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► Becky. ◄ [It's Over.]

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❝ Invité ❞
InvitéAnonymous► Becky. ◄ [It's Over.] _
MessageSujet: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptyDim 29 Jan - 15:12

► Becky. ◄ [It's Over.] AVATAR♥♥



    Rebecca LuciferPhoenix Michel

    « Life is a bitch until we die. ♪ »
    Personnalité : Hannah Murray. ♪
    • Nom : Michel, à la base. Mais Preston, depuis qu'ils l'ont adoptés.
    • Prénom : Rebecca ; Lucifer ; Phoenix à la base. Mais Becky c'est plus kewl. Elle garde « Michel » par respect pour sa famille.
    • Sexe : [ ♪ ] - [ ]
    • Âge : 16 ans.
    • Pays, ville natale : France, à la base. Une famille riche, les michel,vivant à Paris. Quand aux Preston, c'est une famille noble de la ville Preston en Angleterre.
    • Pouvoir(s) : Marionnettiste : « Pantin, petit pantin. J'ai des fils imaginaires qui te contrôlent. Tout tes gestes sont les reflets de ma volonté. »
      Souffrance mentale : Ou encore connu sous le nom de torture mentale. Ce pouvoir peut prendre diverses formes. Que ce soit un simple mal de tête pouvant varier au coma si la douleur est trop forte ou encore a des hallucinations qui proviennent de vos souvenirs, plus précisément de vos cauchemars. En gros, vous croyez que vos cauchemars deviennent réels. Mais si on philosophe, c'est le cas non ?
    • Connaissance de son pouvoir : [ ♪ ] OUI - [ ] NON
    • Classe/Groupe : Collège je pense, en 3e. Elle a redoublé une classe.
    • Liens déjà existants : Adam : Son cousin éloigné. Elle l'aime comme son oncle, presque comme son père. Chez les Preston, il était sa baby sitter. *rires*
      Le directeur : C'est son grand père chéri. On lui a murmuré depuis toute petite que c'était un grand homme en qui elle pouvait être fière.
      Alaric Stark : Simple connaissance qu'elle avait croisée quand elle habitait chez les Preston. Ils s'entendaient bien, c'est tout ce dont elle se souvient.
    • Qualités : Innocente. Réfléchi beaucoup. Combattante. Et à l'écoute, héhé.
    • Défauts : Jalouse. Orgueilleuse. Enfant gâtée. Et vieux jeu, pour couronner le tout.
    • Signe(s) particulier(s) : Elle a quelques brulures de cigarettes sur les bras. Elle regarde derrière elle constamment pour voir s'il n'y a pas un truc qui la suit. Sinon, il y a gravé partout sur son corps les lettres de Lucifer. Oui, sa mère était une folle furieuse. Cf Description physique les petit loups.♪


My Mind is empty.
________________________________

« PHOENIX. »

Becky, elle aime la vie, elle aime les gens, elle aime pas mal de choses. Becky, elle est vivante, elle est sociale, elle est … Tant de choses qui n'ont aucun sens. Parce que Becky est surement tout ça mais elle également ceci. Elle a beau être adorable, le cœur sur la main, peut-être que ses défauts empêchent son ascension vers le ciel. Une sorte d'ange torturé par ses péchés pour ceux qui aiment les comparaisons. Et a force de se décevoir constamment, on en devient vide. On se force à être ce qu'on aimerait être. Pauvre petite chose.

Commençons par son orgueil démesuré. Elle n'y peut rien, sa condition la pousse à se sentir supérieur, surement parce qu'on s'est toujours comporté comme ça avec elle. Elle déteste avoir tort, elle adore avoir raison. Et surtout, elle ne supporte pas s'excuser. Trop fière pour admettre ces erreurs, quelle tristesse de voir les autres te tourner le dos. Alors elle reste dans son coin.

Cette jeune fille est également éprise de jalousie maladive. Un sentiment intérieur qui ne fait que la ronger. C'est comme si elle ne pouvait pas s'en empêcher. Pourtant elle a tout ce qu'elle a toujours voulu. Mais il y a un manque de quelque chose, et cette possessivité qui n'arrange rien. Même si elle désirait stopper ce ressenti, ça serait inutile. Au delà d'une douleur mentale, c'est aussi physique. Ce mal profond qui tort le cœur.

Becky est également assez paranoïaque. Elle voit la petite bête partout. C'est sur, on lui en veut, elle dérange, elle a fait quelque chose de mal. Sa tête est différente ! Sa voix est différente ! Quoi que vous fassiez, elle va s'imaginer tout un scénario qui va la torturer parce qu'au fond, elle n'osera jamais demander si elle a raison de penser ainsi ou non.

Par la suite, et pour finir sur ce qui pourrait la troubler au plus au point... Elle est incomprise, incomprise par tous et surtout par elle même. Perdue dans ce monde comme un malheureux chaton naissant. Elle se hait, hait ce qui la rend spéciale et vous méprise involontairement ? Et juste par fierté, elle mènera son combat contre elle même … seule.

Elle est têtue et refuse de baisser les bras. Et ça, on lui a enseigné. Jusqu'à la mort. Bon, les choses ont peut-être évoluées mais ... on va dire que, comme un petit chien s'attache à un morceau de viande, elle ne lâche rien. Et si cette scène décèle un combat, c'est pour la victoire. Parce que c'est une battante, une acharnée de la vie. ...Hum. Ou pas.

Mais à part tout ces mauvais côtés, il y en a surement des bons, non ? Elle est à l'écoute des autres, tente de faire du mieux pour les aider, même si ce n'est pas facile. Le peu de gens qu'elle côtoie, évidemment. Elle reste en habitude, volontairement à l'écart. Elle ne contrôle pas son pouvoir et sa colère alors … Hum. N'allons pas dans les extrêmes.
Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'elle est lunatique et qu'elle oublie pas mal de choses cette idiote. Elle écoute mais n'enregistre pas. Vous avez beau lui parler, elle oublie deux secondes après. Un vrai poisson rouge.

Souvent, elle gagne la confiance des gens parce qu'elle est joyeuse, amusante et qu'elle te sort de sa poche deux trois phrases philosophiques qui règlent les problèmes de gens. Ouai, pas glorieux mais c'est une fille qui a un niveau de réflexion assez élevé, sur tout les sujets. Même sur sa propre existence. Elle calcule ainsi tout ses faits et gestes, ce qu'elle va dire. Calculatrice et échafaudeuse de plan, elle a le don de mener à mal toute entreprise.

Maintenant que je vous ai défini en quelque sorte comment cette jeune fille fonctionne, parlons de sa personnalité. Qu'est-ce qu'elle aime ? Elle aime : marcher pieds nus ; boire du jus d'orange ; jouer avec des chatons ; se battre ; avoir raison ; relever des défis ; se pavaner dans le manoir la nuit ; faire peur aux gens ; être tranquille dans son coin a faire ce qu'elle veut ; rendre des services ; les pâtes a la carbonara ; la science fiction ; écouter la même musique en boucle et apprendre les paroles par cœur pour la chanter à voix haute et déranger tous le monde ; faire chier son monde bien sur !
Elle n'aime pas : s'ennuyer ; qu'on lui refuse ce qu'elle veut ; avoir tort ; les navets ; qu'on la prenne au piège sans qu'elle puisse s'en sortir ; qu'il y ai trop de soleil ; la pluie ; le romantique ; la fumée de cigarette ; la niaiserie ; l'odeur de la lavande ; se lever tôt ; qu'on lui donne des ordres ; perdre ; le chocolat noir ; faire des cauchemars.

Elle est en réalité très complexe cette petite. Tellement qu'elle en perds parfois la tête. Arrogante et parfois malsaine. Gentille et sincère. Innocente et sure d'elle. Aussi lunatique qu'un démon perdu dans un paradis ou peut-être que ce n'est qu'un ange prisonnier de l'enfer. Quoi qu'il en soit, Rebecca, c'est un tout qui est vide. C'est rien. « Rien d'important ... »
I am an angel.
________________________________

« L.U.C.I.F.E.R. » 
Maman, quelle délicieuse farce.
Quand je dis L, je pense à Long cheveux, ondulés, magnifiques. Parfois châtains, parfois blonds. Parfois … quand je pense à L, je dis longitude, lunaire. Son petit air perdu et malicieux. Un paradoxe qui ne se traduit pas. Le L est caché dans le creux de sa nuque.

Quand je dis U, je pense à uniforme. Une prestance qu'elle seule arrive à égaler. Quelque chose de singulier, n'allons pas dire que c'est une personne superbe et dont la beauté n'a pas d'égale. Non, juste cette tête empli d'euphorie qui vous clou sur place. C'est ce que je pense, vous m'en voyez désolée? Le U est gravé sur le côté intérieur du poignet droit.

Quand je dis C, je pense à claire. Une peau blanche, comme de la nacre. Son côté vampirique qu'elle aurait hérité de son grand père? Hum. A croire qu'elle ne se nourrit pas assez. (Héhé.) Ou simplement qu'elle se cache du soleil. Le soleil brule les ailes. Ses ailes d'anges ? Le C est caché dans le bas de son dos, à gauche, un peu au dessus des fesses.

Quand je dis I, je pense à idiote. Car oui, l'amusement est source de sourire. Et le sourire est comme gravé sur le visage de cette imbécile. Un sourire unique qui réchauffe. Ou qui refroidit ? Il s'accorde avec ses lèvres pulpeuses et rosées. Le I se trouve sous son pied gauche. Car quand elle marche, elle écrase son sourire. Elle écrase sa joie. Pauvre petite.

Quand je dis F, je pense à flippante. Car oui, son côté décalé est quand même merveilleusement révélé dans son apparence. Mademoiselle la poupée Becky est encore en train de se promener pied nu un soir de pleine lune dans les couloirs de Rédemption. Somnambule ? Alors pourquoi est-ce qu'elle sourit ? … Hum. Petite farceuse. Tiens, ça commence pas F aussi. Le F est caché à droite de son nombril. Au centre de toute chose.

Quand je dis E, je pense à élégante. Quand même, elle a été élevé dans la prestance et la bien séance. C'est ça les riches, ils ne sont pas forcément issu de la noblesse mais comme ils ont de l'argent, ils se croient obliger de les imiter. Elle a toujours porter des vêtements propres (dans le sens de la valeur bien évidemment.) et chers. Pourquoi ? Parce que c'est beau et que ça vient en claquant des doigts... Le E est caché au niveau de la cheville. Mais elle ne se souvient jamais laquelle.

Quand je dis R, je pense à Radieuse. Un sourire qui en vaut des milliers, cette joie sans fondements, on pourrait presque croire qu'elle va en pleurer. Les détails croustillants sont à vendre ? Non. Son corps n'est que le reflet d'un complexe et d'un trouble mental dont elle n'abordera jamais le sujet. Elle est au fond bien capricieuse cette gamine et seules les personnes qui sauront ou se situent toutes les lettres seront celles en qui elle aura le plus confiance. Le R se cache sur l'intérieur de sa cuisse, 15 centimètres au dessus du genou.

Qui es tu petite Becky ? Ton corps n'est que le victime de tes cauchemars. Marquée par le diable ou par une mère un peu trop acharnée ? Et si c'était les deux...

Do you really want to know ?
________________________________


En gras : La narratrice sadique. MWA. (8D)
En normal : La narration.
En italique : Les pensées de Becky.
«En italique» : Des phrases Kewl. Et de Becky !


« Je devins un opéra fabuleux. J'ai vu que tous les êtres ont une fatalité de bonheur. »


CHAPITRE 1.


Je ne me souviens guère de cette période. Juste qu'elle fut très courte. Une petite vie a su à jamais marqué chaque parcelle de ma peau, (Hum. Sans déconner.) troublé mon pauvre esprit. Elle était folle. Ma mère était totalement folle. Folle à lier, folle à gober des médicaments trois fois par jour, folle au point de m'appeler Lucifer et Phoenix. Papa ne l'aidait pas, il faut avouer. Je l'aimais bien Papa. Il m'offrait toujours des cadeaux et des sourires. Il était si doux avec moi, me traitait comme sa petite princesse, sa petite poupée. Ils ne s'aimaient pas je crois et tout ce qui les obligeait à cohabiter, c'était moi. Moi, le fardeau.

Rebecca Lucifer Phoenix Michel est né le 4 avril 1994. Mais ne vous inquiétez pas mes chéris, je ne vais pas vous réciter une simple biographie, je vais vous conter son histoire, en entière. J’espère que vous ne vous en lasserez pas car elle sera longue. Oui, très longue. Il était une fois, toutes les histoires commencent ainsi. Mais finissent-elles toute de la même façon ? La vie est un rêve éveillé ou un cauchemar des plus évasifs, cela dépend de quel côté on se tient. Il y en a certains qui vous diront que leur existence même est une malédiction de l'enfer, comme d'autres qui se targueront d'être le fruit d'une bénédiction peu commune. Ceci est l'histoire de Rebecca. Une fille qui trouva un jour le juste milieu. Le vide. Nous allons plonger dans celui-ci, yeux fermés. Inspectez tous les vices qui ont su tordre sa vie et son âme. Le voyage sera semer d'embuche, je ne peux que vous dire bonne chance mon ami?

Elle est donc né ce jour normal d'une année ordinaire. La famille Michel se laissait vivre tranquillement dans un immense pavillon en région parisienne. Je souhaite vous rappelez en passant que nous parlons bien de la famille Michel, descendance du directeur de Rédemption. Mais soit, Rebecca arriva à naitre dans l'aisance et dans la capacité de financement, dans la classe plus que moyenne. Mais la vie, c'est comme une alchimie. C'est l'échange équivalent. En raison d'être venu au monde dans une famille riche, elle devait accepter de vivre avec des fous. Sa mère, Sophie, était une femme colérique, jalouse, complétement folle, dépressive et à se plaindre constamment. Quand à son charmant père, un assez vieil homme (il avait déjà plus de 45 ans quand Rebecca est arrivée.) nommé très poussé par la valeur matérielle et assez impatient et nerveux menait à bien à la démarche de la famille. La petite fille grandit dans un luxe assez éloquent. Une norme qui allait décider de son avenir et de son développement psychologique.

Quand elle eut à peine 4 ans, on pouvait déceler des tensions entre la mère et la fille. Une rivalité féminine s'était alors installée entre elles deux. La raison ? Le père. Rebecca adorait jouer dans la grande bibliothèque de son paternel et suivait celui-ci comme son ombre pour le câliner. Sophie était très jalouse de cela et se vengeait en douce sur la gamine. Elle n'a jamais supporter qu'on touche à sa possession et le faisait vite comprendre à Rebecca, sa propre fille. Sa paranoïa touchait plus loin, dans la tête de Sophie, sa fille voulait lui voler son mari en l'excluant. Bien sur la fillette n'était pas aussi tordu pour s'imaginer prendre la place de sa tendre mère. (Ironie, Haha.)

Je me souviens d'elle. Je me souviens de son regard noir qu'elle me jetait quand elle me croisait. Je me souviens de ces cigarettes qu'elle s'amusait à écraser sur ma peau dès que je me retrouvais seule en face de cette femme. Je me souviens de tellement de choses qui m'écrasent. Je me souviens de ce cauchemar qu'elle m'a fait vivre. Je me souviens à quel point elle en pleurait car elle regrettait ses gestes torturants. Mais c'était plus fort qu'elle...

Sophie était perturbée. Elle se soulageait en se disant que ce n'était pas de sa faute, que c'était les problèmes familiaux. Elle se reposait sur la nature un peu sauvage de la fillette, et inventait quelques fausses bêtises pour donner une raison de punir l'enfant. Elle était très dur, certes. Mais a contrario, toutes ces souffrances n'ont fait qu'endurcir la pauvre Rebecca. Son père ne voyait rien ou alors se fermait les yeux volontairement pour ne pas voir. Cela l'ennuyait plus qu'autre chose.

    Rebecca – Papa ! Papa !!
    Père – Oui ma chérie ?
    Rebecca – Elle a recommencé … Elle m'a frappé cette fois ! Je ne veux plus vivre avec elle...
    Père – *Il soupire. * Ne recommence pas Rebecca. On en a déjà discuté. Ta maman me dit que tu inventes tout. Elle ne te fait aucun mal, pourquoi tu mens ? Tu es jalouses de ta maman ? Tu sais, Papa t'aime. Mais il ne t'aime pas comme Maman. Il t'aime comme Rebecca.
    Rebecca – Mais Papa ! Je ne mens pas … et moi aussi je t'aime. *Elle fond en larmes. *
    Père – Allez. Laisse moi travailler. Et ne traumatise pas trop ta maman. Elle est fatiguée tu sais.


Menteur. Tu ne l'as jamais aimé. Jamais. Ou peut-être au début. Tu étais juste trop faible pour lui tenir tête. Oui, au fond tu avais peur d'elle. Peur de sa folie, peur de te fatiguer. Tu étais faible, vieux et faible. Mais comment t'en vouloir? Tu avais une très bonne situation, tout ce que tu voulais. Et tu m'as dit que tu m'aimais... Tu l'as dit, toi. Et juste pour ça je ne peux que te pardonner …

Temps regretté des belles croisades pour occuper les désœuvrés, pour leur donner un idéal. Un sang bien rouge et bien impie a faire couler, ça vous occupe, très loin du diable et des orgies. Hum. Bref. Rebecca avait grandi dans la terreur et l’oppression de la dictature que faisait régner sa charmante mère. On se serait cru dans un remake des malheurs de Sophie ou aveugler par sa dépression, Sophie s'en invente d'autres, un peu à l'image de pays des merveilles. Qui n'existent pas donc. Sauf que dans le roman, pas sur que l’héroïne se gave de gélules a longueur de journée et écrase ses cigarettes sur le bras de sa fille pour se venger de l'amour paternel qui s'y dégage.

CHAPITRE 2.

Tout ça c'était qu'un début. Ce que vous lisez en italique? Hum. Et bien c'est moi, ce que je pense de tout ça. Je n'aurais jamais cru un jour mettre en ordres mes pensées. Je sais juste que je n'avancerais pas en lisant ma propre histoire. Au fur et à mesure que je me rappelle, tout s’efface. C'est comme un saut dans le vide. Et le vide, je m'y connais vous savez. C'est une sorte de spécialité. Chacun son truc, vous c'est peut-être vider tous les jours les litières des chats et moi, c'est le saut dans le vide. Le néant dans l'âme. La sensation de plonger dans le gouffre. C'est ce qu'on appellerait une dépression ? Non ! Je ne déprime pas ! Car rien ne peut blesser Mlle Becky Preston ! Hum … reprenons, je m’égare, déjà que moi je suis perdue, alors vous je n'imagine même pas. Pauvres chéris.

Ou en étions nous déjà ? Ah oui. Les 7 ans de Rebecca. Une simple rupture. Quelque chose de trop étrange pour concorder à la réalité. Sophie s'est mise à arrêter de faire chier sa fille. Maintenant, elle s'en prenait à son père. Pourquoi … Pourquoi fallait elle qu'elle s'entête à faire chier son père ? Le bruit courrait dans la famille que le père de Rebecca aurait eut une aventure avec une autre femme et que celle ci avait mis au monde un enfant dans le plus grand secret. La jeune femme serait morte après la naissance et l'enfant se serait retrouvé à l'orphelinat. Pauvre chose qui n'aura pas eu de chance dans la vie. Ce fut donc la naissance d'un conflit qui allait tout détruire. Un conflit ou l'arme serait Rebecca. Un conflit qui allait la compresser dans son malêtre.

    Mère – Espèce de CONNARD ! Comment t'as pu me faire ça ?! Au final, tu es comme tous les hommes ! Tu ne respectes pas tes engagements ? Mais qu'est-ce que j'ai ? Je suis laide, pas assez bonne au pieu ?! Je t'ennuie c'est ça ? Tu n'es qu'un lâche ! Je ne t'ai jamais trompé moi ! Oh non ! Et je ne l'aurais jamais fait ! De toute façon, tu n'es qu'un vieux crouton !
    Père – Pas devant Rebecca. Et je suis désolé que tu penses que je me sente impuissant. C'est peut-être ton cas au final. *Il eut un rictus. * Je n'ai jamais eu la vie facile avec toi. Calme toi …
    Rebecca – Maman … Papa … Je n'arrive pas à dormir. Pourquoi criez vous ?
    Mère – Toi, on ne t'a rien demandé ! Tu te crois supérieure a moi hein ? Toi aussi tu voulais me le voler ? Espèce de petite chienne ! Retourne te coucher, obéis pour une fois !
    Père – Oh et arrête de crier, ça devient pénible à la longue.
    Mère – *Elle attrape sa mère par la taille * Mais ferme la putain de bordel de merde !
    Rebecca – *Elle attrape sa mère par la taille.* PAPAAAAAAAAAAAA.


Un trou noir. Une blessure venait de s'ouvrir. Le temps s'était arrêté. Maman et Papa ne bougeaient plus. Papa était affalé par terre et ne semblait pas réagir. Maman avait lâché la lampe et fondit en larmes. Elle criait son nom en s'excusant. Elle pleurait. Elle criait. Elle hurlait, même. Et moi je ne réagissais pas. Elle avait beau répéter son nom, je n'arrive pas à m'en souvenir. Je sais juste que je ne comprenais rien à ce qui venait de se passer. J'avais juste cette boule au ventre. Comme une angoisse. Comme une sensation de vide.

« Ma mère, c'était trop de fatigue pour un amant, pour croire encore à la lâcheté d'un mec qui lui dirait comme il l'aime, comme elle est belle, autrement dit, comment il voudrait la baiser, comme elle est celle qu'il aurait du rencontrer avant … comme, comme il n'aurait jamais le courage de quitter sa femme et ses gosses pour vivre ailleurs. Ma mère est morte, au fond, d'une certaine façon. »


Rebecca n'avait que 7 ans quand son père est mort … Oui, je sais, ça fait très film dramatique. Pour certaines personnes, cet événement n'affecte que très peu mais pour elle, tout était différent. Ce fut un choc. Combien de nuits on l'a entendu hurler dans le pavillon « Papa. » Elle suppliait à un fantôme de revenir, de ne pas l'abandonner. Surement normal. Oui, surement normal. Elle espérait ne pas devoir rester aux côtés de l'autre folle. Une grande discussion au sein de la famille eut lieu. Il fut décidé que la mort du pauvre homme serait dissimulé habilement et que Sophie serait prise en charge à l’hôpital psychiatrique. Rebecca le vécu très mal. Ce fut un peu comme une sorte de trahison qu'on veuille cacher la mort de son père adoré. Les gens avaient le droit de savoir non ? C'était bien la folie de l'autre aliénée qui l'avait tué... C'était tout ces vices qui avaient provoqué leur agonie à tous. Et elle serait la prochaine.

Puis un homme débarqua à Paris, dans le pavillon des Michel. Un homme qui dès son premier regard posé sur elle la toisa. Il avait la mine sombre et le regard ampli de la même folie qu'elle. Il avait une prestance qui l’oppressait, il dégageait quelque chose de profond. Dans un seul de ses gestes était imbibé l'ambition et l'orgueil, le parfait mélange du psychopathe. Il était beau et jeune. Il avait l'air parfait. Elle ne l'avait jamais vu. Il était là pour elle ? Oui, certainement.

    ? - Tu vas venir avec moi.
    Rebecca – Vous êtes qui ?
    ? – Peut importe non ? Tant que tu es en sécurité à mes côtés.
    Rebecca – Je veux savoir qui est-ce que je suis à l'aveuglette, c'est normal non ?
    ? – Si je te dis que je suis ton grand père, tu me crois ?
    Rebecca – Non.
    ? – Allez, viens.


Elle n'eut même pas le temps de le connaître, il venait la chercher pour l'emmener autre part. Elle laissait derrière elle ces souvenirs douloureux. Toute sa famille n'avait cessé de lui répéter qu'elle devait être forte. Ils avaient voulu la persuader que ce n'était pas la faute de sa mère, que son père devenait vieux, qu'il avait fait une attaque. Mais elle le savait. Au fond de son cœur, elle devinait ces mensonges pervers. Le mystérieux grand père l'abandonna finalement comme les autres. A ses 7 ans, Rebecca venait d'entrer dans la noblesse. La famille Preston, à la tête de la grande ville de Preston en Angleterre acceptait, à la demande du soi disant parent, de l'adopter en leur rang.

    Papi – Tu vas vivre avec les Preston.
    Rebecca - Et si j'ai pas envie ?
    Papi – Tu n'as pas le choix Rebecca.
    Rebecca – Non. A partir d'aujourd'hui, c'est Becky.
    Papi – Becky ?
    Becky – Rebecca est morte. Je suis Becky Preston donc ?
    Papi – *Il rit. * Certes. Mademoiselle Becky. On se reverra surement un jour, je vais surement t'oublier entre temps mais toi, garde en tête ceci … *Il approche sa tête pour venir lui murmurer à l'oreille. * Un jour, quand tu seras prête, tu pourras venir me rejoindre dans un établissement. Tu seras spéciale. Et aussi à mes yeux. *Il se lève. * Allez, au revoir très chère Becky !


« A partir d'aujourd'hui, c'est Becky. » J'allais peut-être m'en sortir. Je dis bien peut-être. Hum. C'est marrant, je parle de mon histoire comme si je ne savais pas ce qui allait se passer. Rebecca a disparu depuis bien longtemps. J'ai laissé tout ça derrière moi, comme ma pauvre mère qui doit encore être enfermé là-bas. Grand père est juste merveilleux. Je suis sur qu'il m'aime autant que Papa. Oui … j'en suis sur …

Chapitre 3.



L'éducation, on a jamais dit que c'était facile hein. C'est même plus compliqué quand on vient d'un autre monde. On doit se plier à des règles pour survivre dans ce monde étranger. On s'habitue, on fait des efforts, on prend sur soi. C'est tout ce qu'il y a à faire de toute manière. Becky n'eut jamais de mal à s'intégrer chez les Preston, c'était des gens qui aimaient beaucoup de choses, des gens raffinés et élégants. Et il a suffit à qu'elle se situe à distance lointaine d'eux pour mieux les comprendre. Il n'y avait pas grand chose à déchiffrer. Ils étaient normaux. Normaux et nobles. La seule différence c'est que suite à ce rang, ils se comportaient de manière bien étrange avec les autres personnes. Et ça Becky avait compris.
L'éducation, on a jamais dit que c'était une torture hein. C'est même plus facile que d'apprendre à faire du vélo. On vous applaudit quand vous faites bien les choses. Mais c'est quoi faire bien les choses ? Ne pas croiser les couverts, vouvoyer les autres, se tenir droit, intérioriser au maximum? Que des choses futiles qui ne font que restreindre le verbe « vivre. » Oui, Becky, tout ce qu'elle voulait, c'était vivre. Et si pour vivre, il faut se restreindre de vivre, sachez que pendant toutes ces années, cela seul a su griller quelques neurones. Mr. Et Mme. Preston, les gens parfaits né dans le devoir d'être parfaits. Ils étaient gentils parce qu'ils devaient l'être et supérieurs parce qu'ils en avaient le droit du sang. Mais et elle ? Elle qui s'était incrusté dans la famille, fallait qu'elle rattrape son retard. Parce que maintenant, elle allait devenir une petite princesse chouchoutée par tous.

    Mme Preston - Becky. Tenez vous bien je vous prie.
    Becky – Oui, mère.

    Mr. Preston – Becky. Arrêtez de courir partout. Quel âge avez vous voyons ?
    Becky – Dix ans père.
    Mr. Preston – Hum.

    Lena – MLLE PRESTOOOOOOOOOOOOON !
    Becky – Oui Lena ?
    Lena – Aaaaah ! Je me suis tellement inquiété Mlle !
    Becky – Euh, pourquoi ?
    Lena – Ne mentez pas ! Je vous ai vu escalader le toit !!
    Becky – Ah. Hum … et là, j'ai allumé le four pour faire des gâteaux.
    Lena – NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON.
    Becky – Hahaha.
    Lena – Mademoiselle ! Dites moi que ce n'est pas vrai ! Vous êtes intenable !


Je crois que dans ces moments là, elle avait juste envie de m'étriper. Moi, je prenais un malin plaisir à la faire rager. Elle perdait tout ces moyens face à moi et cela ne pouvait me faire plus plaisir. J'étais une gamine. Une gamine qui n'avait aucune conscience, ni aucun respect. Je n'en faisais qu'a ma tête et j'adorais ça. De plus, j'étais arrogante avec ce que je considérais inférieure à moi. Quelle ironie. Alors qu'en fait, c'était surement moi la plus faible de nous deux. Mais comment l'expliquer a une fillette d’à peine 10 ans qui venait tout juste d'entrer dans la noblesse d’Angleterre, et qui en plus de cela était voué à d'importantes capacité. J'avais appris l'anglais plutôt rapidement. J'avais assimilé les bases avec brio. J'avais fait tellement d'efforts pour qu'ils m'acceptent que je ne m'étais pas rendu compte que je me réconfortais dans mon rôle de pauvre petite victime méprisable.

« Vous avez vu l’état de la cuisine ? Cette petite ne sait vraiment pas se tenir ! »

« Apparemment, elle n'est pas de sang noble ! »

« J'ai entendu dire que cette gamine est française ! Vous vous rendez compte, elle vit chez des nobles d’Angleterre... »

« Quelle honte ! Quelle incruste ! »

« Moi je ne l'aurais jamais adopté... »

Ces voix. Ces dires, ces rumeurs. Je voulais tous les faire taire. Je voulais leur coudre la bouche, les frapper jusqu'à ce que je ne les entende même plus respirer. J'en pleurais, je voulais juste qu'ils la ferment. Toutes ces voix, je les entendais constamment. Leurs voix caverneuses et médisantes, leurs assourdissantes et oppressantes. Leurs rires gras résonnaient dans mon pauvre esprit affaibli. Et un jour, j'ai entendu une voix différente, plus douce. Une voix qui m'a rassuré. Une voix qui fut comme ma bouée de secours.

    ? - Et bien, mademoiselle Preston ?
    Becky – Comment tu m'as appelé ?
    ? - Mademoiselle Preston. Tu as des problèmes d'audition ? (J'hésite entre le fait qu'il soit sincère ou du sarcasme xD.)
    Becky – Non non... Tu es?
    ? - Alaric Aegis Gwolou Stark.
    Becky – Haha, toi aussi, ton nom est très long ?
    Alaric – Hum …
    Becky - Becky Michel Preston ! *lui tend la main *
    Alaric - *lui serre gentiment * Enchantée Mademoiselle.
    Becky – C'est étrange.
    Alaric – Quoi donc ?
    Becky – Tu es tout petit mais tu parles comme un adulte...



Alaric et Becky. C'était juste des connaissances. C'était des discussion tellement nulles qui suffisaient à redonner le sourire. Becky a toujours aimé quand Alaric venait lui rendre visite, ça lui faisait oublier les médisances constantes qui régnaient dans son environnement. Elle s'amusait a le coiffer ; Elle s'amusait bien à l'écouter, elle apprenait de lui, de sa soi-disant expérience. Puis un jour, il n'ai plus jamais revenu. Alors elle a oublié, comme tous le reste. On tire un grand trait sur le passé. Parce qu'au fond, quand quelque chose nous manque, on a qu'a se persuader qu'on y a jamais gouté. « Ma psy l'a dit … ça aide. »

CHAPITRE 4.


Il a suffit à sa force de caractère pour qu'elle s'en sorte. Il a suffit qu'elle s'accroche. Non non mes amis, je ne vous raconte pas un conte de fées ou l’héroïne est toute puissante et s'en sort grâce à sa magnifique générosité. Loin de là. Parce que maintenant tout va basculer. Quoi ? Je vous entends d'ici... Comment ça ? Et tout ce qui précède ? Qu'est-ce que c'est ? Pour vous sauvez de la noyade certaine, je vous explique. Tout ce que j'ai conté juste avant le chapitre 4, c'est en gros comment elle en est arrivée là. Arrivée ou ? Arrivée là … Poursuivons la lecture! Oui vous pouvez me frapper, je suis une vilaine narratrice j'embrouille tous le monde! Et en plus je parle a mes lecteurs... Hum.

Becky a 12 ans. Elle est devenu la parfaite petite princesse, ce qu'elle se devait d'être. Le parcours fut long mais elle y fut arrivée. Pour commencer, elle avait une grande chambre. Oui, parlons en de cette chambre. Une immense chambre, une chambre ou elle s'ennuyait constamment. Car oui, Becky se sentait seule. Elle s'est toujours senti seule. Les Preston étaient très gentils mais … il y avait un manque de quelque chose. Mais quoi ? Elle n'a jamais su. Surement un loisir, un compagnon, quelque chose de concret qui pouvait lui permettre de vaincre cette solitude omniprésente. Un sourire, quelque chose. Vous savez, des fois, la torture peut provenir aussi du cœur. La douleur peut provenir de n'importe ou et celle-ci est encore plus dévastatrice quand il n'y a aucun remède. Pour faire simple et sans être grossier, elle se faisait chier comme un rat mort. (Oui, j'ai été grossière mais je suis narratrice et je suis sur-puissante.) Depuis le début du début, elle n'avait eu que des sentiments matériels. Et encore … Si on peut appeler ça des sentiments. Des sentiments en carton, parfum pour papier cul.

C'était un jour de pluie. Elle jouait tranquillement dans sa chambre. Le silence était là et seule la voix de Becky pouvait le briser. Et d'ailleurs, elle le faisait habilement en imitant des voix différentes pour ses poupées. Ce jour là, il pleuvait également dans le cœur de Becky. Elle était triste et en colère. On a tous des moments comme ça … ou mieux vaut ne pas nous briser encore plus. Mais Lena est entré. Et son acharnement allait causer sa perte.

    Lena – Mlle ? Je viens changer vos draps.
    Becky – Vous me dérangez là.
    Lena – Oui mais je dois changer vos draps !
    Becky – Et bien je m'en fiche ! Sortez !
    Lena – Mais mademoiselle !
    Becky – FOUTEZ MOI LE CAMP !
    Lena - *elle regarde autour d'elle * Bon, écoute moi bien gamine. Je dois et je vais changer tes draps. Tu vas arrêtez tes caprices d'enfant pourri gâtée et me laisser faire mon travail. Je ne te supporte plus. Tu n'es qu'une fille ordinaire qui a eu de la chance, moi au moins j'ai réussi à … !


C'était la phrase de trop. Ce n'était pas le bon moment. C'était un jour de pluie. Becky n'avait pas vraiment suivi toute la scène. Elle était présente pourtant mais tous lui échappait. Sa colère, la raison de son caprice, les paroles de la servante, tout s'envolait dans le vent violent de cette soirée glacée. Les mots n'avaient plus aucun sens. Elle se souvint juste du réflexe qu'elle eut immédiatement. Elle fronça les sourcils et s'énerva encore plus. Son cœur était similaire à un orage, il grondait. Il grondait si fort que le corps de la fillette tremblait. Et c'est alors qu'elle brisa le silence dans un éclair foudroyant.

    Becky – Mais tu vas fermer ta putain de gueule et dégagez de cette pièce !
    Lena – Aaah ! Mon dieu ! Mais qu'est-ce que ?! Ma tête, elle va exploser !
    Becky – C'est ça ! SOUFFRE ! Souffre et pleure ! Pleure pour m'avoir …


Mais le corps de la servante était recroquevillé par terre, la roturière hurlait dans la pièce, se tenant la tête au niveau de la tempe. On avait l'impression qu'elle se faisait égorger lentement et qu'on lui écrasait la tête aussi doucement pour qu'elle sente qu'on lui broyait chaque parcelle de son crâne. Becky ne comprenait pas pourquoi Lena agissait ainsi mais en plus d'avoir peur, elle en tirait une certaine satisfaction. Au fond, elle voulait juste qu'elle s'en aille.

    Lena – AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH. MA TEEEEEEEEEEEEEETE. J'AI MAAAAAAAAAAAL. * se lève et se dirige en pleurant de douleur vers la porte *


Becky crut comprendre avec horreur. Elle pensa très fort à ce qu'elle la ferme. Elle avait de plus en plus peur des cris torturants de la pauvre femme. Alors tout alla si vite. Souhait exaucé, la jeune femme tomba lourdement au sol dans un dernier cri arrachant. Elle s'était tut. Becky eut comme un électrochoc. Un éclair dans son âme. Une étincelle de compréhension mais une douleur pareille à la foudre. Oui, ce jour là, il pleuvait. Ce jour là, elle avait tué. Ce jour là, elle a tent pleurer en se lamentant que chaque larme était une cascade. Arc en ciel couleur sopalin dégoulinant.
    ? - Qu'est-ce qui se passe ici ?
    Becky – NON ! Ne vous approchez pas de moi ! Ne me touchez pas ! J'ai rien fait putain !
    ? - Hum … Je suis le nouveau baby-sitter. Qu'est-ce qui se passe ? * il regarde le corps de Lena étendue au sol * Mais ! Mademoiselle ! Vous allez bien ?
    Becky – Elle est silencieuse maintenant. A jamais.
    ? - C'est toi ?! Mais …* il fit un pas en avant *
    Becky - Ne vous approchez pas ! Je fais du mal aux gens …
    ? - Ne t'inquiète pas, si tu as bien ce que je pense, tu ne me feras rien … * il montre sa tête * Je suis assez résistant.
    Becky - *toujours en pleurant * Je le jure, je voulais pas... C'est elle qui …
    ? - Oui … je sais, ne pleure plus. Je suis là pour toi, maintenant.
    Becky – Mais qui êtes vous ?
    ? - * il la prend dans ses bras * Moi c'est Adam. Et à partir de ce jour, ça sera toi et moi. Adam et Rebecca.
    Becky - *lui marche sur le pied * … Et Becky.


CHAPITRE 5.


« Adam il était juste parfait. Adam, mon Adam … mon baby sitter. * rires * Il m'a aidé à tenir le coup. C'était le seul qui pouvait m'approcher sans se prendre un coup de jus dans le cerveau, sans voir son pire cauchemar se réaliser, sans souffrir …  Il était en quelque sorte mon garde fou pour me protéger du précipice. Sans lui, j'allais sauter. Sans lui, j'allais m’empaler sur des stalagmites. Sans lui, j'étais perdue. Adam, il était parfait, que dire de plus ? »

    Becky – ADAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM !
    Adam - * se réveille en sursaut * QUOI ?!
    Becky - … Rien, j'ai faim.
    Adam – Putain Becky ! Il est 7H du mat', t'sais que t'as des servantes qui servent à ça? * une servante passe à ce moment là et le regarde, il rougit * Hum. Pardon madame.
    Becky - * éclate de rire * Oui mais je veux que ce soit toi qui me prépare tout … s'il te plait.
    Adam - Ouai. J'arrive. Deux minutes, tu me laisses m'habiller?
    Becky – T'es pas obligé hein.
    Adam – Becky, t'as 12 ans bordel !
    Becky – J'en ai 13 espèce d'idiot !
    Adam – C'est pareil gamine !
    Becky – Gamin toi même !
    Adam – Tu m'énerves !
    Becky – et toi alors ?! Si c'est ça, je vais me préparer mon petit déj' toute seule ! *tourne les talons *
    Adam - * se recouche, un sourire aux lèvres * c'est trop facile.


Leur relation était fusionnel. Sinon, comme vous vous posez surement la question, et pour Lena alors ? Les Preston n'ont jamais compris ce qui s'était passé. Adam a gardé le silence. En réalité, c'est bien Mr. Le directeur qui avait envoyé Adam chez les Preston, pour veiller sur Becky. Etant un cousin éloigné de celle-ci, il était plus facile de tisser des liens familiaux. De plus, comme il était de son sang, cela la mettait en confiance. Oui, Adam était quelqu'un de confiance. C'était comme son grand frère. Il avait promis qu'il serait là, elle n'allait pas le lâcher si facilement.

Un matin, l'année de ses 14 ans. Adam vivait alors chez les Preston depuis 1 an et demi. Il était plus que le baby-sitter de Becky, les Preston avaient accepté de l'engager comme éducateur confirmé. De plus, comme ils s'absentaient plutot souvent à cause d'un projet qu'ils menaient à l'étranger, Adam devait rester là. Et c'était tant mieux d'ailleurs. Ils s'entendaient à merveille et c'était tout ce dont elle avait besoin. Un peu de compagnie. De plus Adam résistait pas mal à son don, et comme elle ne le controlait pas... C'était parfait.

    Adam – BECKYYYYYYYYYYYYYY.
    Becky - *le regarde de haut en bas* Qu'est-ce que tu me veux ?
    Adam – Je te cherche partout !
    Becky – Bah je suis là...
    Adam – Non mais comment ça t'es là ?!
    Becky – Bah je suis là !
    Adam – T'étais pas là il y a deux minutes !
    Becky – Achète toi des lunettes...
    Adam – Raaah. Je sais même pas pourquoi je discute avec toi en fait.
    Becky – Muhahahaha.
    Adam – Becky … ?
    Becky – Oui ?
    Adam – Tu es heureuse ici ?
    Becky - *hausse un sourcil * Pourquoi tu me demandes ça ?
    Adam – Comme ça …
    Becky – Je ne sais pas. Mais je suis heureuse avec toi en tout cas !
    Adam – Je ne serais pas toujours là tu sais.
    Becky – Quoi ?!
    Adam – Je vais bientôt partir … Je dois … aller à Redemption.
    Becky – Ne me laisse pas ! Je t'interdis de partir !


Il baissa la tête. Il avait cet air triste et déçu qu'il n'avait encore jamais eu avant. Ça voulait surement dire qu'il était sérieux, qu'il allait agir contre la volonté de la jeune fille et cela, elle ne le supporta pas. Egoistement, elle se fichait de ses raisons, elle désirait juste hardement qu'il reste auprès d'elle, pour toujours. Elle l'aimait trop, vraiment trop. En petite capricieuse, elle ressenti une sensation bizarre au coeur, comme si on la poignardait. Elle sentait aussi la haine monter au plus profond de son être. Elle pouvait sentir le noir inonder l'habituelle pureté de son âme. Que se passait-il ? Elle avait déjà ressenti ce sentiment. Oui … Avec sa mère. Elle ne se controlait plus. Ses yeux étaient gris et méchants, profonds et haineux. Elle fixa Adam qui la regardait, l'air désolé. Toujours ce regard qui veut tout dire. … Putain !

    Adam – Je vais dans ma chambre.
    Becky – NON ! Tu restes là ! Ou je m'énerve !
    Adam – Becky ! Calme toi !
    Becky – NOOOOOOOOOOOON !
    Adam – Je ne peux plus bouger … C'est toi Becky ?


Becky le regarda, abasourdi. Elle ne voulait pas qu'il parte. Et tout d'un coup, les membres de celui-ci se bloquaient. Qu'est-ce que ça voulait dire? Elle avait aussi ce pouvoir ? Cependant, elle était tellement énervée qu'elle ne prit conscience de rien. Adam était bloqué et elle … Elle, elle gueulait comme une folle. Une servante arriva au mauvais moment. Oui, un très mauvais moment pour cette pauvre femme qui avait entendu cette princesse crier.

    Becky – VOUS ! DEGAGEZ !


Et elle s'éxécuta. La pauvre dame ouvrit la fenêtre et sauta. Becky hurla. Elle ne controlait rien, plus rien, et si ça continuait, elle pouvait très bien faire faire la même chose à Adam. Et elle ne voulait pas. Alors qu'il tentait de la rassurer du regard. Elle n'arrivait pas à se calmer. Il y avait toujours cette colère. Cette colère qui vous fait chialer à en crever. Elle pensa à trop de choses en même temps, elle en pleurait, elle était perdue. Alors qu'elle controlait toujours Adam, indirectement, elle l'obligea a venir la prendre dans ses bras. Elle pleura encore, murmurant des « Je suis désolée … » Il ne répondait que par : « Moi aussi. » Elle se calma doucement. Elle relacha son emprise. Mais tout lâcha avec. Et elle s'affala comme une crêpe au sol. C'était la fin de tout. Il faisait tout noir dans son coeur, comme une nuit d'hiver.

CHAPITRE 6.


La chimie des molécules pour rétablir les connexions, le droit chemin des sentiments. A quoi ça sert un psy ? Ma psy a moi, elle était juste bonne à m'écouter et à m'enfoncer. Je ne sais plus qui m'a suggeré d'aller en voir un. Ah oui, c'était eux, mes parents bien aimés. Inquiets à mon sujet, ils avaient faire venir ce qu'il y a de mieux pour moi, ce qu'il y a de mieux pour nous, ce qu'il y a de mieux pour eux. C'était une vieille femme. Mes parents étaient là pour la première fois. Adam aussi. Je crois qu'il aurait préferé ne pas me voir dans cet état. J'étais totalement vide, je me souviens de quand je m'observais dans le miroir, je ne me reconnaissais pas. Qu'est-ce qui avait changé ? Ces yeux dénués de vie? Le fait que j'avais la peau sur les os? Le fait que j'avais d'énormes cernes sous mes tristes orbites irrités par les larmes? Trop de choses avaient basculés. J'étais allez trop loin et j'en payais les frais par des heures d'angoisse. Et cette vieille, elle était censé m'aider à aller mieux. Elle disait m'aider à recréer le puzzle pour ainsi reconstruire mon envie de vivre de me battre. Tout ce que j'avais envie de lui répondre, c'était … Bullshit.

Assises dans le bureau, les deux femmes se regardent. Elles n'ont pas échangés un mot depuis le début de la scéance. C'était maintenant la quatrième depuis le début du suivi. Becky avait toujours cette tête de zombie et Madame la Psy cherchait à faire le concours de celle qui remonte le plus de fois ses lunettes sur son nez à la minute. Pourtant l'adolescente n'avait aucune réaction. Elle était dénuée de tout effort, de toute force, elle se contentait de regarder par la fenêtre, la mine sombre.

    La psy – Becky. Quelque chose ne va pas depuis la dernière fois?
    Becky – Je me sens lourde, tellement lourde. Et mal aussi.
    La psy – C'est normal … tu es en plein dans un traumatisme, tu dois..
    Becky – Faire quoi?
    La psy – Oublier.
    Becky – Je ne veux pas oublier putain ! Je veux accepter !
    La psy – Alors accepte.
    Becky – Je n'y arrive pas. Je ne peux pas, c'est trop lourd à porter, c'est comme si mon corps devait supporter le poids de mon âme c'est... trop douloureux...
    La psy – Concentre toi … Tu peux y arriver! Imagine que ta vie ne soit qu'un livre...
    Becky – Tss... C'est completement con.
    La psy - Fais le. Imagine que c'est un livre et que tu le tiens entre tes mains. Tu tiens ta vie entre tes mains... Quelle sensation ça fait?
    Becky - … Rien de spécial.
    La psy - *soupire * Tourne la page maintenant.
    Becky – ça y est.
    La psy – Alors ?
    Becky – Alors rien ! Ça ne marche pas ! J'ai toujours cette angoisse … Elle m'opresse... je ne veux faire du mal à personne... à personne !
    La psy – c'est trop tard … mais tu es pardonnée !
    Becky – Qui m'a pardonné ?
    La psy – Hmm …
    Becky - * hausse les épaules et se replonge dans ses pensées *


La séance suivante fut assez spéciale.

    La psy – Tu sais pourquoi tu es là ?
    Becky – Parce qu'on pense que je laisse derrière moi une trainée de suie et que ça dégueulasse le quotidien de tous le monde.
    La psy – Hum.
    Becky – Vous n'avez qu'a me transformer en arc-en-ciel, vous avez surement des cachets pour faire voir la vie en couleurs non ?


La liberté, faut toujours l'inventer, et si on en reste à des belles expressions à encadrer et à faire des beaux discours et des belles indignations, alors on la tue en voulant soi-disant la servir. Becky ça a toujours été ça. Une broquante d'idées, un carfarnaeum de pensées. Alors des fois, ça pète. Penser à rien, on en devient un zombie et penser à trop de choses, ça bouffe les neurones et on en devient … un pauvre zombie. Becky se mit à hurler, elle sauta de son siège en pleurant et se roula par terre, ses deux mains sur sa tête. Adam entra en catastrophe pour la tenir et la calmer. Elle se calmait qu'a ses murmures. La psy haussa un sourcil et passa un coup de téléphone. Sa voix était presque trop rauque pour celle d'une femme. Elle raccrocha et déclara d'un ton froid.

    La psy – Les séances sont finis. Je ne m'occupe plus de cette jeune fille.
    Adam – Quoi ? Mais vous devez l'aider !
    La psy – Et bien. Au revoir Monsieur.


Elle quitta la pièce en faisait claquer ses talons au sol lourdement. Ce bruit résonnait dans la tête de Becky comme une sonnette d'alarme. Il allait venir. Le croque mitaine allait venir. Elle allait bientôt payer pour tout ces crimes. Il venait. Il se rapprochait. Il arrivait doucement, furtivement, inexorablement. Et même Adam, ni alaric, ni les Preston, ni Papa, ni maman à l'internat, ni les servantes, ni La Psy ne pourraientt la sauver de lui. On toque à la porte. C'est lui. Il fut rapide.

    Mr. Le directeur – Je viens voir ma petite fille Becky Preston. Elle est là ?


CHAPITRE 7 – CHAPITRE FINAL.
[/u]

[b]Vous vous dites : « ENFIN ! » je suppose. Vous avez été courageux de tout suivre, cette histoire s'achève bientôt, je vous le promet. Encore un peu de patience et d'acharnement. Je suis sur que vous êtes quand même impatient de savoir la fin? La chenille se transforme en papillon ou crève dans son cocon ? Nous allons le découvrir bientôt.


Rédemption. Un endroit légendaire et surtout dangereux. Un endroit ou sont regroupés des gens spéciaux. Qui sont-ils ? Personne ne le sait. Elle aussi, elle devait y aller, c'était inscrit dans ses gênes depuis sa naissance. Son grand père, son beau grand père lui avait sussuré un jour. « Un jour, quand tu seras prête, tu pourras venir me rejoindre dans un établissement. Tu seras spéciale. Et aussi à mes yeux. » ça y est. Elle était prête. Prête à devenir un de ses pions. Prête à faire souffrir encore plus, quite à se détruire. Elle était spéciale. Et enfin, l'année de ses 15 ans, elle franchi les portes de la Rédemption.

Le bureau du directeur. Le lendemain. 10H du matin. Il y avait Becky et lui. Personne d'autre. Elle avait les yeux baissés, sachant pertinnement que son regard était fixé sur elle. La jeune adolescente avait mal, trop mal. Cette douleur avait encore augmenté, et elle continuait sa gradation. Il brisa le silence et se leva de son siège.

    Le directeur – Becky. Bienvenue à Rédemption.
    Becky – Merci … grand père.
    Le directeur – Tu n'as pas l'air bien.
    Becky – Je me sens mal ici … Quelque chose me dérange. Je veux rentrer avec Adam...
    Le directeur – Tu n'es pas en position d'exiger quoi que ce soit.
    Becky – Pardon ?
    Le directeur – Tu crois que je vais accepter les caprices d'une meurtrière ?
    Becky – Mais … * elle sent les larmes monter tout doucement * Pourquoi tu dis ça?
    Le directeur – Tu as sacrifié combien de personnes pour assouvrir tes moindres désirs d'enfant gatée ?
    Becky - * cache son visage avec ses mains * tais toi … Je veux que tu te taises !
    Le directeur – Attends, je vais compter … Ta pauvre éducatrice, une servante qui passait par là, Tu as failli blesser Adam … Oh et comment aurais je pu oublier, ton pauvre père... ♪
    Becky – Mon père?!
    Le directeur - * rit * Tu croyais vraiment que ta mère était folle au point de tuer son mari ? Que tu es naïve … c'est toi bien évidememnt. C'est toi qui voulait qu'elle le fasse. Comme ça tu t'es reconforté dans ton rôle de pauvre victime. C'est toi qui l'a forçait à te bruler les bras, c'est toi qui l'a forcé à le tuer. Pauvre chose.


Un choc. Une orage. Le tonnerre. Le précipice. Le saut dans le vide. Je crois qu'a ce moment là, mon coeur s'est arrêté de battre pendant quelques secondes avant de reprendre doucement le rythme. Je crois que j'ai désiré mourir tellement fort que mon corps était incapable de suivre la raison.

    Becky – C'est faux ! C'EST FAUX PUTAIN ! Tu mens ! Je ne vois pas pourquoi j'aurais fait ça !
    Le directeur – Menteuse. Tu es ma petite menteuse.
    Becky – Non ! C'est pas vrai ! Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne comprends plus rien.


J'ai chialé. Il a plu dans mon coeur, il a plu encore et encore. Pourquoi fallait-il qu'il y fasse toujours un mauvais temps ? J'ai vu ses yeux et son sourire et j'ai compris qu'il disait vrai, que je ne me connaissais même pas moi même. J'ai vu en lui un monstre et en moi le reflet de ce monstre. J'ai voulu mourir. J'ai voulu vivre. Je ne savais plus ce que je voulais.

    Le directeur – Mais ne t'inquiète pas. Je suis là pour toi, je veux t'aider à oublier ma chérie.
    Becky – Noooon ! Je t'en supplie ! Je ne veux pas oublier ! * se met à pleurer encore plus, affolée *
    Le directeur - * approche ses lèvres pour venir embrasser une larme * Chut, calme toi. Tout ira bien, tu ne sentiras rien.
    Becky – Je t'en prie, ne fais pas ça, je veux me souvenir...
    Le directeur – Adam. Entre. Et tiens là s'il te plait.


Adam entra, la mine désolé. Encore ce regard. Encore ce regard désolé et triste. Il allait le faire. Ils allaient le faire ! Putain ! Cette sensation que tout vous échappe ! Quelle horreur … Son Adam chéri s'approcha, il la tint fermement. Elle les regarda, comme un petit chien suppliant. Elle hurlait à la mort, comme pour montrer qu'elle n'était pas d'accord.

    Becky – JE VEUX PAS OUBLIER PUTAIN ! JE VEUX ACCEPTER !
PITIEEEEEEEEEE !
Dans ma tête ça faisait l'équivalent de ça :
« C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. C'est ta faute. » Hum.


Arrivons nous enfin à cette fin ? Oui, enfin. Enfin … Presque ! L'histoire n'est pas tout a fait achevé. Les yeux de la jeune fille étaient rivés sur quelque chose. On aurait dit que le temps s'était figé. Personne ne réagissait. Ou alors elle ne s'en apercevait pas. Son grand père et Adam semblaient parler mais elle n'entendait rien. C'était quoi ce bordel ? Etrangement, son regard était dirigé vers le dossier qui était posé sur le bureau du directeur. « Alice Declan. Affaire classée. » Elle crut comprendre sans comprendre. Elle crut être morte en étant vivante. Elle crut rêvé d'un doux cauchemar d'une nuit sans étoiles. Elle crut... que le temps reprennait doucement son cours.

    Mr Le directeur – Becky ?
    Becky – Qu'est-ce qui s'est passé ?
    Mr Le directeur – Tu vas mieux ?
    Becky – Oui, beaucoup. Mais je ne me souviens pas de ce que je fais là.
    Mr Le directeur – tu es heureuse ?
    Becky – Je crois.
    Adam - *soupire *
    Becky - *tourne la tête vers Adam * ADAAAM !
    Adam – Oui. C'est moi. Tu te souviens de ce que je t'avais promis?
    Becky – Non. Quoi ?
    Adam – Que je resterais toujours avec toi. Je reste à Rédemption.
    Becky – Merci Adam … Tout d'un coup, j'ai l'impression que mes soucis se sont envolés en un coup de vent. Comme par magie ! Allez ! On va visiter l'école !
    Adam – Attends moi dehors.


Elle sortit. Ses pas étaient légers et tellement joyeux. Elle était devenu Becky heureuse, Becky menteuse. Elle était devenu le jouet d'une dépression cachée qui pouvait survenir n'importe quand. Elle était sur un fil de funambule, et elle risquait de tomber à tout moment. Mais quand on a plein de problème, le mieux, c'est de les oublier? Elle se mit à attendre derrière la porte, en souriant. Adam regarda le directeur qui semblait plutôt fatigué.

    Adam – Vous avez absorbé son mal ?
    Mr le directeur – Je n'ai fait qu'aggraver la situation.
    Adam – et en connaissance de cause ?!
    Mr le directeur – Non. Je voulais tout lui voler mais … Je n'ai fait que supprimer sa dépression. Je crois que c'est encore pire.
    Adam – Tss. J'espère pour vous qu'elle sera heureuse.
    Mr le directeur – Je t'ai juste demandé de la surveiller. Ne me dis pas que tu t'es vraiment attaché à elle ?


Un claquement de porte et la solitude se reserva pour le directeur impassible. Becky sauta au coup d'Adam avant de se reculer et de danser dans le couloir. Elle était si légère qu'on aurait cru qu'elle allait s'envoler comme un cerf volant. Ado déprime. Ado cliché. Ado amour. Ado fourre-tout.

« Because maybe, you're gonna be the one that saves me
And after all, you're my wonderwall »

    Becky – Je danse bien hein ?
    Adam – Oui, très.
    Becky – Comme avant?
    Adam – Comme avant !
    Becky – Je t'ai déjà dit que grand père était formidable?


Silence.

[table border="0" align=center][tr][td]
Behind the screen hides a soul ...
________________________________

► Becky. ◄ [It's Over.] 9473843971248504bb1746f1df
Prénom/Pseudo : Chaton.
Comment as-tu connu le forum ? : Par Ju'.
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Présence : Hum. Le plus souvent !
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Dernière édition par Becky M. Preston le Jeu 2 Fév - 19:31, édité 1 fois
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❝ Invité ❞
InvitéAnonymous► Becky. ◄ [It's Over.] _
MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptyJeu 2 Fév - 19:28

Bon, je me permet un double post. J'ai ENFIN terminé ma fiche après une semaine de dur labeur.
Oui, J'ai fini !! ♥♥ *meurt* Je tiens à remercier Adam, Alaric et Mr. Le directeur pour m'avoir prêté leur persos pour mon histoire ! Adam, je t'ai joué la XDD ; Et a la demande de celle ci, Mlle Declan a été cité, maintenant le lien qui les uni est un mystère o_o. On a plein de trucs possible, on en discutera par MP? Libre à ceux qui veulent me connaitre 8) *fais peur là*
Pour finir, je plains ceux qui vont lire mon histoire ! Je me suis dépassé, 14 pages word xDD 7863 mots 8D Le truc de ouf quoi! 8D
Bon ok la fin est un peu bancale, mais je viens de me vider complétement là XD *tousse* Bref, bon courage! j'ai hâte d'être validée! ♥
Je compte sur vous pour me sortir toutes les critiques possibles ♥
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Sacha Rush
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MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptyJeu 2 Fév - 23:05

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Alaric Stark
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✉ Fiche : Noblesse Oblige
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✉ Classe et/ou emploi : Cerveau de la Nox Arcana
✉ RP(s) en cours : 4 / 4
✉ Âge : 19
✉ Pouvoir(s) : Skotokinésie et Vision dans l'Obscurité
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MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptyVen 3 Fév - 0:02

"J'aime quand je suis fourré" est tout ce qui me viens à l'esprit sur le moment.

Voyons voir ce que ça donne après une bonne nuit de non-sommeil :D

PS : Félicitation pour ta validation ^^

PS 2 : Oui, j'ai eu le courage et assez de temps à perdre pour tout lire !
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InvitéAnonymous► Becky. ◄ [It's Over.] _
MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptyVen 3 Fév - 7:48

Euh... Je te promet que je liras TOUT ! Promis ! *.*
Enfin en attendant, j'en ai déjà lu une bonne partie et.... ♥

Contente que tu sois validée, maintenant, je vais pouvoir t'embêter ! :)
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InvitéAnonymous► Becky. ◄ [It's Over.] _
MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptyVen 3 Fév - 18:44

Sacha ~> Moi aussi je t'aime 8D
Alaric ~> Mais ... Mais ... c'est quoi ce commentaire trop pas constructif ? D8
Alarya ~> Oh t'es trop chou ! (Hum. Quand je regarde le personnage d'Alarya, pas l'avatar hein, la fiche, "chou" s'efface de mon cerveau...) Oh oui embête moi ! J'aime ça 8D

HUUUUM.
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InvitéAnonymous► Becky. ◄ [It's Over.] _
MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptySam 4 Fév - 10:08

Bienvenue et....

JE VEUX UN LIEN xD
Pas avec moi, mais avec mon autre moi, enfin pas avec CE moi là, plutôt avec ce moi ci...
(putain, c'est la misère les doubles comptes 8D)
Bon, alors, je veux un lien avec ma petite Léo Douglas. Hamham !

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Adrian Lighton
Adrian Lighton✉ Messages : 117
✉ Fiche : Adrian mis à nu~


✉ Classe et/ou emploi : Théâtre des Ombres
✉ RP(s) en cours : 1/1
✉ Âge : 23
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MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptySam 4 Fév - 12:42

Bienvenue Cassie Becky ~
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InvitéAnonymous► Becky. ◄ [It's Over.] _
MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] EmptySam 4 Fév - 17:28

Raphaël ~> Oh Oh. Pas de problème ! Un lien avec les deux si tu veux même ^^ ♥ On voit ça par MP?
Adrian ~> Oui, c'est Cassiiiie ! Mais ici, c'est Becky, compris? è.é Merci beaucoup ! ♥
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MessageSujet: Re: ► Becky. ◄ [It's Over.] ► Becky. ◄ [It's Over.] Empty

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