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« So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.]

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Mardy Bum
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Récapitulatif des RP | Well now then Mardy Bum

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~ Qui es-tu ?
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MessageSujet: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyMar 22 Mai - 23:41

Je regardais l’heure qu’affichait mon réveil. 23h15. Les chiffres brillants, éblouissant le noir de la nuit, clignotaient. Je fixais cette source de lumière, perdu dans mes pensées les plus profondes. Je ne m’étais pas encore décidé. Plus tôt dans la journée, la réponse aurait été évidente. Mais le temps laisse porter à la réflexion. La réflexion au doute. Le doute à l’erreur. Et je ne voulais pas faire d’erreur. Je ne voulais pas regretter. Ellen s’était endormit depuis une heure environ. Elle était silencieuse. Plus loin, le lit d’£llana était silencieux lui aussi. Vide. Froid. Depuis sa disparition, la chambre était devenue silencieuse. Calme. Mais je n’avais pas le temps de regretter tout le monde. Je n’avais déjà pas le temps de regretter mes proches, alors regretter mes ennemies serait une erreur de ma part. Je me levai doucement. Même si je décidais de ne pas sortir ce soir, je n’arriverais pas à dormir. Je me glissai dans la salle de bain de la chambre, fermant doucement la porte derrière moi.

J’allumais le jet d’eau. J’enlevais mon t-shirt et mon jean noir, les posant sur la chaise en vieux bois de la salle de bain. Tout en me redressant, j’observai mon reflet sur le miroir en face de moi. Les courbes parfaitement dessiné, des cheveux clairs ondulant sur des épaules parfaitement proportionné, reflétant la faible lueur de l’ampoule accrochée au plafond. Une peau lisse et pâle comme de la porcelaine, faisant ressortir des yeux azur, des yeux pétillant, comme deux boutons bleus sur un tissu clair. Et un sourire propre à lui-même. C’était ce que reflétait le miroir accroché sur le mur sombre et pourtant… Ce n’était presque qu’une illusion. Le physique n’est finalement qu’une couverture d’un livre. L’important c’est le contenu. Je me souris à moi-même puis fini de me déshabiller, entrant dans la douche. Je déposais dans ma paume une noisette de shampoing. Je m’étais lavé les cheveux hier mais j’avais cependant besoin de prendre mon temps sous l’eau froide. La chaleur de l’eau avait peu d’importance. La chaleur n’était qu’un détail pour moi qui ne la sentait pas. C’était l’odeur que j’appréciais. L’odeur et le bruit. L’odeur du savon, de l’eau, des cheveux mouillés. Le bruit de l’eau tapant sur le sol de la douche, ruisselant sur mon corps, dans mes cheveux, sur mes tempes. Je me savonnai tout en réfléchissant. J’étais toujours indécise. Devais-je y aller ? Devais-je dormir et ne plus y penser? Ce n’était pas la peur de transgresser les règles ; ne pas aller en cours de l’après-midi montrait à quel point je me fichais des règles. C’était par principe. Par angoisse de faire une erreur monstrueuse. De voir mon passé revenir en moi. Parce que Starlight pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Parce qu’il connaissait certains morceaux de mon passé que d’autres ne connaissaient pas. Je me souvenais du petit garçon qui se moquait de moi. Loin d’être rancunière, ce morceau de passé n’a jamais compté. Pas une seconde je n’ai pensé qu’il n’avait pas grandi. Et même à notre plus jeune âge, cela ne m’atteignais que moyennement.
Je préfère être seule que mal accompagné .
Ô que la compagnie des enfants naïfs et puérils de mon âge m’exaspérait lorsque j’étais jeune. Pendant qu’eux croyait au père noël et jouait aux princesses, j’apprenais les désavantages du mariage et de l’adultère ainsi que le mensonge par omission. Pour quoi ? Préserver une image. Une réputation. Enfance pathétique.

Et Starlight dans tout ça ? Un être humain normal aurait été jusqu’à oublier les railleries qu’il faisait sur les autres. Mais Starlight n’était pas normal. Il devait se souvenir. Il devait juger les gens se basant sur les souvenirs qu’il avait d’eux. Sur les souvenirs qu’il avait de moi. Ironie du sort, ils se retrouvaient au même endroit, dans une école faite pour les gens différents. Jamais je n’aurais pensé le retrouver ici. Il était d’ailleurs sorti de mon esprit jusqu’à peu. Je sorti de ma douche, m’enroulant d’un drap propre. Mes cheveux et mon corps étaient déjà secs avant même que mon pied ne touche le tapis de bain. Avantage de contrôler la chaleur. A petit pas, j’entrais dans la chambre, jetant un coup d’œil au réveil. 23h30. Je pris dans le placard, un chemisier sans manche blanc. Il était long, le dos transparent. A vraie dire, je ne l’avais encore jamais mis. Je ne sais combien de temps il est resté là mais il était là. Et ce soir semblait la bonne occasion pour le porter. Quelle occasion ? Il n’y en avait aucune. Je retournai, toujours silencieuse dans la salle de bain puis je maquillais légèrement mes yeux. Un peu de crayon et de mascara suffisait. Rien de compliqué. J’enfilai mon chemisier ainsi que mon jean noir.
En le dépliant, quelque chose heurta le sol. Quelque chose de dur. Je regardais le collier qui était dans la poche arrière. C’était le collier de Matt, la pierre verte, représentant sa culpabilité, son lourd passé. Je lui avais promis de le porter et lui avait promis de porter le mien. Mon regard était vide tandis que je ramassais silencieusement l’objet à terre pour l’observer de ma main.
Matt.
Les rencontres de cette semaine mon permis de t’oublier en partie mais le sommeil ne vient toujours pas le soir. Je n’ai plus l’espoir que tu sois vivant. Je n’ai plus d’espoir en ce qui te concerne. Mais la douleur transcendante de l’amour était comme un poids qui ne voulait partir. Un poids que je gardais au fond de la gorge.

Je fini par accrocher le pendentif autour de mon cou, avant de l’observer trôner sur ma poitrine. J’effleurai la pierre d’une main avant de secouer ma chevelure blonde pour oublier mes dernières pensées et sorti de la pièce. Je pris des ballerines noires à la main avant de partir silencieusement de la chambre, refermant la porte derrière moi. 23h40. Ellen avait décidément le sommeil lourd. C’est en m’accoudant au mur pour mettre mes chaussures que je me suis rendu compte qu’inconsciemment, j’allais au rendez-vous donné par Starlight. Tant pis, autant écouter mon instinct et y aller jusqu’au bout.

En descendant les escaliers, je repensais à ce qu’il m’avait dit plus tôt dans l’après-midi. Que voulait-il dire par « j’espère que cela fera remonter quelques souvenirs aux policiers ! » ? Il avait donc un casier judiciaire, un passé lui aussi. Cela devait m’inquiéter mais ça ne me rendit que plus confiante encore. La curiosité n’a jamais été mon fort, mais cette phrase soulevait plusieurs questions. Questions que je n’oserais sans doute pas poser. Peut-être par flemme de réagir. Par peur de réagir. Et puis, il avait quelque chose à me montrer. Qu’est-ce que cela pouvait être ? Je n’avais même pas réfléchi à ça, bien trop occupé à savoir si j’y allais ou pas.

23h45. J’arrivais à la petite porte du personnel. Sortir par cette porte était beaucoup moins flagrant que de sortir par la grande porte. En marchant je sentais le gravier se déplacer sous mes pieds. Je marchais hâtivement, pourtant pas pressé de retrouver Starlight. Qu’allait-il me montrer ?
Qui était-il ?
Voilà une autre question à se poser. Il avait sans doute changé depuis la maternelle. Il avait renouvelé son passé, son identité. Et maintenant voilà que je le rejoignais à la lisière d’une forêt sans même savoir qui il était et pourquoi il l’était. 23h50. J’arrivais au point de rendez-vous mais personne n’était encore là. Du moins personne n'était encore dans mon champ de vision. Tant mieux. J’allais pouvoir m’asseoir et réfléchir un instant. Je m’assis en dessous d’un arbre sans doute centenaire, appuyant ma poitrine contre mes genoux, entourant de mon bras mes jambes. De l’autre main, je jouais avec l’eau du lac qui se cognait calmement contre le bord, ébouillantant l’eau, la congelant selon mes désirs. Pourquoi j’étais là ? Comment j’en étais arrivé là ? Je me sentais ridicules, et si au fond il se moquait de moi ? Et s’il n’avait pas l’intention de venir ? C’était peut-être une mauvaise blague, il en était peut-être capable. Je n’en savais rien mais j'étais là. Là à attendre en jouant avec l’eau comme je jouais avec le feu. Comme je jouais avec la vie. 23h59.



Dernière édition par Mardy Bum le Dim 24 Juin - 20:40, édité 1 fois
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InvitéAnonymous« So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] _
MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyMer 23 Mai - 21:37



    Elle était là, j'étais arrivé discrètement. Je ne voulais pas attirer son attention, pas maintenant en tout cas. Je m'approchais d'une autre rive, où certainement elle ne me voit pas. Mes yeux fixa les étoiles, un sourire se dessina sur mes douces lèvres. « Étoiles... entendez ma requête, étoiles, entendez mon appel. Un jour, mon coeur se dessinera en vous, un jour, mon coeur sera à côté de vous. Nos mains se lierons, nos mains se synchroniserons. Lumière, ouvre-moi tes ailes, lumière, ouvre-moi ta lubie. I'm your starlight, I'm Starlight. Light, stars, our hands... our hands touch to the hell, and our tears will fall... my seven killings, they burn with my old name... », je fermais les yeux, c'était comme un hymne ou une prière pour moi. Une sorte de pardon, une rédemption. Je déboutonnais alors ma chemise pour laisser apparaître mon torse, sans cicatrice, il était robuste fin et marqué par ma musculature. Je posais ma main sur ma ceinture pour la laisser tomber au sol et défaire le bouton de mon pantalon que je laissai tomber au sol. Je sentais le vent caresser ma peau, comme une femme avec ses mains douces passant ses lèvres sur chaque parcelle de mon corps. Je posais d'abord un pied dans l'eau. Elle était froide, mais le flux nucléaire dans mon corps s'accentua pour le réchauffer immédiatement. Mon autre pied rejoignait son frère aussitôt.

    J'allais commettre quelque chose qui allait sans doute me changer, ma vision allait être bouleversé. Je pouvais aussi mourir noyé ou à bout de force, cela m'importait peu. Je n'avais jamais utilisé réellement mon pouvoir. Sauf pour tuer, sept personnes au total. Mes deux parents, Eglenver qui était ma meilleure amie autrefois. Elle avait essayé de me tuer croyant que j'étais un monstre. Elle n'avait finalement pas tort après tout. Puis les quatre autres étaient des policiers qui s'étaient jeté sur moi, ceux là sont morts accidentellement par mon pouvoir par contre. J'étais un ancien assassin pour aller plus vite. Lors de mes seize ans tout avait basculé quand j'ai reçu cette lettre qui disait de rejoindre cette école spéciale. Mon comportement s'apaisa alors au fur et à mesure que j'approchais de Rédemption, j'avais appris à jouer de la guitare, à chanter et surtout à dessiner. Je dois en fin de compte tout à cette école. Elle m'a permis d'ouvrir les yeux sur la vie, de contrôler mes crises de colère, de développer un sens du social. D'autres la critiquaient comme si c'était une prison, au contraire, elle m'avait libéré de moi même. Elle m'avait libéré d'une vision haineuse de la vie. J'avançais dans l'eau, son niveau aussi, je m'enfonçais à chaque pas. D'abord les jambes, puis la taille et enfin le torse. Je commençais à oublier, toute ma vie je m'étais rappelé, toute ma vie je savais chaque instant de mon existence. Alors que là, un néant envahit ma tête. Ça faisait un bien in-considérable.

    Une trace de vapeur me suivait, mon corps brûlant transformait le liquide en gaz autour de lui. Je me mis enfin à nager visant le centre du lac. J'étais comme une âme qui errait sur le monde, je n'étais à ce moment plus moi-même. C'est comme si, quelqu'un d'autre avait pris ma place et que je suis spectateur, tout comme vous. Mon coeur battait au ralenti, je continuais encore et toujours. J'étais beaucoup plus fort que les autres, j'avais accepté mon passé pour mieux prendre le futur. Certains ne supportaient pas leur vie, mais moi... je l'adorais. Chaque moment était un instant à rire ou à pleurer. J'avais des amis formidables, j'étais heureux. Je vivais du minimum, j'avais un job dans un bar en tant que musicien et chanteur. Je choisissais mes textes et ça me faisait un bien fou. J'avais réussi, j'avais réussi le pari de la vie. J'avais réussi à trouver ma voix, mon destin. L'amour, je l'avais déjà à porter de main. Qui ? Vous le savez, elle et son regard bleus cieux, son rire indescriptible. Je ne me leurrais pas, j'avais eu le coup de foudre pour cette jeune femme belle et intelligente. Je voulais à présent lui montrer qui je suis vraiment. Le fantasme de la voir m'embrasser, que ses mains touchent ma peau tel l'eau sur la pierre, son coeur battant contre le miens au même rythme. Ses cheveux éblouissant mes yeux et son corps touchant le miens.

    J'arrivais enfin à destination, j'avais atteint mon premier objectif. Je commençai alors à plonger dans les entrailles du lac, ma vie allait basculer. Une envie irrésistible galvanisa une dernière fois mon corps. Il allait enfin partir, il allait me laisser seul, enfin, entraînant avec lui ses sept meurtres. J'avais peur de lui, j'avais peur de moi. J'avais peur qu'il remonte en moi, qu'il reprenne son corps et qu'il tue encore et encore. J'avais peur... pour la première fois de ma vie. Je n'ai jamais eu peur du noir, de la mort, de l'amour, des serpents. Non, rien... sauf... moi. Mardy avait dit que quelqu'un ayant peur de son pouvoir est dangereux. Mais quelqu'un qui a peur de lui, qui est-il alors ? Est-il... lui ou quelqu'un d'autre ? Non, je ne suis pas lui. Je suis Starlight, mon pouvoir est d'être descendant d'une étoile. Mon don est de graver pour toujours les moments les plus banaux, j'avais le don de revoir la vie, de revoir son éclat incertain. Je m'enfonçais dans les profondeurs du lac. J'allais bientôt être en manque d'oxygène, mais je m'en fichais.


    Étoiles... entendez ma requête, étoiles, entendez mon appel. Un jour, mon cœur se dessinera en vous, un jour, mon cœur sera à côté de vous. Nos mains se lierons, nos mains se synchroniserons. Lumière, ouvre-moi tes ailes, lumière, ouvre-moi ta lubie. I'm your starlight, I'm Starlight. Light, stars, our hands... our hands touch to the hell, and our tears will fall... my seven killings, they burn with my old name. Je me mis en boule, un éclat emplit ma peau, la chaleur de plus en plus forte créait des remous. Il était temps, de dessiner mon cœur, de rejoindre nos mais, de déployer nos ailes de lumière. Je suis la lueur d'une étoile, nous toucherons l'enfer et nos peurs tomberons face à ses sept meurtres, ils brûleront avec lui, avec moi. « Seth ».

    Tout s'accéléra soudainement, la lumière prit de l'ampleur. Mon coeur accélérait devant cet assaut d'énergie qui se libérait. Je ne voyais que du blanc, la lumière fit le jour. Comme si un soleil était apparu. L'énergie frappait mon corps, j'essayais de contenir la pulsion. Une énorme masse de vapeur se formait au dessus du lac, une chaleur épouvantable avait pris l'air dans son étreinte. Pourtant je retenais toujours la pulsion nucléaire. L'entrave allait néanmoins céder. J'étais capable de ça, j'avais vraiment le pouvoir d'une bombe nucléaire. Et je l'avais retenu, pendant tout ce temps et encore là je le contrôle. Si je dois me pousser à bout je pourrais détruire sans doute Birsdall en entier... mais ça entraînerait sûrement ma mort.

    Je lâchais tout, tout ce qui me retenait. La pulsion nucléaire commis une déflagration sur dimensionnée. La terre trembla, une énorme masse d'eau s'éleva en l'air pendant qu'une rafale balayait les rives du lac. Je fermais peu à peu les yeux voyant la lumière s'affaiblir revenant à son origine : moi.

    Une pluie balaya alors Rédemption, une pluie particulière car c'étaient de fines gouttelettes qui brillaient dû à une radioactivité. Les couleurs de l'arc-en-ciel provoquaient par l'axe de la lune - minuit...- irradiait le ciel. La nature reprit ses droits, le lac se calma mais la pluie ne cessait pas. Je repris le contrôle de mon corps alors que je retournais à la surface de l'eau. Tous mes muscles tremblaient, mon coeur battait si fort et une sensation grandiose avait envahi mon corps. Je retournais alors sur la berge pour me rhabiller laissant ma chemise déboutonnait. Je titubais d'abord légèrement avant de continuer ma route sur la rive épuisé. Je vis Mardy, mais ma vision était trop flou pour la voir.

    Je finis par me stopper à un arbre. Je l'aimais, je me l'étais avoué. Mais je ne voulais pas lui dire, non. Je ne voulais pas la blesser davantage. Je m'écroulais alors à côté d'un arbre avant d'éclater de rire adossé au tronc mon corps complètement tremblant. « Tu es finalement venue. », j'avais une voie assez étrange, mêlant hilarité et l'étonnement. J'essayais de reprendre mon souffle, mon corps était brûlant. Un large sourire emplit mes lèvres avant de dire : « Tu sais pourquoi maintenant... pourquoi je m'appelle Starlight. »




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MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyDim 27 Mai - 17:33

Je regardais l’eau d’un air livide. J’entendis un bruit de l’autre côté de la rive mais je ne levai même pas la tête. Je m’en foutais après tout, du bruit de l’autre côté du lac. Il y avait plus important de ce côté. Il s’était moqué de moi, il ne viendra pas.
Et moi…
Moi j’ai marché tout du long. Son sourire en coin si charmeur, et ses yeux qui exprimaient un désir d’honnêteté. On ne demandait qu’à le croire. J’avais eu envie de croire deux minutes en lui, de croire en son regard. Mais apparemment, personne n’est digne de confiance. Personne ne peut faire un regard sincère.
Je ne pouvais plus y croire.
Mais maintenant que j’étais là, autant y rester. J’étais trop honteuse pour revenir dans ma chambre. Pour enlever mon t-shirt, me démaquiller, me coucher. Je fermais les yeux tout en jouant avec l’eau encore et encore. La chaleur que je contrôlais, je ne la sentais plus vraiment. Je devais me concentrer. Je ne sentais déjà plus la chaleur naturelle. La chaleur que je ne créais pas. Pourtant, je contrôlais mon pouvoir à la perfection. Peut-être parce que cela fait plus de dix ans que j’apprends à connaitre et à changer la température au degré prêt de chaque matières qui entrait en contact avec moi.
Et moi ?
Pourquoi n’avais-je pas de température corporelle ?
Pourquoi devais-je la simuler ?
Cela voulait-il dire que je n’avais aucune valeur ?
Que mon existence était veine.
Après tout, je contrôlais la chaleur et je connaissais la chaleur de tout ce que je touchais. Je sentais l’énergie sans me brûler. Mais mon corps ne possédait pas cette énergie. Cette chaleur. Et pourtant. La seule chaleur que je sentais encore normalement était la chaleur corporelle. Celle de l’homme, de l’animal. Je pouvais la contrôler toujours aussi bien. Mais je la sentais. Et sentir la chaleur était toujours une chose que j’adorais. Une chose à laquelle je ne m’habituerais jamais. Je fermais les yeux tandis que l’eau chaude venait toucher le bout de mes doigts, piquotant sous la température. Je sursautai, retirant ma main brusquement hors de l’eau. La température… Je la sentais ! Pourquoi la sentais-je ? La réponse fut évidente, je n’avais pas appris à contrôler ce type d’énergie. Mais pourquoi ? Ce n’était que de l’eau. Je me penchais au-dessus de l’eau qui faisait maintenant de la fumée. Il y avait quelque chose qui provoquait cette réaction chimique dans le lac. Mais bordel c’était quoi ?

Une source de lumière provint soudainement du fond du lac. Je me penchais encore, manquant de tomber. Curieuse face au danger, je passai alors ma main dans l’eau. J’avais beau essayer, je ne contrôlais pas cette chaleur. J’arrivais ni à la diminuer ni à l’augmenter. J’aurais peut-être dû prendre peur mais cela me fit sourire. La vie est pleine de surprises. Et savoir qu’il y avait encore des parties de mon pouvoir que je ne connaissais pas, que je pouvais exploiter, le rendre plus grand… C’était dangereux certes, mais cela me rendait heureuse. Le danger me rendait heureuse. Je sentais une énergie nouvelle couler dans mes veines, de l’adrénaline sans doute. Je souriais d’autant plus, ne distinguant toujours pas la forme au fond du lac. Soudainement, il eut comme un rejet. Comme si quelqu’un avait donné un grand coup sur toute la longueur du lac. Le lac se souleva et j’eu à peine le temps de reculer que j’assistais à un spectacle grandiose. Je regardais le lac se séparé en deux formant un raz de marée puis, avant même que les vagues ne se forment, entrer en collision l’une sur l’autre envoyant des milliers de gouttelettes d’eau dans l’air. Et je dû me lever lorsque je vis les gouttelettes tomber sur le château, fluorescente. C’était magnifique. Magique. L’eau se calma aussi vite qu’elle s’était déchainé. Je pu voir une goutte tomber sur une feuille à côté de moi. Une belle goutte rouge sang. Ah, le rouge. Quelle histoire. Une couleur si significative. Je sentis une pluie de couleur tomber sur moi mais je restais fasciné par la couleur de cette si belle goutte.

Je me souvins de tout ce qu’on avait pu me dire sur le rouge. Ma mère disait que cette couleur représentait l’amour, la sensualité, le feu. Au couvent, les sœurs répétaient que cette couleur représentait la luxure, la sexualité, l’enfer. De mon côté, le rouge à toujours représenté, le danger, la passion, la colère, l’interdiction, le triomphe, le sang… Une couleur qui représente tant de choses et tant d’avis divergeant sur la question. Mais quelle couleur fascinante. Je sentis les gouttes mouiller mes cheveux. La substance pénétrait mes cheveux et les mouillaient. Pour la première fois, je ne pouvais choisir d’avoir les cheveux sec ou mouillé. Je rigolais sentant mes cheveux. L’involontaire faisait tellement du bien. Mais qu’était cette substance dont je n’avais absolument pas peur ? Quelque chose avec quoi je ne suis pas entrée en contact souvent. Ma perspicacité me fit deviner que ce devait être du radium ou bien du thorium. Des couleurs aussi denses, une explosion aussi profonde… Cela ne pouvait être entièrement naturel. Je me dis en même temps que si cela avait été une de ces deux substances (non seulement on est mal à cause des radiations 8D) elle devait certainement être causé par quelqu’un. Ou quelque chose. Elle entendit dans l’ombre quelqu’un trébucher vers elle.
Starlight.
Il avait l’air essoufflé, titubant, souriant. Je le regardais surprise. Il était venu finalement ? Pourquoi était-il si essoufflé ? Il s’approcha, je ne savais si je devais avancer vers lui ou bien rester ici. J’eu un blocage; le bonheur de le voir mêlé à la frustration de penser qu’il aurait pu se foutre de moi. Ma confiance revint peu à peu envers lui. Lorsqu’il me vit, il n’avait pas l’air surpris. Il tremblait. « Tu es finalement venue. » Il s’adossa contre un arbre, manquant de souffle. Il rigolait, heureux. J’accouru vers lui légèrement inquiète mais malgré tout, un sourire sur mes lèvres. Le bonheur qu’il soit là. Le bonheur de découvrir une nouvelle parcelle de son pouvoir. Je posai une main sur son épaule, m’accroupissant à côté de lui. Mon regard croisa le mien et je baissai les yeux, honteuses d’avoir pensé que ce regard était faux. Il me sourit avant de s’exclamer : « Tu sais pourquoi maintenant... pourquoi je m'appelle Starlight. ». Je sursautai, lâchant son épaule brûlante. Alors toute cette pluie ? C’était lui ? Le lac, la lumière, la chaleur. Je n’osais plus toucher son corps brûlants. Je sentais l’énergie qui s’échappait du lac s’échapper de son corps. Une énergie nouvelle, que je ne contrôlais pas. C’était si fascinant… Comme le rouge ! Fascinant ! Je le regardais, retrouvant peu à peu mon sourire, m’agenouillant en face de lui, ma jambe en contact avec la sienne. Je sentais toujours sa chaleur corporelle. Chaleur que je baissais légèrement pour qu’il puisse respirer. Comment pouvait-il supporter une telle chaleur ? Même s’il contrôlait un tel pouvoir, son corps était en mesure de supporter les séquelles ? C’était incroyable. Je le regardais enfin dans les yeux, les miens pétillants d’excitation. Je sentais des gouttes tomber sur mes cheveux mouillé. J’en rigolai. « Je ne sais pas qui tu es devenu Starlight, mais tu n’es certainement plus le gamin qui jouait au pokémons. » Mon sourire se lisait dans mes yeux et l’affection que je portais pour lui était sans doute perdue quelque part dans le bleu de mes pupilles, mais quelque part on pouvait la lire aussi. Je me sentais soulagé, je me sentais revivre. C’est drôle comme une seule personne pouvait vous faire ressentir ce genre de sentiment. Comme un poids qui se soulevait. Une libération. J’avais l’impression de respirer pour la première fois depuis un mois. Je me mis à rire, un rire scintillant. J’avais envie de rire, de laisser échapper toute ma colère, mes angoisses, mes problèmes. J’avais envies d’oublier et de me de délester de tous ses poids. Je détournais le regard pour regarder le sol. Mes cheveux chatouillaient mes tempes mais l’eau me calmait. Mon sourire restait collé à mon visage. Non. Starlight n’était plus le même. Il avait changé. En bien, en mal, je n’en sais rien. Il avait changé, c’est tout. Je levai les yeux malgré la pluie fine, pour regarder les étoiles. « Les étoiles ne sont jamais fixe. Elles changent de formes sans arrêt, de température, de place parfois même. Lorsqu’elles meurent, elles nous éclairent encore de leurs lumières pendant des centaines parfois des milliers d’années. Finalement, les étoiles sont comme l’humanité mais sais-tu pourquoi tu ne peux pas briller ? » Je regardai à nouveau Starlight d’un air complice « Parce que pour t’intégrer parmi nous, tu as choisis d’être plus humain qu’étoile. Je ne sais pas si tu t’es rendu compte lorsque tu as fait ce choix, si tu l’as fait consciemment, que tu as fait un choix que seul les héros de la mythologie grecque ont eu le droit de faire. Tu as fait un choix héroïques ! ». Devenir une étoile coincée sur terre ou un homme rêvant d’être parmi les étoiles. Un grand poisson dans une petite marre ou un petit poisson dans un grande marre. Beaucoup de métaphores pourraient être utilisé pour décrire cette situation. Mais finalement, elles étaient inutiles. Je comprenais sans avoir à mettre des mots sur les images. Je me laissai tomber en arrière soupirante, les cheveux dans l’herbe mouillé. Je sentais mon t-shirt blanc se mouiller, humidifiant ainsi mon dos qui séchait automatiquement. Le vent qui passait sur ma peau me faisait du bien. Je respirais. Enfin ! Fasciné par les couleurs du ciel, par le pouvoir de Starlight, par Starlight lui-même, par notre relation. Fasciné par l’attirement que je ressentais pour lui, par les étoiles, par mes cheveux mouillés contre mon gré, par ma façon d’oublier. Je respirais.

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InvitéAnonymous« So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] _
MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyLun 28 Mai - 10:20




    Je fixais le ciel, ma vision s'affina tout doucement alors que je vis Mardy approcher. Elle semblait plutôt heureuse. Elle s'assit à côté de moi posant une main sur mon épaule encore brûlante. Je souris faiblement avant qu'elle ne sursaute à l'énonciation de mon nom. Elle semblait admirative, surprise et nouvelle... je respirais calmement. Elle alla juste en face de moi, proche, trop proche. Une timidité inconnue colora mes joues, je baissais la tête presque honteux. Ca ne me ressemblait pas... du tout. Elle essayait de réduire ma chaleur corporelle qui était allée très haut niveau température. Mes yeux étaient encore légèrement brillant de cyan. Je lui souris alors, les fermant doucement pour me remémorer la scène et la puissance qui m'avait parcouru. « Ne t'inquiète pas... pour le nucléaire je veux dire... ma source. J'ai essayé de réduire les doses les rendant infimes alors tu n'auras certainement aucune séquelles... », je fermais alors mon poing pour le contracter et défouler mon énergie autour de lui provoquant une lumière pure intense.

    « Les étoiles ne sont jamais fixe. Elles changent de formes sans arrêt, de température, de place parfois même. Lorsqu'elles meurent, elles nous éclairent encore de leurs lumières pendant des centaines parfois des milliers d'années. Finalement, les étoiles sont comme l'humanité mais sais-tu pourquoi tu ne peux pas briller ? Parce que pour t'intégrer parmi nous, tu as choisi d'être plus humain qu'étoile. Je ne sais pas si tu t'es rendu compte lorsque tu as fait ce choix, si tu l'as fait consciemment, que tu as fait un choix que seul les héros de la mythologie grecque ont eu le droit de faire. Tu as fait un choix héroïques ! » Je souriais me redressant et m'approchant un peu plus d'elle, nos regards se croisèrent. Je voyais dans ses yeux une foule de sentiments, je penchais la tête, les miens étaient simples, mais complices. Cette fois-ci, c'était elle qui était trop bavarde. Je l'arrêtais en posant doucement un doigt sur ses lèvres : « Chut... Tais-toi... », je la fixais, brûlant mon sourire. J'avais repris tout mon sérieux, mon regard plongé dans le sien un silence envahit la scène peu à peu. Je déplaçais ma main sur ça joue la rendant un peu plus chaude, mes yeux devenaient, eux, de plus en plus cyan. Je respirais calmement, mon coeur ralentissait au fur et à mesure des secondes. Puis je brisai le silence que j'avais imposé avec une voix douce et calme, je souris avec un regard complice : « Ne dis pas que je suis un héros ou n'importe quoi tiré des choses trop féeriques. Nous sommes ni bons, ni mauvais, ni spéciaux, ni immortels, nous sommes seulement humains. » J'avais finis en murmurant, nos lèvres étaient dangereusement proches : « Je ne veux être un héros pour personne... je veux être moi pour tout le monde, je ne veux qu'être que moi... », je retirais ma main de sa joue baissant la tête ricanant légèrement.

    Mes doigts passèrent dans mes cheveux, mes yeux se fermèrent et mon dos retrouva le tronc de l'arbre. Je me décontractais soupirant doucement. Je profitais de la brise du vent et de la pluie qui venait d'enfin se stopper laissant alors la place au chant des insectes. J'avais résisté à la tentation de l'embrasser. Comment ? Je ne sais pas moi-même. C'était trop romantique comme endroit, pas assez original. L'idée me fit sourire et bouffée de rire. Starlight... romantique... paradoxale, non ?

    « Mardy, pourquoi... pourquoi nous ? Nos deux pouvoirs sont liés, tu contrôles la chaleur, moi j'en génère une en quelque sorte. Toi tu veux oublier, moi j'ai tous ce dont tu fuis... nos caractères ont toujours été opposé... nous sommes comme deux pôles d'un aimant. Nous nous repoussons... » j'ouvris les yeux lui jetant un regard interrogateur: « Et nous finissons quand même par nous rapprocher... Je connais ton passé, ne crois pas que je suis imbécile et que je ne connaisse pas l'origine de cet incendie... ». Je raclais ma gorge, j'allais sans doute trop loin. A quoi ça servait ? Je souris sous l'ironie : « Nous avons une personnalité opposée... et un passé presque commun... » je me redressais me mettant en tailleur : « Je suppose que tu ne connais pas mon histoire à moi... j'avais des tendances lunatiques, des crises violentes sous l'effet d'une colère inconnue. Je me croyais spécial, comme un super héros. Puis, je découvris qu'en moi j'avais une force surnaturelle, la manipulation nucléaire. Mon narcissisme s'éleva et puis un jour où mes parents mon contrarié, j'ai plaqué mon père contre un mur, les dents serrées. » Je fixais le ciel, avec les yeux vides. Il n'y avait aucun sentiment dans mes paroles, il y en avait jamais eu à vrai dire. « Puis j'ai accentué le flux nucléaire sur ma main qui était plaquée contre son cou pour le brûler à vif. La maison brûla, ma mère avec... puis je suis parti seul vivre ma vie.... et rejoindre Rédemption. » Je posais mon regard sur elle penchant la tête : « Il faut voir les choses en face, j'accepte mon passé. Ne pense pas que j'ai des remords ou quoique ce soit, au final... les étoiles n'ont pas de coeur, elles ont juste une énergie à consumer. Elles vivent sans voir que leur lumière... » je soupirais avant de m'approcher d'elle et de m'imposer sur son corps la couchant peu à peu contre le sol, mes deux bras étaient entre ses épaules pour me soutenir, nos regards se croisèrent encore.

    « ... fasse de l'ombre. » Mes lèvres s'approchèrent encore une fois d'elle, elles se touchaient presque.« Mais certaines étoiles, sont trouvés par de simples mortels qui admirent leur éclat éphémère, tout comme leur vie. » Mes lèvres se posèrent enfin sur les siennes. Je respirais lentement... mon coeur battant au ralentis. Une de mes mains glissa dans son cou pour finir sur son collier, j'effleurais doucement la pierre pour lui donner une lumière, toute sa couleur. J'allais peut être trop vite, je n'étais même pas sûr de mes sentiments. Puis mes doigts finirent sur une de ses côtes, à présent j'avais une peur.

    Qu'elle me repousse.
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Mardy Bum
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MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyMar 29 Mai - 21:00



« -Chut. Tais tois. »

Je sentais son doigt sur mes lèvres. Alors je me taisais. Pour écouter le silence. Pour sentir la chaleur de sa peau sur mes lèvres. Ses mots résonnaient dans ma tête. Il me fixait intensément comme s’il lisait en moi. Je ne bougeai plus. Je n’osais pas. Ma respiration était lente. Un léger vent sifflait entre les feuilles. Les gouttelettes qui s’étaient déposés dans l’herbe lui donnaient une teinte colorée. L’eau du lac tremblait encore face à l’impact. J’écoutais la nature me parler mais je n’en comprenais pas la signification. Il passa sa main délicatement sur ma joue. Je sentais la chaleur de son corps transpercer ma peau, pénétrer ma chair. J’en eu des frissons. Il me sourit. Je lui souris à mon tour. Tout autour de moi semblait si irréel. Si heureux.

Rappelle-toi Barbara,
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là.

je sentais mes cheveux mouillés sur mes épaules détendus. C’est alors que Starlight entre-ouvrit ses lèvres pour parler. Pour laisser entendre sa voix, voix que j’adorais tant. Je me surpris à éprouver plus d’affection que je ne pensais éprouver pour lui. « « Ne dis pas que je suis un héros ou n'importe quoi tiré des choses trop féeriques. Nous sommes ni bons, ni mauvais, ni spéciaux, ni immortels, nous sommes seulement humains. » Je ne bougeai pas. Je sentais son souffle sur ma peau. Sa main contre ma joue. Tout était si irréel.

Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie

« Je ne veux être un héros pour personne... je veux être moi pour tout le monde, je ne veux qu'être que moi... » Il retira alors sa main et ma peau reprenait son état normal. Sa chaleur statique, immobile. Chaleur que je contrôlais. Chaleur irréelle, simulées, fausse. Chaleur inhumaine. J’effleurai de ma main cette joue qu’il avait touché pour essayer de sentir seulement une once de chaleur qu’il aurait pu laisser. Seulement une once. Mais ma peau était telle de la porcelaine, lisse et sans chaleur. Il ne veut pas être un héros ? Personne ne veut l’être. Il n’en est pas un. Lui est une étoile. Il éclaire les humains de sa faible lueur, si haut dans le ciel, si haut par rapport à elle. Je me sentais petite par rapport à lui, je me sentais sombre. Il eut un petit rictus sadique derrière son si beau sourire.

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même

Il se recula. Alors je ne sentais plus son souffle ni sa chaleur. Et le monde autour de moi me semblait vide. Translucide. Il ferma les yeux passant sa main dans ses cheveux. Je remarquais alors ses mains. Il avait de si belles mains. On s’arrêtait si peu sur les mains. Alors que les hommes regardaient la poitrine des femmes, les femmes regardaient les épaules des hommes, Je regardais les mains. J’avais aussi remarqué son torse humide si bien sculpté, brillant à la lumière du crépuscule. Mais je ne m’étais pas arrêté à ce genre de détails. J’ai essayé de résister à la tentation d’être attiré par une personne physiquement. Une personne ? Non. Une étoile. Une étoile que je venais à peine de rencontrer et que je connaissais pourtant depuis si longtemps.

Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi

Il ferma les yeux. J’observais ses paupières qui cachaient des yeux turquoise. Des yeux clairs, bleu, des yeux que je n’avais pas remarqué avant ce soir. Etait-ce son pouvoir qui lui donnait cette couleur si profonde ? « Mardy, pourquoi... »

Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara

« pourquoi nous ? Nos deux pouvoirs sont liés, tu contrôles la chaleur, moi j'en génère une en quelque sorte. Toi tu veux oublier, moi j'ai tous ce dont tu fuis... nos caractères ont toujours été opposé... nous sommes comme deux pôles d'un aimant. Nous nous repoussons... » Alors qu’il parlait, je sentais un froid s’installer. J’entendais sa voix résonner dans mes oreilles comme un bourdonnement. Il avait raison. Il avait raison mais mon cœur ne voulait pas l’écouter. J’aurais voulu boucher mes oreilles et ne plus l’entendre. Il ouvrit ses yeux transcendant et me fixa. Ces yeux firent l’effet d’un couteau se retournant dans ma blessure. Je ne bougeai toujours pas mais ma concentration se fixa sur ma cicatrice au bas du dos. Mes yeux étaient grands ouverts, je ne clignais plus des yeux de peur de briser un regard. Et malgré ce qu’il disait, je ne voulais pas partir. Je voulais rester là. Toute ma vie. Dans un champ d’herbe coloré, au bord d’un lac, sous une nuit étoilé à boire ses paroles.

Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara

« Et nous finissons quand même par nous rapprocher... Je connais ton passé, ne crois pas que je suis imbécile et que je ne connaisse pas l'origine de cet incendie... ».[/color] Je l’écoutais silencieuse. Je connais ton passé, ne crois pas que je suis imbécile. Non. Non Starlight, je ne crois rien du tout. Je ne te prends pas pour un imbécile. Je ne souhaitais simplement pas que tu le sache. Mes yeux brûlaient. Si mes joues n’avaient pas été brûlantes, des larmes auraient coulé. Mais je ne voulais pas qu’il me voit pleurer. Il aurait alors su que ce qu’il disait me faisait mal. Terriblement mal. Je serrais les poings. Je ne voulais pas lui en vouloir. Je contenais ma douleur dans mes poings. Mes poings qui devaient atteindre un niveau de chaleur inquiétant. Il racla sa gorge. La mienne était noué.

Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas

« Nous avons une personnalité opposée... et un passé presque commun... Je suppose que tu ne connais pas mon histoire à moi... j'avais des tendances lunatiques, des crises violentes sous l'effet d'une colère inconnue. Je me croyais spécial, comme un super héros. Puis, je découvris qu'en moi j'avais une force surnaturelle, la manipulation nucléaire. Mon narcissisme s'éleva et puis un jour où mes parents mon contrarié, j'ai plaqué mon père contre un mur, les dents serrées. Puis j'ai accentué le flux nucléaire sur ma main qui était plaquée contre son cou pour le brûler à vif. La maison brûla, ma mère avec... puis je suis parti seul vivre ma vie.... et rejoindre Rédemption.»

Mes poings se desserraient. J’écoutais ce qu’il disait sans y croire. Tout semblait si irréel. Brûler à vif. La maison brûla, ma mère avec.. Ma mère avec. Mon père avec. Cette façade qui faisait rêver mais qui cachait l’intérieur de cette maison, pourri jusqu’à la moelle. Un peu comme Hansel et Gretel. Cette maison en sucre qui cachait la sorcellerie, le malheur… Qu’elle brûle ! Je baissai les yeux, n’osant pas regarder le jeune homme devant moi. Finalement, qu’il ait tué des gens lui aussi ne m’étonnait que si peu. Nous étions trop complices, nous cachions trop de choses. Mais d’après le ton neutre et vide qu’il prenait, il n’avait pas honte. Moi si. Et la culpabilité me rongeait tous les jours. « Il faut voir les choses en face, j'accepte mon passé. Ne pense pas que j'ai des remords ou quoique ce soit, au final... les étoiles n'ont pas de coeur, elles ont juste une énergie à consumer. Elles vivent sans voir que leur lumière... » Il avait tort. A quel point se trompait-il ? Une étoile à un cœur. Aussi profond soit-il. Non ce n’était pas un muscle saignant qui battait en rythme. C’était de la lumière, de la chaleur. Une boule de gaz enveloppé de lumière. C’était des neutrons en ébullitions. C’était bien plus dense qu’un simple cœur humain. Il s’approcha de moi pour ainsi coller son corps au mien. Je levai les yeux surprise pour les plonger dans les siens. Ces yeux n’étaient qu’à quelques centimètres de moi. Je dû me reculer mais il s’appuya sur moi de façon à m’allonger par terre. Silencieuse, je me laissais faire. Je sentais mes cheveux tomber sur ses mains poser à terre. Il parlait mais je n’écoutais plus. Rien que le son de sa voix me faisait frissonner. Je sentais son odeur, son souffle, sa respiration. Je sentais son corps sur le mien, sa chaleur se collait à moi et m’enveloppait encore une fois. J’entrouvris les lèvres. Il était si près de moi. J’entendais son cœur battre sur ma poitrine. J’entendais le mien battre en harmonie. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Je sentais sa main se poser dans mon cou puis glisser sur ma chaine jusque sur la pierre. Je fus ébloui par la lumière du collier. Surprise je bloquai ma respiration. Pourquoi brillait-il ? La dernière fois qu’il avait brillé, je… J’étais incapable de réfléchir. La chaleur transperçait mon corps, je sentais tous mes membres se réchauffer un à un. J’oubliais tout ce que j’ai pu penser ces 17 dernières années. Sa main glissa jusqu’à ma hanche. Le contact de sa peau sur la mienne me faisait frissonner. Je levai ma main sur son torse, glissant mes doigts jusque son épaule. Il était brûlant. Et moi je ne pouvais baisser sa température. Pas encore. J’ouvris les yeux et rompu le baiser le poussant doucement pour pouvoir me soulever. Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Qui étais-je avec lui ? Pourquoi m’embrassait-il alors qu’il savait tout de moi. Non. Pas tout. Mais il savait une chose que personne ne savait. Comment lui faire confiance ? La réponse fut tellement évidente. Il était là. Moi aussi. J’étais heureuse. Je défronçais les sourcils, souriante. Cette réponse était injustifié, inutile. Mais cette réponse était la bonne. La seule valable à mes yeux. J’étais heureuse. Nous étions à genoux, je tenais son poignet et je souriais. Je m’approchais de lui doucement, le tirant pas le poignet. Ses lèvres rencontrèrent les miennes à nouveau. Je passais ma main libre sur sa joue rugueuse puis dans ses cheveux à nouveau. Je n’avais aucune idée de ce que je faisais mais j’étais heureuse.

Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

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❝ Invité ❞
InvitéAnonymous« So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] _
MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyMer 30 Mai - 21:01




    _ « L'amour, un bien grand mot, non ? Fis toi à lui, mais garde ta tête lucide Seth. », je fixais le vieil homme en tournant une bière dans une main : « Vous croyez vraiment que quelqu'un peut m'aimer et moi en retour ? Vous êtes sage, mais naïf. ». Il me souriais en penchant la tête se grattant la barbe : « Ne sous-estime pas ce sentiment, Seth, il peut être beaucoup plus dévastateur que tu ne le penses... », je riais n'essayant même pas de comprendre : « Je suis un des êtres le plus destructeur sur cette Terre, alors je pense qu'une bombe nucléaire est plus mortelle qu'un simple lien entre deux personnes qui croient en n'importe quoi. », il baissait la tête, l'avais-je touché ? Ce serait une première ! « Et si cette bombe, est dû à ce sentiment ? L'amour n'est pas au sens propre quelque chose de bien ravageur, mais quand on le désire fortement ou qu'il nous manque il peut détruire plus d'un cœur... surtout dans ton cas... Seth. » Je levais les yeux vers lui, que voulait-il dire par là ? Je n'ai jamais aimé personne, ma radioactivité je m'en contre fichais... je ne restais jamais avec la même personne... _

    J'ouvris mes yeux qui avaient retrouvé leur couleur habituelle, mon corps s'était refroidit tout comme ma passion juvénile. Elle ne m'avait pas repoussé, je sentais au contraire ses mains se plaquer contre mon torse brûlant ce qui provoqua un séisme dans ma colonne vertébrale se propageant à chaque membre de mon corps. J'avais tort, j'étais en train de tomber amoureux d'elle et je sais qu'elle allait en payer le prix. Chaque amour à besoin de sa dette, pour certaine personne elle est si mince que l'amour devient alors éternel. Dans mon cas, l'amour sympathise avec la mort. Je ne voulais pas lui faire de mal, mais ma simple présence accéléré sa chute dans les bras de ma douce amie la faucheuse. Je sentis alors sa main se poser sur mon thorax pour me pousser légèrement, ce geste m'éloigna de mes pensées. Ses cheveux blonds décrivaient de lumière jusqu'à ses épaules, ces yeux bleu comme cieux enveloppaient ma naïveté et la berçaient comme un nouveau-né. Ses lèvres fines et sensuelles contrôlaient mon corps m'ordonnant de l'embrasser à nouveau, mais je me laissais faire cédant à son désir. Mon dos se reposa alors contre le tronc rugueux de l'arbre alors qu'elle s'imposait sur moi reprenant la domination. Cette vue en contre-plonger réjouissait mes envies érotiques et commençait à les combler. Elle m'embrassa à nouveau prenant mon poignet pendant que mon autre main s'aventurer sur son dos sous sa chemise où mes doigts caressaient le creux de ses reins.

    _ « JE N'AI PAS A PROUVE QUI JE SUIS ! SURTOUT A VOUS ! » ma voix tremblait, je retenais un afflue de larmes. Le vieil homme rabougri riait aux éclats : « Seth ! Tu es Seth ! Pas Starlight, Starlight c'est ton pouvoir ce n'est pas toi ! ». Mes poings se fermaient, j'essayais de retenir la réaction nucléaire qui décomposait peu à peu mes vêtements : « Seth... j'ai le droit à une seconde chance... je peux changer... Starlight... je suis Starlight... ». Il s'approcha de moi ne craignant pas la chaleur immense que je dégageais : « Starlight... tu ne peux fuir ton identité, seulement la cacher... ton pouvoir est trop grand pour que toi seul le contienne... tu rempoissonneras tout seul tout détruisant et détruisant tout autour de toi. Ton pouvoir est ton fardeau... ». Je fermais alors les yeux soupirant et tremblant pour calmer mon cœur qui battait à toute allure. « Tu ne peux vivre avec personne, ta solitude est ta seule amie... à cause de Starlight... à cause de ton pouvoir. Même si tu arrivais à le contrôler parfaitement tu seras tel un virus, tous ceux que tu toucheras seront en danger de mort... _

    Je descendais mes lèvres sur son cou pour atterrir sur son épaule que je caressais au bout de mes lèvres, ma chaleur corporelle devenait de plus en plus chaude. Je ne remarquais pas qu'un nuage de vapeur nous avait entraver, trop aveugler par mon désir profond sans doute. Je l'encerclais de mes bras pour qu'elle soit quasiment collé à moi. Je me perdais dans mon embrassement et dans mes baisers qui tapissaient son cou. Je reculais légèrement pour retirer ma chemise et dévoiler entièrement mon torse et mon dos, sans aucunes marques contrairement à de nombreux élèves. J'avais d'ailleurs repéré sous mes doigts une cicatrice près d'une de ses hanches. Je ne voulais pas lui poser de questions pour ne pas la mettre mal à l'aise, j'avais envie d'aller plus loin. La passion prenait mon corps, sauf ma mémoire qui continuait à me désobéir.

    _ « Qui suis-je pour vous ? » Je le fixais dans les yeux, ma main tremblée légèrement mes orbites étaient rougis par les larmes.[color=yellow] « Un jeune garçon qui a peur de ce qu'il a fait »[.color],j'écarquillais les yeux ne comprenant pas : « Et... non rien... » je me retournais reniflant tristement et marchant vers le chemin opposé : « Tu n'es plus Seth... Starlight, non, tu commences à ressentir des choses que Seth haïssait... mais n'oublie pas Starlight, ton pouvoir est un don et aussi une malédiction... ». Je m'arrêtais, il avait raison, j'avais peur, je pouvais me calmer et je n'avais pas céder à ma colère. Je lui lançais un regard en hochant de la tête. _

    Je glissais ma main dans son dos, elle remontait dangereusement au niveau de sa poitrine. Mes lèvres étaient toujours dans son cou et ma langue goûtait sa peau douce et délicate. Mon autre main s'aventura sur ses boutons de chemise, mon souffle était brûlant, mon cœur battait rapidement et ma chaleur corporelle devenait de plus en plus chaude, j'étais aveuglé, obnubilé par mon désir de lui faire plaisir, de lui prouver mon amour. La luxure prenait ma main pour déboutonner son vêtement lui retirant le tissu.

    _ « Starlight... saches que tu ne peux aimer... » je penchais ma tête fronçant d'un sourcil : « Pourquoi ? Je reste humain... » il secouait la tête fermant les yeux : « Tu es différent, même ceux qui ont un pouvoir son différent de toi, eux ils utilisent leur pouvoir quand ils veulent et le stop. Toi, tu es sans cesse traversé par une énergie nucléaire dépendante des battements de cœur. » je l'interrompis comme si c'était une évidence : « La haine les accélère les battements et contracte les muscles demandant un afflue sanguin plus important... et l'amour accélère lui aussi les battements et rend une excitation beaucoup plus forte au cerveau... » il acquise de la tête : « En fin de compte la comparaison de la traduction de ton pouvoir entre haine et amour est la même... un concentration trop forte de nucléaire peut donner le cancer, réduire l’espérance de vie et tu peux aussi le ou la brûler... si tu l'aimes ou non... ». _

    Je sursautai faisant disparaître mon état de transe pour la repousser, doucement sa peau était rougeâtre et mon corps transformait au simple touché l'eau en vapeur. J'avais du mal à respirer, j’étouffais presque, mon cœur battait trop vite devenant incontrôlable. Je fermais les yeux, j'étais en crise. Ma lumière était incontrôlable. Un mélange de terreur, d’appréhension et d'amour se disputer mes pulsions. Ma mémoire me faisait défaut, elle ne m'obéissait plus. Je devais me calmer... oublier. Mes mains se crispèrent sur la terre, je pris une bouffé pour me calmer petit à petit avant de fixer ses brûlures : « Mardy... e-excuse moi, je... » je baissais les yeux l'aidant à se relever en la prenant par le bras avant de la fuir du regard. « Voilà pourquoi on ne peut pas être ensemble... à cause de mon pouvoir... tu... risques la mort en t'approchant de moi... je ne te mérite pas... je ne mérite personne... », je savais que ses brûlures étaient superficielles et pas trop grave juste l'effet d'un bleu. Une perle d'eau roula sur ma joue, je savais pourquoi je ne pouvais pas aimer, parce que je ne pourrais jamais être aimer en retour. « J-je... je devrais quitter Rédemption... » je me retournais reniflant en larme.

    J'étais parti en courant, pour évacuer. Seth était finalement la meilleure solution. Asociale... antipathique, égoïste... solitaire. Je finis finalement sur l'opposé du lac où je m'adossais à un tronc fixant l'eau stagnante...

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MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyDim 3 Juin - 22:58

Je sentais sa main caresser ma peau. Je sentais ses doigts effleurer ma chair. Je sentais ses lèvres contre les miennes. Son corps contre le mien. Sa chaleur pénétrant le plus profond de mon être. Toutes les sensations étaient décuplées. Je sentais le moindre de ses mouvements, le moindre de ses battements de cœur. Ses lèvres lâchèrent les miennes pour se poser sur mon cou. Je frissonnais au contact de sa bouche sur mon épaule, fermant les yeux. Je sentais sa chaleur augmenter, je sentais ma chaleur augmenter. Mais la chaleur ne me dérangeait pas. La chaleur ne m’a jamais dérangé. Elle faisait partie de moi. J’étais la chaleur. Je sentais un désire monter en moi, une envie. Je posais ma main sur le corps de Starlight sentant une friction. La chaleur qui était en moi m’empêchait de penser, je sentais mes sens s’éveiller face à lui. Je respirais difficilement, ne me sentant plus maitre de mon corps. Mon instinct reprenait le dessus. Il y avait quelque chose que Starlight avait éveillé en moi. Quelque chose d’inconnus, de nouveau. Son poignet glissa de ma poigne pour me coller contre lui avant d’enlever sa chemise. Je passais mes mains sur son cou, sur ses épaules, sur ses hanches. Je sentais sa peau parfaite, sans cicatrices. La chaleur augmentait. Mes yeux fermé, j’enfouissais mon visage dans son épaule pour sentir son odeur. Je sentais sa main passer sur mes reins, sur ma cicatrice. J’eu un léger sursaut mais il ne dit rien. Je caressais ses bras, remontant à sa nuque. Ses mains elles, remontaient sur ma poitrine, mon cœur battant d’autant plus vite. Je sentais son souffle dans ma nuque, sa langue sur ma peau. Je mordais ma lèvre inférieure, mes mains tremblantes. Il enleva ma chemise délicatement mais je ne fis rien. Une excitation montait en moi, un danger. Mon corps brûlait maintenant. Je n’arrivais pas à calmer la chaleur. A dire vrai, j’augmentais malgré moi la chaleur.

Il recula.

Je le regardais dans les yeux, le désir brûlant dans les miens, la bouche entrouverte. J’étais perdu. Il me repoussa. Mon corps perdu toute notion de chaleur, ma température si haute disparu si vite que je tombai en arrière. J’étais perdu. J’avais mal à la tête, je voyais mal. La chaleur avait rougis ma peau. Il était essoufflé, comme s’il venait de se rendre compte. Son regard croisa le mien, je cherchais une réponse désespéré. Il bégaya.

Il prit mon bras. A son contact, mon corps retrouva la chaleur de Star. Je perdais l’équilibre mais lui s’accrochait à moi, m’empêchant de tomber. « Voilà pourquoi on ne peut pas être ensemble... à cause de mon pouvoir... tu... risques la mort en t'approchant de moi... je ne te mérite pas... je ne mérite personne... »Je clignais des yeux pour essayer de voir clair. Je risquais la mort ? Alors c’était ça. Je voyais une larme couler sur sa joue. Sa tristesse se lisait dans ses yeux. « J-je... je devrais quitter Rédemption... » A ses mots, il me lâcha.
La chaleur encore une fois disparu, je perdu l’équilibre et tombai par terre. Mais il était déjà parti. Je ne comprenais pas le sens de sa phrase. Seuls ses yeux me restaient à l’esprit. Ses yeux emplis de tristesses et d’émotion. L’émotion. Ce qui a toujours été ma faiblesse d’esprit. La cause de mes malheurs.

Je senti à peine le choc de la chute. Allongé par terre, incapable de bouger, je n’arrivais pas à penser. Je fermai les yeux. Toute la scène me revint à l’esprit. Tout depuis l’explosion. Je me relevai, m’accrochant à un arbre pour ne pas vomir. Je risquais la mort. Finalement, il me voyait toujours comme cette petite fille seule dans un coin de la cour. Il s’était simplement prit de pitié. La pitié… Le sentiment le plus méprisable. Je repris mon t-shirt silencieusement, le regard vide, marchant vers Redemption. Je n’étais pas moi-même. Je ne pensais sans même me rendre compte de mon état. J’étais sidéré. Il m’avait vu, prit comme une poupée puis jeté à la minute où je semblais dangereuse. Je me sentais rejeté. Utilisé. Sale.
Je me sentais sale.
Je me regardais. J’étais prise dans le feu de l’action. Je ne me suis pas rendu compte.
Je m’arrêtais.
Il fallait que je me décontracte. Je fis demi-tour et sautai dans le lac. L’eau m’enveloppait, me protégeais mais je ne sentais pas mon choc disparaitre.

Je réfléchissais. Ses yeux. Sa tristesse. Non, il ne m’utilisait pas. Il était réellement triste. Je rejoignais la surface de l’eau silencieuse. Je regardais mon corps dans les pénombres. Couvert de bleus, de brulures. Je ne m’en étais pas rendu compte. Je risquais la mort. Il ne me méritait pas. Alors c’était ça. Ce n’était pas moi. C’était lui. Lui dont il avait peur. Je fermais les yeux, les cheveux baignant dans l’eau. Je plongeais dans mes souvenirs. Les souvenirs d’une toute autre personne. De Seth. Un garçon naïf, légèrement agressif. Pas Starlight. Starlight était différent. Mais lorsqu’il me repoussait, je ne voyais plus Star. Je voyais Seth. La tristesse n’était pas sienne. Je n’étais pas une petite fille fragile. Je pouvais supporter quelques brûlures. Ce n’était pas à lui d’en juger. Je senti une colère monter en moi. Je rejoignais la rive, ne prenant pas le temps de me sécher. J’enfilais mon t-shirt cherchant où Star aurait pu aller. Une fois repéré, je marchais vers lui d’un pas vif, les sourcils froncé. Non. C’était à moi d’en décider. A moi. Seulement à moi. Personne ne décide à ma place. Je suis maitre de mon destin. Maitre de mes actes et des conséquences qui s’en suivent.

Arrivé à sa hauteur, je ne lui laissais pas le temps de parler. De fuir à nouveau. Il était debout, adossé à un arbre, les yeux rivé sur l’eau. Lorsque nos regards se croisèrent, je fis un grand geste avec ma main pour lui dire de se taire : « Alors comme ça je risque la mort ? Je ne mérite pas que tu m’infliges ces blessures ? » Je montrais une des brulure du doigt. Ma voix tremblait. La colère montait en moi. Pour la première fois, je la laissais paraitre. « Tu ne me mérites pas ? » Je m’approchais de lui. Ma voix montait. « Et moi ? On s’en fiche ? Mon avis ne compte pas ? C’est vrai après tout, je suis qu’une gamine, seule, sans amis. Je suis étrange, rejeté des autres. Mon avis n’est que minime ! Et bien non ! J’en ai décidé autrement. » Je sentais des larmes monter en moi. Des larmes de colère. J’attrapais Starlight par les épaules. « Je décide que je risque ma vie ! Parce que ce n’est pas la première fois, parce que ça en vaut la peine ! Et toi ? Pourquoi déciderais-tu à ma place ? Tu veux disparaitre ? Partir ? Et après tu dis ne pas te sentir important ? Tu me fais des leçons de vie ? Mais vas-y ! Part ! Laisse-moi ici ! » Les larmes coulèrent sur mes joues brûlantes « Pars ! Pars d’ici ! DEGAGE ! » Je frappai sur sa poitrine avec mes poings, impuissante face à lui. Il était bien plus fort que moi. Bien plus grand. Le frapper ne servait à rien. Mais ma colère prenait le dessus.
« dégage… » Je baissais la tête, mes cheveux mouillés se mêlant à mes larmes qui tombaient, mes pleurs de haine. Je me tenais à lui. Je le haïssais. Je haïssais cette haine qui s’échappait de moi. Je n’osais pas le regarder. Qu’il s’enfuit. Qu’il parte. J’avais décidé de ne pas lui donner raison. De me battre pour lui. Contre lui. De ne pas laisser le destin au simple hasard.

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InvitéAnonymous« So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] _
MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyMer 6 Juin - 23:06




    « Que faites-vous ? » je le fixais les yeux tremblant louchant sur le canon ne comprenant pas l'attitude de mon mentor. « Je te punie de tes crimes ! Je sauve l'humanité de ta malédiction et je venge mon fils et sa femme ! », je secouais la tête reculant doucement n'y croyant pas, ce n'était pourtant pas un rêve : « Oui ! Je suis ton grand-père ! Mais tu n'es rien pour moi misérable ! ». Il s'approcha profitant du moment confus pour masser avec sa crosse.

    Mon dos touchait le tronc, je levais la tête révélant ma pomme d'Adam qui trônait sur ma gorge. Elle était sèche et serrée, je calmais les battements de mon coeur en respirant doucement malgré la désobéissance de ma mémoire qui déterrait de vieux cadavres de mon passé. Je reboutonnais ma chemise silencieux, je ne voulais pas lui faire de mal ou la blesser. J'avais été sot de l'attirer vers moi. Mais en même temps je ne m'attendais pas qu'elle ait les mêmes sentiments que moi envers elle. Je restais là un moment à contempler mes soeurs. Starlight... revient à moi... Starlght je t'en supplie... ne me laisse pas tomber. Je posais mon regard sur l'eau pensif, avant de les fermer doucement soupirant. Puis je sentis quelqu'un approchait, pitié faites que ce ne soit pas Mardy :« Alors comme ça je risque la mort ? Je ne mérite pas que tu m'infliges ces blessures ? » J'entrouvis les lèvres doucement, mais elle m'interrompit aussitôt, non Mardy... de fait pas ça... ne va pas aussi loin. Elle semblait perdu, rageuse et aussi... amoureuse. « Tu ne me mérites pas ? Et moi ? On s'en fiche ? Mon avis ne compte pas ? C'est vrai après tout, je suis qu'une gamine, seule, sans amis. Je suis étrange, rejeté des autres. Mon avis n'est que minime ! Et bien non ! J'en ai décidé autrement. » . Je secouais la tête, elle ne comprenait décidément rien, rien du tout. Voyant ses larmes les miennes arrivèrent, sauf qu'elles étaient de la peur et du remord. « Je décide que je risque ma vie ! Parce que ce n'est pas la première fois, parce que ça en vaut la peine ! Et toi ? Pourquoi déciderais-tu à ma place ? Tu veux disparaitre ? Partir ? Et après tu dis ne pas te sentir important ? Tu me fais des leçons de vie ? Mais vas-y ! Part ! Laisse-moi ici ! » je fuyais son regard n'osant même pas la regarder dans les yeux. Ses larmes ruisselaient, c'était de ma faute, tout était de ma faute et je ne supportais pas ceci. « Pars ! Pars d'ici ! DEGAGE ! Dégage...» ses poings heurtèrent ma poitrine, elle perdait le contrôle, elle se défoulait et moi j'encaissais.

    J'étais entouré de quatre murs, un matelas gisait au sol. Je baissais la tête, j'étais seul... comme d'habitude me direz vous. J'avais baissé les bras, ça ne servait plus à rien je serais toujours rejeté... Mwé... c'est vrai que t'es con comme gars... parle pour toi ! - j'étais déjà schizophrène avant... oué ?- T'arrêtes pas de te lamenter sur ton sort ! Tu m'énerves ! Si j'étais quelqu'un d'autre je t'aurais laissé seul comme un paumé... même si tu l'es là en ce moment, de quoi je ne suis pas drôle ? Il a que crevé sur place au lieu de gémir et pleurer. Il n'a pas qu'à se croire au pays des nounours le petit Seth en même temps. S'il croyait que tout le monde allait être à ses pieds il a eu tort... heureusement que je suis là pour lui foutre une bonne tarte en pleine gueule pour le remettre dans le droit chemin. Ah je vous jure les gosses. Bon j'en étais où ? Ah oui la putain de prison du vieux chnoque. Quatre murs donc, le premier qui fait la réflexion « bravo tu sais compter ! » sort immédiatement où c'est le nombre de coups de pieds qu'il va compter ! Non, je n'allais pas me laisser faire. C'était trop tôt, beaucoup trop tôt. Je suis une étoile merde ! On n'emprisonne pas une étoile ! On ne peut le faire, un rictus apparut sur mes lèvres. Je ne savais pas vraiment comment contrôler cette force... on va jouer au poker ! Oh oui j'adore le poker ! Ta gueule... franchement la ferme Seth. Oui, donc vous connaissez la suite ? Non ? Okay... voilà un résumé : BOOOOOOOOOOOOOOOOUM.

    « Mardy, ar... arrête ! », je stoppais ses poings par les poignets, je plongeais mon regard dans le sien un instant pour la calmer. Oui, un séance de « Je te vois » marche très bien pour calmer les crises de folie d'une jeune femme... ou homme... nan c'est bien une femme... ou... okay j'arrête. Je secouais la tête ensuite pour replacer une de ses mèches derrière son oreille, un rictus apparut alors sur mes lèvres, eeeet oui je suis de retour ! « Oublie ce que j'ai dit... c'était seulement un mauvais souvenir qui m'avait déstabilisé... en attendant je ne veux prendre aucun risque avec toi... alors on devrait se voir uniquement que deux ou trois fois par semaine pour pas que tu sois trop en exposition à... mes radiations. Mais je te promets, je te jure sur le ciel, sur les étoiles que je trouverais une solution... pour que je sois auprès de toi quand tu brûleras ces forêts quand je t'aurais offert un zippo. », je ricanais légèrement. Le passage de Seth à dù sûrement ruiné mon image auprès d'elle... schizophrène doit être vraiment le mot en fait.

    Mes lèvres s'approchèrent d'elle pour se poser sur les siennes, mes mains entourèrent ses hanches et j'arrivais enfin à contrôler les battements de mon cœur. Vous savez comment séduire une fille ? Je parle aux puceaux dans la salle hein... et aussi pour les pères de familles de cinquante ans qui confondent leur femme avec le premier ballais venu dans la rue. Il suffit seulement de se la jouer romantique... je me mis alors à genoux sourire aux lèvres. «  Mais doucement! Quelle lumière jaillit par cette fenêtre? Voilà l'Orient, et Juliette est le soleil! Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse, qui déjà languit et pâlit de douleur, parce que toi, sa prêtresse, tu es plus belle qu'elle-même! Ne sois plus sa prêtresse, puisqu'elle est jalouse de toi; sa livrée de vestale est maladive et blême, et les folles seules la portent: rejette-la!... Voilà ma dame! Oh! voilà mon amour! Oh! si elle pouvait le savoir!... Que dit-elle? Rien... Elle se tait... Mais non; son regard parle, et je veux lui répondre... Ce n'est pas à moi qu'elle s'adresse. Deux des plus belles étoiles, ayant affaire ailleurs, adjurent ses yeux de vouloir bien resplendir dans leur sphère jusqu'à ce qu'elles reviennent. Ah! si les étoiles se substituaient à ses yeux, en même temps que ses yeux aux étoiles, le seul éclat de ses joues ferait pâlir la clarté des astres, comme le grand jour, une lampe; et ses yeux, du haut du ciel, darderaient une telle lumière à travers les régions aériennes, que les oiseaux chanteraient, croyant que la nuit n'est plus. Voyez comme elle appuie sa joue sur sa main! Oh! que ne suis-je le gant de cette main! Je toucherais sa joue ! » j'essayais d'y mettre le ton... même si ce texte avait l'air extrêmement... chiant ? En fait, pour le conseil séduction, ne faites jamais ça ! « Par contre... si tu pouvais répondre quelque chose parce que je commence à faiblir au niveau du genoux et je crois que c'est déjà assez rabaissant comme ça... ou tu as sûrement un désir ardant de sado-maso' pour me punir peut-être ? » je posais mes yeux sur elle avant de légèrement rire.

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Mardy Bum
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MessageSujet: Re: « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] « So hard for a good soul to survive...» ♪ [PV S.Starlight B.] EmptyJeu 21 Juin - 1:06


Il me demanda d’arrêter. Ses doigts entourèrent mes poignets comme des chaines. J’étais prisonnière. Il sourit alors que je pleurais. Quelle ironie. Je me foutais de lui avant qu’il n’arrive. Je ne voulais pas faire sa connaissance. Alors il a fallu que je le croise. Il a fallu que je suive ma curiosité. Encore une fois. Quelle ironie. Il me plongea son regard dans le mien. Son sourire rejaillit au fond de moi. Pourtant mes yeux étaient humides. Pourtant j’étais énervé. Il me libéra une main mais je la laissai là où elle était. Contre son torse. Il passa une de mes mèches derrière mon oreille. Mes cheveux étaient en désordre. Je m’étais énervé, c’était la première fois depuis… Depuis longtemps. « Oublie ce que j'ai dit... c'était seulement un mauvais souvenir qui m'avait déstabilisé... en attendant je ne veux prendre aucun risque avec toi... alors on devrait se voir uniquement que deux ou trois fois par semaine pour pas que tu sois trop en exposition à... mes radiations. Mais je te promets, je te jure sur le ciel, sur les étoiles que je trouverais une solution... pour que je sois auprès de toi quand tu brûleras ces forêts quand je t'aurais offert un zippo. » J’écoutais ce qu’il disait sans trop l’entendre. Il me donnait des ordres. Maintenant je devais le voir que lorsqu’il le voulait. Mais quelque part, cela me rassurait. Je sentais un poids se soulever. Toute ma vie, j’avais des responsabilités, j’avais des choix à faire, parfois douloureux. Et là, il avait décidé qu’il déciderait. Que ce n’était pas ma responsabilité.

Je finis pas sourire, cherchant quelque chose pour attacher mon regard. D’un coup, ma vie se simplifiait. Je finis par agripper mon regard sur ses lèvres. Pour l’écouter parler de sa voix résonnante. Il se mit à ricaner mais avant même que je ne puisse me poser la question du pourquoi du comment comme je le faisais si bien, ses lèvres étaient sur les miennes. Je ne sais pas de quoi j’avais l’air lorsque j’étais énervé, la dernière fois qu’on m’avait vu ainsi, cette personne est morte. Mais en tout cas, j’avais eu raison. Il lâcha mon autre poignet et ses mains passèrent lentement sur mes hanches pour m’entourer. Je me sentais en sécurité dans ses bras. Bercé par ses mots, ses lèvres caressant les miennes. Mes yeux ne brillaient plus. Ils étaient secs. D’ailleurs ils étaient fermés. J’entendais son cœur battre. Je sentais sa sûreté et cela faisait ma force. Mon corps collé contre le sien, mes poings sur son torse. Il était imposant.

Ses lèvres lâchèrent les miennes et il tomba à genoux devant moi. Je me reculais sans comprendre. Avec lui je ne comprenais rien. Mais il s’arrangeait toujours pour que ce soit clair. Pour que je puisse comprendre. Et son sourire complice me fit comprendre. « Mais doucement! Quelle lumière jaillit par cette fenêtre? Voilà l'Orient, et Juliette est le soleil! Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse, qui déjà languit et pâlit de douleur, parce que toi, sa prêtresse, tu es plus belle qu'elle-même! Ne sois plus sa prêtresse, puisqu'elle est jalouse de toi; sa livrée de vestale est maladive et blême, et les folles seules la portent: rejette-la!... Voilà ma dame! Oh! voilà mon amour! Oh! si elle pouvait le savoir!... Que dit-elle? Rien... Elle se tait... Mais non; son regard parle, et je veux lui répondre... Ce n'est pas à moi qu'elle s'adresse. Deux des plus belles étoiles, ayant affaire ailleurs, adjurent ses yeux de vouloir bien resplendir dans leur sphère jusqu'à ce qu'elles reviennent. Ah! si les étoiles se substituaient à ses yeux, en même temps que ses yeux aux étoiles, le seul éclat de ses joues ferait pâlir la clarté des astres, comme le grand jour, une lampe; et ses yeux, du haut du ciel, darderaient une telle lumière à travers les régions aériennes, que les oiseaux chanteraient, croyant que la nuit n'est plus. Voyez comme elle appuie sa joue sur sa main! Oh! que ne suis-je le gant de cette main! Je toucherais sa joue ! Par contre... si tu pouvais répondre quelque chose parce que je commence à faiblir au niveau du genoux et je crois que c'est déjà assez rabaissant comme ça... ou tu as sûrement un désir ardant de sado-maso' pour me punir peut-être ?» D’abord, je le regardai interloqué. Puis son sourire transperça mon sérieux et je me mis à sourire. Et je me mis à rire. Nous rions à deux. Je accroupies pour arriver à sa hauteur, mon visage étant plus haut que ses yeux qui me fixait souriants, et je collais mon front contre le sien. Son sourire nourrissait le mien et tandis que nos sourires étaient à quelques millimètres l’un de l’autre, je murmurais : « Un jour il faudra que tu m’apprennes à séduire en disant n’importe quoi à n’importe qui ! » Mon ironie était toujours là. Ma vie était ironique. Alors mon humour noir me suivait quoiqu’il advienne. Je mordis sa lèvre inférieure posant ma main sur son épaule carré. Je me reculais un peu, retrouvant mon équilibre sur mes genoux : « Ne te méprend pas, c’est seulement de la pitié ! » m’écriais-je en le poussant à terre. Je le rejoins à quatre pattes, posant mes lèvres sur son cou, sur sa joue, sur son front. Je sentais l’odeur de ses cheveux. Je m’allongeais alors à côté de lui – sur lui serait un terme plus approprié – me collant contre lui. Je l’entrelaçais, nos pieds se joignant l’un à l’autre, ma tête sur son épaule, mes bras autour de son cou. Je restais là, en apnée dans les bras de Starlight, l’herbe humide chatouillant mes pieds. J’avais envie de l’enlacer. J’avais envie d’être en sécurité. C’est drôle, non ? De trouver un peu de stabilité dans son passé. Finalement, ils avaient raison, les autres. There is no place like home.

J’entendais la musique surgir de mes souvenirs. Une musique que j’ai toujours appréciée. Du classique. Mais je n’ai jamais retrouvé d’où venait cette mélodie. Je n’ai jamais retrouvé son auteur, ni son nom. Pourtant elle était restée gravé dans ma mémoire. Et j’entendais les violons. Et j’entendais les contrebasses. Et j’entendais les tambours. Toute la mélodie s’affolait dans ma tête tandis que je serrais Starlight un peu plus fort. Je soulevais alors ma tête, mes cheveux tombaient juste au-dessus des yeux bleus du garçon. J’ouvris la bouche pour parler mais je la refermai aussitôt. Je n’allais tout de même pas rompre une si belle mélodie. Je joignais alors nos sourires, l’empêchant de parler. De rompre la musique. Ma langue passait entre ses lèvres, entrait en contact avec la sienne. Et la symphonie continuait. Et elle battait. Je fermais les yeux. Je profitais du moment présent. Je profiterais toujours du moment présent dorénavant. Pourtant, aussi étrange que sa puisse être, avec toute l’affection que je lui portais, toute l’attirance qui m’accrochait à lui, cette dépendance que je ressentais depuis quelques heures, je ne l’aimais pas. Non, je ne l’aimais pas. Mais je me sentais si proche de lui. Toute cette quiétude qui me venait lorsque je l’approchais. Lorsque je pensais à lui… Je ne pouvais pas me passer de lui. Pas maintenant en tout cas. L’attirance était trop forte. Mon cœur battait rien qu’à l’imaginer. En l’entendant parler, je sentais mes joues rougir. Lorsqu’il plongeait mon regard dans le sien, quand il me forçait à me concentrer sur ses yeux, j’oubliais le reste, je restais dans son regard. Je restais là, à observer ses yeux bleus avec des nuances. Et quand il me touchait, tout mon corps frissonnait. Je relevais la tête, la symphonie s’achevant.
Je lui souris puis je tombais à côté de lui, me tête sur son épaule, mes bras entourant sa taille. J’étais devenu dépendante à lui. Et la dépendance, ça me connaissait. Pas depuis longtemps bien sûr, mais depuis quelques semaines. Mon esprit se concentra sur le tube beige et blanc qui hantait mes pensées lorsque je ne l’avais pas à la bouche. Cela faisait maintenant 9 heures que mes lèvres n’avaient pas laissé entrer la fumée de ce poison qui me rendait si calme. Pourtant je n’y avait pas encore pensée. Je n’en avais même pas eu envie car cela ne m’avait pas traversé l’esprit. Pourtant là, j’y pensais. Je jetais un coup d’œil à celui qui était dans mes bras. Nan. Fallait pas qu’il sache.
Je fermais les yeux, laissant son odeur m’enivrer. L’idée qu’il était là, avec moi me laisserait peut-être dormir. Je serais en sécurité dans ses bras et je pourrais dormir sur mes deux oreilles sans penser à autre chose. Pour la première fois depuis 12 ans.

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