| | | « Bonjour Kathleen, tu ne me connais pas mais... // Pv. |  |
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❝ Invité ❞ Invité  | Sujet: « Bonjour Kathleen, tu ne me connais pas mais... // Pv.  Lun 25 Avr - 13:45 | |
| ... Moi je te connais. »Un mardi comme un autre, si ce n'était qu'elle luttait simplement pour retomber dans les bras d'un certain être qu'elle évitait à tout prix. Ouais, c'était pour cette raison quelque peu obscure qu'Abbi s'était retrouvée là, assise sur le bord d'une des trois tables de billard avec un air absent et un peu perdu. Se poser autant de questions n'avait rien de bon pour elle. Elle ne préférait pas songer à lui, mais c'était devenu assez difficile de l'occulter totalement de son esprit. En fait, c'était impossible.
Alors qu'elle jonglait avec une boule jaune, une rouge et la blanche, la porte s'ouvrit et, la coupant dans son élan et son habileté qui tenait du miracle, un courant d'air la perturba et elle lâcha sa prise. Et les trois accessoires roulèrent sur le sol. Non pas qu'Abbigail eut peur... Quoique, ça aurait pu être sa hantise. Mais lorsqu'elle se pencha pour voir, elle remarqua que, non, ce n'était pas Kenny. En fait, c'était une fille. Bon, on ne pouvait pas vraiment dire qu'Abbigail et les autres filles ça respirait la bonne entente mais bon. Oui, d'un côté, elle avait tendance à sauter – littéralement – sur n'importe qu'elle mec, qu'il soit libre ou pas, un soir elle s'en était prit à une fille en croyant que c'était un homme, alors bon. Tout ça pour dire... Que les individus du même sexe qu'elle avait tendance à ne pas apprécier grandement ça. Même si, la plupart du temps, elle refilait le problème à Asami sans aucun regrets. Est-ce que cette fille là venait lui faire sa fête parce qu'elle avait encore fait quelque chose qu'elle n'aurait pas dû ?
Quelque part, honnêtement, elle l'espérait.
Il fallait avouer qu'ici elle s'ennuyait dur quand elle n'était pas avec Kenny, et elle l'évitait. Donc bon, forcément, ce n'était pas vraiment l'éclate. Surtout depuis qu'elle avait apprit qu'il était inscrit au club de théâtre juste après elle. Elle avait vraiment la poisse. Enfin, d'un côté, elle ne savait pas encore quelle pièce ils pouvaient faire, et, d'après ce qu'elle avait comprit, ils n'étaient pas des tonnes. Elle serait donc obligée de le croiser tôt ou tard. Bref. L'inconnue. Ouais, bon, Abbigail, sa vie, c'était ce qui comptait, il manquait plus qu'elle s’intéresse un peu aux autres. Elle n'était pas des plus avenante, et elle s'en fichait royalement. Cependant, elle avait bien décidé de faire rager Asa. Alors, elle se leva pour s'approcher de l'inconnue qui n'avait pas bougé, d'un côté, même si elle réfléchissait beaucoup, Abbigail avait le mérite de le faire vite. Lorsqu'elle fut assez près d'elle, elle lui tendit la main tout en repoussant ses cheveux en arrière.
« Je m'appelle Abbigail. Je crois qu'on est en cours ensemble, de temps en temps. »
Oui, le visage de la fille ne lui était pas inconnu. Elle lui lança un grand sourire amical qui aurait sonné faux si la son interlocutrice avait connu la véritable Abbi. Elle ne cherchait même pas à être convaincante, puisqu'elle ne pouvait pas réellement l'être. Tout ce qu'elle voulait actuellement, c'était enfin penser à autre chose qu'à ce mec qui occupait sans cesse ses pensées sans qu'elle puisse contrôler quoi que ce soit. |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « Bonjour Kathleen, tu ne me connais pas mais... // Pv. Lun 25 Avr - 15:19 | |
| Kathleen Williams avait besoin de tranquillité. Il fallait qu’elle fasse le point sur un bon nombre de choses, et mette de l’ordre dans ses pensées. Or, lorsque Kathleen est prise d’un quelconque besoin de solitude, elle choisit toujours des endroits assez inattendus pour s’isoler. Ainsi, il y a quelques jours, cette pauvre inconsciente était montée sur le toit en plein cœur de la nuit. Elle venait de faire un rêve particulièrement troublant, et avait éprouvé l’envie soudaine de se changer les idées. Seule, dehors, elle avait contemplé les étoiles d’un air rêveur, réfléchissant à des choses particulièrement diverses, dont notamment son sentiment d’impuissance face à son pouvoir. Elle avait toujours l’impression de devoir tirer un quelconque enseignement de ses visions, hors elle n’y comprenait strictement rien… Y avait-il un quelconque message à décoder, ou devait-elle simplement retrouver les protagonistes de son rêve ? La jeune femme avait ainsi passé une bonne partie de la nuit à réfléchir de la sorte, perchée paisiblement sur le toit du pensionnat, sans que personne ne vienne la déranger – en même temps, qui aurait été suffisamment perturbé pour venir s’installer confortablement sur un toit, à quelques dizaines de mètre de hauteur, aux premières heures du matin ?
Ce jour-là, une fois de plus, Kathleen devait s’isoler, histoire de faire un nouvel examen de conscience. Néanmoins, hors de question d’escalader à nouveau jusqu’au toit en plein jour, les gens auraient pu se poser des questions… Ainsi la jeune femme parcourait-elle d’un air un brin paumé le premier étage du pensionnat. Elle passa devant plusieurs portes, cherchant une pièce dans laquelle elle pourrait se réfugier paisiblement. Elle n’avait pas cours cet après-midi, de quoi s’autoriser un bon moment de réflexion… A condition de trouver un endroit où méditer. La Canadienne ne pouvait en effet pas rester dans sa chambre, puisque Léo, sa colocataire, s’y trouvait en ce moment-même. Elle planchait sur un devoir de maths particulièrement complexe pour lequel Joyce s’était avérée tout bonnement incapable de l’aider, n’ayant jamais été un génie dans cette matière. Puis, prise d’un soudain mal de tête, elle était sortie un peu. Elle aurait pu aller faire un tour dehors, mais trouvait le parc du centre – si on pouvait appeler cela un parc - bien trop glauque pour un endroit de détente. La brune passa notamment devant la salle d’informatique, sans s’y arrêter. Une nouvelle porte s’offrit alors à sa vue. Curieuse, elle la poussa, pour se retrouver dans… la salle de jeux. Déserte. Ou presque.
Trouvant ce lieu fort sympathique, l’adolescente décida de rester là. Elle laissa la porte se refermer derrière elle et passa sans la voir – sans doute trop absorbée par ses songes - près d’Asami, une fille de sa classe avec qui elle avait déjà eu l’occasion de discuter plusieurs fois. Bref. Kathleen aperçut alors des fauteuils rassemblés en un arc de cercle, vers le fond de la pièce, près des fenêtres et se laissa tomber sur l’un d’entre eux, laissant enfin libre cours à ses pensées. Laissant son regard vagabonder sur l’extérieur du centre, la Canadienne s’égara de la sorte un moment, bien qu’elle n’aurait pas été capable de dire combien de temps exactement. Faut-il dire que le sujet qu’elle abordait mentalement était particulièrement intéressant, bien qu’assez inquiétant. Toute à l’heure, alors qu’elle lisait paisiblement un livre, allongée sur son lit, elle avait eu une vision. Exactement comme lors de ses rêves, sauf qu’elle était bel et bien éveillée, ce qui l’avait plongée, sur le coup, dans un sacré état de panique. Ce pouvait-il que son pouvoir empire avec le temps ? Qu’il devienne de plus en plus puissant, au point que ses rêves puissent désormais apparaître en plein jour ? Comme si ce calvaire ne la dérangeait pas suffisamment la nuit… Soupirant profondément et se mordant la lèvre d’anxiété, elle décida qu’elle devrait en parler à quelqu’un s’y connaissant dans le domaine. Un professeur, ou bien quelqu’un ayant des dons de prémonitions… Totalement perdue dans ses pensées, elle fut surprise et à deux doigts de sursauter lorsque quelqu’un lui adressa la parole.
C’était une fille. Une asiatique, de toute évidence, qui affichait sur son visage un sourire rayonnant. Instinctivement, sans avoir vraiment réfléchi, Kathleen lui rendit la pareille, tout en continuant d’observer son interlocutrice. Elle la connaissait, bien entendu ! Il s’agissait d’Asami. Dans ce cas, pourquoi se présentait-elle sous le nom d’Abbigail ? Arquant comme à son habitude les sourcils, elle eut une moue mi-figue mi-raisin. Peut-être qu’après tout, Asami avait une jumelle lui ressemblant comme deux gouttes d’eau. C’était une possibilité. Néanmoins, cette hypothèse s’effondra lorsque la fameuse Abbigail mentionna le fait qu’elles aient des cours en commun. De plus en plus intriguée et perdue, la brune écarquilla les yeux, cherchant à comprendre la situation. Peut-être qu’Asami souffrait d’une sorte de dédoublement de la personnalité, ou d’une maladie mentale de la même sorte ? Cependant, la Canadienne balaya cette suggestion d’un revers de la main. Elle l’aurait su, si cela avait été le cas. Peut-être qu’Abbigail partageait quelques cours avec elle sans qu’elle ne l’ait jamais remarqué… Elle était tellement perdue dans son monde !
« Moi c’est Kathleen ! Euh, je ne sais pas, je ne t’ai jamais vraiment remarqué… En tout cas, il y a une fille dans ma classe, Asami, qui te ressemble comme deux gouttes d’eau ! »
Elle conclut ses paroles par un grand sourire, appréciant de faire la rencontre de nouvelles personnes, et serra la main tendue d’Abbigail d’un air rayonnant. Comme d’habitude, elle se montrait joyeuse, avenante et tellement facile à berner de par sa vision utopique du monde… |
| | | | ❝ Invité ❞ Invité | | Sujet: Re: « Bonjour Kathleen, tu ne me connais pas mais... // Pv. Lun 25 Avr - 15:54 | |
| Imaginez vous à quel point Abbi fut soudainement partagée. Très bien, cette fille connaissait Asami. Parfait. Ou pas, au contraire. Asami avait vraiment prit les devants, elle avait tenté de se lier d'amitié avec tout les les gens qu'elle pouvait rencontrer, c'était cela ? Peut-être que certains se diront qu'au fond il était impossible qu'Abbigail ne sache pas qui elle était censée connaître, parce que normalement elle devait au moins suivre mentalement, sans prétendre être toujours totalement consciente. Mais non ! Les cours... Les cours... Abbigail n'était pas là pendant les cours, elle laissait entièrement la place à Asa, puisqu'elle détestait ça. Ce jour là, elle se dit que finalement il serait bon d'y participer un peu, histoire d'arrêter de faire des boulettes. Mais tant pis. La face obscure de l'asiatique n'était pas du genre à revenir sur ses dires. Elle se contenta de prendre un air surpris en se regardant d'une façon qui aurait pu se vouloir discrète dans un miroir de la pièce, mais qui ne l'était pas. Elle voulait que Kathleen la voit faire son petit jeu. Il était temps de se remettre au travail. Après tout, ce jour là, la façon dont elle était habillée n'avait absolument rien d'Asami, n'avait rien de sage, tout simplement.
Tandis qu'elle s'adossait à la table de billard qu'elle avait préalablement quittée, elle remua à nouveau sa main dans ses cheveux non sans un petit air dédaigneux de rebelle endurcie. Tout était bon pour arrêter d'y penser. Jouer, jouer, encore jouer. Jouer à ne pas être soi, jouer à être un monstre, ou seulement différente. Elle fit apparaître une boule de glace transparente et dont une fumée froide s'échappait d'une main, dissimulant l'autre derrière son dos. D'un côté, voire les jolies lettres gravées dans sa peau aurait peut-être eut pour effet de faire fuir son interlocutrice, ou simplement de lui forger une opinion dont l'asiatique ne voulait pas. A chacun ses moments de folie.
« Asami ? C'est pas la fille qui contrôle le feu et qui a manqué de se suicider en arrivant ? »
L'air innocent que prenait Abbigail était délicieusement dégoutant. Mais c'était amusant, alors c'était tout à fait suffisant. Il semblait à cette dernière que Kathleen était une fille visiblement naïve. Mais il y en avait d'autres qui auraient pu la berner avec leur bouille d'ange... Difficile de passer à côté de cela. Hm. Mais non, il fallait qu'elle arrête deux secondes de penser à lui, non pas parce que ça la faisait souffrir, au contraire, ça la rendait toute gentille, elle n'aimait pas ça du tout. Et, à force, cette crétine d'Asami allait comprendre que lui, il était son point faible à elle. Et puis merde quoi. Elle n'était pas foutue de voir autre chose dans sa vie ? On aurait dit une droguée sans sa dose... Elle se donna une grande claque intérieure et revint, tout sourire, à la réalité.
« Comment ça, elle me ressemble ? »
Autant feindre l'idiotie. Ou simplement l'ignorance. Un peu du genre « Asami ? Connais pas. Pas mon double. J'suis même pas schizo, si, j'vous assure ! ». Voilà qui résumait parfaitement la situation. Elle se reluqua une nouvelle fois dans le miroir pour admirer son choix vestimentaire. Non, pas narcissique, du tout. |
| | | | ❝ Contenu sponsorisé ❞ | | Sujet: Re: « Bonjour Kathleen, tu ne me connais pas mais... // Pv. | |
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