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Echoes of the past ~ PV Mardy Bum

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Alaric Stark
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MessageSujet: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyJeu 10 Nov - 23:58

« Je sais qu'on ne se connait pas mais ... »

Ce n'est pas tous les jours qu'il arrive de voir quelqu'un se balader en portant une autre personne dans ses bras à travers les couloirs d'une école.

« ... Tu ne pouvais pas descendre les escaliers normalement ? Tu sais ... marche par marche ... »

Il est encore plus rare de voir cela si on y ajoute que la personne est inconsciente et recouverte de sang.

« Et il a fallu que tu fasses tout ça juste devant moi, bien sûr. Tu n'aurais pas pu choisir un autre escalier, un autre jour, une autre personne ? Non, il a fallu que ce soit aujourd'hui, dans cet escalier là et que ça tombe sur moi ... »

Maintenant, mentionnez le fait que l'école en question est Rédemption et tout cela devient tout d'un coup banal. Ce n'était pas la première fois que le sol du pensionnat se voyait être repeint de sang et ce ne serait sûrement pas la dernière fois.

« Voyons le bon côté des choses ... Ca me fait faire de l'exercice ... Ca me change du quotidien ... Ca me ... Oh et puis non. Je me serais bien passé de tout ça. »

Alaric parcourut les derniers mètres qui le séparaient de la porte de l'infirmerie et ouvrit la porte sans prendre la peine de frapper avant. Ce n'était pas comme s'il avait une urgence sur les bras ... bien que ce soit le cas ... littéralement. Il entra en trombe et déposa le jeune homme qu'il portait sur le lit le plus proche.

« Bon, ce n'est pas tout mon ami mais ... mais ... »

Le regard d'Alaric se posa sur ses vêtements et pendant un instant il resta planter là, sans bouger. Du sang partout, de son pantalon à sa veste et sa chemise tout en passant par ses chaussures. Rien de bien grave, de petites tâches par-ci, par-là mais rien n'avait été épargné.

« Ah ... Ahah ... Ahahahahah. Bien sûr. Ta mission n'aurais pas été complète sans cela n'est-ce pas ? ... »

S'il y avait bien une chose qu'Alaric détestait par-dessus tout c'était de salir ses vêtements. Encore si ce n'était qu'un peu de boue, du thé ou de la nourriture, il pouvait supporter, ces tâches-là partent sans grand problème. Mais il a fallu que ce soit du sang. Sans perdre une seconde il commença à se dévêtir des vêtements tâcher. Il n'avait même pas prit le temps de voir s'il était seul dans l'infirmerie et ne s'en préoccupait pas plus que ça sur le moment. Quelques instants plus tard il se retrouvait à moitié nu, avec pour seul vêtements restant ses chaussettes, son boxer et son fedora, tous les trois noirs.

« T'es content ? Je suis sûr que tu l'es. Profondément dans ton inconscient je suis certain que tu es en train de jubiler de la situation n'est-ce pas ? Estime-toi heureux d'être blessé ... »

Etrangement toute cette situation, au contraire de l'énerver, apporta un léger sourire à ses lèvres. A quelques détails prêt il aurait cru revivre un épisode de son passé. Tout avait également commencé de la même façon: un imprévu, un devoir accomplit malgré quelques réticences et lui se retrouvant à moitié dévêtu. Tout ce qu'il manquait maintenant ce serait que ...
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Mardy Bum
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyDim 13 Nov - 23:11

Assise sur une chaise, les coudes sur le lit, le visage dans ses mains elle regardait la neige tomber derrière la grande fenêtre de la pièce. Les premières semaines de Décembre passait lentement, les premiers flocons étaient tombé il y a quelques jours mais la neige ne restait jamais bien longtemps au sol. Mardy s’ennuyait, jamais rien ne se passait dans cette pièce sombre pendant son service. Parfois, un enrhumé passait ou bien un asthmatique. Rien de bien méchant, seulement des hypocondriaques. Elle était installée sur le dernier lit de la salle, caché par le rideau qui séparait chaque futon. Le silence de cette salle était magnifique. Magnifique et-

« Bon, ce n'est pas tout mon ami mais ... mais ... »

Et rompu. Vexé, Mardy ne bougea pas. Elle n’avait pas besoin de montrer sa présence, elle n’avait aucune envie de parler à un inconnu pour le rassurer à propos de son ami. D’ailleurs, son ami ne semblait pas être très bavard.

« Ah ... Ahah ... Ahahahahah. Bien sûr. Ta mission n'aurais pas été complète sans cela n'est-ce pas ? ... »

Mardy ne comprenait pas ce dont cet étudiant parlait. D’ailleurs, elle n’était même pas sûre que quelqu’un l’écoutait. En tout cas, son interlocuteur ne semblait pas vouloir lui répondre. Elle savait qu’elle allait devoir se lever pour soigner l’élève mais elle ne bougeait pas. Cette voix masculine qui parlait seule dans l’infirmerie… Elle semblait la connaitre.
Mardy écoutait attentivement son timbre de voix. Mais cet homme se tue. Il était en train de faire autre chose. Se déshabillait-il ? Elle failli rire. Si elle surgissait comme ça pendant que celui-ci était en train de se déshabiller, le malaise serait tellement drôle.

« T'es content ? Je suis sûr que tu l'es. Profondément dans ton inconscient je suis certain que tu es en train de jubiler de la situation n'est-ce pas ? Estime-toi heureux d'être blessé ... »

Mardy se redressa silencieusement ; cette fois, elle reconnaissait la voix de ce garçon. Elle ne connaissait qu’une seule personne pour dire ce genre de chose.
Elle sourit de pleines dents.

Sa première réaction aurait été de se diriger en courant vers cette voix mais Mardy n’était pas de celles qui sautaient aux bras de leurs amis, les larmes aux yeux.
Donc, toujours silencieusement, elle sorti de sa cachette sachant que les deux autres ne pourrait la voir. En effet, l’un était de dos et l’autre était allongé sur un lit, saignant d’un peu partout peut-être même inconscient. Le premier était en caleçon, en chaussures et en chapeau.
Ne l’enlevait-il donc jamais ?
De dos, il paraissait assez imposant et mardy eu peine à s’approcher de lui sans un bruit. Quand elle fut à quelques mètres, elle s’arrêta avec un grand sourire, le corp légèrement plié vers la droite, les mains derrière le dos comme si elle préparait une surprise.

- L’exhibitionnisme n’est-il pas interdit à Edimbourg ?

Elle ne dû réfléchir longtemps à cette phrase. C’est exactement les mêmes mots qu’elle avait employé le jour où elle et Alaric s’étaient rencontrés pour la première fois. La situation était d’ailleurs la même excepté le fait que la première fois ils n’étaient pas dans une infirmerie.



[HRP : Voilà Monsieur le perfectionniste, j’ai fait un post tout beau rien que pour toi ^^, content ?]
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyMer 16 Nov - 19:47

[HRP : Je dirais même aux anges ^_^]

-L’exhibitionnisme n’est-il pas interdit à Edimbourg ?

Des mots tout droits venu du passé. Et pendant un instant Alaric replongea dans ses souvenirs d'un festival pas comme les autres.

~


Atelier d'art abstrait ... Dit comme ça, cela peut paraître inoffensif, mais en pratique ce n'étais pas la même chose. Des hordes d'enfants ravis de pouvoir jouer avec de la peinture à leur loisirs sans se faire réprimander ce qui était une autre façon de dire « concours de lancer de peinture ». Pas étonnant que la personne en charge de ce stand ce soit soudainement vu 'indisposé'. Et lui, tout ignorant qu'il était, il avait accepté de remplacer cette personne. Ce n'était pas comme s'il avait eu le choix non plus. Personne d'autre n'était disponible et refuser aurait voulu dire que le stand aurait fermé pour la durée du festival d'Édimbourg. Et cela n'était « tout bonnement inacceptable » comme le disait si bien l'organisateur de cet événement, son père.

Le soir était arrivé et les enfants c'étaient ruées vers la sortie à la mention du mot 'goûter' le laissant enfin seul. L'heure de fermer le stand n'était pas encore venu, mais ce genre d'activité n'intéresse généralement pas grand monde à l'exception de ceux qui aimaient voir leurs vêtements devenir des pièces d'art abstraite ambulante. Ce qui était actuellement son cas. Il ne perdit donc pas une seule seconde et, après avoir envoyé Nathan, son serviteur, chercher des vêtements de rechange, il commença à se dévêtir en plein milieu du stand. Heureusement pour lui une grande bâche empêchait les passants à l'extérieur de le voir bien que sa fonction principale soit de les protéger des éclaboussure de peinture. Trop occuper à ruminer le fait que ses habits soient maintenant ruinés il ne remarqua que quelqu'un était rentré à l'intérieur du stand que lorsque cette personne, une fille d'après le timbre de sa voix, lui adressa la parole.

-
L’exhibitionnisme n’est-il pas interdit à Edimbourg ?

Il s'était alors retourné, son sourire habituel aux lèvres et avait répondu d'une voix tout ce qu'il y a de plus calme malgré les circonstances dans lesquelles il se trouvait.

«Tout autant que ... »

~


Il fallut quelques instants à Alaric pour se sortir de ses pensées et se rendre compte que quelqu'un lui avait vraiment parlé ... et étrangement les mêmes mots et avec la même voix que dans ses souvenirs. Il se retourna donc, un sourire aux lèvres, tout comme deux ans auparavant, à la différence près que cette fois son sourire n'avait rien de la fausseté qu'elle avait d'habitude mais était, pour une fois, réel.

« Tout autant que le voyeurisme, mademoiselle. Pourquoi ? Voyez-vous quelque chose d'offensant à vos yeux ? »

Devant lui se présentait, à quelques détails près, la même vision que lors du festival. Il ne savait ni pourquoi, ni comment tout ceci était possible, mais cela importait peu sur le moment. Il n'était pas du genre à questionner sa bonne fortune pour une fois que celle-ci lui souriait.


Dernière édition par Alaric Stark le Mer 22 Fév - 16:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyVen 18 Nov - 23:31

Avant qu’Alaric ne se retourne, Mardy remercia le hasard en silence de les avoir amenés à se recroiser ici. Il se retourna, un sourire aux lèvres. Ce sourire sincère et heureux que Mardy aimait tant. Un sourire propre à lui-même. Ce sourire qui lui avait tellement manqué.

Elle pensa tout d’abord que la scène ressemblait plus à un rêve qu’à la réalité. Mais la scène semblait trop réaliste, les odeurs, les couleurs, tout la rendait éveillée.

- Autant que le voyeurisme mademoiselle… Pourquoi ? Voyez-vous quelque chose d’offensant à vos yeux ?

Elle se pinça la lèvre inférieure, souriante, les yeux brillants. Cette phrase, elle en connaissait la moindre intonation et Alaric l’avait récité à la perfection, la plongeant dans une vague de souvenirs lointain.

~


Elle leva un sourcil, le sourire toujours aux lèvres. Une réponse inattendue. Rien d’étonnant venant de la part de quelqu’un étant à moitié nu dans un endroit comme un atelier de peinture pour gosse.

« -Rien d’offensant à mes yeux, je me demande juste… Je me demande juste comment vous identifier. Un très jeune pédophile ou simplement quelqu’un s’étant retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. » ?

Elle observa le jeune homme devant elle très attentivement. Il n’avait pas l’air dangereux, il n’avait pas l’air sain. Il avait juste l’air d’un pauvre gosse se souciant des bonnes manières mais n’ayant que faire de son interlocuteur. Un gosse comme elle en un sens.

Sans attendre aucunes remarques de sa part, elle tourna autour du garçon en observant attentivement chacun de ses détails. Quand elle finit sa petite investigation, elle s’arrêta les pieds joints et regarda l’homme dans les yeux, toujours avec son sourire impartial et joyeux.

A dire vraie, elle n’en avait rien à faire de la peinture pour enfant et ce n’était pas pour cela qu’elle était entrée sous la bâche. Si elle était allée à ce festival c’est parce qu’elle n’avait rien fait depuis quelques semaines et que sortir lui faisait du bien. Bien entendue, elle n’avait pas prévu que toute la population d’Edimbourg se réunirait sur Princess street. Aimant le silence, la foule était la première chose qu’elle voulait éviter, et quoi de mieux qu’un atelier peinture déserté par des enfants affamés ?
Elle pencha la tête pour mieux observer l’exhibitionniste, le jugea temporairement non-dangereux et tandis sa mains vers lui.

« -Il me semble que nous n’avions pas été présentés. Mardy… Mardy Smith. »

Ce nom était certainement le nom le plus ridicule de tout le Royaume-Unis mais si elle donnait son vrai nom de famille, l’orphelinat duquel elle s’était enfuie risquait la retrouver facilement alors qu’il est si difficile retrouver quelqu’un sous un faux nom si en plus ce nom est l’un des noms les plus populaires du pays.


~


Ah, le passé quand il nous retient…
Elle regarda enfin Alaric dans les yeux, d’un air timide comme si elle avait peur de se réveiller. Elle ne comprenait ni pourquoi, ni pourquoi il était ici, dans l’infirmerie, ni pourquoi cela semblait si irréel.

« -Je suis contente de te voir. » murmura-t-elle doucement.
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyDim 4 Déc - 17:27

Un jeune homme arrogant et sans aucune manière, un, encore plus jeune, homme intriguant aux manières étranges, une dangereuse folle à lier, une charmante rousse trop indiscrète pour son propre bien et une femme ayant abandonnée l'idée de vivre. Voilà les seules personnes avec lesquelles Alaric était rentré en contact depuis son arrivée à Rédemption. Si ce n'était pour la présence de sa cousine rien de bon n'était sorti de ce qu'il avait trouvé ici. Alors retrouver l'une des seule personnes au monde en qui il avait confiance, la seule qu'il considérait comme étant son amie, c'était comme se retrouver devant un bon feu bien chaud après des jours de marches à travers un blizzard. Il s'avança donc vers Mardy et malgré sa quasi-nudité actuel, l'enlaça tendrement tout en lui murmurant à l'oreille.

« Moi aussi. Plus que tu ne peux l'imaginer. »

Il se sépara ensuite d'elle, un grand sourire aux lèvres. Il était rare de le voir avec un tel expression, mais cela est dû à un manque d'occasion de le faire et non à une quelconque incapacité ou choix de sa part.

« Bien que je suis quelque peu déçut que tu ne m'accuses pas d'être un pédophile aujourd'hui. Mais soit, je me contenterais du titre d'exhibitionniste. »

Il voulu lui demander ce qu'elle faisait ici, mais il fut hapé par ses souvenirs de leurs rencontre, où il l'avait aussi questionné sur les raisons de sa présence.

~


Dans des circonstances normales Alaric aurait complètement ignoré les insultes portées à son encontre par la jeune femme et la personne elle-même, mais ceci était difficilement des circonstances normales. Il ne lui arrivait très peu souvent, pour ne pas dire jamais, de se retrouver aussi pu vêtu dans un endroit comme celui-ci, il ne pouvait donc pas la blâmer pour ses accusations. Il lui répondit donc avec le sourire tout comme celui qu'elle affichait.

« Alaric Aegis Gwolou Stark, a votre service ... Bien que voyant votre avis à mon propos, je ne pense pas que vous en voyez l'utilité. »

Le jeune homme se pencha ensuite en avant, prenant la main tendue de la dénommée Mardy dans la sienne et y déposant un léger baiser. Après tout il n'y avait aucune raison qu'il ne l'accueille pas comme il se doit. Il se recula ensuite et ramassa ses vêtements un par un, les pliant soigneusement avant de les poser sur une table. Cette dernière était maculée de peinture, mais au vu de l'état de ses habits, quelques tâches en plus ne changeraient pas grand-chose. Alaric se retourna, s'appuyant à moitié sur la table et croisant les bras. Jusqu'à ce que le festival prenne fin pour aujourd'hui il était encore le gérant de ce stand et devait donc prendre ses responsabilités.

« Qu'est ce qui vous amène donc ici, à l'atelier d'art abstrait du festival d'Edimbourg, mademoiselle Smith ? Simple curiosité ou êtes-vous une vraie amatrice d'art ? Si vous voulez peindre je crains qu'il va vous falloir attendre le temps que je trouve du matériel encore intouché par les événements d'aujourd'hui, s'il en reste bien sûr. »


~


Sortis de son petit voyage dans le passé il décida de prendre un peu de temps avant de la questionner et de réfléchir un moment comme il l'aurais fait en temps normal si la vue de sa chère amie ici dans un endroit où il n'avait rencontré quasiment que des étrangers ne l'avais pas empli d'une immense joie.

* Si elle est présente au sein de Rédemption, ça veut dire qu'elle est une élève ici ... Si c'est une élève ici ça veut dire qu'elle y a été invitée tout comme moi. Et il n'y a qu'une seule raison possible pour que le directeur invite quelqu'un à venir étudier ici ... *

« J'ai toujours su que tu était spéciale ma chère, mais il semblerais que tu le sois encore plus que je ne le pensais si toi aussi tu te retrouves ici. »


Sa voix contenait à la fois un mélange de bonheur et de tristesse. Il était content qu'ils soient de nouveau réuni mais triste qu'elle se trouve elle aussi à Rédemption. Cet endroit avait une aura étrange autour d'elle et Alaric avait le sentiment depuis quelques temps que quelque chose n'allait pas. Jusque là il avait supposé que cela devait être parce que toutes les personnes au sein du pensionnat possédait un pouvoir tout comme lui, mais de plus en plus il était venu à croire que ce n'était pas tout.


Dernière édition par Alaric Stark le Mer 22 Fév - 16:35, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyDim 1 Jan - 22:31

Mardy retint son souffle. Quand Alaric l’enlaçait, elle s’autorisait à oublier quelques instants le monde qui l’entourait. Oublier qui elle était. Elle s’autorisait à se sentir en sécurité, un sentiment qu’elle ressentait uniquement dans ses bras. Un sentiment qu’elle n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. Il l’a lâcha. Alaric semblait perdu dans ses pensées et Mardy perdu dans les siennes. Elle avait honte. Honte d’être ici devant lui, dans une école qu’elle surnommait « Poudlard » pour des raisons diverses que chaque élèves de cette école connaissait et de ne lui avoir rien dit. Un peu comme s’il l’avait prise en flagrant délits. Elle avait osé espérer qu’il pourrait la considéré comme normal jusqu’à la fin de ses jours. Quoi qu’il n’avait jamais dû la considéré comme « normal ». Bien sûr, si elle n’avait rien dit, ce n’est pas parce qu’elle ne lui faisait pas confiance, loin de là. Mais comment introduire un sujet pareil dans une conversation ? Elle n’osait pas le regarder dans les yeux, de peur d’y voir de la haine ou pire, du rejet quand elle se rendit compte que si elle l’avait croisée dans cet endroit, c’est que lui aussi y était. Elle lâcha un léger soupir de soulagement.

« J'ai toujours su que tu étais spéciale ma chère, mais il semblerait que tu le sois encore plus que je ne le pensais si toi aussi tu te retrouves ici. »

Cette fois-ci, elle leva la tête pour le regarder dans les yeux. Si près d’elle, il semblait imposant comme toujours. Elle reprit son sang-froid, sourit de pleines dents. Il ne lui en voulait pas. Tout comme elle ne lui en voulait pas, mais alors pas le moins du monde.

« Je sais. Moi non plus je ne pensais pas que je pourrais devenir aide-soignante ! »

Son soulagement était tel qu’elle pouvait même en rire. Finalement, elle pouvait se réjouir d’avoir retrouvé son ami le plus proche bien que les circonstances ne soit pas les meilleurs et-
Un gémissement coupa net ses pensées. Elle regarda le garçon en sang derrière Alaric. Il était encore là celui-là ? Elle regarda sa montre et comprit qu’elle devait le soigner car la relève n’arriverait pas à temps. Elle fît couler de l’eau chaude dans une bassine et prit un morceau de tissue. Elle posa la bassine sur la petite table à côté du lit, trempa son tissue et tâta les plais du garçon. C’était Alaric qui avait fait ça ?

« Non sérieusement, je m’attendais à tout, sauf à te trouver ici mon cher ami ! Tu sais très bien que c’est toujours un plaisir de te voir, surtout après tout ce temps mais quand même, je suis… Surprise. »

« Et c’est une bonne surprise »
Ajouta-t-elle en un souffle.

Elle regarda Alaric dans les yeux et lui sourit à nouveau. Elle avait tant de questions à lui poser, tant de temps à rattraper… Mais pour le moment, elle n’avait envie de connaitre aucune des réponses qui allaient suivre ses questions.

~


Le garçon, Alaric de son prénom, déposa un baiser sur la main qu’elle lui tendait. Elle fût surprise par tant de manières alors que celui-ci était déshabillé. Très vite, elle reprit son air amusée, ne se posant pas trop de question. Vu le nombre de prénom précédant son nom de famille, il devait faire partie de la haute noblesse. Il plia ses vêtements apparemment taché et s’adossa à la table.


« Qu'est ce qui vous amène donc ici, à l'atelier d'art abstrait du festival d'Edimbourg, mademoiselle Smith ? Simple curiosité ou êtes-vous une vraie amatrice d'art ? Si vous voulez peindre je crains qu'il va vous falloir attendre le temps que je trouve du matériel encore intouché par les événements d'aujourd'hui, s'il en reste bien sûr. »

Mademoiselle Smith… Qui pouvait tomber dans le panneau ? Tout le monde. Pourtant avoir un nom si commun lié à prénom si peu commun… Les Ecossais ne semblent pas choqués. Tant mieux pour elle. Elle fît le tour du « propriétaire » tout en répondant à sa question sans trop réfléchir à ce qu’elle disait.

« S’il vous plait appelez moi Mardy. Je m’intéresse à l’art, en effet. J’aime beaucoup certains peintres… Monet est sans doute mon préféré. Vous savez, un français ! »

Elle s’interrompit, le regarda dans les yeux et ajouta avec un accent anglais très exagérés:

« Bienvenue en France »


Elle se mit à rire de son imitation et retourna aussitôt à la découverte du lieu qui avait l’air d’avoir été saccagé par des monstres.
Tout en faisant semblant d’être fasciné par quelques dessins enfantins qui ne représentait rien d’autres qu’un arbre, elle pensa à celui dont elle tournait le dos. Bizarrement, elle aurait pu lui déballer toute sa vie sans la moindre hésitation tellement Alaric avait l’air si digne de confiance. Pourquoi est-ce qu’elle avait l’impression de lui ressembler autant. Il avait l’air si différents avec ses airs de lord et pourtant… Elle se demandait s’il l’observait mais elle n’osa pas se retourner vers lui pour vérifier.

~



Dernière édition par Mardy Bum le Mar 13 Mar - 19:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyMer 22 Fév - 18:40


« Bienvenue en France »

Alaric ria intérieurement, voulant éviter que cela soit prit pour de la moquerie. Les langues étrangères n'ont jamais été sa passion surtout la langue française, qu'il a toujours trouvé un peu trop compliqué avec ses multitudes de formes de conjugaison et sa grammaire quelque peu étrange. Mais lorsque l'on est issu d'une famille noble et qui plus est qu'on est l'héritier d'une entreprise multinationale dont le capital s'élève à plusieurs milliards, le choix de l'éducation est un des rare luxe qu'on ne peut pas se permettre. Lorsqu'il répondit à la jeune femme ce fut donc dans un français parfait sans la moindre trace d'un accent quelconque.

- Merci bien ma chère. Bien que, si je puis me le permettre, il me semble que vous vous soyez quelque peu égarée quant à notre localisation actuel.

Une amatrice d'art donc. Bien. Mais Alaric doutais que l'art de petits enfants qui se trouvaient ici soit vraiment à son goût. Cela se voyait dans sa façon d'être tandis qu'elle marchait parmi les peintures éparpillés un peu partout. Passez votre vie au sein d'un milieu social où pratiquement tous les faits et gestes d'une personne ne sont que mensonges - une façade, un masque que l'on met pour dissimuler son vrai visage aux yeux de tous, l'art de la tromperie et de la manipulation dans toute sa splendeur - et vous apprendrez vite à discerner le vrai du faux. Soit, elle ne s'intéresse pas à tout ça. Mais les enfants n'avaient pas été les seuls à s'armer d'un pinceau pour se mettre au travail et présenter cela à l'examen d'un autre esprit que le sien serait la bienvenue considérant les circonstances. Retournant à son anglais natale, il l'interpella doucement.

- Puis-je vous intéresser avec autre chose que ces peintures infantiles qui, bien qu'étant tout à fait respectable pour des jeunes gens de cet âge, ne semble pas vraiment vous fasciner ?

Le jeune homme détourna ses yeux de la jeune femme et s'accroupit sous la table, ne s'inquiétant pas plus que ça du fait qu'il s'exhibait encore un peu plus, son boxer serré épousant ses formes à la perfection, qu'il ne le faisait déjà. Il se releva quelques instants plus tard, tenant dans ses mains une toile comme les autres. Il la retourna afin de l'exposer au regard de Mardy tandis que lui-même l'observait elle afin de percevoir sa réaction. La peinture était un monochrome de noir, avec en son centre la silhouette d'un homme et derrière lui ce qui semblait être des ailes de papillon. Tout autour de cet homme se trouvait une sorte brume sombre qui donnait à l'oeuvre un effet glauque.

Spoiler:

- Qu'en pensez vous ?

~


Alaric s'approcha à son tour du lit, se plaçant du côté opposé à celui où Mardy se trouvait et entreprit de l'assister. Il avait quelques notions de premiers secours, vestiges d'un voyage qu'il avait fait avec son père au milieu d'une jungle d'Amérique latine. Un "stage de survie", comme Lord Eric Stark s'aimait à l'appeler et qui selon lui était une tradition de la famille. Une de plus parmi tant d'autres.

« Non sérieusement, je m’attendais à tout, sauf à te trouver ici mon cher ami ! Tu sais très bien que c’est toujours un plaisir de te voir, surtout après tout ce temps mais quand même, je suis… Surprise. »

« Et c’est une bonne surprise »

Le jeune homme fut prit d'un léger rire à ces mots. Il ne doutait pas une seule seconde qu'elle était surprise, il l'était aussi après tout, ni qu'elle soit heureuse de le retrouver, là aussi il partageait ce sentiment. Mais lorsque quelqu'un amène avec lui le corps d'un jeune homme blessé et recouvert de sang, même si cette personne est un ami proche, cela était rarement une bonne surprise. À moins que l'on soit un psychopathe sadique avide de sang bien sûr. L'image de Mardy charcutant le corps se trouvant sur le lit avec le sourire et jubilant à chaque cri émit par la victime, passa brièvement par la tête d'Alaric ce qui ne fit qu'accentuer son amusement, frôlant presque le fou rire. Il réussit tout de même l'exploit de se calmer assez pour pouvoir expliquer la situation et éviter que la jeune femme ne commence à avoir la même image de lui que celle qu'il venait d'avoir pour elle.

- Si cela peut te rassurer, je ne suis pas l'auteur des blessure de ce jeune homme. J'ai simplement été le spectateur de sa chute dans les escaliers du pensionnat. Tu me connais. Je ne pouvais pas simplement le laisser se vider de son sang sans rien faire. Je ne connais pas l'intendant de cet endroit, mais je me souviens qu'au manoir, la moindre tâche de sang poussait Melody dans des états tels que tout le monde, même son mari, Roy, l'évitait pendant plusieurs heures, le temps qu'elle retrouve son calme. Ah ah ah ! Bref, je l'ai donc porté jusqu'ici et ... il me semble que tu connais la suite.

Si sa mémoire ne défaillait pas, Mardy avait déjà eu l'occasion de rencontrer Melody et Roy Benedict, respectivement la femme de ménage en chef et le majordome en chef du manoir Stark, lorsqu'il lui avait fait découvrir sa demeure. C'était quelques temps après leurs rencontre quelque peu spéciale au festival. Cette seconde vague de nostalgie apporta un sourire à ses lèvres tandis qu'il observait sa chère amie s'affairer sur le jeune homme allongé sur le lit.
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Mardy Bum
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyLun 5 Mar - 22:28

Alaric sorti un tableau.

« - Puis-je vous intéresser avec autre chose que ces peintures infantiles qui, bien qu'étant tout à fait respectable pour des jeunes gens de cet âge, ne semble pas vraiment vous fasciner ? »

Il n’avait pas tort.
La peinture était très sombre. Un ange noir ? Elle regarda le tableau avec fascination, se concentrant sur les ailes de l’ange. Elle se souvint d’une histoire qu’on lui avait racontée. Un ange banni du ciel pour avoir tué un innocent sous la faim. Cet ange, exilé sur terre veillait sur les criminel, comprenant leurs injustices. La silhouette de l’ange était immobile, forte. Comme si l’ange avait tout vécu. Tout le malheur et la misère des autres. Quelque part c’était touchant. D’autre part cette peinture montrait à quoi ressemblait l’humanité de ce monde. Une humanité bien triste. Elle se pinça les lèvres. Dire qu’elle aimait la peinture était avouer beaucoup de chose à Alaric.

« - Qu’en pensez-vous ? »

« - C’est très différent de Monet, mais c’est assez touchant comme peinture. Très… humain. »

Elle observa Alaric silencieusement. En effet, ce n’était pas Monet. Mais c’était beau. Très expressif. L’avait-il dessiné ? Elle entendit des cris approché la tente. Les petits revenaient déjà ? Un entra, puis un deuxième. Pour le calme et le repos, c’était raté. Ils étaient maintenant plus d’une dizaine, fixant tous les deux adolescents. Pourquoi les fixaient-ils ? Mardy regarda Alaric.
Oh oui.
Ils fixaient Alaric. Du moins, le corps nu d’Alaric. Mardy éclata de rire. Pour un « lord », cela devait être le comble. Elle tapa dans ses mains tellement la situation était drôle. Des gosses chuchotaient, d’autres, comme elle, rigolait. Elle arrêta de rire lorsque les enfants commençaient à jouer à « la guerre ».
La guerre pour un enfant n’est pas d’entretuer les autres, non. La guerre pour un enfant consiste à prendre de la peinture et à la jetée partout. C’était la guerre vu d’un enfant. Et Mardy se retrouva bientôt couverte de peinture. Elle réussit habilement à éviter les premiers puis lorsqu’elle s’en prît un, elle se les prît tous. Comme dans un casse-brique. On ne fait pas tomber sa balle pendant 5 niveaux, puis on l’a fait tomber trois fois de suite au 6e. Elle se retrouva couverte de peinture et visiblement, Alaric n’était pas mieux. Elle rigola. Et merde, ses habits, ses cheveux, sa peau étaient coloriées. Sales. Sa maison était loin de Princess Street. Elle allait devoir rentrée à pied. A pied et couverte de peinture. Les enfants continuaient à criés. Resté ici signifiait qu’elle allait pouvoir subir des migraines tout le reste de la soirée. Sales gosses. Toujours à gambadés comme si qu’une seule chose comptait. Le bonheur. Etre heureux, c’est si facile.
Pour eux.
Mardy sourit devant tant d’innocence mais perdu ce sourire quand elle senti un autre tube de peinture atteindre sa jambe. Elle fixa Alaric puis lui sourit.

« - Je comprends la raison de cet exhibitionnisme. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi tu es toujours ici. Cinq minutes de plus et je cours me barricader chez moi. »

Elle eut un sursaut. Elle venait de le tutoyer. Il semblait si proche d’elle, comme si elle le connaissait déjà. Mais ce n’était pas le cas. Alors pourquoi le tutoyer.

« Vous. Excusez-moi. Je n’ai pas l’habitude de tutoyer les inconnus, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. »

Et pourtant. Il ne semblait pas être un inconnu. Elle pensa à son appartement, si loin d’ici. A présent, sa seule réelle envie était de prendre une douche.

~


Alaric eut un petit rictus sadique.

« - Si cela peut te rassurer, je ne suis pas l'auteur des blessures de ce jeune homme. J'ai simplement été le spectateur de sa chute dans les escaliers du pensionnat. Tu me connais. Je ne pouvais pas simplement le laisser se vider de son sang sans rien faire. Je ne connais pas l'intendant de cet endroit, mais je me souviens qu'au manoir, la moindre tâche de sang poussait Melody dans des états tels que tout le monde, même son mari, Roy, l'évitait pendant plusieurs heures, le temps qu'elle retrouve son calme. Ah ah ah ! Bref, je l'ai donc porté jusqu'ici et ... il me semble que tu connais la suite. »

Si cela la rassurait ? Cela ne lui avait même pas traversé l’esprit. Il aurait pu le tuer qu’elle n’en avait rien à faire. Mais elle lui sourit. Toujours ce besoin de précision qu’elle reconnaissait bien chez Al’. Elle repensa à Melody et Roy. Que de bons souvenirs. Elle se senti légèrement nostalgique. Elle s’assît près du malade et lui referma quelque blessure à l’aide de son pouvoir.

« - Je n’en doutais pas une seconde Al’. Oui, je te connais et je connais Melody et Roy. Je me souviens. Tu as eu raison de l’amener ici, on a pu se voir. Et puis il y a eu un peu d’action dans ma journée. »

Elle rigola tout en continuant de soigner le type dont le nom lui était totalement inconnu. Il avait décidément perdu beaucoup de sang. Elle entendait presque les rires des enfants dirigés vers Alaric nu et couvert de peinture. Les rires des enfants en sa direction et les cris de deux trois parents, découvrant leurs enfants d’une couleur étrange, parfois rouge, parfois bleu, parfois les deux. Elle dû cligner des yeux plusieurs fois pour ne pas pleurer à ses bons souvenirs.

« - Mais dis-moi, comment vont-ils ? Et toi comment vas-tu ? »

Elle avait tellement de questions à lui poser. Pourquoi s’était-il perdu de vus ? Pourquoi ne lui demandait-il pas pourquoi elle a disparu de jour au lendemain ? Pourquoi était-il ici ? Pourquoi Alaric Stark, héritier des Stark, était-il ici ? Dans ce coin perdu loin d’Edimbourg ? Autant commencer par les formules de politesses.
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Alaric Stark
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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyDim 27 Mai - 12:33


Piano composition to Rai from Noblesse by GreenLarsen on Grooveshark


« Mais dis-moi, comment vont-ils ? Et toi comment vas-tu ? »

Étrangement, Alaric fut pris au dépourvu. Malgré toutes les questions qu'elle aurait pu lui poser après une retrouvailles si fortuite que la leur elle se contentait de lui demander comment il allait. D'un autre côté, peut-être aurait-il dû s'attendre justement à cela. L'imprévisibilité avait été l'une des caractéristiques principales de Mardy durant le temps qu'ils passèrent ensemble. C'était même la raison principale pour laquelle il était devenu si proche d'elle. La jeune femme présente devant lui était l'une des rare personne qui arrivait à le surprendre, à résister à toutes ces tentatives de la placer dans une certaine catégorie de personne, comme tout le reste du monde pouvait l'être. Elle était l'une des seule qui, comme lui, faisait partie de ces personnes n'ayant pas vraiment leur place au sein de la société actuel. Mais cela n'avait pas d'importance pour Alaric. Car au lieu de s'adapter aux normes, de paraître être ce qu'il n'était pas, il se contentait de changer ses normes. Il ne nageait pas avec le courant, comme la majorité des humains. Il était le courant. Et Mardy était comme lui, quelqu'un qui ne suit pas mais fait en sorte que le monde autour d'elle la suive. Dans un coin de son esprit, là où les émotions n'avaient pas lieu d'être et où tout n'était que logique, la présence de sa chère amie ici à Rédemption éclaira tout un arbre de possibilités quant à ses plans pour l'avenir. Mais l'heure n'était pas aux machinations, pas encore du moins, il en revint donc à la réalité et à la question qu'on venait de lui poser.

« Roy et Melody vont bien. A vrai dire, ils doivent s'amuser comme des petits fous maintenant que moi, Noah et Nathan ne sommes plus là. Et oui Noah et Nathan sont aussi à Rédemption. Noah est en classe avec moi et en ce qui concerne Nathan, il fait partie du personnel du pensionnat. Quant à moi et bien on peut dire que je vais très bien, chose qui est principalement dû à ta présence ici, car, je dois te l'avouer, je n'étais pas particulièrement joyeux face à la tournure des évènements qui m'ont amené à toi. »

Il aurait très bien pu continuer et lui poser à son tour une question, après tout ce n'était pas comme s'il n'en avait pas son lot depuis son départ si précipité d’Édimbourg, mais il n'en fit rien. Elle avait eu ses raisons pour partir et qu'importe ce qu'elles étaient ou si elles étaient bonnes ou mauvaises, c'était un choix qui lui avait appartenu de faire. Cela ne changeait en rien leur relation, car Mardy Bum n'était pas seulement une personne qu'il avait rencontrée et avec qui il s'était bien entendue. Elle était son amie. Meilleure amie même, si on se fiait à la notation générale que les gens utilisaient. Personnellement, Alaric ne voyait pas l'utilité de placer des adjectifs devant un concept tel que l'amitié. Ce n'était pas le genre de chose qui pouvait être quantifié pour lui. Un ami, selon Alaric, c'était une personne en qui on peut placer son entière confiance, pour qui on est présent quoi qu'il arrive, pour le meilleur et pour le pire et qui le sera pour vous en retour. Pour le jeune homme, il n'y avait pas de demi-mesure. On était soit son ami soit une simple personne plus ou moins appréciée par lui. C'est une vision quelque peu hors-normes de l'amitié, mais elle était issue de son expérience dans ce domaine, qui avait soit extrêmement mal fini, soit tout le contraire. La différence maintenant étant que si jamais un de ses amis trahissait cette confiance qu'il plaçait en eux, il avait intérêt à s'être préparé aux conséquences de ses actes. Comme H.P. Lovecraft le dit si bien :


“There are horrors beyond life's edge that we do not suspect, and once in a while man's evil prying calls them just within our range.”


Alaric jeta un bref regard au jeune homme allongé sur le lit. La plupart de ses blessures avaient été refermés par l'aide-soignante d'une manière qui attira quelque peu son attention. Bien que leurs relations avant leur arrivée à Rédemption avait été très proche, aucun d'eux n'avait parlé de son pouvoir à l'autre. Ce n'était pas un cas isolé, car la plupart des personnes dotés de pouvoirs, dont une grande majorité des pensionnaires de Rédemption, pensent être les seuls au monde et donc incapable d'être compris par les autres. Bien sûr c'était quelque peu différent dans le cas d'Alaric, car il avait autour de lui, en les personnes d'Alarya, Noah et Nathan, trois individus également doté de tel pouvoirs, tout comme lui. Mais il n'empêchait qu'il y avait toujours un doute planant sur les capacités d'une personne et c'est justement ce doute qui faisait que c'était la première fois qu'il voyait ceux de son amie en action. A première vue, d'après la façon dont les blessures du patient se fermaient au passage des mains de Mardy, cela avait un rapport avec la chaleur ou le feu. Alaric sourit. D'une certaine manière ce pouvoir lui allait à la perfection. Tout comme les ténèbres pour lui. Une preuve irréfutable que, quoi que certain puissent penser ou dire à ce sujet, ces capacités étaient une partie intégrante de leur détenteur et tenter de le cacher, de l'ignorer ou de le traiter comme une maladie que l'on peut soigner était sûrement le plus gros mensonge que l'on puisse se faire à soi-même.

Qu'elle l'ait faite consciemment ou non, la jeune femme venait de lui faire une grande révélation et la bienséance, la politesse ainsi que tout un tas de concepts aux noms tous plus loufoques les uns que les autres, des concepts que seul un noble comme lui semblait entretenir de nos jours, toutes ces choses-là demandait de lui qu'il en fasse de même. Mais la vérité était qu'il voulait le faire, car il se sentait comme un justicier sur le point de révéler son identité secrète à un proche, l'appréhension de sa réaction instillant un sentiment de soulagement, car il pouvait enfin lui dévoiler son secret, mêlée à la peur d'être incompris et rejeter. Non. La peur n'était pas là. Il n'avait aucun doute sur la question. Mardy le comprendrait. Elle devait le faire. Il ne pouvait en être autrement. Si ce n'était pas le cas ... si elle aussi, comme tant d'autres, était incapable ou se refusait à accepter ce fait ...

Alaric chassa ces pensées de sa tête. Douter de quelqu'un était lui montrer qu'on ne lui faisait pas confiance et malgré toutes ces années passées sans aucun contact, sa confiance en Mardy restait inébranlée, l'un des piliers principal de l'immense édifice qu'était son esprit.

Aurait-il été plus sincère avec lui-même Alaric aurait sûrement remarqué que, loin d'être des piliers, la confiance qu'il plaçait dans ces amis et sa famille était en fait les barreaux d'une prison. Une prison enfermant une bête sombre. Un être issu d'une douleur qui s'était refusée à disparaître, d'une rage qu'il avait été incapable d'assouvir et d'une haine qui n'avait cessée de croître. C'était la boîte de Pandore personnel d'Alaric, là où il fourrait tous les maux auxquelles il n'arrivait pas à faire face. Mais, tout comme pour son homologue mythologique, il arriverait un moment où cette boîte serait ouverte et alors ...

On frappa à la porte. Le jeune homme savait ce qui se trouvait derrière cette porte et bien qu'il sache aussi la raison également de la venu de cette personne, le 'comment' lui échappait totalement. Cela n'empêcha tout de même pas Alaric de relever la tête et fixer Mardy, une lueur d'amusement dans ses yeux et un sourire aux lèvres.

« Je crois bien que c'est pour moi. Entrez donc, c'est ouvert ! »

La porte s'ouvrit lentement et laissa passer une forme humanoïde ressemblant fortement au blessé de trouvant entre les deux amis. La chose avait bien sûre d'humanoïde que la forme, car elle était intégralement composée de ténèbres. La créature s'arrêta après avoir refermée la porte et fait quelques pas à l'intérieur de l'infirmerie. Son regard, se détachant du reste de son corps par sa couleur légèrement violacée, examinèrent Mardy quelques instants avant de se poser sur le jeune homme allongé sur le lit. Dans ses mains, elle tenait une pile de vêtements soigneusement pliées, à l'instar de ceux d'Alaric se trouvant au pied du lit, ainsi qu'une paire de chaussure en cuir polie à la perfection. Lorsque le nouvel arrivant se décida enfin à bouger se fut en direction d'Alaric. Il s'arrêta à quelques mètres de lui et s'inclina profondément, les bras levés et tendue vers le jeune Lord. Ce dernier prit les vêtements et commença à s'habiller sans se presser tout en n'oubliant pas de remercier son bienfaiteur. Vêtu d'une simple mais élégante veste noire porté par-dessus un Tee-Shirt blanc immaculé, d'un pantalon tout aussi noire simple et élégant que la veste, de chaussures en cuir flambant neuves pouvant quasiment faire office de miroir et bien entendu de son fedora, Alaric se tourna de nouveau vers la créature et posa délicatement son index et son majeur sur son front, a mi-chemin des deux globes pourpres faisant office d'yeux. L'ombre se releva et s'inclina une nouvelle fois, mais plus légèrement, en direction d'Alaric puis fit de même avec Mardy. Elle tendit ensuite son bras, touchant le jeune homme allongé du bout de ses doigts. La créature fut comme aspirée par le corps, toutes les ténèbres la composant allant s'immiscer sous le blessé.

Voilà qui expliquait le 'comment'. L'ombre de l'étranger allongé sur le lit avait dû se matérialisé d'elle-même lorsque Alaric avait été occupé à se dévêtir et être allée chercher des vêtements de rechange pour le jeune homme. Ce n'était pas la première fois que les ténèbres autour d'Alaric s'animaient d'elles-même, mais jusque là le phénomène c'était limité à une petite zone autour de lui et jamais pour quelque chose d'aussi complexe que de manipuler l'ombre pour la détacher de son emplacement d'origine, la matérialiser et de l'animer avec des ordres bien précis. Pour Alaric c'était à la fois formidable et effrayant. Mais ce serait une chose pour laquelle il s'inquiéterait plus tard. L'heure était à ses retrouvailles avec Mardy et non à ... quoi que ce soit qui était en train de lui arriver.

« Hé bien, on dirait que le passé semble vouloir se répéter encore une fois, n'est-ce pas ? »

Et sur ces mots, Alaric replongea dans ses souvenirs.

~


Lorsque les enfants entrèrent, Alaric eu un large sourire bienveillant. Lorsque les enfants commencèrent à les observer, lui et la jeune femme, son sourire persista, ne changeant pas d'un poil. Lorsque les enfants reprirent leur 'guerre' d'avant goûter, celle là même qui l'avait forcé à se dévêtir, il s'empressa de s'emparer de sa veste posée sur la table et de l'utiliser pour recouvrir le tableau - après tout au point où il en était, quelques tâches de plus sur celle-ci ne changerait pas grand-chose - mais le sourire était encore là. Seul quelqu'un qui se serait trouvé assez près de lui et l'aurait observé à ce moment-là aurait remarqué que ce n'était pas exactement le cas. La légère convulsion qui parcouru ses muscles faciaux avait été brève et très vite contrôlée. Mais elle avait eu lieu. Pendant une fraction de seconde, Alaric Stark, le grand, l'élégant, l'imperturbable Lord avait craqué. Son attention fut détournée par les propos de la jeune femme.

« Je comprends la raison de cet exhibitionnisme. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu es toujours ici. Cinq minutes de plus et je cours me barricader chez moi. »

« Vous. Excusez-moi. Je n'ai pas l'habitude de tutoyer les inconnus, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. »

Étrange. Très étrange. Par le passé, les personnes ayant eu l'audace de le tutoyer de la sorte s'étaient tous pris une réplique cinglante de sa part. Il n'y avait jamais eu aucune exception ... jusqu'à maintenant. Il ne savait pas ce que c'était qui faisait qu'en cet instant, il n'avait aucune envie ni intention d'utiliser une réplique cinglante. Peut-être appréciait-il assez la jeune femme pour laisser passer cet écart, qui fut très vite corrigé ? Peu probable. Peut-être ne voulait-il pas la ridiculiser devant autant de monde ? Ce n'est pas ce qui l'avait empêché de le faire lorsque le directeur de son collège fit la même erreur lors du discours de début d'année qu'Alaric, en tant qu'élève exemplaire et principal donateur pour la rénovation des locaux, avait donné devant plus de 800 élèves. Ou peut-être ne voulait-il pas soumettre les enfants à cela ? Non plus, il était quasiment incapable de telle considération lorsqu'on lui manquait de respect. Mais si ce n'était aucune de ces raisons-là, qu'est-ce que c'était ? Alaric n'était pas quelqu'un de compliqué et une fois qu'on met de côté ces concepts de noble et son caractère quelque peu particulier, il restait très peu de choses capables d'influencer une telle décision. Il n'en restait qu'une à vrai dire et maintenant qu'il y pensait, tout devenait logique. Les Ténèbres. Ces mêmes ténèbres qui commençaient à lui parler. Cela c'était produit quelques mois plus tôt et il avait prit un peu de temps pour s'habituer à l'idée que, loin d'être seulement un effet de lumière, ou plutôt l'absence d'effet de lumière, elles étaient une entité vivante et consciente. Ou du moins c'était le cas de ses ténèbres à lui. Elles étaient même capables de peindre des tableaux ... comme celui qu'il avait montré à Mardy quelques instants plus tôt et qu'il tenait toujours dans les mains. La remarque de la jeune femme quant au fait que la peinture était très "humaine" prenait un sens assez ironique au final. C'était cette même remarque qui avait gagné l'estime de ses obscures compagnes à Mardy et par extension, comme il venait de le découvrir, le sien.

Alaric s'apprêtait à répondre à la jeune femme lorsque, au travers "des rires et des chants" - plutôt les cris et les pleurs dans certains cas - de tous les enfants, il entendit les sons d'un moteur ainsi que d'une portière que l'on claque. Quelques instants plus tard, deux hommes entraient dans la tente, l'un d'eux armé d'un parapluie qu'il maniait habilement afin de se protéger lui ainsi que son compagnon, de toutes éclaboussure de peinture. Le jeune lord ne perdit pas une seule seconde et se dirigea promptement vers les deux nouveaux arrivants. Heureusement Mardy se trouvait sur son chemin et il en profita pour l'attraper par la main au passage et l'emmener avec elle sans un mot jusqu'à l'ouverture de la bâche. A leur arrivés, l'homme au parapluie les incorpora à sa "bulle protectrice", leur offrant ainsi quelques moments de répit.

« Nathan, Noah, vous tombez à pic, mes amis. »

Nathan, l'homme au parapluie, était un jeune homme de vingt-trois ans qui avait tout pour plaire. Grand, avoisinant les 1m90, mince et finement musclé, des cheveux bruns mi-longs coiffés en arrière, un visage dénuée d'imperfection et finement rasé qui ajoutait au charisme naturel qu'il dégageait. Son style vestimentaire ressemblait fortement à celui d'Alaric ... avant qu'il ne se déshabille. Veste noire, chemise blanche, pantalon noir, chaussures de cuir polie à la perfection et fedora. C'était proche d'un costard, beaucoup plus simple, mais gardant son effet 'classe', surtout associée au fedora qui semblait avoir été crée pour le seul et unique but d'être posé surla tête de Nathan. Noah quant à lui ... hé bien il était quasiment une copie conforme de Nathan. Rien d'étonnant étant donné qu'ils sont frères mais ça le devient un peu plus lorsque l'on se rend compte qu'ils ont huit ans de différence d'âge. Noah, âgé de 15, est donc une version miniature de Nathan à l'exception de ses cheveux blonds contrastant avec le brun de son frère, ainsi que le fait qu'il soit imberbe, ce qui est normal à cet âge là. Mais la ressemblance s'arrêtait au physique. Le style vestimentaire était totalement différent. Chemise blanche à moitié ouverte, jean bleu, basket et chapeau de paille, une telle tenue 'décontracté' frisant les limites du 'négligé' n'aurait pas pu être plus différente que celle sobre et 'classe' de Nathan. Cette différence vestimentaire était aussi le reflet de leurs différences de caractère, mais, tout comme pour leur trait physique, ce caractère convergeait pour une seule et unique raison : leur loyauté envers Alaric et la famille Stark.

Noah observa l'état physique d'Alaric et Mardy. Il lâcha un long soupir, secoua la tête puis fouilla dans le sac qu'il tenait dans la main pour en sortir une chemise et un pantalon pour Alaric et un long trench-coat pour Mardy. Alaric s'empressa d'enfiler la chemise et le pantalon, malgré le fait qu'il y avait toujours le petit détail de la peinture sur son corps. Mais la situation actuel était tout autre que la précédente. Noah détestait qu'on salisse la voiture et même si la voiture appartenait techniquement à Alaric, ce dernier n'était pas exempter de suivre les règles de son chauffeur. Ayant fini de se vêtir, Alaric se tourna vers Mardy avec le sourire.

« Mademoiselle Smith, je vous présente Nathan Rhys Aegis Benedict ainsi que son frère, Noah Aegis Benedict, mes majordomes. Messieurs, voici mademoiselle Mardy Smith. »

Les deux hommes s'inclinèrent vers Mardy, Nathan se relevant vite pour reprendre sa courageuse défense du groupe contre la horde de petits enfants armé de peinture. Noah quant à lui poussa la bâche de côté avec son bras découvrant, garé juste en face du stand, une magnifique Audi noire métallisé aux courbes fines et dont les sons du moteur ne laissaient aucun doute quant aux capacités de la machine. Alaric sourit de plus belle.

« Je ne peux que me sentir coupable de ne pas vous avoir prévenu des "dangers" qui vont avec le stand. Laissez-moi donc me faire pardonner en me faisant l'honneur de m'accompagner jusqu'à mon humble demeure afin de vous offrir un moyen de vous débarrasser de toute cette peinture. »


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MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyMer 4 Juil - 3:38

« Roy et Melody vont bien. A vrai dire, ils doivent s'amuser comme des petits fous maintenant que moi, Noah et Nathan ne sommes plus là. Et oui Noah et Nathan sont aussi à Rédemption. Noah est en classe avec moi et en ce qui concerne Nathan, il fait partie du personnel du pensionnat. Quant à moi et bien on peut dire que je vais très bien, chose qui est principalement dû à ta présence ici, car, je dois te l'avouer, je n'étais pas particulièrement joyeux face à la tournure des évènements qui m'ont amené à toi. »

A ces mots, Mardy eu un léger frisson. Noah et Nathan étaient ici. Elle se souvenait d’eux. Elle s’en souvenait bien. Nathan était un garçon adorable, un peu trop soumis à son maitre mais tant qu’il était heureux de n’avoir aucune libertés… Il était gentil, serviable, perfectionniste à un point d’en être presque maniaque, un véritable amateur de sa propre voiture. Enfin de la voiture d’Alaric. Noah lui était nettement plus appréciée de Mardy. Ils n’avaient qu’un an de différence. Elle se souvenait de sa gaieté et de ses sourires. Des trois, il était celui qui possédait le sourire le plus sincère. Celui d’Alaric et de Nathan était caché derrière un voile d’hypocrisie. Noblesse oblige. Des trois, Noah semblait être celui qui était le plus sincère, le plus heureux. Il faisait nettement moins attention à l’image de soi, à la réputation des Bennedict-Stark. Rien qu’à voir la façon de s’habiller. Lorsqu’Alaric n’était pas nu, il portait des vêtements noirs, cher, montrant sa noblesse et sa richesse ainsi que sa noirceur d’esprit. Oh, il ne faut pas se méprendre ! Mardy adorait le style vestimentaire d’Alaric. Disons simplement que lorsqu’elle s’est retrouvée pour la première fois en compagnie des trois garçons, elle fut soulagée de voir qu’elle n’était pas la seule en jeans. Nathan s’habillait à peu près de la même façon qu’Alaric, une taille en plus.

Quant à Nathan, il a toujours été très éloigné, très froid avec elle. Elle était pourtant heureuse de le revoir. Elle l’aimait beaucoup aussi. Finalement, ils ont un peu été sa seule famille, son entourage unique durant ses 3 ans à Edimbourg. Non, le frisson n’était pas dû à l’idée de les revoir. Le frisson était dû à l’amer souvenir d’avoir dit beaucoup à Noah. Beaucoup trop. Est-ce que Nathan savait ? Il n’en avait jamais parlé, il ne lui en avait jamais dit un mot. Mais Nathan savait tout. C’était l’une des particularités du garçon. Elle l’avait remarqué presque immédiatement. Tout était su par Nathan.

Quelqu’un frappa à la porte. Ce bruit la tira hors de ses pensées, hors de ses souvenirs pour revenir à la réalité. Encore un malade ? Décidemment, c’était un défilée aujourd’hui. Mais avant même qu’elle puisse ouvrir la bouche, Alaric l’interrompu. « Je crois bien que c'est pour moi. Entrez donc, c'est ouvert ! »Elle le regarda étonné. Il avait une lumière dans ses yeux, un regard de complicité, comme s’il préparait une mauvaise blague. Son sourire amusé par l’étonnement de la jeune fille était d’autant plus douteux. La porte grinça. Elle leva les yeux pour regarder qui entrait. Du moins ce qui entrait. C’était une créature à forme humaine. Sombre. Lorsque les yeux bleus de la fille se posèrent sur la créature, elle fut prise d’un malaise, une nostalgie. La couleur entre le noir le bleu et le gris de la créature de lui n’inspirait pas confiance mais elle n’en avait pas peur. La silhouette de la chose ressemblait à celle du garçon. Mais elle était simpliste, reprenant ses gros traits plutôt que chaque détail. De toute façon, il était difficile d’apercevoir les reliefs de la créature puisqu’elle n’avait pas d’ombre ni de lumière les définissants. Comme si elle absorbait la lumière et l’absence de lumière. A cette constatation, Mardy posa ses yeux sur le sol. Elle n’avait pas d’ombre. Ou alors… Ou alors elle en était une. Elle leva un sourcil intriguée. Dans cette école, plus rien ne l’étonnait. Avec Alaric, plus rien ne l’étonnait. Et la curiosité l’emportait toujours sur l’étonnement. C’était l’une de ses caractéristiques primaires.


La chose fit quelques pas en avant. Elle tenait une pile de vêtements sombres dans sa main. Si elle avait eu une quelconque inquiétude au sujet de cette créature ténébreuse, elle n’en avait plus. Si elle apportait des vêtements, noir qui plus est, alors elle n’était pas dangereuse. Elle était juste à Alaric. C’était peut-être le « ça » d’Alaric, qui sait ?

L’image d’Alaric suivit partout où il allait par un clown aux dents jaunis déclencha un léger rire chez elle. La chose tourna la tête vers elle. Deux améthystes rondes à la place des yeux la fixaient. Sans bouger, droite, Mardy pensa immédiatement aux personnages Miyazaki de princesse mononoké. Les « sages de la forêt », les espèces d’orang-outang… Elle pencha la tête en se disant que si la chose se mettait à dire « Manger humain. Donnez-nous humain. » Elle rigolerait. Mais la chose n’ouvrit pas la bouche. D’ailleurs elle n’en avait pas. Elle fixa Mardy intensément mais Mardy ne rompu pas le regard. Lorsqu’il fallait regarder quelqu’un ou quelque chose dans les yeux, Mardy n’avait aucune timidité. Les yeux regardèrent ensuite le garçon qui ne bougeait toujours pas.

Mardy fronça les sourcils. Où était l’ombre du garçon ? Certes il était allongé mais ne pas en avoir était étrange. Malgré tout, elle continua à panser les blessures du grand blessé en jetant quelques coups d’œil à l’animal domestique d’Alaric qui avançait vers lui.Ca fit une révérence, tendant à Alaric les vêtements qu’il avait apportés. Mardy sourit devant ce geste. Pour Alaric, il était coutume de voir les… êtres vivants se plier devant lui. Pour Mardy, si quelqu’un se pliait devant elle, c’était uniquement parce que celle-ci l’avait tué ou fortement blesser. Et voir une chose inhumaine se soumettre aux désirs d’Alaric la faisait rire. Alaric avait toujours été puissant, toujours. Lorsqu’il passait dans les rues d’Edimbourg, les gens baissaient les yeux. L’influence des Stark se disait Mardy sans cesse. C’est vrai que les rumeurs d’Edimbourg qui courait sur cette famille n’étaient pas de tout repos. A les entendre, les Stark étaient une famille de vampire mangeurs d’hommes, rêche, droit et antipathiques. D’accord, ils avaient des principes. Ils regardaient les gens de haut et ils avaient des manières très extrêmes. Ajoutez ça au faite qu’ils avaient toujours cette fausse politesse dans leurs voix et dans leurs façons de bouger, comme si leur vie était un vieux film muet en noir et blanc. Mais tout de même, les craindre était… Justifier.

Elle souriait en pensant que malgré les croyances comme quoi ils venaient de Transylvanie, ils avaient une excellente réputation, ils étaient très « côtés » dans la haute sociétés et avoir comme proche un Stark était extrêmement bien vu, voir intimidant. Enfin, un Stark… C’est vite dit. Les gens baissaient les yeux aussi lorsque Nathan traversait la rue. Peut-être pas pour son nom cette fois mais pour ses deux mètres de haut et sa carrure sombre et imposante. Pourtant Mardy les avaient suivi dans la voiture le soir de leur rencontre. Peut-être parce qu’elle avait donné sa confiance en Alaric à la seconde où il avait ouvert la bouche. Peut-être parce que la présence de Noah lui fit prendre confiance face à la noblesse et aux noms à rallonges de cette famille. N’oublions pas que lors de leur rencontre, Mardy n’avait pas encore eu vent de la réputation des Stark. Peut-être qui si elle en avait entendu parler, elle n’aurait pas agi pareil. Peut-être que si. Peut-être qu’elle ne lui aurait jamais parlée et qu’elle ne serait jamais allé chez lui. Mais le hasard fait bien les choses. Il scelle le destin.

Alaric s’habilla silencieusement, toujours vêtu de façon chic et sombre. Un style propre à Alaric. La chose fit une autre révérence puis se redressa. Elle se tourna vers la blonde qui avait arrêté de guérir le garçon et s’inclina vers elle.
Ah bah non. Celle-là, je ne l’ai pas tué ou blesser, pourtant elle s’incline.
Puis la chose toucha le garçon et tout s’accéléra. On aurait pu comparer la scène à un ballon de baudruche qui se dégonflait ou bien à l’espèce de tourbillon que l’on voyait à chaque fois lorsqu’on débouchait notre bain pour laisser couler l’eau dans les tuyaux. Mardy remarqua l’ombre qui se formait sous le garçon comme une flaque d’eau qui s’étalait sous son dos. Donc l’animal de compagnie d’Alaric n’était pas un animal mais une ombre. L’ombre en elle-même pour être plus exacte et plus général.
Incroyable.
Elle n’était pourtant pas plus surprise que ça. L’ombre, ça lui allait bien. C’était propre à lui-même, définissant son caractère. C’était un pouvoir chez les Stark, que tout le monde devrait posséder. Ils étaient peut-être vraiment des vampires mangeurs d’hommes après tout. « Nous manger humain. Donnez-nous humain ». « Hé bien, on dirait que le passé semble vouloir se répéter encore une fois, n'est-ce pas ? ».Elle leva un sourcil aux mots d’Alaric. Un jour, elle avait lu que la vie était une boucle qu’on refaisait encore et encore. Jusqu’à que la boucle se brise et que la mort vienne nous chercher. Il n’avait pas tort en disant cela. Mais la vie ne devenait que plus intéressante.

Alors Nathan et Noah avait eux aussi des pouvoirs. S’ils étaient ici, c’est bien qu’ils en avaient non ? Nathan, ce n’était pas étonnant. Si le pouvoir collait au caractère, Nathan devait pouvoir tout retenir par cœur. Ou alors avoir une ouïe surpuissante. Elle eut un petit sourire de satisfaction imaginant Nathan dans les airs, habillé en superman, lançant des lasers avec les yeux. Cette image était bien plus amusante qu’Alaric ayant un clown comme majordome. Quoique. Equivalente.
Et Noah ? Quel pouvait-être son pouvoir ? Elle tâcherait de le découvrir. Elle sourit repensant à la rencontre des deux garçons. A sa première impression qui n’avait finalement jamais totalement changé. Evolué était un terme plus approprié.

~


Elle suivit Alaric dans son élan. Il la tirait par la main vers les deux hommes étrangement ressemblant. L’un d’eux, le plus grand, tenait un parapluie. Il était plus âgé que les trois adolescents. Il était très habile et il évitait les projectiles d’un air sérieux. Cette image des deux hommes cachés sous une armure, se hissant à l’intérieur du chantier de guerre lui fit penser au cheval de Troie. En admettant que le cheval de Troie était un parapluie noir. Ils se glissèrent sous l’abri. « Nathan, Noah, vous tombez à pic, mes amis. » Nathan et Noah. Mardy affichait un sourire magnifique, comme si elle venait de rencontrer deux célèbres acteurs.
Quoique.
Mardy n’en avait rien à faire des acteurs. Ils n’étaient après tout, que des salariés normaux qui travaillaient simplement devant une caméra. Ils étaient payés pour afficher un sourire hypocrite que chaque personne affichait au moins une fois par jour. Alors Mardy ne serait jamais émerveillés à l’idée d’en rencontrer un. Mais l’image restait la même, un sourire émerveillé, satisfait.

Le premier prenait un air sérieux. Il était très séduisant, très grand. Le visage parfait, les cheveux soigneusement coiffés. Ses vêtements étaient sombres et long ce qui démarquait une personnalité très nobles. Il donnait l’image d’un de ces grands patrons de Wall Streets center que l’on voyait à la télé. Sa façon de bouger était identique à celle d’Alaric. Le deuxième était plus jeune, il était en jean et en t-shirt. Ses cheveux blonds étaient coiffés d’un chapeau de paille. C’était à se demander ce qu’il faisait là avec les deux autres. Il avait l’air joyeux, un petit sourire heureux inscrit sur son visage sans pour autant être justifié. Le bon la brute et le truand. Mais lequel d’entre eux était le truand?

Celui qui tenait le parapluie les inspecta en soupirant. Mardy eu l’impression d’être une gamine devant son père pendant quelques secondes. Du moins, elle aurait eu cette impression si elle avait eu un père attentif à la façon dont elle se salissait. Si seulement elle avait pu connaitre ce sentiment de culpabilité de se salir... Mais la femme de ménage était là pour laver les vêtements salis pas la peinture, par la boue, par le sang. Tant qu’on ne salissait pas la chambre de maman, ni le bureau de papa, tout allait bien.

Elle se rappela de la fois où elle était entrée en courant en sang dans sa maison, cherchant son père désespérément. Elle ne devait avoir que quatre ans. Peut-être même trois. Elle était tombée sur le pavé du jardin. Elle s’était ouvert les deux genoux et une main. Rien de grave, un coton, du désinfectant et un bisou magique aurait suffi. Encore fallait-il que quelqu’un ai le temps de verser quelques malheureuses gouttes sur un malheureux coton et faire un malheureux baiser sur le petit bobo de l’enfant. Elle ouvrit la porte du bureau de son père.
Ne soyez pas choqué si à trois ans la petite boucle d’or savait ouvrir des portes. On lui avait appris à être autodidacte. Si elle n’ouvrait pas la porte, alors la porte ne s’ouvrirait pas et personne ne viendrait lui ouvrir. C’était comme ça dans la maison des Bum. En dehors bien sûr, c’était autre chose.
Devant l’entourage de la famille, et même devant des étrangers, on montrait à quel point on était attendrit par ses enfants, attentif. On montrait l’entre-aide de la famille, on aidait toujours un enfant.

Elle ouvrit donc la porte du bureau de son père, pleurant. Elle n’avait pas beaucoup pleurée depuis. Les larmes n’étaient qu’un sentiment de peur. Peur qu’elle ne ressentait plus. « N’entre pas ! » avait-il crier. Ses papiers étaient sur la table, ses beaux papiers qu’il avait mis tant de temps à trier. Elle aurait pu les tâcher. Elle aurait pu les faire tomber. Non. Le fait que sa fille soit en sang ne l’a pas plus choqué que ça. C’était un gosse après tout, ça court, ça tombe, tant pis. Il referma la porte au nez de sa fille pleurant ensanglanté.
Alors vous savez, Mardy n’aurait pas pu avoir le sentiment que Nathan se conduise en père exemplaire qui s’inquiétait pour ses enfants, mécontent de leurs tenues déplorables. Elle ne connaissait pas ce sentiment. Le sentiment d’être maternée.

Il sorti d’un sac assorti à sa tenue vestimentaire, des vêtements propres ainsi qu’un trench. Il donna les vêtements à Alaric qui les enfila à une vitesse défiant le raisonnable et tandis le manteau à Mardy. Etonné, elle regarda le manteau quelques secondes avant de le prendre et de le mettre sans trop comprendre, faisant son possible pour ne pas le tâcher de couleur.

« Mademoiselle Smith, je vous présente Nathan Rhys Aegis Benedict ainsi que son frère, Noah Aegis Benedict, mes majordomes. Messieurs, voici mademoiselle Mardy Smith. » Mardy leva un sourcil. Ils ne pouvaient donc pas avoir des noms normaux ? Avec un prénom et un nom de famille. Non, bien sûr, il fallait se démarquer de la société et porter en plus de son prénom, le prénom de son grand père, de son oncle et du maire de la ville. Cependant, elle leur adressa un sourire radieux. « Enchantée ! » dit-elle. Elle avait passé ses vacances d’enfance en France. Elle connaissait les coutumes. Elle parlait très peu français mais le comprenait bien.

Les deux hommes d’inclinèrent mais Nathan reprit bien vite son système de défense. Mardy rigola intérieurement en imaginant un homme protéger son cheval de bois. Noah écartait la bâche pour que les cinq personnes puissent sortir. Une Audi dont l’intensité de la couleur n’avait rien à envier au noir des tenues de Nathan et Alaric. Un autre sourire hypocrite apparu sur le visage de l’exhibitionniste violeur d’enfant. « Je ne peux que me sentir coupable de ne pas vous avoir prévenu des "dangers" qui vont avec le stand. Laissez-moi donc me faire pardonner en me faisant l'honneur de m'accompagner jusqu'à mon humble demeure afin de vous offrir un moyen de vous débarrasser de toute cette peinture. » Mardy lui rendit le même sourire. Un pédophile violeur d’enfant et d’adolescente ? Elle regarda les trois hommes. Seul Noah lui inspirait réellement confiance. Mais sans savoir pourquoi, le charisme des deux autres l’inspirait. Depuis la rencontre d’Alaric, elle avait l’impression de le connaitre. De pouvoir lui donner une entière confiance. Et puis qu’avait-elle à perdre ? Elle n’avait rien. Pas de famille, pas d’amis, pas d’argents. De quoi se louer le studio d’un sacré connard un peu louche. Et puis l’imprévu était quelque chose qui attisait sa curiosité. Et sa curiosité l’emmenait loin. La mettant parfois en dangers.

Encore une fois, elle aurait pu dire « Ma mère m’a dit de ne pas monter dans la voiture des étrangers » Mais sa mère ne lui avait jamais dit ce genre de phrase bateau. Ca mère ne lui avait que rarement donné de conseils. Les règles de vie, elle les avait appris à l’école, en bonne enfant. Mais l’école elle l’avait abandonnée. « Une telle invitation ne se refuse pas. J’accepte volontiers votre hospitalité. » dit-elle les yeux brillants.


~


Elle regarda le garçon puis finalisa ses blessures avant de se lever pour se laver les mains. « Alaric, tes serviteurs deviennent de plus en plus étranges. Pourtant je pensais que Nathan était déjà difficile à battre voir imbattable à ce niveau. Mais là, tu as fait fort ! Bravo ! » Elle se retourna avec un sourire ironique, absolument pas déstabilisée par l’apparition de la chose. Elle s’approcha d’Al pour s’asseoir à côté de lui, sur le lit du blessé maintenant soigné. Elle se pencha sur Alaric pour l’observer. Il n’avait pas changé depuis un an. Peut-être plus ténébreux si cela était possible. Elle s’assit en tailleur, se balançant légèrement sur elle-même, les yeux toujours plus brillants « Alors explique moi un peu ce concept Alaric. Prendre les ombres pour des serviteurs doit être amusant mais cela n’est pas l’unique fonction, si ? Je te connais, toujours pleins de complexité ! Une chose n’a jamais qu’une seule utilité, le parapluie-bouclier en est une preuve » rigola-t-elle. Sa curiosité l’emportait toujours mais l’ironie était toujours présente. Ce n’était plus vraiment Mardy sinon. L’ironie cachait tout. Exprimait tout. La tristesse comme le bonheur.

Elle pensait à toutes les choses qu’elle ne lui avait jamais dites. Non seulement son pouvoir mais le meurtre de ses parents, le viol, sa vie de sans domicile fixe, ces neuf mois de disparition avant de venir ici, à Rédemption.
Ces neuf mois…
Même si elle avait voulu lui dire un jour, elle n’aurait pas pu de toute façon. Elle ne savait plus pourquoi elle était partie, où elle était partie, ce qu’elle avait fait, avec qui. Elle se souvint des 12 dernières heures de son long séjour avec cet homme qu’elle connaissait apparemment bien. Elle lui avait demandé de lui effacer la mémoire depuis leur connaissance. Pour ne pas qu’elle se souvienne. Elle aurait pu, c’est vrai, lui demander d’effacer les images du viol et de ses parents brûlant dans les flammes puisque l’amnésie était apparemment le pouvoir de celui-ci. Mais elle ne voulait pas oublier la haine qui l’animait. La haine était une force précieuse. Quitte à se souvenir du titre de tueuse en série que la société lui attribuait. Et l’homme avait accepté. Il devait bien l’aimer. Il avait d’abord essayé de lui faire changer d’avis pour ne pas qu’elle l’oubli. Mais elle avait tant insisté. Elle parlait dans ses arguments d’un gosse qu’elle pourra enfin oublier. D’un poids en moins dans son estomac.

Elle s’est parfois demandé ce qu’elle avait pu faire de si horrible, de si inhumain au point de demander à ce qu’on l’efface de sa mémoire. Plus inhumain de que tuer ses parents, était-ce possible ? Plus traumatisant qu’un viol. Mais elle n’était pas allée chercher. Si elle avait demandé à oublier, c’est qu’elle avait une raison. Une raison importante. Puis elle avait eu l’intelligence de se souvenir du moment où elle avait demandé à l’homme de lui effacer la mémoire. Pour pas qu’elle ne recherche ces 9 mois de sa vie. Pour qu’elle sache qu’elle les avait oublié de pleins grés. Si ce n’était pas quelque chose à ne jamais retrouver, alors elle n’aurait sans doute pas prit la peine de demander des choses aussi complexe à cet homme qui avait accepté toute les conditions qu’elle lui avait donné.

~


Ils étaient dans la voiture les accompagnant à la modeste demeure des Stark. Modeste était un mot bien hypocrite qu’avait employé Alaric au sujet de sa maison. De sa maison ? De son château. Le soleil se couchait maintenant et derrière la cime des arbres, on pouvait apercevoir les rayons violets. Elle n’avait pas de parents à appeler, pas de personne à prévenir. C’était triste de se dire que si Alaric la séquestrait, il n’y aurait que le propriétaire qui préviendrait la police de sa disparition, non pas par inquiétude mais parce qu’elle n’avait pas payé le loyer. Non, attendez… Puisqu’elle était mineur, c’était illégal ce qu’il faisait : loger une gamine si elle payait. Donc il ne porterait même pas plainte. Même s’il le voulait, il ne pouvait pas au risque d’aller en prison. Sa mort aura fait chier au moins une personne se dit-elle en collant son front contre la vitre de l’Audi, celle du propriétaire qui aura logé quelqu’un gratuitement durant 1 mois.

On lui ouvrit la porte et elle put sortir. Elle failli se prendre pour une personne importante si elle n’avait pas de la peinture dans les cheveux. En regardant la maison du garçon, elle comprit qu’elle avait à faire à quelqu’un qui n’avait aucun problème de loyer à l’inverse de Mardy. Elle haussa un sourcil, soupirante. Sur quelle sorte de personne était-elle tombée ? Un Stark. Une grande famille. Son nom y était inscrit partout sur les musées et autres lieux publics ainsi que des évènements important ayant lieu à Edimbourg. Mais elle n’aurait pas pu faire le lien entre les deux si elle n’avait pas vu les majordomes et la maison.

Elle lança un sourire à Noah qui la regardait. Elle se sentait fatigué de jouer ce rôle de petite fille modèle et polie. Mais elle ne le quittait pas. De toute façon, un sourire blasé à Noah aurait-il changé quelque chose ? Après tout, c’était bien lui qui allait trouver dans ses affaires son vrai nom. Mardy Bum Qui allait lui faire avouer toute sa vie.
« Faire avouer » était une expression bien dure pour ce qu’il s’est réellement passé. Non, elle lui avouera d’elle-même. Elle finirait par lui faire confiance. Elle n’avait pas vraiment le choix. Mais que voulez-vous ? Elle aurait dû faire attention en donnant ses affaires à laver, elle aurait dû vérifier ses poches. Elle aurait pris sa véritable carte d’identités et elle n’aurait pas eu à expliquer le tout à Noah. Parce qu’il n’aurait jamais su. Parce qu’elle ne lui aurait jamais demandé un service suite à cet incident. Mais le hasard fait bien les choses. Il scelle le destin.


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Alaric Stark
Alaric Stark✉ Messages : 431
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Relations ::
Echoes of the past ~ PV Mardy Bum _
MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyDim 30 Sep - 21:32



« Bienvenue au manoir Stark »

Alaric vint se tenir aux côtés de la jeune fille tandis qu'elle admirait l'édifice. Le manoir était grand. Sur ce niveau-là il n'avait rien à envier aux plus grands aéroports du monde et encore, c'est si on se contente de compter le bâtiment, sans le terrain qui l'entourait. Toutefois, contrairement aux croyances communes, le manoir ne servait pas seulement de demeure au Lord et à sa famille, mais aussi de lieu de rassemblement pour l'intégralité du clan Stark, ce dernier se comptant, d'après le dernier recensement en date, à un peu plus de 42 000 membres à travers le monde entier. Pourtant, le plus important n'était pas dans le manoir mais sur les lieux même où il se trouvait. L'édifice n'avait plus rien de ce qu'avait été la toute première maison Stark, celle bâtit par Aldaric, le fondateur du clan. Le temps, les affres de la guerre et les besoins d'un clan en constante croissance, avait mené à plusieurs destructions, reconstructions et réaménagements du manoir. Mais même si la pierre n'était plus la même et que ses habitants avaient depuis longtemps rendu l'âme pour laisser place à leurs descendants, la terre elle restait inchangée.

Le Lord tendit son bras vers Mardy tel le gentleman qu'il était. Elle hésita quelque peu, mais se décida finalement à le prendre, ne voulant certainement pas froisser le jeune homme. Ils entamèrent la montée des quelques marches menant à l'entrée principale du manoir, suivi de près par Noah. Deux gardes, vêtu d'uniformes portant les couleurs du clan, bleu sombre et or, se trouvaient de part et d'autre de la porte et se mirent au garde-à-vous dès qu'Alaric entra dans leurs champs de vision. Grands blonds aux yeux bleues, les deux hommes, Ivan et Anton Gorodetsky, se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, ce qui n'est pas étonnant étant donné qu'ils sont frères. Ils faisaient partis de la branche Russe du clan et avaient été transférés à Edimbourg après avoir démontré leurs incroyables capacités à protéger le clan et lui servir de bras armé. En somme, ce sont des tueurs nés. Mais à part ça, leur compagnie est des plus agréables une fois passé outre les apparences et l'accent russe. Alaric hocha la tête dans leur direction et s'adressa à eux comme des amis plutôt que des serviteurs.

« My Lord, répondirent-ils en coeur tout en relâchant leur position de garde-à-vous.

- Ivan. Anton.

- On rentre plus tôt, my Lord ? Est-ce que les petits enfants d'Edimbourg seraient arrivés à bout du grand et puissant Alaric ?, demanda Ivan, le plus jeune des deux frères.

- Il semblerait que ce soit le cas, en effet. Leurs armes sont pour le moins ... dévastatrices.

- Ne vous inquiétez donc pas. Les frères Gorodetsky vous vengerons et préserverons l'honneur du clan intact, dit Anton d'un ton qui aurait pu être pris au sérieux s'il n'affichait pas un large sourire sur son visage.

- Je n'en doute pas un seul instant. Mais avant que vous ne vous lanciez dans votre sainte croisade, prévenez le Colonel que mademoiselle Smith ici présente sera mon invité pour la journée et que je me porte garant pour elle.

- Yes, my Lord. Devons nous aussi prévenir Lady Asterie que son très cher fils a enfin trouvé une petite amie ?

- Et dois-je faire part au Colonel de ce que vous faites de vos nuits ? Ou plutôt avec qui vous passez ces dites nuits ?

- ...Non, my Lord, répondirent-ils encore une fois en coeur, leur sourire ayant complètement disparu de leurs visages.

- C'est ce que je pensais aussi. Passez une bonne journée mes amis. »

Les portes s'ouvrirent et Alaric, Mardy et Noah passèrent le seuil de l'entrée tandis qu'Anton discutait avec son supérieur, Sir William Price, Colonel de la Garde Clanique Stark, à travers son oreillette. Si de l'extérieur le manoir avait eu l'air impressionnant, ce n'était rien comparé à l'intérieur. Toutefois, elle n'avait rien d'une demeure typique de noble avec des meubles en marbres, des murs gravés en or et ornés d'innombrables sculptures, peintures et autres oeuvres d'art en tout genre, comme on on aurait pu s'y attendre encore une fois. Il n'y avait rien de tout cela ... enfin presque rien. Les meubles chic et l'art étaient bien là mais en moindre quantité et combiné à eux se trouvait la technologie, donnant au tout un air plus moderne que l'habituel 'vieux jeux' noble. Les portes et fenêtres étaient automatisées, les tables-basses faisaient aussi office de tablette tactile et pleins d'autres petits gadgets high-tech parsemaient les salles. Des hauts-parleurs aux courbes tellement fines et raffinées qu'ils n'en avaient presque pas l'air, se trouvaient un peu partout dans le Grand Hall, délivrant une douce musique d'ambiance. Le choix de la playlist était la responsabilité d'Alaric cette semaine et les accords de "God is an Astronaut" résonnaient donc à travers tout le manoir.

A peine eurent-ils fait quelques pas à l'intérieur de la maison qu'une femme, une petite brune dans la quarantaine, leur coupa le chemin, observant tour à tour Alaric puis Mardy d'un regard qui était l'exact identique de celui que Noah leur avait lancé un peu plus tôt. Alaric se rétracta un peu sur lui-même, sachant pertinemment que quelque chose de très peu plaisant allait suivre et il compatit intérieurement pour Mardy qui allait sûrement devoir subir le même sort que lui malgré le fait qu'elle n'avait absolument aucune idée de qui était cette femme.

« Jeune homme. Peux tu m'expliquer pourquoi tu es couvert de peinture ? Encore mieux, tu vas m'expliquer pourquoi tu entres à l'intérieur du manoir recouvert de peinture ? Tu penses peut-être que je n'ai pas déjà assez de travail et qu'il faut m'en rajouter ? Et puis, sortir ainsi dehors ? J'espère que tu as eu l'intelligence de ne pas te faire voir. As tu seulement idée de l'image que cela donnerait de l'héritier du clan ? Tu vas me faire le plaisir de laver tout cela et vite ! Quant à vous, jeune demoiselle ... j'imagine que vous avez été victime des mésaventures d'Alaric. Ne vous inquiétez pas, on va s'occuper de vous. Enlever toute cette peinture dans vos jolies cheveux serait une première étape. Quant à vos vêtements, ils vont devoir passer à la machine, mais on va vous trouver de quoi vous vêtir en attendant. Alarya est plus ou moins de la même taille que vous donc cela ne devrait pas poser de problème. Noah, suit-moi et aide-moi avec la jeune fille. Je suis sûr qu'Alaric, notre très cher Lord Héritier, saura s'occuper seul de son cas. »

« Oui maman. », répondit Noah, lançant un regard désolé à Alaric suivi d'un sourire espiègle.

Melody Bennedict, la maîtresse de maison et la mère de ses deux majordome ne perdit pas une seule seconde et emmena Mardy vers la salle de bain la plus proche, laissant Alaric seul dans le grand hall. Ce n'était pas la première fois qu'il avait eu droit à une remontrance de la part de celle qui était aussi sa gouvernante et ce ne serait sûrement pas la dernière. Mais il avait appris une chose importante au fil du temps : Ne jamais tenter de se justifier devant-elle sans une argumentation en béton armé. Celle du jeune homme ce serait désagrégé comme du sable au vent en un éclair et il aurait encore moins apprécié ce qui aurait suivi cette maigre tentative. Il empruntât les marches, veillant à ne rien tâcher de peinture et entra dans sa chambre pour commencer le dur labeur que serait ce délester de toute la peinture qui recouvrait son corps.

Une heure plus tard, le jeune homme descendait les marches qu'il avait monté plus tôt, dénué de toute trace de peinture et ayant retrouvé un accoutrement un peu plus approprié. Il eu le plaisir de voir que la jeune femme qui s'était fait 'kidnapper' par la maîtresse de maison était de retour et qu'elle avait elle aussi laisser de côté, sûrement de force connaissant Melody, ses vêtements sales. La robe couleur saumon au long décolleté qu'elle portait maintenant, que Melody lui avait fait porter sans aucun doute, appartenait à Alarya, sa cousine, si ses souvenirs étaient bons. En tout bien tout honneur, la robe lui allait à ravir mais, étant donné la façon dont Mardy était habillée lorsqu'ils s'étaient rencontrés, il doutait qu'elle se sente très à l'aise dans celle-ci. Alaric, un grand sourire sur ses lèvres, proposa encore une fois son bras à la jeune fille et ils se dirigèrent tous les deux vers la terrasse, d'où la vue sur les terres et le lac environnant le manoir était imprenable et qui était également l'endroit idéal pour se poser autour d'une bonne tasse de thé.

La discussion qu'ils auraient ce jour-là allait finir de construire le lien qui s'était initié un peu plus tôt sous une bâche. Un lien qui continuerait de se développer pendant encore trois ans. Un lien qui survivrait même aux neuf mois de disparition de Mardy pour venir ce perpétuer dans un endroit assez particulier où ils se retrouveraient, eux qui étaient devenus meilleurs amis. Un lieu où ils découvriraient une face cachée à l'autre dont ils n'avaient aucune connaissance, mais loin de prendre peur ou de s'en offenser, la confiance qui avait régné pendant les trois ans qu'ils ont passés ensemble à Edimbourg n'en sortirait que renforcée.

~


« Alaric, tes serviteurs deviennent de plus en plus étranges. Pourtant je pensais que Nathan était déjà difficile à battre voir imbattable à ce niveau. Mais là, tu as fait fort ! Bravo ! »

« Alors explique moi un peu ce concept Alaric. Prendre les ombres pour des serviteurs doit être amusant mais cela n'est pas l'unique fonction, si ? Je te connais, toujours pleins de complexité ! Une chose n'a jamais qu'une seule utilité, le parapluie-bouclier en est une preuve. »

Alaric sourit. Cela lui faisait vraiment chaud au coeur de revoir sa meilleure amie. De ressentir de nouveau ce sentiment qu'il ne pouvait rien lui cacher. Qu'il ne voulait rien lui cacher. Bien sûr il avait dissimulé le fait qu'il ait un pouvoir lorsqu'ils étaient encore à Edimbourg, mais les circonstances étaient différentes. Et puis il s'était un jour décidé à tout lui révéler. Ironiquement cela fut le jour même de la disparition inexpliquée de la jeune femme. Quoi de mieux que de reprendre aujourd'hui, maintenant qu'elle était de nouveau là, ce qu'il n'avait pu faire l'année dernière ?

« Complexe. C'est le mot, en effet. Tu as toutefois bien deviné, mon pouvoir concerne les ombres, mais ne se limitent pas à elles et englobe toutes les ténèbres. Toutefois, laissons de côté une longue et ennuyeuse explication. Une démonstration sera plus pertinente que tous les mots du monde. Commençons donc par les bases. La Manipulation.»

Alaric tendit le bras vers un coin de la pièce moins éclairé que le reste de l'infirmerie et donc emplis d'ombres. Il rétracta le bras vers lui et les ombres, suivant parfaitement le mouvement du jeune homme, se déplacèrent jusqu'à se retrouver juste devant lui, le coin de la pièce se trouvant maintenant aussi éclairé que le reste.

« Ensuite viens la Transformation. »

Un léger mouvement du poignet et la masse d'ombre se 'leva' du sol et se concentra dans la paume de la main d'Alaric. Il l'observa un moment, réfléchissant à ce qu'il pourrait bien faire avec. Une fois trouvé il passa simplement sa main au-dessus de la concentration d'obscurité, imprimant l'image de ce qu'il voulait faire dans son esprit et la masse d'ombre se transforma, prenant lentement la forme d'un louveteau qu'il plaça, une fois complètement formé, sur les genoux de Mardy. L'ombre était encore immatérielle et une simple lumière vive ou un passage de la main aurait suffi à la dissiper. Mais le Lord était loin encore d'en avoir finit avec sa démonstration.

« Passons maintenant à la Matérialisation. »

Il claqua des doigts et c'est tout ce qu'il fallu au louveteau pour passer de l'état de simple effet de lumière à celui de créature bien réelle. Alaric bougea ses doigts tel un marionnettiste et sa création répondit à ses mouvements. Mais il pouvait aussi rendre les choses moins 'visible' et c'est exactement ce qu'il fit lorsqu'il ordonna mentalement à la créature de faire un tour sur elle-même.

« Et enfin, le dernière aspect, mais non des moindre, l'Animation. »

Alaric tendit une nouvelle fois la main, cette fois vers la créature et lui toucha le front. Quelques instants plus tard il retira sa main, un léger sourire aux lèvres mais l'air quelque peu fatigué. Le louveteau quant à lui prit vie, se mouvant sans aucune aide ou ordre de la part du Lord. La bête se tourna vers Mardy et se dressa, posant ses petites pattes sur le torse de la jeune femme et caressa son menton avec le bout de son petit museau avant de sortir la langue, noire comme le reste du corps de l'animal, afin de lécher la joue de la meilleure amie de son créateur.

« Voilà donc les principales caractéristiques de mon pouvoir, ma chère. Il y a quelques petits détails que j'ai laissé de côté, mais il y aura tout le temps pour cela plus tard. Parle-moi plutôt de ton pouvoir à toi. Du peu que j'ai pu en voir, il y a un lien avec la chaleur ou les flammes, n'est-ce pas ? »

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Mardy Bum
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✉ Classe et/ou emploi : Première - Main de la Nox Arcana
✉ RP(s) en cours : 4/7
✉ Âge : 17 ans | 1993
✉ Pouvoir(s) : contrôle la chaleur des choses inertes et vivante au toucher. Ne possède aucune température corporelle - peut la moduler à souhait.
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Echoes of the past ~ PV Mardy Bum _
MessageSujet: Re: Echoes of the past ~ PV Mardy Bum Echoes of the past ~ PV Mardy Bum EmptyMar 19 Fév - 21:46


Again. And Again. And again ang again...



Elle sorti de la pièce.. En robe. C'était tristement chic, féminin et absolument ridicule. La femme qui avait passé plus d'une heure à jouer à la poupée avec elle lui tendit des talons, presque émue de ridiculiser la blonde ainsi. Celle-ci les enfila sans broncher. Elle se senti ridiculement gourde dans ses talons aiguilles et l'envie de les faire fondre venait lui chatouiller l'esprit mais elle se retint. On la conduisit dans un salon. On lui parlait mais la blonde n'écoutait pas. Elle se concentrait pour ne pas se tordre une cheville. Elle regardait ses pieds comme s'ils allaient enfler, enfler et exploser. Et que seule la robe et les chaussures resteront intact, sans une seule tâche et s'il y en avait, la maniaque les nettoieraient aussitôt. Elle rit doucement à cette vision de la mégère en train de laver avec acharnement des tâches de sang sur le sol parfait du manoir. La vision semblait si réelle qu'elle alla jusqu'à se demander si ce genre de chose n'était pas déjà arrivé par le passé.

On la foutu dans le salon, comme ça, poliment avec tout plein de délicatesse qui dans le fond devait sûrement dire « Tu nous fais chier, on sait pas où te mettre, met toi là. ». Beau salon. Sans doute loin d'être le seul de ce manoir.
A nouveau seule, Mardy en profita pour se glisser hors de ses talons et marcher pied nu autour de la salle, admirant les immanquables touches de décors. Elle ne touchait à rien, seulement à leur chaleur qu'elle modifiait à son gré en faisant attention de ne rien faire fondre. Lorsqu'elle entendit une présence, elle remit ses talons, glissant à une vitesse silencieuse pour ne pas être surprise. Mardy-Abigaïl connaissait la politesse. Le très séduisant lord Alaric tralala Stark lui afficha un grand sourire sur lequel Mardy senti une pointe de moquerie. Elle rougit. Au fond, elle ne le connaissait pas mais le revoir la rassurait parce que de tout les gens de cette foutu baraque, il était le seul qu'elle connaissait un peu mieux. Ce n'était qu'une gamine, elle accepta avec fraternité son bras, un sourire sur le visage, un sourire drôlement sincère. Il la conduit sur un balcon et ébloui, pas la vue, elle en oublia un instant son existence et celle d'Alaric.
C'est autour d'un thé qu'étrangement, Mardy tomba sous le charme du garçon, pas dans le sens charnel et regrettablement éphémère mais un ami qu'elle sentait déjà proche. Elle finit très vite par lui avouer son vrai nom, laissant échapper au fil du dialogue quelques rires complices qui la prenait rarement en compagnie d'autrui. C'était la première fois depuis la mort de ses parents que Mardy était en si bonne compagnie.

~

Elle regarda les mouvements du garçon sans bouger. Elle souriait à chacun de ses petits tours de passe-passe qui semblait plus être une mise en scène qu'un véritable besoin pour l'utilisation des ténèbres. Elle resta calme, sans bouger, écoutant le moindre mot de son meilleur ami qui lui avait tant manqué. Elle sentait un lointain dans ses mots, dans ses gestes, elle avait envie de le prendre dans ses bras, elle avait l'impression de revenir un an en arrière, comme si rien ne s'était jamais passé entre deux. Il y avait un bien dans ces sentiments, une envie, à faire jalouser la mélancolie. Elle rit. Ça faisait du bien de rire ! Il lui expliquait avec tant de fierté ce pouvoir dont il avait le contrôle, l'écouter devait sans doute faire gonfler son ego et la rendait heureuse. Elle enregistra le moindre de ses mots. Limite aurait-elle pu les réciter 1 an plus tard.
Elle les connaissait. Elle le connaissait et elle avait entièrement confiance. Il pourrait avoir une main sur sa gorge, un pistolet sur sa tempe qu'elle aurait encore confiance. Elle avait toujours confiance en lui et il le fallait bien.

Mardy n'avait personne sur qui compter. Personne en qui elle pouvait avoir confiance ni être fidèle. Et même un nuage avait besoin d'une attache, de quelque chose vers quoi se tourner dans les instants les plus sombres. Le soleil par exemple. Pour Mardy, elle comprit à cet instant que ce serait l'ombre. Mais dans aucun cas ce n'était quelque chose de mauvais. C'était bon présage.
Le soleil brillait d'ailleurs toujours dans le ciel tandis que les ombres terminaient leur danse contrôlé par les mains d'Alaric. Puis il se tourna vers elle.

«Complexe. C'est le mot, en effet. Tu as toutefois bien deviné, mon pouvoir concerne les ombres, mais ne se limitent pas à elles et englobe toutes les ténèbres. Toutefois, laissons de côté une longue et ennuyeuse explication. Une démonstration sera plus pertinente que tous les mots du monde. Commençons donc par les bases. La Manipulation.»

Elle sourit. Il avait toujours le don pour remarquer des choses si peu remarquables, des choses ordinaires qui comptait mais que personne ne voyait. Alaric voyait ces choses. En un regard, s'il s'en donnait la peine, il pouvait comprendre les maniements. « C'est bien plus cool que ça mon cher. » rigola-t-elle sans modestie. Mardy était, à cette époque du moins, une grande narcissique mais elle avait l'avantage d'être satisfaite de son pouvoir. C'était une partie d'elle qu'elle ne voyait en rien comme étrange ou anormal, c'était une habitude, quelque chose qu'elle appréciait. Comme un musicien aime gratter sa guitare, Mardy aime manier la chaleur.

Elle le regarda sans bouger, en lui souriant et pencha la tête sur le côté sans le quitter du regard. Elle se releva d'un bond et lui attrapa la main qu'elle tint fort pour empêcher tout mouvement brusque. Son regard le défiait et elle savait qu'il allait l'accepter sans utiliser les mots. Ainsi elle tenait sa main comme s'ils s'apprêtaient à faire un bras de faire... Dans le vide. Elle changea la température de son propre corps, qui devint plus froid, bien plus froid que la norme. Une légère buée s'échappa de son bras tandis qu'un rire de sa bouche. Elle entreprit ensuite de changer la température du garçon, en plus chaud cette fois, prenant soin de ne pas lui abîmer le corps et ses organes. Elle le lâcha soudainement et leva les bras en l'air « Sans les mains ! » sourit-elle en reculant. Elle lâcha la température d'Alaric. Elle avait toujours rêvée de lui montrer son pouvoir. Elle n'avait jamais vraiment osée. Mardy était heureuse de lui montrer, ne serait-ce qu'un dixième de son pouvoir. Elle se scellait sans se rendre compte l'éternel complicité qui liait les deux. Elle décida donc de lui montrer ce qu'elle était en train d'apprendre à faire avec acharnement sans y arriver grandeur nature. Elle développa alors au milieu de la pièce, un mirage. La porte d'entrée de Rédemption se matérialisa devant eux tandis qu'elle se concentrait pour la rendre net. Elle s'applaudit tandis que celle-ci disparaissait et fit une révérence au lord, moqueuse de sa prestation. « Un jour je matérialiserait devant toi ta terrasse ! » promit-elle dans un élan de joie. Elle se tourna vers le corps qui gémissait. Elle l'avait complètement oublié. Son sourire disparu un instant tandis qu'elle regardait à nouveau Alaric. « Retourne en cours ! » dit-elle passivement « Ce soir, je t'invite au café de Birdsall pour parler devant un thé ! Ici je dois travailler... » Elle leva un sourcil « Et tu m'as apporté beaucoup de boulot ».

Le soir fut l'un des soirs les plus joyeux depuis son arrivé à Rédemption. Cette complicité retrouvée si vite autour d'un thé qui ne valait pas ceux qu'ils buvaient à Édimbourg mais peu importait parce qu'ils étaient à deux, à rigoler sur le présent, le passé et sans doute un peu le futur. Jamais Mardy ne retrouvera de complicité avec qui que ce soit d'autre que lui, Alaric Stark. Tout ça grâce à quelques tâches de peintures et deux trois enfants qui avaient oubliés de grandir.
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