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« I miss you » | PV Mardy

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❝ Invité ❞
InvitéAnonymous« I miss you » | PV Mardy _
MessageSujet: « I miss you » | PV Mardy « I miss you » | PV Mardy EmptySam 30 Juin - 12:48


Je fixais le ciel, le soleil avait teinté l'océan bleuâtre d'orange. Il descendait progressivement dans les cieux. C'était une journée plutôt joyeuse, il avait fait beau durant toute la journée, moi et des amis nous avions bien rigolé et j'allais à mon travail, mon moment dans la semaine consacrée qu'à moi. J'étais musicien dans un bar-restaurant, je chantais parfois, une fois par mois en moyenne ce qui est déjà pas mal. Le dirigeant de l'établissement était un homme âgé très sympathique avec qui j'ai un lien plutôt positif. Mon métier n'était pas vraiment connu à Rédemption, à vrai dire personne ne le savait. Ni même Mardy, enfin Mardy... l'ancienne Mardy. Son amnésie m'a beaucoup altéré, même si je fais bonne figure, il m'a heurté plus que les autres le pensent. Je revois son corps inerte entre la terre et l'air voguant sans vie entre les flux de l'eau. Cette image, elle m'a sans doute terrorisé. Ironie du sort sachant que rien ne me blesse, rien ne m'atteint autant. Sauf cette image... pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être parce qu'auparavant je l'avais aimé, qu'auparavant elle était dans mes bras confiantes. Je marchais lentement dans les rues de Birsdall, mon étui à guitare dans le dos, mes yeux marins perdu entre les lignes du trottoir. Je soupirais, las du temps. Je continuais mon chemin, mes pensées toujours aussi lointaines, loin dans l'atmosphère perdues entre les étoiles et la voix lactée. L'envie de rire avec elle s'était calmée... je deviens dépressif ? Vous croyez ?

J'avais encore un quart d'heure de libre, je décidai alors d'aller manger quelque chose. Quelque chose de comestible comparait au foutu réfectoire qui nous alimente. C'est drôle quand même, là-bas chaque plat à un goût de rats... -j'ai peur ça me donne faim...- à croire qu'ils font un élevage sous-rédemption et qu'ils font passer pour un « steak » ... il faut que j'arrête les Simpson parce que ça devient grave là... enfin, vous l'aviez compris : j'ai faim ! Le Samedi doit être le meilleur jour de la semaine, c'est le jour de ma sortie de l'élevage de rats. J'aperçus en restaurant italien, une bonne pizza avec des olives, de la sauce tomate dégoulinant sur le pain qui forme le contour de la pizza et les dés de jambes s'enfonçant dans le fromage crépitant. Oh, mon dieu ça fait tellement longtemps ! Je finis par m'installer sur une chaise - vaut mieux - sur la terrasse. L'air était légèrement frais, mais supportable. Je posais ma guitare à côté de moi attendant un serveur qui vint bien sûr aussitôt -c'est à dire deux heures et demie- : « Vous commandez ? », je le fixai un instant ayant envie de lui balancer 'Naaan, je m'installe dans votre restaurant comme ça pour vous emmerder voyons !' , mais mon envie de me foutre de sa gueule n'était pas assez forte : « Euh, oui, une reine s'il vous plaît... ». Il me sourit notant mes dires et fixant par la suite l 'étui de mon instrument : « Oh ! Vous êtes musicien ? » ... ... « Bah non, je prends un étui pour guitare pour ranger mes raquettes de tennis ! C'est normal ! »... oui la c'était plus fort que moi, qu'est ce que c'est con franchement un serveur...

Il ne comprit pas vraiment mon sarcasmeet parti en cuisine, j'y étais allé sans doute un peu fort... mais en même temps c'était une perche trop tendue pour que je l'ignore. Enfin continuons, je devais légèrement me dépêcher. Je n'allais pas la finir en plus, certainement. Ça faisait du bien de soupirer quelques fois, quelques rares fois, mais des fois... je m'égare ? La pizza arriva enfin, un 'merci' sorti doucement de ma bouche, mais le serveur ne daigna me jeter un regard... je l'ai vexé ? ... plus susceptible tu meurs dans d'atroces souffrances. Je mangeais alors rapidement le plat fumant devant moi, il me restait cinq petites minutes pour finir un quart du monstre culinaire. Quand j'eus fini... putain je raconte ma vie... ah, oui c'est le but ! Donc je me relevais, déposer un billet sur le comptoir et parti en courant, sans oublier ma guitare : ça serait con. Je vins enfin au restaurant le « Cul-Sec » ... un nom pas génial, mais j'avoue que j'aime bien cet endroit et surtout son patron qui est un vieil ami qui me prend surtout pour son fils, mais très sympathique. J'ouvris la porte, le manche de l'étui de ma guitare - euh... oué - dans la main, j'avançais d'un pas et le sol se déroba sous mes pieds, ma chaussure glissa contre le dallage humide au sol et mon corps se fracassa au sol, des éclats de rire emplirent la salle. « Eh bien, Starlight ! Tu ne sais pas lire ? », je redressais ma tête fixant la pancarte jaune fluo 'Attention risque de chute : sol lavé' je me redressais passant une main dans mes cheveux. « Oui, mais tu me connais... la lecture pour moi c'est du second plan pas du premier ! », il me sourit nettoyant un verre à la main... j'avais l'impression... d'être chez moi. « Si tu étais payé à chaque maladresse que tu nous fais, Star, tu serais déjà riche ! », je ricanais m'approchant du bar : « Oui, mais je n'ai pas envie que vous sachiez que je viens ici parce que vous me manquez ! Il faut que j'ai un subterfuge ! ». Je crois que c'est ça qui me différencie à Seth, ma sociabilité, ma générosité et mon attachement aux autres.

Je m'installais sur le tabouret de l'estrade , j'avais ma petite réputation en tant que petit chanteur musicien en ville. Mais vraiment petite. Le traque ? Ca ne me connaissait pas, en même temps je n'ai pas peur d'oublier les paroles alors bon. Ma guitare sur le genoux, ma première main placé techniquement sur le manche et la deuxième se préparant à faire valser les cordes... ma voix raisonna enfin dans le restaurant avec de léger murmure dans la pièce.

I'm at a payphone trying to call home
All of my change I spent on you
Where have the times gone
Baby it's all wrong, where are the plans we made for two?

Yeah, I, I know it's hard to remember
The people we used to be
It's even harder to picture
That you're not here next to me
You say it's too late to make it
But is it too late to try?
And in our time that you wasted
All of our bridges burned down

I've wasted my nights
You turned out the lights
Now I'm paralyzed
Still stuck in that time when we called it love
But even the sun sets in paradise

I'm at a payphone trying to call home
All of my change I spent on you
Where have the times gone
Baby it's all wrong, where are the plans we made for two?

If happy ever after did exist
I would still be holding you like this
All those fairytales are full of sh*t
One more stupid love song I'll be sick

You turned your back on tomorrow
Cause you forgot yesterday
I gave you my love to borrow
But just gave it away
You can't expect me to be fine
I don't expect you to care
I know I've said it before
But all of our bridges burned down

I've wasted my nights
You turned out the lights
Now I'm paralyzed
Still stuck in that time when we called it love
But even the sun sets in paradise

I'm at a payphone trying to call home
All of my change I spent on you
Where have the times gone
Baby it's all wrong, where are the plans we made for two?

If happy ever after did exist
I would still be holding you like this
All those fairytales are full of sh*t
One more stupid love song I'll be sick

Now I'm at a payphone...

(Guitare)

I'm at a payphone trying to call home
All of my change I spent on you
Where have the times gone
Baby it's all wrong, where are the plans we made for two?

If happy ever after did exist
I would still be holding you like this
All those fairytales are full of sh*t
One more stupid love song I'll be sick

Now I'm at a payphone...

Je marquais les dernières notes , des applaudissement retentirent alors que je commençais la seconde chanson :

Now then Mardy Bum
I've seen your frown
And it's like looking down the barrel of a gun
And it goes off
And out come all these words
Oh there's a very pleasant side to you
A side I much prefer

It's one that laughs and jokes around
Remember cuddles in the kitchen
Yeah, to get things off the ground
And it was up, up and away
Oh, but it's right hard to remember
That on a day like today when you're all argumentative
And you've got the face on

Well now then Mardy Bum
Oh I'm in trouble again, aren't I
I thought as much
Cause you turned over there
Pulling that silent disappointment face
The one that I can't bear

Can't we laugh and joke around
Remember cuddles in the kitchen
Yeah, to get things off the ground
And it was up, up and away
Oh, but it's right hard to remember
That on a day like today when you're all argumentative
And you've got the face on

Yeah I'm sorry I was late
But I missed the train
And then the traffic was a state
And I can't be arsed to carry on in this debate
That reoccurs ,oh when you say I don't care
But of course I do, yeah I clearly do!

So laugh and joke around
Remember cuddles in the kitchen
Yeah, to get things off the ground
And it was up, up and away
Still it's right hard to remember
That on a day like today when you're all argumentative
And you've got the face on

Je finissais une nouvelle fois dans les applaudissement , une dédicaces forcément à toi Mardy... je repris enfin par une dernière chanson :

Step one you say we need to talk
He walks you say sit down it's just a talk
He smiles politely back at you
You stare politely right on through
Some sort of window to your right
As he goes left and you stay right
Between the lines of fear and blame
You begin to wonder why you came

Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

Let him know that you know best
Cause after all you do know best
Try to slip past his defense
Without granting innocence
Lay down a list of what is wrong
The things you've told him all along
And pray to God he hears you
And pray to God he hears you

Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

As he begins to raise his voice
You lower yours and grant him one last choice
Drive until you lose the road
Or break with the ones you've followed
He will do one of two things
He will admit to everything
Or he'll say he's just not the same
And you'll begin to wonder why you came

Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life
How to save a life
How to save a life

Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life
How to save a life

Je finis doucement avant de me relever avant de me relever, remercier le publique et partir m'installer sur un tabouret au comptoir :
« Une bière s'il te plaît... »



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Mardy Bum
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« I miss you » | PV Mardy _
MessageSujet: Re: « I miss you » | PV Mardy « I miss you » | PV Mardy EmptyLun 2 Juil - 0:35

Elle se baladait dans le village, son appareil photo en main. Elle avait trouvé une vraie passion dans la photographie. Un art qui figeait un sentiment. Qui immortalisait un évènement. Qui oubliait le côté vivant de l’instant, qui prenait seulement le côté visuel. Celui qu’on oublie le plus facilement. Inconsciemment. L’oubli. L’oubli était devenu sa bête noire. Elle avait assez oublié. Elle ne retrouvait toujours pas la mémoire. Elle ne savait pas si elle en avait envie. Quelque part, on lui avait fait comprendre que sa vie n’était pas un bon souvenir, seulement un cauchemar. Elle n’avait pas bien suivi. Elle n’avait pas envie de suivre. Elle avançait lentement, visitant cette ville inconnue dans laquelle elle habitait depuis presque un an. Elle arriva devant un magasin à la façade amusante. Dans la vitrine, des marionnettes habillés d’habilles magnifiques, des moulins à vent multicolores, des paillettes, des couleurs, des tissues.
C’était magique.
Mardy était comme une enfant devant la vitrine du Mad jokes, fasciné par les couleurs, par les farces et attrapes, par les jouets. Elle prit une photo d’un masque de carnaval magnifique. De magnifiques gravures colorées d’or, de vermeille et d’autres couleurs resplendissantes, étaient dessinés sur le masque de porcelaine blanche. Des plumes, des paillettes et des grelots étaient collés dessus. Il était grandiose. Sublime. Elle se redressa puis reprit sa marche, absorbée par les couleurs vive, unique de ce masque.

Arrivé devant une petite boutique de livre, elle entra. Depuis son « réveil », les livres étaient l’une des seules choses qui la rassurait. Les livres, ils avaient un début, un milieu, une fin. Ils n’oubliaient pas tout en court de route. Et puis elle n’avait pas besoin de les retenir. Elle pouvait les lires, se laisser guider pas la lecture. Et comme elle avait oublié tout ce qu’elle lisait, elle pouvait tout lire ! Les livres étaient vieux, poussiéreux. Ils avaient cette odeur particulière qu’elle aimait tant. Après en avoir feuilleté quelques-uns elle tomba sur Avant d’aller dormir d’un certain Watson. Il racontait l’histoire d’une femme atteinte d’amnésie. Mais elle ne le prit pas. L’amnésie. Elle n’en voulait plus. Mais l’auteur lui fit penser à un livre qu’elle avait lu d’Arthur Conan Doyle – né le sept juillet /PAN/ – et décida d’en prendre un deuxième. Les romans policiers, elle aimait ça. Elle lisait beaucoup ses dernières semaines et les livres de Conan Doyle et d’Agatha Christie étaient encore ses préférés. Après avoir acheté le livre, elle sorti du magasin sans hâte. Elle tourna la tête vers le bout de la rue où on pouvait voir le soleil se cacher derrière l’horizon. Cela faisait déjà quelques heures qu’elle était sorti de l’internat. Et maintenant douze heures qu’elle n’avait pas mangées. Elle avait pourtant le sourire aux lèvres. Depuis son amnésie, elle l’avait toujours. Malgré ses cauchemars, elle avait l’impression qu’on lui avait enlevé 16 ans de sa vie. Alors autant profiter des 60 restantes. Elle avait faim. Elle décida de s’arrêter dans le premier bar-restaurant qu’elle trouvait. Elle arriva devant ce bar. Elle ne savait pas s’ils faisaient à manger. Surement. Elle regarda l’heure puis entra, les yeux baissés sur l’étrange parquet vieillot de ce bar. Il était mouillés, glissant.

[…]If happy ever after did exist
I would still be holding you like this
All those fairytales are full of sh*t
One more stupid love song I'll be sick

Now I'm at a payphone...

Mardy leva la tête brusquement, comme si on l’avait électrocutée. Comme si cette voix l’avait électrocutée. Elle la reconnaissait, cette voix. Les applaudissements bourdonnaient dans son oreille et bien que le bar ne fût pas rempli à bloque, les tapages étaient nombreux, bruyants. Le silence ce fit et la guitare recommençait à jouer. Mardy resta à l’entrée, voulant sortir le plus vite possible. S’il y avait bien une personne qu’elle ne voulait pas voir, c’était lui. Ce bipolaire schizophrène complètement absorbé par la Mardy qui n’était plus là. Celle qui avait comme souvenirs les cauchemars qu’elle vivait chaque nuit.
Elle fit demi-tour pour atteindre la porte rapidement.

Now then Mardy Bum
I've seen your frown
And it's like looking down the barrel of a gun
And it goes off
And out come all these words…


Elle s’arrêta nette. Cette chanson… Alors comme ça il écrivait ces chansons. Mardy resta là, immobile, devant la porte de verre, les poings fermés. Elle n’arrivait pas à se résoudre à partir mais rester n’était pas envisageable. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu’il ait écrit une chanson sur elle. Enfin, sur celle qu’elle était. Elle se retourna finalement. Restons. Voyons ce qu’il raconte là. Alors qu’il finit sa chanson, Mardy remarqua cet air gai, joyeux qui n’était pas propre à l’ancienne Mardy. Elle pencha la tête souriante. Elle ne la connaissait pas finalement, cette Mardy Bum là. C’était quelqu’un qu’on lui avait décrit. Un fantôme qui était transparent aux yeux de Starlight. Qui était ressuscité aux yeux des autres. Silencieuse, elle étudia les traits de Star. La lumière. Les vitraux jaune propre aux bars classiques d’Angleterre parsemaient sa peau d’une couleur étrange. Silencieusement, lentement pour ne pas qu’il la remarque, caché dans l’ombre, elle enleva le cache de son appareil. L’œilleton dans l’œil, elle appuya sur le bouton une fois. Un petit clic se déclencha. Puis une deuxième fois. Et une troisième. Il acheva sa chanson et silencieuse, elle lâcha délicatement l’appareil autour de son cou.

Starlight se mit à chanter une troisième chanson. Plus triste cette fois, plus douce. Elle lui donna une certaine nostalgie. Un vague sentiment de malaise. Mais elle ne flancha pas. Elle ne flanchait jamais. Elle écouta la chanson jusque la fin, la voix de Starlight transperçant ses tympans. Elle savait qu’il jouait. Pas qu’il jouait aussi bien. Elle baissa les yeux. La pièce était sombre maintenant. Les lumières n’éclairaient pas assez la pièce embrumée de fumée de cigarette. Bizarrement, cette fumée ne l’étouffait pas. Enfaite elle la calmait, elle qui sentait une hyper activité courir dans ses veines depuis quelques semaines. Mais elle n’y prêta pas attention. Starlight avait quitté l’estrade pour rejoindre le zinc. Mardy le regardait de l’autre bout de la pièce, ne sachant pas trop quoi faire. Elle était debout, à côté d’un homme d’une vingtaine d’année mais elle n’y prêtait pas plus attention que la fumée qui traversait la salle. L’homme, lui, l’avait remarqué. Il l’observait depuis tout à l’heure. A vraie dire, il l’observait depuis le moment où elle était entrée dans le bar. Il avait suivi son manège, et perspicace, il avait compris qu’elle connaissait le chanteur.

La foule si on pouvait appeler ça une foule demandait encore. Mais Starlight ne revenait pas sur l’estrade. Il attendait sa commande, ignorant les bruits derrière lui sans doute. L’homme se leva, prenant son étui de guitare autour de l’épaule. Il était à la hauteur de la jeune fille qui fixait le dos de Starlight. « Le public demande. Le public voudrait de la musique. » murmura-t-il. Il sourit à Mardy, lui tendant sa main pour qu’elle lui serre ce qu’elle fit ravit de rencontrer du monde. « Nathan, enchantée. Je suis le prochain chanteur mais j’ai un petit problème. ». Il fit la moue, levant les yeux au ciel. Elle avait l’aire gentille. Il avait envie de faire connaissance. Mais d’abord il devait faire sa performance. Autant en profiter pour voir qui elle était.

Enchantée, elle sourit à l’homme, oubliant Starlight quelques minutes. « Mardy ! Quel est votre petit problème ? Je ne pourrais sans doute pas aider mais je pourrais vous consoler. » Elle n’était pas timide. Elle était même très sociable. Elle n’avait pas peur de faire de l’humour même à un inconnu séduisant. Il lui sourit prenant un air un peu timide, rigolant à sa blague. Elle était belle et amusante. Il fit une petite grimace « Et bien vois-tu, je sais jouer mais je ne sais pas chanter. Et d’après ce que j’observe, le public aime les paroles… » Il marqua une pause puis prit un air étonné. Content d’avoir trouvé quelque chose. Il passa sa main dans ses cheveux blonds « Hé mais tu pourrais m’aider ! Tu sais chanter non ? J’en suis sûr ! Pourrais-tu chanter une chanson ? Je t’accompagnerais à la guitare ! N’importe quoi, je suis sûr que j’en ai une dans mon repertoire. »

Elle sembla un peu déstabilisé. Chanter ? Oui elle savait. Elle jeta rapidement un œil à Starlight mais avant même de pouvoir refuser son offre, il lui prit la main et la traina sur scène. « Mesdames et messieurs, voici notre chanteuse pour ce soir ! » Il lui murmura ensuite de commencer une chanson, étrangère s’il voulait, qu’il suivrait. Elle se retrouvait debout, son appareil photo autour du cou, devant chanter une chanson devant une vingtaine de personnes. Devant Starlight. Elle ne le regarda pas, souriante. Toujours. Elle se dit que si elle chantait une chanson en français, il ne la reconnaitrait pas.

Non bien sûr, elle non plus n’y croyait pas à cette tactique. Mais il fallait bien essayer. Elle commença à chanter La foule d’Edith Piaf. La première chanson française qui lui venait en tête. Elle avait, en effet, des origines françaises. Elle passait toutes ses vacances là-bas, en France. Elle parlait un peu. Elle comprenait bien. Et tandis qu’elle chantait, Nathan suivait. Il connaissait. Il avait l’air sûr de lui, assis sur son tabouret tandis qu’elle chantait sans savoir où regarder. Que faire de ses mains. Pourtant la musique l’entrainait. Tellement que vers la fin de la chanson elle fit quelques pas de danses. Nathan se leva, la prit par la taille et s’inclina avec elle. Il avait eu raison. Elle chantait magnifiquement bien. Parfois sa voix choquait, parfois, elle hésitait. Mais ça restait magnifique.

Il l’accompagna au bar et la remercia, lui baisant la main à la française . Il retourna sur scène, lui demandant de bien vouloir l’attendre, pour qu’il lui offre un verre. Elle resta devant le bar, devant Starlight, souriante, regardant Nathan jouer avant de baisser les yeux vers Star. Elle s’assit à côté de lui, toute souriante, ivre de bonheur. « Tu joues vraiment bien ! » dit-elle se tournant vers le bar, attendant qu’on vienne lui demander sa commande sans être presser, écoutant la musique de fond. Elle sourit en secouant la tête. Nathan… Il chantait.

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❝ Invité ❞
InvitéAnonymous« I miss you » | PV Mardy _
MessageSujet: Re: « I miss you » | PV Mardy « I miss you » | PV Mardy EmptyLun 2 Juil - 14:26

Ma gorge était sèche, je ne prêtais pas attention à l'excitation de la salle même si cela me touchait qu'ils en redemandent. Je n'avais pas l'habitude qu'on me réclame étrangement, sauf ici. Mais je devais les autres musiciens jouer, ils jouaient d'ailleurs beaucoup mieux que moi, mais je m'en fichais. L'important est qu'ils divertissent la salle, je ne suis pas du genre à critiquer mes adversaires voyons ! Non, je suis le seul paumé à leur tendre la main en leur proposant du chocolat avec un sourire du genre Winnie l'Ourson. Même si je l'aime bien ce petit ours... il me ressemble. Quoique je suis moins pervers que lui et j'ai une queue moi ! Oui, j'ai un grave problème avec les personnages de Disney et alors ? J'ai le droit de rêver, nah ! Enfin, stoppons cette minute humour décalé, pervers et infantile. « Tu ne veux vraiment pas remonter sur scène nous en chanter une dernière ? C'est rare qu'on entende ta voix et je crois que tu as du talent, petit. », je relevais les yeux un sourire aux lèvres tendis que le propriétaire du bar me tendait ma bière tout en la décapsulant. « Tu ne vas pas t'en plaindre je chante une fois par mois parce que tu me l'as demandé ! J'ai une voix horrible dans les aiguës et de toute façon tout le monde la hait ma voix... », il éclata de rire. Il y avait une chaleur ici qui me manquait, une chaleur que j'appréciais. Un sentiment de famille, on se taquinait mutuellement avec les habitués et le personnel. C'est d'ailleurs ici que j'ai rencontré Eleanore que je considère comme ma petite soeur. Okay elle ne sait pas grand chose sur mon passé, comme tout le monde, mais tous les deux nous sommes très proche. Je suis déprimant n'est ce pas ce soir ? Je vais essayer de me rattraper avant que vous vous endormiez !

Je prenais la délicieuse boisson légèrement alcoolisé, oui j'ai dit légèrement, pour la porter à mes lèvres. « Mesdames et messieurs, voici notre chanteuse pour ce soir ! » Je ne prêtais pas attention au musicien suivant trop préoccupé à boire ma bière, ma délicieuse et douce bière, ma divine et magni... je ne suis pas un alcoolo excusez moi ! J'ai droit de fantasmer sur une bouteille parce que ma gorge est complètement sèche, non ? Puis je ne vois même pas pourquoi je dois me justifier auprès de vous, si ça vous emmerde je ne vous retiens pas hein ! Toujours en train de vous plaindre.... okay je me tais et je continue... bandes de rabat-joies. La guitare commença à raisonner, Nathan, c'était lui, je reconnaissais son tempo et son habitude de faire durer la vibration des cordes. Puis... une voix féminine...

La gorgée que je venais de prendre resta bloqué, j'hésitais à avaler et souffrir ou recracher pour attirer en fin de compte toute l'attention sur moi... enfin je dis ça j'étais littéralement en train de m'étrangler, l'air ne passait plus et je me frappais la cage thoracique abasourdi. Quelques clients me fusillaient du regard devant le bordel que je faisais en train de tousser et recracher mes poumons. Ils continuaient de me fusiller du regard... j'étais en train de crever étrangler par une gorgée de bière et eux ils veulent que je crève en silence pour écouter une chanson, française en plus ! Si ça ne tenait qu'à moi je leur aurais déjà fracassé le tabouret contre leurs crânes dépourvues de la moindre humanité. Bon calme toi Starlight, essaye de rester en vie et après tu pourras leur frac... t'excuser d'avoir agonisé en manque d'air. « Ca va Star' ? », je me redressais doucement reprenant mon souffle et fixant la chanteuse en même temps. « Oui... une gorgée qui... est mal passé. »

Je me calais contre le bar , ma tête en direction de l'estrade, étonnamment surpris de la voir chanter là. Je ne savais pas qu'elle chantait et encore moins en français. Je comprenais très bien le français pour avoir lu tout un dictionnaire anglais-français, bah j'étais jeune et je voulais voir si j'avais vraiment une mémoire extraordinaire, ce qui fut le cas. Je repris une gorgée de ma bière lui souriant tout en hochant de la tête histoire de la mettre à l'aise avec le public, elle était légèrement tendue, mais elle semblait heureuse... heureuse... son sourire béa, un sourire remplit de sentiments. Pourquoi je m'obstinais à vouloir son bonheur alors qu'elle l'avait déjà ? Elle était heureuse, ironie du sort c'est en m'oubliant. En fin de compte, je devrais rester auprès d'elle en tant qu'ami ou meilleur ami, mais sans plus. Je souriais toujours séduit par sa voix avec une once de jalousie envers Nathan je dois l'avouer. Mais je n'avais pas à y mettre mon grain de sel...

Quand elle descendit enfin je lui jetai un sourire en applaudissant avec un sourire. Nathan l'embrassait alors, je le trouvais tellement snob parfois... mais bon son comportement me faisait rire alors... Mardy s'installa alors à côté de moi, elle était heureuse, enivré de cette atmosphère. Je la fixais attentivement ne prêtant guère attention à son appareil photo. « Je vois que tu as rencontré notre séducteur local, dépêche toi il est encore libre et en plus en solde ! », je ricanais davantage, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas taquiné à vrai dire pas depuis son amnésie. Je m'en étais voulu de la manière dont je la traitais. « Tu joues vraiment bien ! » , je penchais légèrement la tête m'appuyant sur le comptoir. « Je te retourne le compliment... mademoiselle Mardy Bum.... » Je l'avais dit en français... enfin j'avais essayé de le dire car mon accent irlandais - ma mère l'était - m'a complètement haché et dévasté ma phrase. Je lui souriais lui lançant un regard complice. « Je crois que je dois te présenter des excuses pour mon attitude puérile envers toi depuis ton amnésie... je n'ai pas à me justifier vu que j'ai aucune excuse, mais je tiens énormément à toi... et si je peux te paraître froid c'est que j'essaye d'encaisser le fait que tu m'ais oublié, ce qui est égoïste et complètement hypocrite... donc excuse moi... » j'avais légèrement abaissé la tête en signe de soumission et de pardon. Je relevais doucement la tête : « Je sais que tu es bourré de souvenir matériel de ton ancienne vie comme ton collier ou le zippo que je t'ai offert... donc... » j'enfouis ma main dans ma poche pour en ressortir une boite noire. « Je sais que ça peut être ambiguë mais non, ce n'est pas une demande en mariage... » j'ouvris la boite où il y avait deux bagues, toutes deux argentés, l'une avec un cerf gravé dessus et un harfang sur l'autre. Je relevais les yeux souriant : « Écoute, je ne veux pas que tu ais de souvenirs d'un passé qui ne t'ais pas propre... je veux que tu ais des souvenirs qui t'es propre... » je lui poussais la boite : « Prends l'oiseau... je ne sais pas si tu te rappelles, mais pour moi il symbolise mon pouvoir... je serais toujours là pour t'épauler Mardy, pour t'aider, pour te protéger... je serais toujours dans ton ombre pour t'éclairer. Même si tu me hais, même si tu me détestes je te tendrais toujours ma main... » je pris la bague avec le cerf pour la tourner entre mes doigts : « C'est un pacte pour sceller notre amitié... tu peux refuser même si mes trois mois de salaire qui y sont passés me reste encore sur le coeur... » je lui souris de plus belle... avec un...
regard complice.
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« I miss you » | PV Mardy _
MessageSujet: Re: « I miss you » | PV Mardy « I miss you » | PV Mardy EmptyVen 6 Juil - 8:42

« Je te retourne le compliment... mademoiselle Mardy Bum.... » Elle avait parfaitement compris ce qu’il avait dit mais n’avait pas répondu. Elle écoutait Nathan chanter, toujours heureuse de l’expérience qu’elle venait de vivre. Elle avait été trainée sur scène de force mais finalement, heureusement qu’il lui avait tendu la main. Forcé la main à dire vraie. Elle n’avait jamais chanté devant un public, du moins de ce qu’elle se souvenait. Ce n’était pas un grand public, il riait, buvait, prêtait attention à tout sauf à la chanson qu’elle venait de chanter. Mais c’était le seul public qu’elle n’avait jamais eu. Nathan chantait très bien. Elle ne se l’avouerait jamais mais elle trouvait la voix de Nathan moins belle que celle de Starlight. Il y avait pas moins d’intonation mais sans doute moins de résonnances. Enfin, ce n’est pas comme si Mardy n’était pas complétement accro à Star. En tant qu’ami aussi bien qu’en tant qu’amant.

Depuis son amnésie, Star lui avait menti, trahi, laisser tomber, ignorer, insulter… Mais sans savoir pourquoi, Mardy l’aimait beaucoup. Elle était attachée à lui comme si les sentiments qu’elle avait avant son amnésie ne s’étaient pas perdu dans l’oubli. Etrangement, toutes ses relations étaient restés les mêmes. Le professeur l’aimait plus, certes et elle s’était rapprochée de Jimmy qu’elle ne connaissait apparemment pas si bien avant. Elle avait aussi fait de nouvelles rencontres, sortant de son groupe d’amis habituels comme Andrew. Mais à la base, elle gardait les mêmes liens qu’elle avait eus avec les gens autrefois. Comme quoi, les affinités, les amitiés fusionnelles n’étaient pas basées sur des souvenirs. Et les souvenirs sur des sentiments. Les sentiments n’étaient pas eux non plus des souvenirs. Alors même si elle avait oublié qu’elle les ressentait, elle n’avait jamais oublié de les ressentir, de les évoluer.

Et même si Starlight lui a toujours dit qu’ils étaient de simples amis d’enfances, leur relation devait être beaucoup plus forte pour qu’elle tienne à lui ainsi. Ils devaient être de très bons amis. Elle eut un sourire en coin en se demandant s’il n’était pas frère et sœur. Mais il est vrai qu’il n’avait que peu de points communs. Juste une complicité qui les poussait à revenir sans cesse vers l’autre. « Je crois que je dois te présenter des excuses pour mon attitude puérile envers toi depuis ton amnésie... je n'ai pas à me justifier vu que j'ai aucune excuse, mais je tiens énormément à toi... et si je peux te paraître froid c'est que j'essaye d'encaisser le fait que tu m'ait oublié, ce qui est égoïste et complètement hypocrite... donc excuse-moi... » Elle releva la tête surprise. Tiens, il était encore là lui. Elle était tellement perdue dans ses pensées, emportées par la voix de Nathan, qu’elle en était venue à oublier la présence de Starlight. Elle eut un sourire en coin. Ce qu’il venait de dire justifiait sa réflexion. Ils revenaient toujours l’un vers l’autre. Mais quelque part il avait tort. Elle ne l’avait jamais complétement oublié. Seulement les souvenirs, pas les sentiments.

« Je sais que tu es bourré de souvenir matériel de ton ancienne vie comme ton collier ou le zippo que je t'ai offert... donc... » Elle regarda Starlight ne comprenant pas où il voulait en venir. Effectivement, ses souvenirs n’étaient pas les siens mais ils le reviendraient un jour. Bientôt. Il sorti une petite boite noir de sa poche. Elle ne savait toujours pas comment réagir, étant complétement largué par la situation. Elle n’avait pas l’habitude de chanter elle, elle avait encore le sang qui coulaient dans ses veines, le cœur battant d’excitation, il ne fallait pas aller trop vite en parlant où elle ne comprendrait pas un traitre mot. « Je sais que ça peut être ambiguë mais non, ce n'est pas une demande en mariage... » Elle rigola, s’accoudant au bar, se demandant ce qu’il avait encore bien pu trouver. Il avait beau culpabiliser, Starlight n’avait pas perdu son sens de l’humour. Humour qu’elle découvrait.

Elle regarda Star ouvrir la boite. Ses yeux se posèrent sur une magnifique gravure d’un cerf. Les bois formaient des flammes et le corps étaient en mouvement. Pourquoi avoir choisi ses deux animaux ? Voyant son obsession sur le cerf gravé, elle se dit que cela avait dû être son animal préféré. Il glissa la boite vers elle. Elle put admirer sur l’autre bague, une chouette, ouvrant ses ailes comme si elle volait sous la neige. C’était étonnant, si ce n’avait pas été des bagues, elle aurait juré que les gravures étaient en mouvement. « Écoute, je ne veux pas que tu ais de souvenirs d'un passé qui ne t'ais pas propre... je veux que tu ais des souvenirs qui t'es propre... Prends l'oiseau... je ne sais pas si tu te rappelles, mais pour moi il symbolise mon pouvoir... je serais toujours là pour t'épauler Mardy, pour t'aider, pour te protéger... je serais toujours dans ton ombre pour t'éclairer. Même si tu me hais, même si tu me détestes je te tendrais toujours ma main.. » Il prit la bague avec un cerf et joua avec avant de la passer autour de son index. « C'est un pacte pour sceller notre amitié... tu peux refuser même si mes trois mois de salaire qui y sont passés me reste encore sur le coeur... » Il me sourit. Un regard propre à Starlight, que Mardy adorait. J’eu un silence, une hésitation puis je pris finalement la bague avec un petit sourire « Comment refuser ? » demanda-t-elle. La bague était trop grande pour elle. Elle ne passait pas à son doigt. Alors elle la mit à son pouce, ingénieuse. « Je te fais confiance. » ajouta-t-elle avec un sourire niais « et J’accepte tes excuses ! ». Puis elle se regarda Nathan qui lui lançait des regards, se leva entrainant Starlight par la main, fit une révérence et se mit à danser avec lui au milieu de la foule en délire.

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