étaient entrelacées, mes doigts formaient de véritables nœuds. La tête basse, nerveux, je sentais le regard pesant du docteur, monsieur son psychologue, qui me scrutait. Du haut de mes quinze ans pourtant, je me sentais aussi mature qu'un adulte et de taille à affronter les yeux gris et le visage fatigué de mon ami. Tes règles ? C'est-à-dire ? Cet homme était la personne la plus posée dans mon entourage, je dois l'avouer. Sa voix, calme et régulière, était pour le moins rassurante, engageante. C'est peut-être lui qui servit de modèle au jeune adolescent que j'étais. Même son apparence chétive et vieille rassurait. Il était petit, tassé sur son fauteuil, comme si tout le malheur du monde reposait sur ses épaules. Plus je le regardais, plus je me disais que c'était celui de ses patient qui l'avait usé ainsi, tout simplement. Il portait de grosses lunettes noires aux verres épais. Il était, comment dire... Loin de l'idée que je me faisais des psychologues. Pour preuve, il n'utilisait jamais de calepin, ne prenait jamais de note. Une fois, je lui avais demandé comment il faisait pour tout retenir. Il s'était contenté de sourire en tapotant son crâne partiellement chauve. Si cet homme me rappelait un grand-père, il n'en restait pas moins un magnifique exemple de sagesse.J'ai des règles, expliquais-je en relevant le regard pour croiser ses yeux gris, pour ne pas ... faire de mal. Aurais-tu un exemple a me donner ? Il était ainsi, doc'. Il souriait paisiblement. Je le regardais, l’œil brillant. Il avait une manière incroyable de tout prendre à la légère. De règle ? Ou de mauvaise action ? Des deux. Vois-tu, c'est la première séance où tu parles le premier et je suis curieux de savoir ce qui se cache en toi à un point tel que tu te répugnes à en parler. Parler ? Parler le premier ? Je pouffais doucement. Nos séances étaient silencieuses, agréables. Si je venais de mon plein grès, c'était aussi pour ça. Parce que mon ami était le seul au courant de mon secret. C'est délicat, je me levais, c'est tout. En silence, je me dirigeais vers la fenêtre du bureau. Nous étions en plein cœur de Londres, au troisième étage d'un immeuble délabré et mal entretenu. Cependant, je pouvais constater que cette triste apparence extérieure dissimulait des intérieurs chics, légèrement kitch, mais très agréable. Quoique, je me voyais mal vivre ici. Je préférais encore ma banlieue.

    Je suis différent. Tout le monde est différent. Je suis différent des gens différents. Je sais. Je croisais son regard, une nouvelle fois. Je crois que je vais devenir un assassin. Est-ce que tu as envie de tuer, Topaze ? Les yeux ronds, je détournais le regard en soupirant, me dandinant d'un pied sur l'autre. Si doc' avait un véritable don pour détendre l'atmosphère, il faisait aussi peur. Il se complaisait dans une franchise perturbante. Non ! Je veux éviter de tuer. A défaut de vivre normalement, je veux arrêter de faire du mal aux autres. Donc tu veux éviter de ... tuer ? Je ne vois rien d'illogique jusqu'à présent, dit-il en souriant. Les choses que je veux éviter sont à un niveau moindre que celui du meurtre, doc'. Je lui rendis son sourire, discrètement. Parfois, je n'arrive pas à me contrôler. Mon esprit n'obéis plus, c'est comme si j'assistais, impuissant à ... Rah, je n'arrive pas à vous expliquer ! Quoi qu'il en soit, je veux rester maître de moi-même. C'est pour ça que je me suis fixé des règles. J'adore observer les gens, mais je m'interdis de regarder une personne trop longtemps. Donc tu as des règles qui t'empêchent de ... faire du mal ? Et tout cela passe par le regard, c'est ça ? Exact. Enfin, principalement par le regard. J'aimerais savoir quel genre de choses t'effraie précisément. Alors, reprenons, cite-moi quelques-unes de tes règles. Eh bien, j'ai commencé par vous parler de celle concernant l'observation des gens. C'est la plus importante. J'adore regarder les gens, vraiment, mais je sais que si j'observe une personne trop longtemps, ça se déclenche. Alors, dès que je perds ma concentration, je détourne le regard. Je fais en sorte de ne pas fixer les gens dans les yeux et ça va mieux. Pourtant, tu soutiens mon regard. Dois-je craindre pour ma vie ? Il retint un rire amical. Pourtant, je voyais au fond de ses yeux gris qu'il savait que ça le tuerait aussi. Doc', je l'admirait pour ça, aussi, encore. Il acceptait son sort avec un doux sourire. Il me semble que, dans votre cas, c'est légèrement différent. En effet. De même, si j'ai envie de ... blesser quelqu'un, de l'insulter, si je le hais, si j'ai envie de le tuer, alors, je me contente de lui sourire. Cela m'aide à remplacer les pensées négatives par des pensées positives. En général, la personne se lasse et s'en va. Je laissais un soupire m'échapper. Tu ne perçois pas le bien et le mal comme la plupart des gens. C'est pour ça que tu fais en sorte de rechercher ce que tu es censé éviter. Je me trompe ? Je suis quelqu'un de mauvais, doc'. Je fais du mal aux autres. Est-ce que cela signifie que je n'ai pas le droit au bonheur ? Je baissais le regard. Écoute, le fait que tu te sois fixé ces ... règles, et surtout que tu les suives aussi scrupuleusement, en dit beaucoup sur toi et ton caractère. Tu es quelqu'un de bien, Topaze. Je suis quelqu'un de bien parce que j'imite quelqu'un de bien, pour éviter de ... mal agir. Si tu es aussi discipliné, personne ne verra la différence. Mais si je ne le suis pas assez, je faisais une pause avant de reprendre, qui sait ce qui pourrait se passer ? Je secouais la tête et enfilais mon blouson, toujours silencieux.

    Si, un jour, tu ne parviens plus à respecter tes règles, mon garçon, je serai dans l'obligation de prévenir la police. Tu le sais, autant que moi maintenant, quand le crime est trop important, il n'y a plus de secret professionnel qui tienne. Je sais, mais, doc', ces conversations, c'est comme si elles n'avaient jamais existé vous savez. Il posa son regard sur moi en souriant. Je lui rendais son sourire. Cet homme était le seul à partager mes secrets. En fait, doc' était mon idole. Parce qu'il était simple, il était humain. Et nos discutions silencieuses, tout cela ne passant que par l'esprit, allaient rapidement me manquer. Le lendemain, on retrouvait son corps à son appartement. Son cœur avait lâché. A cause de moi.

    ~ ~ ~

    Si Topaze est quelqu'un de peu expressif, il n'en reste pas moins quelqu'un de différent, d'intéressant. Si votre conversation tourne à la philosophie, il saura participer, parce qu'on l'aime aussi pour ça, Topaze. Il parle de la mort avec détachement, du suicide avec recul, de la vie sans gêne. Il est au-dessus de ça le garçon, vous savez. A force de se sentir coupable, on fini par oublier ce que la culpabilité.

    ~ ~ ~

    « Lâche-moi. » Grondais-je, en vain.

    Le petit n'était pas de cet avis. Il continuait d'arpenter les rues, collé à mes baskets. Une jeune femme m'avait même arrêté pour me dire que mon petit frère était bien mignon. Au début, je fronçais les sourcils. Puis, finalement, je me contentais de hausser les épaules. Après tout, on s'y habituait à cette présence -bien que le bordel, qui régnait dans son esprit, était assommant-. C'était comme ... un p'tit chien ? Bon, j'exagère, d'accord. J'avais fini par bien l'aimer ce morceau de chaire fraiche. Je l'avais traîné un peu partout, dans ma banlieue, dans mon monde, dans mes bars. Et sincèrement, c'était vraiment cool. Vraiment. A un point tel que je n'avais pas hésité à le présenter à mes potes. A ma bande. « Hé, Eyghton, c'est qui le mini-machin qui te suit là ? » J'avais soupiré, d'un air blasé. « Personne... » L'un d'entre eux s'était baissé à sa hauteur en souriant. « C'est ton môme ? Tu nous l'avais caché, ça, dis donc... » « Il ne va quand même pas rester avec nous ? » « C'est mon petit frère les gars. Zael. » Le garçon m'avait regardé avec de grands yeux : il ne s'était pas encore présenté. Satisfait de mon petit effet de surprise, je m'étais contenté de sourire. La soirée commençait plutôt bien.

    « Tu peux lire dans les pensées ? » Oui. « C'est cool ! » Toi non plus, tu n'es pas ordinaire. « Non ... » Je le regardais baisser la tête, l'air absorbé par ses nuggets. Il n'avait visiblement pas envie de revenir sur ce sujet et je le comprenais. Relevant les yeux, je portais la paille à ma bouche et avalais goulument l'Ice Tea que j'avais commandé. L'endroit était désert. Un silence royal y régnait d'ailleurs, brisé par moment par le brouhaha d'une télé placée au fond de la pièce. Dis-moi Zael, pourquoi t'es parti de chez toi ? L'enfant avait haussé les épaules. « Je n'sais pas trop. » Il releva ses yeux sombres et je soutins son regard. A cause de mon père j'pense. J'avais souri. Moi aussi, j'essaie d'échapper un peu à mon père. Et ... Pourquoi moi ? Alors, là.. C'est compliqué ! J'éclatais d'un rire sincère, décrochant un sourire au garçon. La jeune femme qui balayait l'endroit nous regarda, surprise. Ils se marrent, mais ne parlent même pas ? Moi aussi je voudrais bien rire, putain. Je tournais le visage vers elle et levais les yeux au ciel. Cette femme était une idiote. Allez, viens petit, je te ramène chez toi. Je ne veux pas ! Zael, ton père va s'inquiéter. Franchement, je m'en fous. Hé ! Depuis quand tu parles comme ça toi ? Tu veux dire penser ... Oui, penser, oui.

    Zael, mais qu'est ce que je fais faire de toi petit con ! Partir ! Comme ça ! Avec ce … cette racaille de banlieue ! Un beau salopard ! Je devrais porter plainte, pour avoir kidnappé mon fils, rien que pour sa gueule de drogué ... Ta gueule, gros bâtard. Ta gueule. Non... Encore un... Comme elle... Ne t'avise plus d'approcher mon fils, monstre. Casse-toi. Je tournais le regard vers le petit Zael, emmené par son père, à qui j'adressais un dernier sourire. A bientôt petit.

    ~ ~ ~

    Quand on cherche quelque chose, on oublie souvent de regarder juste devant soi. Et Topaze n'a jamais regardé juste sous son nez. Pendant des années, il est passé à côté de la plus belle chose : l'amour. Jusqu'au jour où elle est arrivée, Alex. Petite brune aux yeux noisettes, fort caractère. Elle était tout pour lui, mais en ce temps-là, il n'était qu'un idiot. Il s'amusait à la détruire, à jouer avec elle. « Je t'aime. » « Moi non plus ». Elle était belle leur histoire. Alex croyait aux rêves de gloire du garçon et le poussait à avancer, à aller jusqu'au bout, à chaque fois. Le tigre est devenu un chaton à ses côtés. Mais c'est parce qu'il a baissé sa garde que tout a basculé...

    ~ ~ ~

    J'ouvris frénétiquement le petit rectangle de papier. L'enveloppe, je n'en fis qu'une bouchée, la déchirant, la froissant, la laissant tomber jusqu'au sol en virevoltant. Je dépliais lentement le papier, les mains tremblantes, et parcouru du regard la feuille, jusqu'au bas de la page. Le résultat était là, sous mes yeux. Je n'avais pas été reçu, mieux, j'avais gagné ! Sans perdre un instant, je pris ses clefs de voiture, mon blouson et sorti de la maison en claquant la porte, en toute hâte, oubliant même de prévenir mon père de ce succès. Mais, à vrai dire, ce dernier s'en fichait pas mal.

    J'arrivais à l'appartement d'Alex en très peu de temps. « Alex ..? » Je ne criais pas, je murmurais tendrement son prénom. J'ouvris rapidement la porte grâce au double des clefs, que la demoiselle m'avait déjà donné par le passé. « Alex ? » Vous le voyez venir gros comme une montagne, n'est-ce pas, la suite de mon récit ? Vous la sentez autant que je l'ai senti, cette odeur de mort, qui planait dans l'appartement ? « Alex, bordel, t'es où ..? » Ma voix n'était qu'un souffle de vent. Je me dis, naïvement, qu'elle était absente. Qu'elle n'était pas là. Mais je savais, comme si, depuis le depuis, j'avais été connecté à la demoiselle brume. Comme si, depuis notre première rencontre, tout était écrit.

    Je la trouvait allongée dans son lit, les yeux clos. Sa respiration était calme, régulière. La jeune femme était nue, sous les draps et un sourire paisible ornait son visage. Je souris en la voyant, rassuré. Elle dormait, simplement. Ce fut un véritable soulagement. Pendant un instant, je songeais à partir, mais je me ravisais. Assis sur le rebord du lit, je dégageais d'une main son visage obstrué d'une mèche brune.


It's me.



    ✉ Pseudonyme : T'es de la police ?
    ✉ Âge : 16
    ✉ Où avez vous connu le forum ? : Sous un coussin...
    ✉ Code : [Validé !]




Dernière édition par T. Jagger Eyghton le Dim 18 Nov - 20:02, édité 12 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mardy Bum
Mardy Bum✉ Messages : 497
✉ Fiche : ♥️ | L'érudite Mardy Bum
Journal de bord ♥️

Liens ♪ | When time is hard

Récapitulatif des RP | Well now then Mardy Bum

✉ Ft : Georgia May Jagger
✉ Classe et/ou emploi : Première - Main de la Nox Arcana
✉ RP(s) en cours : 4/7
✉ Âge : 17 ans | 1993
✉ Pouvoir(s) : contrôle la chaleur des choses inertes et vivante au toucher. Ne possède aucune température corporelle - peut la moduler à souhait.
Féminin

~ Qui es-tu ?
Relations ::
❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞ _
MessageSujet: Re: ❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞ ❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞ EmptyVen 26 Oct - 18:27


Bienvenue à toi Michel! Bonne continuation pour ta fiche!
Si tu as des questions, n'hésite pas [à demander à Alaric Stark] ♥
Revenir en haut Aller en bas

❝It's ugly, Topaze.❞ ❝My fist in your face will be superb.❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: