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Un visage presque familier [PV Becky]

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❝ Invité ❞
InvitéAnonymousUn visage presque familier [PV Becky] _
MessageSujet: Un visage presque familier [PV Becky] Un visage presque familier [PV Becky] EmptyVen 4 Mai - 6:07

Mon père... Ma mère... ? Qui sont-ils ? Voici certainement une chose que je ne saurais jamais. En général, les personnes ayant perdu la mémoire cherchent à la retrouver pour leurs amis, pour leur famille, pour leurs bons moments. Mais moi... Je n'avais jamais eu de famille, je n'avais apparemment pas eu beaucoup d'amis, étant donné que personne ne me connait réellement. Quant à mes bons moments... Est-ce que j'en avais seulement eu ? Allons, je suis sure que j'étais le genre de personne à vouloir effacer, oublier son passé. Je préfère ne rien me rappeler. Je pense que cela me fera moins souffrir. Mais je ne peux pas contrôler ma mémoire... Car oui, certaines scènes de ma vie me reviennent parfois. Il y a quelques jours, j'étais dans mon lit, allongée, je tentais de dormir, mais pas moyen de trouver le sommeil. Alors, des images ont commençé à apparaître. J'aurais pu être en train de rêver. J'aurais pu enfin m'être endormie. J'aurais pu, si la sensation que ce que je voyais était arrivé ne m'avait pas envahie à cet instant. Je me voyais. J'avais quelques années de moins, mais je parvenais tout de même à me reconnaître. J'avais un livre dans les mains et je restais dans la bibliothèque tranquillement. J'étais seule, un détail qui ne m'étonna pas. Alors, un petit groupe d'enfant est venu m'accoster. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne m'approchaient pas de manière amicale, là encore, la situation ne m'étonna qu'à moitié. Ce qui m'étonna, c'est la brutalité avec laquelle ils m'avaient arraché mon livre des mains ainsi que l'intensité de la violence avec laquelle ils semblaient m'insulter. Je ne pouvais rien entendre, mais je pouvais sentir rien qu'en les regardant qu'ils étaient cruels. Après m'avoir jeté mon livre à la figure (littéralement), ils étaient repartit. Je ne pouvais rien faire d'autre que de contempler cette petite moi, en pleurs, que j'aurais voulu réconforter. Lorsque je repris mes esprits, je pleurais moi aussi. Je ne comprenais pas pourquoi. Qu'avais-je fait pour mériter une telle sentence ? Pour mériter cette haine qu'ils semblaient avoir contre moi. Je n'étais qu'une enfant. Et on ne sait jamais jusqu'à quel point un enfant peut être cruel. Je savais que c'était un souvenir qui remontait à la surface. Oui, j'avais perdu la mémoire, mais je me rappelais à quel point les gens peuvent être sans pitié. Je savais à quel point certaines personnes feraient tout pour vous voir plus bas que terre. Aucune perte de mémoire ne pourrait me le faire oublier.

J'étais dans la bibliothèque, c'était un après midi. J'avais une heure de trou avant d'aller dans mon prochain cours. J'aimais les livres. Pour la simple et bonne raison qu'ils me permettaient de m'évader, de m'inventer des choses, une vie imaginaire, un passé imaginaire. Pour se faire, les livres fantastiques étaient parfaits. Je ne me plongeais pas simplement dans un personnage, mais dans un monde tout entier, avec ses créatures, ses lieux et, parfois, ses divinités. J'étais en pleine série ; ''Le monde de Narnia''. Le tome six. Ce qui me chagrinait un peu, c'était le fait qu'il ne me restait qu'un tome, sans compter celui que j'avais dans les mains, avant que je n'ai terminé la saga. J'avais précédemment lu ''1984'', que j'avais beaucoup apprécié.
Cependant, les livres réalistes m'allaient tout aussi bien. Je me plaisais à m'imaginer étant une femme vivant au XIXe siècle ou même dans l'époque contemporaine. C'était plaisant cette idée d'être une toute autre fille plus âgée ou plus jeune avec un passé tantôt joyeux, tantôt tragique. S'imaginer une autre vie ? Des jeux de petites filles ? Peut-être bien. Mais ça me plaisait. Cette idée que nous sommes tous en réalité de grands enfants m'amusait beaucoup et je la retrouvais avec beaucoup d'amusement lorsque j'observais certains de mes professeurs en cours. En plein contrôle, prenez parfois le temps de les regarder, le dernier que j'ai vu s'amusait avec un stylo en essayant de le faire tenir droit sur sa table. Se traits se plissaient à chaque fois que ses tentatives échouaient. J'ai un meilleur exemple encore. Je savais que les profs d'arts plastiques étaient souvent loufoques et spéciaux, mais depuis que j'ai vu Mlle Marvin, ma prof d'arts, je me dis qu'elle correspond tout à fait à la définition de femme enfant. J'avais de la sympathie pour elle. Il me semblait que l'on pouvait lui faire confiance. Mais bon... A bien y réfléchir, je pense qu'il ne faut faire confiance à personne. Seulement à soi-même. Il ne faut jamais dépendre de quelqu'un d'autre et encore moins de sa famille. Non pas parce que la famille est moins fiable que d'autres personnes, seulement parce que, lorsqu'elle vous lâche, vous abandonne, cela fait doublement plus mal.

J'entendais des voix autour de moi. Des voix d'étudiant. On en voyait parfois trainer par groupe ici. Mais moi, j'y venais toujours seule. En même temps, je viens pour lire, pas pour bavarder donc forcément, ce n'est pas une activité que l'on fait en groupe, sauf si l'on fait partie d'un club de livre mais ceci est encore autre chose, je m'égare. Ils ne parlaient pas de moi, du moins je ne pensais pas. J'avais dépassé le stade où je pensais que si quelques personne arrivaient dans la même piece que moi et qu'elles se mettaient à parler, elles parlaient forcement de moi. Je ne les écoutaient pas vraiment. En fait, ils auraient pu se battre à coté de moi, j'étais bien trop absorbée par ma lecture pour remarquer quoi que ce soit qui sort de l'ordinaire.
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❝ Invité ❞
InvitéAnonymousUn visage presque familier [PV Becky] _
MessageSujet: Re: Un visage presque familier [PV Becky] Un visage presque familier [PV Becky] EmptyDim 13 Mai - 13:03



    Spoiler:

    « J'ai toujours hais les histoires de rencontres ou tout se passe bien. J'ai toujours hais les coïncidences. J'ai toujours haïs le monde. Il était vrai que je me considérais comme spéciale depuis toujours. De par le nombre de prénoms ou de noms, de part ce que j'ai toujours fait subir aux autres, mes caprices, mes tristesses... tout n'a jamais été simple. J'aurais bien voulu avoir une grande sœur ou un grand frère. Ou juste quelqu'un pour veiller sur moi... mais en fait, quand j'y réfléchis, j'ai eu ça. Adam a été comme un frère pour moi... Non en fait, je ne sais pas ce que je veux de plus. J'ai une famille... Grand-père prend soin de moi. Adam a disparu mais... Grand-père prend soin de moi. Oui, c'est ce que je dois me dire. Mais tiens d'ailleurs, pourquoi je pense à ça moi ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Ce n'est pas mon genre de penser ce genre de choses. Je dois positiver ! »

    Becky n'avait pas dormi de la nuit. Elle avait passé celle-ci a regarder des films d'horreur. Elle savait très bien qu'elle aurait du réviser ces cours au lieu de fixer un écran pendant des heures tardives au point de ressembler à un zombie. Mais ne pas respecter les règles! C'est fun! Alors la jeune fille suivait ses désirs profonds. Et ce soir là, elle avait envie d'une nuit blanche, oppressante. Insomnie et pop-corn. Pénombre et grincement de porte. Mais elle avait fini par s'endormir, bouche ouverte, sur un coussin devant la télévision vers les 6H du matin... pour s'éveiller vers 13H. Catastrophe! Qu'est-ce qu'elle avait fait?! Becky sauta dans tous les sens, paniquée, affolée. Qu'est-ce qui se passait? Elle finit par attraper son sac et sortit dans les couloirs en chemise de nuit. Ça lui arrivait de temps en temps, rien d'anormal. Trainant dans Rédemption en chaussons, balançant sa sacoche à la main, on la fixait, détournant automatiquement le regard. Car oui, les yeux vides et les cernes de Becky faisaient peur à voir. Héhé.

    La bibliothèque. Tiens... Et si elle allait y faire un tour, elle entendait beaucoup de bruit qui en venait. Un groupe d'élève la bouscula pour entrer dans le réseau de livres, ou encore le réseau de l'ennui. Becky haussa un sourcil, intriguée par ce remue-ménage. Elle se demandait comment on pouvait être autant enjoué d'entrer dans ce genre d'endroit. Elle attendit sagement que la bibliothécaire leur disent de la fermer mais rien n'y faisait. C'était le vacarme. La jeune fille passa discrètement sa tête, pour observer la cause de toute ceci. Mais la foule était tellement compressée, que cela formait une sorte de barrière qui empêchait quiconque de voir quelque chose. Elle allait refermer la porte, découragée par cet amas de personnes, ce grouillement vivant, quand elle aperçut une jeune fille dans un coin, qui semblait dérangée par tous le bruit. Becky se fichait en réalité pas mal de ce qu'elle pouvait vouloir lire ou autre, non, elle fixa son visage, le scrutant dans les moindres recoins. Elle l'avait déjà vu. C'était sur et certain. Enfin... rédemption n'étant pas immense non plus, elle avait déjà du la croiser mais ce qui étonnait Becky, c'est que d'habitude, elle ne s'attardait pas sur les visages des gens. Alors pourquoi elle ?

    Pas le temps de réfléchir, la jeune blondinette entra a l'intérieur. Faisant semblant de farfouiller dans son sac, elle cherchait quelque chose à dire, ou plutôt un moyen de créer une conversation. Après tout, elle ne la connaissait pas et n'avait rien à lui dire. Alors pourquoi s'acharnait-elle? Raaah. En plus, l'inconnue semblait complétement absorber par sa lecture, si bien qu'elle ne remarquait ni le boucan d'à côté, ni Becky qui s’approchait lentement d'elle. Notre héroïne finit par sortir un livre de son sac qu'elle reposa au hasard sur l'étagère juste à coté de celle qu'elle voulait aborder. Elle prit son courage à deux mains, et en tendit une vers elle, rougit par son insociabilité habituelle.

    « Hey toi ! »
    Elle fronça les sourcils. « Eh je te parle... » Après quelques secondes, elle lui prit son livre des mains. « Tu pourrais répondre quand on te parle! »

    Ne pas s'énerver, restez cool. Zen, self contrôle. Puis, elle baissa les yeux pour fixer ses chaussons. C'est vrai que vu sa dégaine, elle aurait pu comprendre qu'on ne veuille pas lui adresser la parole.
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❝ Invité ❞
InvitéAnonymousUn visage presque familier [PV Becky] _
MessageSujet: Re: Un visage presque familier [PV Becky] Un visage presque familier [PV Becky] EmptyVen 15 Juin - 11:02

Le calme d'un moment privilégié, le soupire d'aise qui se manifeste parfois. Le bonheur d'oublier son monde même un court instant pour se plonger dans un autre, plus doux ou plus inquiétant. Ces émotions et sensations m'étaient donnée par la lecture, j'aimais vraiment cela. Le seul problème lorsque je suis plongée dans ma lecture, c'est que je ne fais pas réellement attention à ce qu'il se passe autour de moi. Ouai... C'est le seul petit problème...

Angoissée, dans ce long corridor, elle ne savait comment elle était arrivée là. Il lui semblait qu'elle y avait été téléportée. Pourtant, elle ne possédait pas ce pouvoir. Adrian était debout à ses cotés. Peut-être était-ce lui qui les avait amené ici. Après tout ce qu'elle avait vécu, elle ne serait pas surprise si lui aussi, un ami qu'elle connaissait depuis l'enfance était comme elle. La jeune fille se demandait ce qu'elle avait bien pu faire pour que tout cela lui arrive, pour en arriver là. Pour ainsi perdre ses amis et une grande partie de sa famille. Ses yeux se remplissaient de larmes. Elle n'avait qu'une envie, éclater en sanglots, crier, pleurer, échapper à cette situation. Elle voulait que l'on réponde à ses questions. Mais elle savait qu'une personne de son rang ne pouvait plus réagir comme ça. Sa main serra celle d'Adrian, signe de son état. Celui_ci se tourna vers elle, plongeant son regard dans le sien. Il n'avait pas besoin de lui parler pour la rassurer, ses grands yeux bleus s'en chargeaient à merveilles. De sa main, il essuya la larme qui coulait sur sa joue.

-Ne pleure pas. Je ferais tout mon possible pour la protéger.

Protéger... C'était elle qui devait protéger les autres. C'était elle qui avait ces pouvoirs. Elle, qui n'avait pourtant rien pu faire pour aider ses proches. Elle espérait tout de même qu'ils avaient put s'en sortir. Cette attaque aura fait beaucoup de dégâts rien que pour la capturer, elle, Aileen June. Elle le prit dans ses bras et le serra, comme pour se rassurer. Adrian prit alors son visage dans ses mains et avec une certaine hésitation, l'embrassa. Malgré sa surprise, Aileen fut heureuse que son ami ait fait ce qu'elle-même n'avait pas osé faire. Mais alors, une vibration vint stopper cet instant. Les murs tremblèrent. Ils revenaient. Ils arrivaient pour eux, ou plutôt, pour elle. Elle qui aurait espéré qu'ils auraient mit plus de temps avant de les localiser. Le plafond derrière eux s’effondra alors que l'une des bêtes s'y glissa. Les deux jeunes rescapés se mirent alors à courir comme ils purent, mais elle les avait vu et elle les suivait à présent avec une grande vitesse. Aileen n'avait jamais eu aussi peur. Pas pour elle, mais pour Adrian. Elle ne pouvait pas imaginer qu'elle puisse le perdre maintenant. Elle tenait donc sa main avec force. Des dizaines de racines sortirent du sol, commandées par la bête. Elle cherchaient à attraper leurs pieds, à les faire tomber pour qu'ils tombent et servent de victime à la bête. C'est ce qui arriva à Adrian qui, de ce fait, lâcha la main d'Aileen qui continua à courir. La dite bête attrapa les jambes du jeune homme qui tentait tant bien que mal alors qu'un grondement semblable à un rire s'échappait de la gorge de la créature. La belle Aileen s'arreta, voulant le sauver. Mais il lui criait de partir, c'était elle la plus importante des deux. Elle devait penser à sa vie car c'est pour elle que tant de personnes avaient périt. Et ils ne devaient pas avoir sacrifier sa vie pour rien. Cependant, laisser laisser Adrian à son propre sort était quelque chose qu'elle se reprocherait toute sa vie. Dans un mouvement de panique, elle décida de...

Qu... Quoi ? Où était passé mon livre ?! Je voulais savoir la suite ! Je ne voyais plus que mes mains, mes mains vides, sans livre. Frustrée d'avoir ainsi été coupée, je relevais la tête et vit une jeune fille en pyjama. J'eu un léger mouvement de surprise. Elle était à peine plus jeune que moi et me parlait. Mais je ne comprit pas ce quelle voulait me dire, ne voyant que mon livre dans sa main. Elle me l'avait piqué ! Mais... Se pouvait-il qu'elle m'ait appelé lorsque j'était en pleine lecture ? C'était fortement possible. Elle me disait quelque chose, son visage, sa voix, tout me semblait familier chez elle. Ses yeux, son nez, sa bouche, ses cheveux... Se pouvait-il que je la connaisse d'avant ? Peut-être étions nous amies ? Non je ne pense pas. Ennemies peut-être ? Non plus, elle m'aurait abordée différemment. Vu que nous n'avions pas le même age, nous ne devions pas non plus être dans la même classe. Mais alors comment expliquer cette impression de déjà vu ? Peut-être ne nous étions jamais rencontré en fin de compte. Si cela se trouve, elle ressemblait simplement à une personne que j'avais connu avant, à l'orphelinat ou quelque chose dans ce genre. J'étais toute embrouillée d'un coup. Comme si la voir avait provoqué un électrochoc. J'étais muette et immobile, la fixant sans réellement pouvoir lui répondre puisque je n'avais pas entendu ses paroles.
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