Alice s’ennuyait. Ils étaient encours de littérature, et franchement iln’y avait rien de passionnant. La prof leur dictait platoniquement un cours sur la littérature fantastique au moyen-âge. Oh le cour aurait pu être passionnant si l’enseignante y mettait un peu du sien. Seulement elle semblait tellement préoccupée par son mari qui la trompait qu’elle se fichait complètement de se qu’elle pouvait raconter.
« A l’époque, les seuls à avoir des dons surnaturels étaient, dans la littérature, des monstre sans âmes et qui ne faisaient que dévorer… »
Alice n’écoutait plus sous peine de s’endormir. Elle fit un petit tour mental dans la classe. Visiblement personne ne faisait attention au cours. S’ennuyant complètement, elle décida de voir ce que pensais ses camarades. Le garçon devant elle espérait sincèrement que la rousse au deuxième rang accepterait de sortir avec lui. Il semblait si timide. Quant à la rousse, elle, elle pensait a sa colocataire qui avait une paire de seins si généreux. Alice eut pitié pour le garçon.
Elle continua son tour. La prof voulait partir le plus vite possible pour aller les prendre sur le fait lui et la garce… L’élève qui était assis devant elle, était visiblement endormit. Car dans ces pensées il tombait, et traversait le sol, avant de se retrouver devant une oie qui lui disait que le moment n’était pas le bon (aller savoir pourquoi faire…).
« Et notez que ces créatures avaient un aspect hideux… »
Ah le garçon venait de se réveiller, vu qu’il se demandait où il se trouvait. Et dire que cette femme était devant quelqu’un qui dormait et qu’elle ne s’en rendait même pas compte. Le voisin du garçon se disait que sa belle-mère aurait fait une excellente sorcière du moyen âge… Méchant direz-vous ? Pas vraiment quand on voyait comment celle-ci le traitait.
Alice consulta sa montre, il restait encore une demi-heure avant la fin du cours. Elle n’en pouvait plus. Elle essaya de lire son livre, mais, pour elle se concentrer en classe relevait du miracle. La télépathe tenta bien de « s’isoler » mais le bruit de fond persistait et inutile de rajouter que plus elle se concentrait sur le livre, plus le bruit était fort. Découragée, elle finit par refermer son livre.
La personne à côté d’elle s’ennuyait aussi, alors elle tenta de se faire une connaissance, elle chuchota :
« Tu connaitrait pas quelqu’un qui maitrise le temps, parce que j’ai l’impression que l’on est en train de le ralentir… »
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