I looking for a little touch of a heavenly life among all these stars. [pv Starlight]

Cela faisait déjà un certain temps que j'étais arrivée dans ce lieu Rédemption... Un lieu qui était pour moi une bonne chose comme une mauvaise. Les cours n'étaient pas vraiment passionnants, voir même barbants. Les surveillants et professeurs nous prenez, pour certains, comme des bêtes de foires, des personnes à étudier. Je ne me sentais vraiment pas à mon aise ici. Tel un oiseau en cache, je me sentais enfermée et observée comme une lionne en cache dans un cirque ou zoo. Tournant en rond, ayant besoin d'espace, de mon espace vital, de la nature qui m'entoure. Oui la Nouvelle-Zélande me manquait déjà. Là bas j'étais dans mon élément, ici dans cet endroit glauque, je me reconnaissais presque plus. Mais je faisais tout pour rester moi même, ce n'était pas aussi facile que je ne l'aurais cru.

Heureusement que j'étais en alternance dans cet animalerie, c'était comme un petit chez moi ; des animaux de partout avec qui je pouvais communiquer, m'exercer à user correctement mon don, à apprendre bien plus que ce qu'on nous enseignent en cours. Sauf que la gérante de ce magasin n'était pas du tout sympathique avec moi. Jalousie ? Je n'en sais trop rien, mais je pense que c'est ce sentiment qu'elle a envers moi. Car elle ne connaît pas mon don, mais voit bien que les chats, chiens, rongeurs et tout les autres animaux d'ici m'aimaient plus qu'elle. Et les clients aussi par la même occasion voyant l'infinité entre moi et ces animaux. D'un côté je n'étais pas non plus très sympathique envers cette femme. Pourquoi le serais-je, car celle-ci vous envoie faire les tâches les plus ingrates, vous fait toujours des remarques déplaisante, ne vous dit jamais s'il vous plaît et ni merci. Alors, dans ces cas là, moi je ne me laisse pas non plus marcher sur les pieds, mais étant donné que je veux garder ce boulot je ne peux pas l'envoyé paître. C'était pour cela que j'effectuais ce qu'elle me disait sans rien dire, mais dès qu'une occasion ce présentait, je n'hésitait pas à répondre à cette femme, tout en faisait attention à rester polie et correcte. Pour moi c'était certes dur, mais ça m'était du challenge, un peu de piment dans la journée.

Chaque soir je rentrais au pensionnat pour y retrouver ma chambre et y dormir, me reposant de ma longue journée. J'avais pris des habitudes à Rédemption qui s'installèrent petit à petit. Or ce soir, je n'étais pas fatiguée, et puis le temps était plutôt lourd. Me rappelant les soirées de chez moi... Nostalgie du soir, Bonsoir ! Je regardais par la fenêtre ; le ciel était plutôt dégagée, quelques nuages par ci par là cachant les étoiles à certains endroit. La lune n'était pas haute dans le ciel noir ébène et elle abordée sa forme de croissant. Je m'adossa donc contre la fenêtre que j'ouvris avant. Mes cheveux caramels et ondulées, dansèrent légèrement du à une petit brise de vent chaud. J'avais un débardeur noir en dos nageur, avec un jeans droit et foncé. J'observais le ciel dans un silence qui faisait le plus grand bien. J’inspirai une grand bouffée d'air, que je souffla ensuite doucement.

Soudain, une étoile fila à toute allure dans le ciel. Je la suivit du regard, mais ça ne dura même pas une seconde. Celle-ci disparu au dessus de la forêt. Tiens, je n'y étais jamais allé dans cette forêt. Sûrement parce que je n'avais pas vraiment eu le temps, mais aussi parce que d'après les rumeurs. Celles-ci disaient que cet forêt n'avait rien de poétique et de merveilleux, bien au contraire... Cette forêt dégageait une certaine atmosphère peu rassurante, la pénombre, les bruits, les ombres mouvantes. Je resta là, perchée à ma fenêtre, mon esprit libre ce dirigeait vers cette forêt, et après un petit temps, je me décida :

« J'aimerais bien voir cette forêt d'un peu plus près... »

La curiosité est un vilain défaut ma Pearl... Oui je le sais, mais je me répond souvent ; sans elle je ne serais jamais où j'en suis en ce moment et jamais je n'aurais découvert tant de choses passionnantes. Un sourire d'enfant partant à l'aventure apparu sur mes lèvres, je me retourna pour voir que mes deux colocataires dormaient déjà. Bon si je sortais par le couloir, je risquais de croiser un surveillant, ce que je devais éviter à tout prix vu l'heure. Comment faire ? Hum... Je baissa mon regard pour voir que ma chambre ce situait au première étage du bâtiment. La terre ferme se trouvait à deux trois mètre du rebord de la fenêtre. Ce n'était pas haut du tout, je mis une veste grise foncée en laine et posa mes mains sur le rebord en pierre, de là le laissa tombée mes jambes au dessus du vide. Puis je me suspendu donc à la fenêtre. Les bras tendu et mon corps allongé contre le mur, je n'étais plus loin de sol. Je lâcha donc mon emprise pour chuter d'un mètre à peine. Facile !

Bon maintenant j'étais certes dehors, mais fallait-il encore que je rejoigne la forêt. Par chance l'obscurité de la nuit et le faite que je porte des vêtements sombres me facilita la tâche. Je ne fis aucuns bruits écoutant les alentours avec intention... Il n'y avait personne dehors ; la voie était donc libre. Sans plus attendre je trottina jusqu'à la lisière de la forêt. Arrivée devant celle-ci le leva le regard pour voir la grandeur des arbres. J'émis un sifflement :

« Et bien, ils sont bien haut ceux là. »

Puis je descendis mes yeux noirs. Les premiers tronc près de moi étaient visible mais très sombre,et de plus en plus qu'on l'on s’enfonçait, c'était de plus en plus noir et la distinction entre les espaces et les troncs était tout simplement impossible. Cet image me procura un frisson, tout ceci n'avait rien de rassurant, mais pourtant une autre lueur s'éveilla en moi ; celle de l'envie, ou plutôt la curiosité de me promener en forêt pour voir ce qu'il y a de si terrifiant à l'intérieur de celle-ci.

« Qu'est-ce que tu nous caches ? »

Nous, faire une excursion seule ça n'avait rien de passionnant, surtout quand on doit relever des mystères. Alors je me rappela que c'était grâce à une étoile que j'en avais atterri là, une sourire sincère apparu sur mes lèvres. Sans plus attendre, le ferma mes yeux, me concentrant pour laisser passer mon énergie dans chaque particule de mon corps. Je pensa très fort à un colibri le voyant dans mon esprit aussi nettement que s'il était devant moi... La seconde qui suivit, l'oiseau apparut devant mon visage, battant des ailes pour rester sur place. Je lui adressa un sourire et tendit mon index droit pour que le colibri s'y pose. Ensuite par la penser, je lui demanda d'aller rejoindre Starlight et de lui montrer le chemin jusqu'ici.

Dommage que je n'avais pas pris une feuille et un stylo; j'aurais pu écrire un mot et l'accrocher sur la patte de l'oiseau, mais c'était de toute façon trop tard. Le colibri était parti ; la seul tâche de couleur dans cette nuit sombre. Pourquoi j'avais invoqué cet oiseau et pas un autre ? Car ici il n'y avait pas de colibri, donc le jeune garçon allait tout de suite comprendre que c'était moi qui l'ai envoyé. Starlight... Un jeune homme, plutôt mignon ; de beaux yeux bleus aussi plongeant que l'eau de l'océan. Je l'avais croisée dans Rédemption même il y a quelques jours, je fus charmée par ces dessins et fascinée par sa mémoire sans limite. On a discuté un peu de tout et de rien et m'avait fait bien rire. J’espérais sincèrement qu'il allait venir ce soir.

J’attends... Je ne sais pas si c'est mon impatience ou pas, mais j'avais l'impression d'avoir attendu longtemps, et ne voyant pas revenir ni le colibri ni l'homme aux yeux bleus. Je soupira, et puis je me dis que s'il serait arrivée ça aurait été trop beau pour être vrai. Alors j'allais partir seule à l'aventure dans cette forêt ?! Non, je ne suis jamais seule : en cas de soucis je peux toujours invoquer ou parler à un animal. Un peu triste, mais mon esprit aventurière me poussa en avant. J’effectuai un pas, puis un autre et ainsi de suite pour me plongeait au cœur de la forêt qui est dangereuse pendant les nuits obscure...

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